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Tout ce qui est dit “chrétien” n’est pas approuvé par DieuRéveillez-vous ! 1973 | 8 mai
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Dieu pourrait-il approuver cela alors qu’il l’a interdit aux Israélites ?
Bien sûr, certains prétendront qu’on peut faire des images de Jésus et de Marie puisque tous deux ont vécu sur la terre. Mais personne ne sait aujourd’hui quelle était l’apparence physique de Jésus ou de Marie. Aucune image ne peut donc les représenter exactement. Par exemple, Marie et Jésus sont représentés avec des visages très différents selon les artistes. Parfois, on les représente avec les mêmes traits que les habitants du pays où sont faites ces images. Celui qui adore une telle image croit qu’elle représente Marie ou Jésus uniquement parce qu’on le lui a dit.
Ainsi, on peut voir qu’une image est considérée comme sacrée uniquement parce qu’elle est supposée représenter une certaine personne. Mais la question ne s’arrête pas là. Bien que n’ayant aucune ressemblance entre elles, de nombreuses images sont censées représenter la même personne. Des pèlerinages sont organisés là où se trouvent certaines images, et on va même jusqu’à prétendre que des miracles ont eu lieu grâce à celles-ci. Par exemple, on croit que celui qui prie devant une certaine image de Marie obtiendra une meilleure réponse que s’il priait devant une autre image la représentant également. Comment pourrait-il en être ainsi si Marie et non l’image était vénérée ? Cela ne démontre-t-il pas qu’il ne s’agit pas simplement d’un culte relatif, mais qu’un pouvoir particulier est attribué aux images elles-mêmes ?
Comment Jéhovah Dieu pourrait-il approuver ce culte des images ? Même s’il ne s’agissait que d’un culte relatif, serait-il juste pour autant ? La Bible montre que nous devons adorer Dieu seul. Il n’y a aucun fondement biblique justifiant la croyance selon laquelle il y aurait divers degrés d’adoration. Quand il résista aux tentations du Diable, Jésus-Christ déclara : “C’est Jéhovah ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois rendre un service sacré.” (Mat. 4:10). Quand l’apôtre Jean se prosterna pour adorer l’ange qui lui avait transmis la vision, celui-ci lui dit : “Fais attention ! Ne fais pas cela ! (...) Adore Dieu.” — Rév. 19:10.
S’il avait été donné aux anges de recevoir un culte de moindre importance, l’ange en question n’aurait eu aucune raison d’interdire à Jean de l’adorer. Puisqu’il ne convenait pas que Jean se prosternât devant un ange pour lui rendre un culte, il est certainement mal de s’incliner devant l’image d’un ange ou de toute autre personne. Le culte des images, quel qu’il soit, va à l’encontre de ce que la Bible déclare concernant le vrai culte. L’apôtre Paul écrivit : “Nous marchons par la foi, non par la vue.” (II Cor. 5:7). Les personnes qui utilisent des images marchent donc “par la vue”. Elles ont besoin d’une béquille. En insistant sur la nécessité d’avoir des images pour adorer Dieu, elles manifestent leur manque de foi. Pourquoi Dieu accorderait-il sa faveur à des gens qui embrassent des images, s’inclinent devant elles et leur offrent de l’encens ? La Bible déclare : “Sans la foi il est impossible de lui plaire [à Dieu].” — Héb. 11:6.
Non seulement Dieu désapprouve la fabrication et l’utilisation d’images si courantes au sein de la chrétienté, mais les jours de fête les plus importants que célèbrent ses membres tirent leur origine de coutumes de la fausse religion. Par exemple, Pâques, qui est supposé commémorer la résurrection du Seigneur Jésus-Christ, est d’origine païenne. Voici ce que nous lisons dans une encyclopédie anglaise (The Catholic Encyclopedia for School and Home) : “Le mot ‘Easter’ [mot anglais désignant la fête de Pâques] vient de Eostre ou Ostara, nom que les anciennes tribus germaniques donnaient à l’époque de l’année où le soleil du printemps, dans sa courbe ascendante, met fin à la mort de l’hiver, quand la nature renaît. Le mot en est venu à signifier la ‘fête de la vie’ du printemps pour les Germains païens.” L’œuf et le lapin, particulièrement associés à la célébration de la fête de Pâques, passent pour être d’anciens symboles de la fertilité. De nombreux prétendus chrétiens décorent leurs maisons avec des ‘œufs de Pâques’, tout comme le faisaient les adorateurs du soleil il y a quelques siècles.
À propos du choix du 25 décembre comme date de la célébration de Noël, la même encyclopédie déclare : “C’était le jour qui, dans la Rome païenne, avait été dédié à la fête du Dieu soleil et appelé le jour anniversaire du soleil invaincu.” À propos des coutumes de Noël, nous lisons : “Les cadeaux, la bûche de Noël et le gui sont des versions christianisées des traditions des Romains, des Germains et des Celtes de l’Antiquité.” Elles ont donc une origine païenne.
Comment Dieu pourrait-il approuver des pratiques qui ne sont que l’adaptation de traditions liées au faux culte ? La Bible, sa Parole, montre qu’il ne le peut pas. Aux chrétiens elle pose ces questions : “Quelle participation ont la justice et l’iniquité ? Ou quelle communion la lumière a-t-elle avec les ténèbres ?” — II Cor. 6:14.
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Coup d’œil sur le mondeRéveillez-vous ! 1973 | 8 mai
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Coup d’œil sur le monde
Plus d’un million de soviétiques dans les camps de travail
Selon le Comité international pour la défense des droits de l’homme en URSS, plus d’un million de Soviétiques seraient détenus dans des camps de travaux forcés. D’après les responsables de ce comité international, les renseignements fournis dans leur rapport sont fondés sur des informations “publiées en URSS et dont l’authenticité n’a jamais été contestée par les autorités soviétiques” et sur des témoignages de détenus parvenus en occident. Si la situation s’est améliorée par rapport à l’époque stalinienne, ajoute ce rapport, il y a cependant au moins 0,5 pour cent de la population soviétique en détention. Ce pourcentage n’est que de 0,16 pour mille en France. Les camps de travaux forcés soviétiques se trouvent dans des régions manquant de main-d’œuvre en raison de leur éloignement et du climat rigoureux. Au cours de la conférence de presse, le général Guerisse déclara : “Tous les camps se ressemblent, ceux de l’URSS n’ont pas la dimension des camps nazis, mais ce qui est frappant c’est le nombre élevé de prisonniers soviétiques qui s’infligent des mutilations pour sortir du camp, même pour se retrouver ainsi dans un hôpital. Ils n’espèrent plus rien.”
Les accidents de la route ont fait 16 621 morts en France
En France, il y a eu en 1972, en rase campagne et en zones urbaines, 274 491 accidents qui ont fait 16 621 morts et 388 139 blessés. Par rapport à 1971, cela représente une augmentation de 2,5 pour cent pour les morts et de 8 pour cent pour les blessés.
La criminalité en France
Au cours d’une conférence de presse, M. Jean-Claude Périer, directeur de la Gendarmerie et de la Justice militaire, a parlé de l’activité de ses services, lesquels n’ont compétence que sur les zones rurales. En 1972, il y a eu 17 285 crimes (assassinats, hold-up, vols avec effraction, etc.) et 469 918 délits. Il y a eu une nette augmentation de la criminalité puisque, en 1971, il y avait eu 14 909 crimes et 435 093 délits, et qu’en 1967, on ne relevait que 10 671 crimes. Les services de la Gendarmerie ont également dépisté 528 216 automobilistes conduisant en état d’ivresse !
Ce qu’il faut pour être président
Harry S. Truman, ancien président des États-Unis, est
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