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Ils mettent en pratique ce qu’ils ont apprisLa Tour de Garde 1970 | 15 octobre
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est une exigence divine à laquelle elles doivent se soumettre pour plaire à Dieu. En réalité, certaines d’entre elles ont voulu se faire baptiser sans connaître parfaitement les responsabilités que cela entraîne. Elles savaient simplement que c’était une exigence divine, et elles voulaient être agréables à Dieu. On les encouragea à attendre d’avoir une plus grande connaissance ; une fois qu’elles eurent les qualités requises, elles furent baptisées.
Voyez ce que le témoin de Californie écrit à propos de la femme, dont nous avons parlé, qui avait lu tous les périodiques des dix dernières années : “Une assemblée eut lieu à peine trois mois après notre première étude. Cette femme voyait la nécessité d’être baptisée pour symboliser l’offrande de sa personne qu’elle avait déjà faite à Dieu. Je me suis dit : ‘Trois mois, c’est trop peu !’ Puis j’ai réfléchi : ‘Elle a lu le livre Vérité et les autres publications ; elle va de porte en porte et conduit des études bibliques. Elle assiste à toutes les réunions ; néanmoins, trois mois, ce n’est pas beaucoup.’ Le ministre président de notre congrégation l’interrogea sur les conditions fondamentales que doit remplir tout candidat au baptême. Elle connaissait non seulement les réponses, mais encore les versets appuyant ces réponses. Est-il besoin de dire qu’elle a été baptisée ?”
Quelle joie de voir un si grand nombre de “brebis” mettre en pratique ce qu’elles ont appris en étudiant la sainte Parole de Dieu ! Comme Jéhovah doit être heureux de contempler cette foule de personnes répondant à son invitation et apprenant à le connaître et à le servir éternellement dans le bonheur !
Étudiez-vous actuellement la Bible avec les témoins de Jéhovah ? Non ? Eh bien, nous vous encourageons à le faire. Oui ? Dans ce cas appliquez dans votre vie la connaissance que vous acquerrez progressivement. Lisez ce qu’une femme a écrit à la Société à propos des témoins de Jéhovah : “Je suis heureuse qu’il y ait des gens disposés à enseigner la Bible à leurs semblables, des gens qui sont toujours prêts à aider les autres à résoudre des questions que ceux-ci jugent si importantes pour eux. Le monde a besoin d’un plus grand nombre de ces gens-là.”
Pour satisfaire ce besoin, êtes-vous disposé à participer à l’œuvre la plus importante de toutes, celle qui consiste à enseigner la Bible ? Vous puiserez dans cette activité le grand bonheur qui découle de la mise en pratique de la connaissance que vous aurez acquise.
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Questions de lecteursLa Tour de Garde 1970 | 15 octobre
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Questions de lecteurs
● Que signifie le texte de Jean 7:39 où il est dit qu’“il n’y avait pas encore d’esprit” ?
Cela signifie essentiellement qu’aucun des disciples du Christ n’avait encore été oint de l’esprit saint et appelé pour la vie céleste.
Environ six mois avant sa mort, Jésus déclara : “‘Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui a foi en moi, comme l’ont dit les Écritures : “De son tréfonds couleront des fleuves d’eau vive.”’ Cependant il dit cela au sujet de l’esprit, que ceux qui avaient foi en lui étaient sur le point de recevoir ; car il n’y avait pas encore d’esprit, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié.” — Jean 7:37-39.
Il est clair que Jésus ne voulait pas dire ici que la force active de Dieu ou esprit saint n’existait pas encore à ce moment-là, c’est-à-dire à l’époque de la fête des Tabernacles de l’an 32 de notre ère. Ses auditeurs, comme lui-même, savaient que Dieu utilisait depuis longtemps son esprit saint (Gen. 1:2 ; II Sam. 23:2 ; Actes 28:25). L’esprit de Dieu avait été sur ses fidèles serviteurs comme Othniel, Jephthé et Samson (Juges 3:9, 10 ; 11:29 ; 15:14). Cependant, il y avait une façon dont l’esprit n’avait pas encore été employé en rapport avec les humains imparfaits. Aucun de ces fidèles serviteurs n’avait été appelé par le moyen de l’esprit à la vie céleste.
Lors de la fête des Tabernacles, un prêtre juif devait descendre au réservoir de Siloé à Jérusalem muni d’un vase d’or et le rapporter au temple plein d’eau. Faisant probablement allusion à cette coutume, Jésus déclara que quelque chose de plus rafraîchissant et de plus important viendrait. D’une certaine façon, cette “eau vive” à venir aurait un rapport avec l’esprit de Dieu que recevraient les disciples de Jésus.
La nuit précédant sa mort, Jésus dit à ses apôtres qu’il leur enverrait l’esprit saint de vérité qui leur rappellerait toutes les choses qu’il leur avait dites (Jean 14:16, 17, 26). Cela signifie-t-il qu’ils n’avaient reçu aucune portion de l’esprit à ce moment-là ? Non, car grâce à l’esprit ils avaient été capables d’opérer des guérisons miraculeuses qui étaient liées à leur œuvre d’enseignement (Mat. 10:5-8). En outre, grâce à cet esprit ils avaient compris de nombreuses choses spirituelles que Jésus leur avait enseignées. Cependant, étant donné qu’ils n’avaient pas encore reçu l’onction de l’esprit dont Jésus parlait dans Jean 7:39, ils n’avaient pas encore saisi une bonne partie de son enseignement. Par exemple, ils n’avaient pas compris que le troisième jour de sa mort Jésus-Christ serait ressuscité pour une vie spirituelle et que son Royaume serait céleste (Jean 20:9 ; Actes 1:6). Cela n’est pas étonnant, car l’idée selon laquelle des hommes deviendraient des créatures spirituelles et vivraient au ciel leur était étrangère. Après qu’ils eurent été oints de l’esprit et reçu l’espérance céleste, ils furent capables de comprendre la signification des paroles que Jésus-Christ avait dites à propos de ces choses.
Même lorsque Jésus apparut à ses apôtres après sa résurrection, “il n’y avait pas encore d’esprit”, selon la signification des paroles de Jésus rapportées dans Jean 7:39. Le Christ ressuscité fit cette promesse à ses apôtres : “Vous recevrez de la puissance quand l’esprit saint arrivera sur vous, et vous serez mes témoins.” (Actes 1:8). Ils avaient déjà été témoins de Jésus en tant que Messie, mais ils n’avaient jamais rendu témoignage à son règne dans les cieux en tant qu’esprit avec, à ses côtés, d’autres créatures spirituelles ayant été auparavant des hommes sur la terre.
Finalement, le jour de la Pentecôte de l’an 33 de notre ère, Jésus répandit sur ses disciples l’esprit saint que lui-même, en tant qu’esprit glorifié, avait reçu de Jéhovah (Actes 2:4, 33). C’était la première fois que des hommes imparfaits recevaient l’espérance de la vie spirituelle dans les cieux. Ayant reçu cette onction, les chrétiens étaient alors en mesure de comprendre la signification d’un grand nombre de choses que Jésus leur avait enseignées. Ils avaient également une œuvre à accomplir.
Ces chrétiens oints devaient être “témoins” de Jésus dans un nouveau sens. Ils possédaient maintenant ‘l’esprit saint qui est un gage par avance de leur héritage’ dans les cieux (Éph. 1:13, 14). Prêchant le Royaume des cieux, ‘de leur tréfonds coulaient des fleuves d’eau vive’, car les eaux vivifiantes de la vérité qu’ils partageaient avec d’autres pouvaient conduire à la vie éternelle. L’assurance de cette espérance n’était pas lointaine ; l’appel pour la vie céleste se faisait dès lors. Ce même jour, trois mille âmes profitèrent de cette “eau vive”, furent baptisées et reçurent “le don gratuit de l’esprit saint”. — Actes 2:38-42.
Jéhovah a continué d’employer ces chrétiens oints. Par leur intermédiaire il a donné l’intelligence de ses desseins, et aux hommes de notre génération qui exercent la foi en Christ, la perspective de survivre à la fin du présent système inique et de vivre éternellement sur une terre paradisiaque. Combien sont vraies les paroles de Jésus rapportées dans Jean 7:38, 39 concernant l’onction de l’esprit saint et l’“eau vive” qui est déversée par l’entremise des chrétiens appelés à vivre dans les cieux !
● Quelle est la signification de cette prière adressée à Dieu : “Ne nous amène pas en tentation” ?
Cette requête fait partie du Notre Père, prière de Jésus très connue. Après avoir exhorté ses disciples à prier pour obtenir le pardon, Jésus-Christ termina sa prière en ces termes : “Et ne nous amène pas en tentation, mais délivre-nous du mauvais.” — Mat. 6:12, 13 ; Luc 11:4.
Certains se sont demandé si cela ne signifiait pas qu’à moins de demander à Dieu d’agir autrement, celui-ci nous induit en tentation. Mais il ne peut absolument pas en être ainsi, car Jéhovah inspira Jacques, demi-frère de Jésus, à écrire : “Que personne, dans l’épreuve, ne dise : ‘Je suis éprouvé par Dieu.’ Non, car par des choses mauvaises Dieu ne peut être éprouvé et lui-même n’éprouve non plus personne.” (Jacq. 1:13). Les paroles de Jésus doivent être comprises à la lumière de ce verset et en harmonie avec lui.
L’exemple d’Adam et Ève nous aidera à comprendre ce que Jésus voulait dire. Dieu leur permit de manger à leur gré du fruit des “arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger”. Toutefois, ils ne devaient pas manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. — Gen. 2:9, 16, 17.
Il est vrai que c’était une épreuve pour eux, mais pas une tentation maligne dans le dessein de leur faire du tort. Dieu ne ressemble pas aux ennemis religieux du Christ qui cherchèrent à le tenter, afin de le prendre au piège et d’avoir
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