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  • L’accroissement de l’homosexualité
    La Tour de Garde 1971 | 15 février
    • L’accroissement de l’homosexualité

      LA PROGRESSION de l’homosexualité est l’un des facteurs qui font de notre époque des temps critiques, difficiles à affronter. Nous lisons qu’“il est possible qu’au moins 12 millions d’Américains, hommes et femmes”, soient des homosexuels (Time, 24 octobre 1969). Cette pratique s’est à ce point répandue aux Pays-Bas qu’on a appelé ce pays “La Mecque des homosexuels”. Par ailleurs, le thème de l’homosexualité est mis aujourd’hui en vedette, directement ou par sous-entendus, dans des pièces de théâtre et dans des films, au cinéma ou à la télévision.

      La tendance consistant à rendre légale la pratique de l’homosexualité contribue à son développement. Il y a quelques années, la Grande-Bretagne a rendu légaux les actes homosexuels commis entre adultes consentants. En 1969, le Canada, l’Allemagne de l’Ouest et deux États des États-Unis ont adopté la même législation.

      L’attitude libérale d’un nombre croissant d’ecclésiastiques à l’égard de l’homosexualité n’est pas un facteur négligeable dans le développement de cette pratique. Il y a quelques années, quatre-vingt-dix ecclésiastiques de l’Église épiscopalienne se sont faits les champions des homosexuels en prétendant que les actes contre nature commis entre adultes consentants n’étaient pas immoraux. D’autre part, une étude impliquant 3 000 ecclésiastiques protestants a révélé que ces derniers préconisaient une attitude plus libérale envers cette pratique. Les conclusions de cette étude ont été publiées dans la revue MacCall’s de février 1968 ; on y lisait entre autres :

      “Suivre un seul et même fil dans 3 000 lettres n’est pas une tâche facile. Cependant ce fil est à ce point évident qu’on ne peut l’ignorer ; c’est la compassion qu’on éprouve pour l’homosexuel.” — P. 147.

      Dans certaines régions, les homosexuels vivent en réalité dans un monde à eux. Par exemple, un homme d’affaires de Los Angeles, propriétaire de deux établissements de 60 000 dollars, se glorifie de “vivre dans un monde gai [d’homosexuels]. Mon notaire est gai, dit-​il, mon médecin est gai, mon dentiste est gai”.

      Qu’est-​ce que l’homosexualité ?

      Beaucoup de personnes semblent n’avoir qu’une idée assez vague sur l’homosexualité. On pense ordinairement que la sodomie, impliquant des rapports sexuels entre deux hommes, est la seule forme d’homosexualité. C’en est une, mais pas la seule. D’après le dictionnaire Webster, l’homosexualité est “l’activité érotique avec un membre de son propre sexe, (...) la satisfaction de la libido [désir sexuel, sensuel] recherchée avec des individus de son propre sexe”.

      Par conséquent, les baisers, les caresses et les câlineries destinés à éveiller les passions d’un individu de son propre sexe sont autant de pratiques homosexuelles. En outre, bien que la plupart des gens s’imaginent que seuls des hommes sont homosexuels, le terme s’applique également aux femmes qui s’adonnent à cette pratique. Toutefois, il existe un autre mot pour désigner ces femmes inverties ; on dit qu’elles sont lesbiennes.

      Légalisée cette pratique est-​elle bonne ?

      Bien qu’un gouvernement après l’autre rende légaux les actes homosexuels entre adultes consentants, cette pratique est-​elle bonne ? Que les gouvernements la considèrent comme une affaire privée ou comme un crime public, ils porteront la responsabilité de leur attitude à l’égard de cette pratique impure. Toutefois, chaque individu doit décider quelle sera la sienne. Les amis de Dieu, de la vérité et de la justice partagent le point de vue de l’apôtre Paul, qui a dit : “Que Dieu soit trouvé véridique, quand bien même tout homme serait trouvé menteur.” — Rom. 3:4.

      La Bible, la Parole de Dieu, nous propose à titre d’avertissement l’exemple des habitants de Sodome et de Gomorrhe qui vécurent il y a plus de 3 800 ans. À l’instar de nombreux homosexuels dans les prisons modernes, ces gens désiraient satisfaire leur appétit charnel en abusant d’hommes, en l’occurrence de deux hôtes angéliques venus rendre visite au patriarche Lot, neveu d’Abraham. À propos de ces deux villes, le disciple Jude nous apprend que, parce qu’elles sont “allées après la chair pour un usage contre nature, [elles] nous sont proposées en exemple d’avertissement en subissant le châtiment judiciaire d’un feu éternel” — Jude 7 ; Gen 19:1-29

      Dans les lois qu’il donna à la nation d’Israël, Jéhovah Dieu condamnait formellement l’homosexualité comme quelque chose de détestable qui devait être puni de mort ; il déclara : “Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination.” “Si un homme couche avec un homme comme on couche avec une femme, ils ont fait tous deux une chose abominable ; ils seront punis de mort : leur sang retombera sur eux.” — Lév. 18:22 ; 20:13.

      Les Écritures grecques chrétiennes nous exposent tout aussi clairement le point de vue de Jéhovah sur la pratique détestable de l’homosexualité ; on peut y lire : “C’est pourquoi Dieu les a livrés à des appétits sexuels honteux, car leurs femmes ont changé l’usage naturel en celui qui est contre nature ; et de même les hommes, abandonnant l’usage naturel de la femme, se sont violemment enflammés dans leurs désirs les uns pour les autres, hommes avec hommes, commettant ce qui est obscène et recevant en eux-​mêmes la pleine rétribution que méritait leur égarement (...). Ceux qui pratiquent de telles choses méritent la mort.” Le même apôtre (Paul) nous dit très explicitement que “ni (...) hommes réservés pour des fins contre nature, ni hommes qui couchent avec des hommes (...) n’hériteront le royaume de Dieu”. — Rom. 1:26, 27, 32 ; I Cor. 6:9, 10 ; I Tim. 1:9, 10.

      En effet, même si l’homosexualité était légalisée, qu’elle devienne très populaire et que le monde entier finisse par ressembler à Sodome et à Gomorrhe, la Parole de Dieu serait toujours vraie aux yeux du chrétien : cette pratique est une abomination, à la fois pour Jéhovah Dieu et pour l’honnête homme.

      Une pratique trompeuse et contre nature

      Puisque, en promulgant ses lois, Jéhovah Dieu a agi au mieux des intérêts de l’homme, les chrétiens ne sont pas surpris de voir de nombreux membres du corps médical et d’autres professions similaires se déclarer franchement contre l’homosexualité. Ces derniers parlent souvent de la frustration des homosexuels. Le Dr D. J. West, éminente autorité londonienne en la matière, qui, soit dit en passant, croit qu’on doit tolérer les actes homosexuels entre adultes consentants, déclara : “Aucun médecin ne doit conseiller à une jeune personne de se satisfaire d’une orientation homosexuelle sans lui donner d’abord un avertissement sérieux des frustrations et des malheurs qui accompagnent souvent ce mode de vie.”

      Que ce point de vue ne soit pas seulement celui des hommes hétérosexuels, c’est ce qui ressort d’un livre écrit récemment par deux homosexuels. Après avoir affirmé qu’il existe une hiérarchie de respectabilité pour ce qui est des lieux de rencontre, le bar fréquenté par des homosexuels étant l’endroit le plus respectable et la rue celui qui l’est le moins, les auteurs ajoutent :

      “Le racolage dans la rue est même plus impersonnel que les autres méthodes ; on parle moins, on flâne moins, on arrive au but avec une rapidité brutale et sauvage, ce que même les participants souhaiteraient pouvoir retarder d’une manière ou d’une autre.

      “On se rencontre, on a le même sexe et on ignore le nom l’un de l’autre. Seul avant, on se sent encore seul après, étreint par le découragement et une profonde déception (...). On marche sans but dans la nuit, (...) peut-être à la recherche (...) de l’endroit le moins respectable, précisément à cause du peu de cas qu’on fait de sa personne et de la vie sexuelle qu’on mène.” — The Homosexual and His Society, par D. W. Cory et J. P. LeRoy.

      Ce n’est pas que la description précédente soit valable pour tous les homosexuels, bien qu’elle concerne probablement l’immense majorité d’entre eux. Comme l’a déclaré le Dr West, “ce mode de vie s’accompagne très souvent de frustration et de malheurs”.

      Confirmant les paroles du Dr West, voici ce qu’a reconnu un homosexuel averti : “Ma vie est un véritable gâchis. Ne croyez surtout pas que je sois heureux. Je ne le suis pas. Je suis malheureux et je cherche un moyen de sortir de là (...). Je suis malheureux, frustré et tourmenté.”

      Est-​il étonnant que la pratique de l’homosexualité s’accompagne très souvent de frustration ? Le Créateur a créé les deux sexes de telle sorte qu’ils se complètent, afin de ‘remplir la terre’ et pour assurer la plénitude et le bonheur à chacun des deux partenaires. La structure même des organes sexuels prouve que l’homme et la femme sont destinés l’un à l’autre. Quand chacun des époux montre de la considération pour l’autre, les rapports conjugaux édifient leur personnalité et fortifient les liens du mariage. En effet, si le mari et la femme remplissent convenablement leur rôle conformément aux principes divins, le mariage sera beau et solide. — I Cor. 7:3-6, Éph. 5:22-33.

      La justesse du point de vue de la Bible envers l’hétérosexualité ne fait-​elle pas ressortir la faiblesse de celui qu’adoptent les homosexuels ? Dans les rapports que les partenaires ont entre eux, l’un feint souvent de jouer, ou joue effectivement, le rôle d’une personne de l’autre sexe sur les plans physique, mental et affectif. Cette pratique repose donc sur un mensonge. Dans l’ouvrage Homosexuality, écrit par la Commission de recherches de la Société des psychothérapeutes, on lit ceci : “Il est irrationnel d’essayer de trouver des qualités féminines chez un partenaire masculin.”

      La progression de l’homosexualité indique que de nombreuses personnes adoptent aujourd’hui un mode de vie qui s’accompagne bien souvent de frustration et de souffrances. Cette pratique est détestable et répugnante aux yeux de Dieu et des amis de la justice. La voie de la sagesse consiste à apprendre comment éviter un tel malheur et la désapprobation de Dieu. L’article suivant parlera des causes de l’homosexualité et des moyens de se protéger de cette mauvaise pratique.

  • Évitons le piège de l’homosexualité
    La Tour de Garde 1971 | 15 février
    • Évitons le piège de l’homosexualité

      POUR éviter une chose qui risquerait d’entraîner de graves conséquences, il est bon d’être quelque peu renseigné sur ses causes possibles. En ce qui concerne l’homosexualité, il règne à ce sujet une grande incertitude. Aujourd’hui, on reconnaît généralement que cette pratique n’est pas attribuable en premier lieu aux facteurs physiques, tels que la structure du corps ou les hormones. Quels sont donc les facteurs les plus importants à l’origine de cette mauvaise habitude ?

      Dans son ouvrage L’homosexualité, ses causes et son remède (angl., 1965), le Dr Albert Ellis examine quelques-unes des causes possibles. À son avis, cette pratique est imputable dans une large mesure à certaines craintes. Il parle de guérir un nombre considérable d’homosexuels en les aidant à dissiper ces craintes cachées. Son avis est confirmé par celui de Donald Webster Cory, un des chefs du mouvement homosexuel en Amérique, qui s’exprime ainsi :

      “Le but de la thérapie [doit être] de faire disparaître l’hostilité et la crainte suscitées par les rapports, sexuels et autres, avec les membres de l’autre sexe (...). Il existe deux raisons à cela : (...) aider l’homosexuel à aller au fond du problème, et non pas s’attaquer à un simple symptôme, — son problème est non pas tant d’être attiré vers les hommes, mais de fuir les femmes.”

      D’un autre côté, un jeune garçon peut se mettre à pratiquer l’homosexualité en étant séduit par des hommes homosexuels. Un cas flagrant de ce genre s’est produit à Vancouver, au Canada, où des homosexuels, après avoir débauché trente-cinq jeunes garçons âgés de dix à quatorze ans, se livrèrent au trafic de ces jeunes.

      Dans bien des cas, des hommes âgés ont fait sciemment boire du vin ou des boissons alcooliques à de jeunes garçons, afin de les rendre plus vulnérables à leurs avances immorales. À ce propos, la Parole de Dieu déclare : “La fornication, et le vin, et le moût, ôtent le sens.” (Osée 4:11, Da). Le prophète Habacuc nous met en garde, lui aussi, contre cette pratique courante consistant à utiliser des boissons enivrantes comme préliminaires à la corruption. Il dit : ‘Malheur à celui qui fait boire son prochain (...) et qui l’enivre, afin de voir sa nudité.’ (Hab. 2:15). Des inconnus plus âgés qui offrent de payer un verre d’alcool à un jeune garçon ont donc vraisemblablement une arrière-pensée.

      La responsabilité des parents

      Lorsqu’un jeune homme se met à pratiquer l’homosexualité, on est enclin aujourd’hui à mettre en cause les parents, en les accusant d’avoir peut-être été à l’origine des mœurs contre nature de leur fils. De l’avis de certaines personnes faisant autorité, cela peut se produire avant même que l’enfant ait atteint l’âge de six ans. Par exemple, le Dr Irving Bieber, autorité internationale en la matière, déclare : ‘Un père qui ne s’intéresse pas à ses enfants et une mère autoritaire sont une combinaison parfaite pour produire un fils homosexuel.’ Il a ajouté : “Il est impossible à mon avis qu’un père produise un fils qui se prostitue s’il se montre affectueux envers sa femme et son fils, et favorise la masculinité de celui-ci.”

      Par ailleurs, le médecin précité affirme que “les pères semblent avoir un pouvoir négatif absolu sur le développement homosexuel de leur fils”. Les garçons élevés convenablement n’ont pas peur des femmes.

      Ainsi, le vieil adage : “Mieux vaut prévenir que guérir” s’applique à l’homosexualité comme à beaucoup d’autres problèmes de la vie. Chaque père devrait s’intéresser sincèrement à son fils et l’aider à développer une forte personnalité masculine. Comment ? Principalement en donnant le bon exemple. L’apôtre Paul dit : “Restez éveillés, demeurez fermes dans la foi, continuez comme des hommes, devenez forts.” (I Cor. 16:13). La maîtrise de soi est fondamentale. Une forte personnalité masculine n’est pas prompte à s’émouvoir ; elle est équilibrée, raisonnable et peu émotionnable, et elle adopte une attitude protectrice envers les membres de sa famille. En outre, chaque père devrait inculquer à son fils l’honneur et le respect dus aux femmes en se conduisant lui-​même avec amour envers sa femme.

      De même, chaque mère devrait respecter l’autorité de son mari et veiller à ne pas devenir tyrannique ou autoritaire, sinon elle risquerait d’indisposer ses fils contre les femmes.

      De plus, les parents peuvent, l’un et l’autre, mettre en garde leurs enfants contre les méfaits de l’homosexualité. Pareille connaissance contribuera à les protéger de cette pratique. Le père et la mère qui négligent d’informer et d’avertir convenablement leurs fils exposent ceux-ci au danger d’être séduits par des homosexuels pleins de ruse.

      La responsabilité individuelle

      Certes, les parents ont une part de responsabilité dans le comportement sexuel de leurs fils ; toutefois, la responsabilité est, avant tout, individuelle. Chaque jeune personne doit se montrer vigilante, afin d’éviter le piège de l’homosexualité. On ne peut sous-estimer la force de l’instinct sexuel ou de l’appétit charnel ni les pièges dans lesquels ils risquent de faire tomber l’individu. Sans la crainte de Dieu ou un amour inné de ce qui est bien, pour servir de frein, le cœur de l’homme risque de le pousser à essayer les divers moyens artificiels permettant de satisfaire les sens. Plus une chose va à l’encontre de ce qui est normal et bien, plus l’homme sensuel se sentira attiré vers elle (Gen. 8:21 ; Jér. 17:9, 10). Bien que cette forte tendance ne concerne pas seulement les homosexuels, la connaissance de ce fait nous aide à comprendre l’emprise que cette pratique exerce sur tant de gens.

      La plupart des jeunes considèrent sans aucun doute l’homosexualité comme une chose répugnante ; mais il peut arriver que l’un d’eux se sente attiré vers elle par inclination ou par curiosité. Dans ce cas, il lui faut immédiatement résister avec fermeté à ce penchant et suivre le conseil suivant de l’apôtre Paul : “Ayez en horreur ce qui est mauvais.” — Rom. 12:9.

      Les jeunes gens feront donc bien de haïr les pratiques qui les inciteraient à s’engager dans la vie décevante des homosexuels. Envisageant cet aspect de la question, le Dr D. J. West dit : “Les baisers, les caresses, le contact intime des corps et la masturbation réciproque sont des pratiques courantes par lesquelles les homosexuels, hommes et femmes, qui se font la cour, commencent leur carrière sexuelle.”

      Par conséquent, il est bon de se rendre compte que, loin d’être un simple passe-temps innocent, l’autoérotisme ou masturbation est plutôt une pratique pouvant inciter l’individu à commettre des actes homosexuels. Pourquoi ? Parce qu’il est probablement plus facile et plus tentant pour celui qui se masturbe de pratiquer la masturbation mutuelle, une des formes de l’homosexualité. Des efforts sincères pour lutter contre cette pratique aideront beaucoup les jeunes à se protéger contre l’homosexualité.

      De même, si l’on veut éviter le piège de l’homosexualité, il serait bon de ne pas oublier ce qui a été dit précédemment, c’est-à-dire à quel point cette pratique est décevante et contraire à la nature. Que cette mauvaise habitude soit profondément égoïste et qu’elle endurcisse le cœur, cela est démontré par le comportement des homosexuels, qui importunent les étrangers, séduisent les jeunes garçons ainsi que par la fréquence des viols homosexuels dans les prisons. Il est manifeste qu’il est beaucoup plus difficile de maîtriser un désir sexuel perverti qu’un désir naturel.

      Affranchissez-​vous de son esclavage

      Beaucoup d’homosexuels affirment qu’ils ne peuvent pas changer. Toutefois, nombreux sont les membres du corps médical qui attestent qu’ils le pourraient s’ils le voulaient vraiment. L’ouvrage Homosexuality, de la Commission de recherches de la Société des psychothérapeutes, déclare que “tout homosexuel est un hétérosexuel qui s’ignore”. La Bible affirme en outre qu’il est possible de renoncer à des pratiques avilissantes et impures. Après avoir dit que les homosexuels n’hériteront pas le Royaume de Dieu, l’apôtre Paul ajoute : “Et cependant c’est là ce qu’étaient certains d’entre vous. Mais vous avez été bien lavés.” — I Cor. 6:9-11.

      L’homosexuel animé du désir de changer doit se dire continuellement que cette pratique est mauvaise, peu importe à quel point elle est facile et agréable pour les sens. Il doit prendre à cœur le conseil suivant : “Vous qui aimez Jéhovah, haïssez le mal !” Il doit haïr sincèrement les mauvais “plaisirs”. De plus, il doit ‘continuer de songer aux choses vertueuses, chastes et dignes de louange’. Cela lui sera plus facile s’il remplit son esprit de la vérité de la Parole de Dieu, car Jésus dit : “La vérité vous fera libres.” — Ps. 97:10, AC ; Phil. 4:8 ; Jean 8:32.

      Il est de la plus haute importance que l’homosexuel comprenne la nécessité de renoncer à cette pratique détestable s’il veut être agréable à Dieu. L’homosexualité est aux yeux de Jéhovah une chose si immonde que la Bible appelle “chiens” les gens moralement impurs qui la pratiquent. La Loi que Dieu donna à Israël déclare : “Tu n’apporteras pas dans la maison de Jéhovah, ton Dieu, le salaire d’une prostituée ni le salaire d’un chien [d’un prostitué, n. m.], pour l’accomplissement d’un vœu ; car l’un et l’autre sont en abomination à Jéhovah, ton Dieu.” (Deut. 23:18, AC). Tous ceux qui, tels des chiens de rues fouillant dans les poubelles, pratiquent la sodomie ou le saphisme n’hériteront pas la vie éternelle dans le nouveau système de choses promis par Dieu (Rév. 22:15). Il importe donc que celui qui s’efforce sincèrement de plaire à Dieu, n’ait rien à voir avec les pratiques homosexuelles !

      Une personne qui progresse dans son désir de plaire à Dieu, ne devrait pas se décourager si elle est incapable de débarrasser instantanément son esprit et son cœur de toute pensée mauvaise et de tout sentiment trouble. Qu’elle continue de lutter en puisant de l’encouragement dans les paroles de l’apôtre Paul qui reconnut être incapable d’accomplir entièrement ce qu’il désirait faire. Cependant, il n’abandonna pas le combat, mais il ‘rudoya son corps et le mena comme un esclave’, de sorte qu’il fut à même de dire : “Pour toutes choses j’ai la force en vertu de celui qui me communique la puissance.” — I Cor. 9:27 ; Phil. 4:13 ; Rom. 7:13-25.

      La prière est une aide précieuse pour mener victorieusement ce combat. Priez Jéhovah Dieu pour recevoir son pardon, l’aide dont vous avez besoin et une plus large portion de son esprit saint. En effet, “persévérez dans la prière”. — Rom. 12:12 ; Phil. 4:6, 7.

      Le nombre des homosexuels augmente, bien que cette pratique mène à un mode de vie mauvais, contre nature et s’accompagnant de frustrations. Ceux qui sont esclaves de cette habitude impure peuvent s’en débarrasser s’ils le veulent sincèrement. La vie éternelle est en jeu. Par conséquent, par tous les moyens, faites tout votre possible pour éviter le piège de l’homosexualité.

  • Altération du texte biblique
    La Tour de Garde 1971 | 15 février
    • Altération du texte biblique

      Dans ses éditions précédentes, La Tour de Garde a dit que le texte de la Septante, version grecque des Écritures hébraïques, avait, dès le troisième siècle de notre ère environ, subi des altérations ayant pour résultat la suppression du nom divin. Or, l’examen des Rouleaux de la mer Morte, découverts au cours des années 1947-​1953, a permis d’établir que ce nom a été modifié de bonne heure dans le passé. Ces manuscrits nous reportent à une époque antérieure à celle du Christ, et l’examen du Rouleau d’Ésaïe révèle que les scribes remplaçaient déjà en ce temps-​là le nom de Jéhovah (YHWH, יהוה en hébreu) par d’autres noms. Par exemple, si nous consultons le New Bible Dictionary, de Douglas, à la page 1256, où le texte d’Ésaïe 3:16-20 est reproduit, nous y voyons certaines des altérations apportées par les scribes ; dans ce passage, ils ont remplacé adonaï par YHWH (יהוה) et inversement YHWH par adonaï. Le texte ayant certainement déjà été altéré précédemment, le scribe ne savait pas s’il devait utiliser le nom divin en ces endroits. L’examen de l’ensemble des témoignages fournis par les anciens manuscrits révèle que c’est le nom de Jéhovah qui devrait apparaître dans les deux cas.

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