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FemmesComment raisonner à partir des Écritures
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Est-il convenable qu’une femme se maquille ou qu’elle porte des bijoux?
I Pierre 3:3, 4: “Que votre parure ne soit pas une parure toute extérieure qui consiste à avoir les cheveux tressés, à se mettre des ornements d’or ou à porter des vêtements de dessus, mais qu’elle soit la personne cachée du cœur, dans le vêtement incorruptible de l’esprit calme et doux, qui est d’une grande valeur aux yeux de Dieu.” (Ce texte signifie-t-il que les femmes ne devraient pas se mettre d’ornements? Certainement pas, tout comme il est évident qu’il ne leur interdit pas de porter des vêtements de dessus. Il les encourage plutôt à se montrer raisonnables pour tout ce qui touche à la tenue et à se préoccuper en premier lieu de la parure spirituelle.)
I Tim. 2:9, 10: “Je veux que les femmes, dans une tenue bien arrangée, se parent de modestie et de bon sens, non pas de tresses savamment disposées, ni d’or, ni de perles, ni de vêtements très coûteux, mais qu’elles se parent comme il convient à des femmes qui font profession de révérer Dieu, c’est-à-dire grâce à des œuvres bonnes.” (Qu’est-ce qui compte le plus pour Dieu: notre apparence extérieure ou notre condition de cœur? Une femme qui ne se maquille pas et ne porte aucun bijou peut-elle plaire à Dieu si elle pratique l’impureté sexuelle? Les femmes qui utilisent des produits de beauté et portent des bijoux avec modestie et bon sens, et qui se parent par-dessus tout des qualités divines et d’une belle conduite chrétienne, ne jouissent-elles pas de l’approbation du Créateur? Du reste, Jéhovah déclare: “Dieu voit non pas comme l’homme voit, parce que l’homme voit ce qui paraît aux yeux; mais quant à Jéhovah, il voit ce qu’est le cœur.” — I Sam. 16:7.
Prov. 31:30: “Le charme peut être mensonger, et la beauté peut être vaine; mais la femme qui craint Jéhovah, voilà celle qui se procure des louanges.”
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FêtesComment raisonner à partir des Écritures
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Fêtes
Définition: Périodes qui se caractérisent habituellement par la suspension du travail profane et des cours scolaires en vue de la commémoration d’un événement. Souvent, elles donnent également lieu à des festivités familiales ou publiques. On peut leur associer un caractère religieux ou les considérer comme une question essentiellement sociale ou profane.
La fête de Noël a-t-elle un fondement biblique?
La date de cette célébration
Une encyclopédie explique: “La fête de Noël n’a pas été prescrite par Dieu et elle n’a pas son origine dans le N[ouveau] T[estament]. Il n’y a rien dans le N[ouveau] T[estament], et à plus forte raison dans un autre ouvrage, qui permette de fixer avec certitude le jour de la naissance du Christ.” — Cyclopædia (New York, 1871) de M’Clintock et Strong, tome II, p. 276.
Selon Luc 2:8-11, les bergers restaient la nuit dans les champs à l’époque où Jésus est né. L’ouvrage La vie quotidienne en Palestine au temps de Jésus déclare: “Les troupeaux (...) passaient l’hiver dans des bergeries, et ce détail suffit à prouver que la date traditionnelle de Noël en hiver a peu de chance d’être exacte, puisque l’Évangile nous dit que les bergers étaient aux champs.” — 1961, Henri Daniel-Rops, p. 280.
Voici ce qu’on peut lire dans une encyclopédie: “La raison pour laquelle on fête la Noël le 25 décembre est assez obscure, mais on croit généralement que ce jour a été choisi pour coïncider avec les fêtes païennes qui se tenaient aux alentours du solstice d’hiver, quand les jours commencent à s’allonger, pour célébrer la ‘renaissance du soleil’. (...) Les Saturnales romaines (fêtes qui célébraient Saturne, le dieu de l’agriculture, et la force renouvelée du soleil) se situaient aussi à cette époque, et l’on estime que certaines coutumes de Noël ont leur racine dans cette antique célébration païenne.” — The Encyclopedia Americana (1977), tome VI, p. 666.
Un autre ouvrage reconnaît ce qui suit: “On ignore la date de la naissance du Christ. Les Évangiles n’en révèlent ni le jour ni le mois. (...) Selon l’hypothèse qu’a avancée H. Usener (...) et qui est aujourd’hui acceptée par la plupart des exégètes, on a fixé la naissance du Christ au solstice d’hiver (25 décembre pour le calendrier julien; 6 janvier pour le calendrier égyptien) parce que ce jour-là, alors que le soleil amorce son retour vers le ciel septentrional, les dévots païens de Mithra célébraient le dies natalis Solis Invicti (naissance du soleil invincible). Le 25 décembre 274, Aurélien proclamait le dieu-soleil principal dieu protecteur de l’empire et lui dédiait un temple dans le campus Martius. La Noël est née à une époque où le culte du soleil était particulièrement florissant à Rome.” — New Catholic Encyclopedia (1967), tome III, p. 656.
Les rois mages
Il s’agissait en fait d’astrologues venus de l’Orient (Mat. 2:1, 2, MN; Jé, note en bas de page). Bien que l’astrologie jouisse aujourd’hui d’une grande popularité, elle est fermement condamnée par la Bible. (Voir pages 105 et 106, à l’article “Destin”.) Est-ce Dieu qui a guidé ces hommes vers Jésus, alors qu’ils se livraient à des pratiques qu’il proscrit?
Selon Matthieu 2:1-16, l’étoile a d’abord conduit les astrologues jusqu’au roi Hérode, puis jusqu’au nouveau-né, après quoi Hérode a essayé de tuer Jésus. Il n’est dit nulle part qu’en dehors des astrologues quelqu’un d’autre aurait vu l’“étoile”. Après leur départ, l’ange de Jéhovah a pressé Joseph de fuir en Égypte pour protéger l’enfant. Dès lors, qui a fait paraître cette “étoile”? Dieu, ou quelqu’un qui voulait détruire son Fils?
Le récit biblique n’indique pas que les mages ont trouvé l’enfant Jésus dans une crèche, comme le veut généralement l’imagerie de Noël. À l’arrivée des astrologues, Jésus et ses parents vivaient dans une maison. En ce qui concerne l’âge de Jésus, souvenez-vous qu’Hérode, se fiant à ce que les mages lui avaient appris, a donné ordre de tuer tous les garçons de deux ans et moins dans le district de Bethléhem. — Mat. 2:1, 11, 16.
L’échange des cadeaux, saint Nicolas, le père Noël, etc.
La pratique qui consiste à échanger des cadeaux à l’époque de Noël n’a aucun rapport avec ce qu’ont fait les mages. En effet, comme nous l’avons vu précédemment, ces derniers ne sont pas arrivés au moment de la naissance de Jésus. De plus, ils n’ont pas échangé leurs cadeaux entre eux, mais les ont offerts à l’enfant Jésus, en harmonie avec ce qu’il était coutume de faire lorsqu’on rendait visite à un personnage important.
Une encyclopédie déclare: “Les Saturnales (...) donnaient lieu à des festivités durant lesquelles on échangeait des cadeaux.” (The Encyclopedia Americana, 1977, tome XXIV, p. 299). Cela correspond, en général, à ce qui se passe à Noël: on échange des cadeaux. L’état d’esprit qui pousse alors les gens à donner ne leur procure pas le vrai bonheur, parce qu’il va à l’encontre de principes chrétiens comme celui de Matthieu 6:3, 4 et de II Corinthiens 9:7. Il va sans dire qu’un chrétien peut démontrer son amour en offrant des cadeaux à tout autre moment de l’année, et aussi souvent qu’il le désire.
En fonction de l’endroit où ils vivent, les enfants apprennent qu’ils recevront des cadeaux de Santa Claus, de saint Nicolas, de Father Christmas, du père Noël, de Knecht Ruprecht, des mages, du lutin Jultomten (ou Julenissen) ou d’une sorcière appelée La Befana (The World Book Encyclopedia, 1984, tome III, p. 414). Bien entendu, ces histoires n’ont rien à voir avec la réalité. Inculque-t-on aux enfants le respect de la vérité en les leur racontant? Cette pratique honore-t-elle Jésus Christ, lui qui nous demande d’adorer Dieu avec la vérité? — Jean 4:23, 24.
Y a-t-il une objection à participer à des célébrations aux origines non chrétiennes si on ne le fait pas dans un but religieux?
Éph. 5:10, 11: “Continuez à bien vous pénétrer de ce qui est agréable au Seigneur; et ne prenez plus part avec eux aux œuvres stériles qui appartiennent aux ténèbres, mais plutôt, censurez-les.”
II Cor. 6:14-18: “Quels rapports y a-t-il entre la justice et le mépris de la loi? Ou quelle association y a-t-il entre la lumière et les ténèbres? Par ailleurs, quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial? Ou quelle part a le fidèle avec l’incroyant? Et quelle entente y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles? (...) ‘“C’est pourquoi sortez du milieu d’eux, et séparez-vous”, dit Jéhovah, “et ne touchez plus à la chose impure”’; ‘“et je vous accueillerai (...), et vous serez pour moi des fils et des filles”, dit Jéhovah, le Tout-Puissant.’” (On peut rompre avec les pratiques non chrétiennes qui font appel aux sentiments en cultivant un amour sincère pour Jéhovah et le vif désir de lui plaire. Une personne qui connaît et aime vraiment Dieu n’a pas du tout le sentiment qu’elle nuit à son bonheur quand elle rejette les pratiques qui honorent de faux dieux ou qui favorisent le mensonge. Son amour sincère lui permet de se réjouir avec la vérité, et non de l’injustice. Voir I Corinthiens 13:6.)
Lisez Exode 32:4-10. Vous noterez que les Israélites adoptaient en fait une pratique religieuse égyptienne, mais en lui donnant un nouveau nom, celui de “fête pour Jéhovah”. Or cela leur a valu une sévère punition de la part de Dieu. De nos jours, on ne considère que les coutumes du XXe siècle qui se rattachent aux différentes fêtes. Certaines nous paraissent peut-être tout à fait innocentes. Mais, dès le départ, Jéhovah était témoin des pratiques religieuses païennes qui leur ont donné naissance. N’est-ce pas son point de vue qui devrait compter le plus pour nous?
Illustration: Supposons qu’un groupe de personnes se présentent chez un homme en prétextant qu’elles viennent fêter son anniversaire. Or cet homme n’apprécie pas ce genre de célébration. Il désapprouve les excès de table et de boisson, ainsi que la conduite relâchée. Malheureusement, certains de ses visiteurs s’adonnent à ces pratiques; de plus, ils échangent des cadeaux entre eux sans rien lui offrir. Le comble, c’est que la date qu’ils ont retenue pour la célébration ne correspond même pas à son anniversaire de naissance, mais à celui d’un de ses ennemis. Quels seront les sentiments de cet homme? Aimeriez-vous être mêlé à cela? C’est exactement ce qui se passe lors de la fête de Noël.
Quelles sont les origines de Pâques et des coutumes qui s’y rattachent?
Une encyclopédie déclare: “On ne trouve aucune trace de l’observance de Pâques en tant que fête chrétienne dans le Nouveau Testament ou dans les écrits des Pères apostoliques. La sainteté de jours spéciaux est une notion tout à fait étrangère aux premiers chrétiens.” — Encyclopædia Britannica (1910), tome VIII, p. 828.
Dans un autre ouvrage on peut lire: “De nombreuses coutumes païennes destinées à accueillir le retour du printemps se rattachèrent à la fête de Pâques. L’œuf est le symbole de la germination qui se produit au début du printemps. (...) Le lapin est un symbole païen qui a toujours représenté la fécondité.” — The Catholic Encyclopedia (1913), tome V, p. 227.
Voici ce qu’a écrit Alexander Hislop, dans son livre Les Deux Babylones: “Que veut dire le mot Easter lui-même? Ce n’est pas un nom chrétien: il porte en lui-même son origine chaldéenne. Pâques (en anglais Easter) n’est pas autre chose qu’Astarté, l’un des titres de Beltis, la reine des cieux, dont le nom, (...) tel que Layard l’a retrouvé sur les monuments assyriens, est ‘Ishtar’. (...) Voilà l’histoire d’Easter. Les coutumes populaires qui caractérisent encore l’époque où on la célèbre confirment amplement le témoignage de l’Histoire sur son caractère babylonien. Les galettes chaudes marquées
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