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L’espérance de la création — elle ne sera pas déçue dans son attenteLa Tour de Garde 1980 | 1er juillet
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L’espérance de la création — elle ne sera pas déçue dans son attente
“L’espérance que la création elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption pour jouir de la liberté glorieuse des enfants de Dieu.” — Rom. 8:20, 21.
1, 2. En quoi notre espérance diffère-t-elle de celle des gens du monde?
IL NE semble pas y avoir d’espérance pour l’humanité. C’est ce que pensent la plupart des gens.
2 Il y en a qui espèrent malgré tout; autrement dit, ils continuent à espérer bien que leur attente soit sans fondement. Quant à nous, nous avons de bonnes raisons d’attendre la réalisation de notre glorieuse espérance. En cela, nous suivons l’exemple d’un homme de l’Antiquité.
3. De qui suivons-nous l’exemple? Comment l’espoir solidement fondé du patriarche s’est-il réalisé?
3 Cet homme était un Oriental nommé Abraham; à l’origine, il vivait dans la région appelée aujourd’hui Iraq. Croyant en l’espérance spéciale qui lui était proposée, il se déplaça pour s’installer dans le voisinage de la ville de Béer-Schéba, au nord de la péninsule Sinaïtique. Dans le cas d’Abraham, l’espérance de certaines nations allait dépendre de la naissance d’un garçon que lui donnerait Sara, sa femme. Abraham était âgé de 99 ans et sa femme de 89 ans. Normalement, leur grand âge les empêchait d’espérer en la naissance d’un garçon. Mais Celui qui avait fait cette promesse à Abraham est un Personnage qui ne manque jamais à sa parole; il s’agissait de son Dieu, Jéhovah. Que fit alors Abraham? Il espéra fermement en la promesse de Dieu. Le récit historique rapporté dans la Bible dit: “Contre toute espérance, mais s’appuyant cependant sur l’espérance, il eut foi, pour qu’il devînt le père de beaucoup de nations, selon ce qui avait été dit [par Dieu]: ‘Ainsi sera ta postérité.’” (Rom. 4:18). Abraham ne fut pas déçu dans son attente, car sa femme Sara donna miraculeusement naissance à un fils, qui reçut le nom d’Isaac. De ce fils sont issues plusieurs nations.
4. a) Par quoi toute la création humaine est-elle concernée? Parlons-nous seulement de la population vivant actuellement sur la terre? b) Quelles questions se posaient à l’époque où Adam se trouvait seul dans sa demeure terrestre?
4 Aujourd’hui, toute la création humaine est concernée par l’espérance donnée par Dieu. Cette espérance ne touche pas seulement la population vivant actuellement sur la terre, mais toute la création humaine en remontant jusqu’aux enfants du premier homme, Adam. Grâce à son Créateur, ce premier homme vint à l’existence absolument parfait de corps et d’esprit. Il fut placé dans une demeure terrestre parfaite, le jardin d’Éden, et il reçut tout ce dont il avait besoin pour entretenir sa vie humaine dans le bonheur. Son Créateur et Père céleste devint son compagnon et lui parlait régulièrement du haut des sphères invisibles. En outre, Adam ne connaissait pas la solitude, car le jardin d’Éden était peuplé de nombreux animaux terrestres, sans compter les oiseaux et les poissons. Mais pourquoi le Père céleste d’Adam le plaça-t-il dans ce paradis de délices? Pour être un garde forestier solitaire? Quelle allait être la durée de sa vie, et pendant combien de temps jouirait-il des bontés du Dispensateur de la vie?
5. De qui dépendait la réponse à ces questions? Quel conseil approprié l’homme parfait Adam pouvait-il garder présent à l’esprit?
5 Il fut expliqué à Adam que tout cela dépendait de lui. Doté d’une mémoire parfaite, il n’oublierait jamais le conseil suivant que lui avait donné son Père céleste: “De tout arbre du jardin tu pourras manger à satiété. Mais pour ce qui est de l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais, tu ne devras pas en manger, car le jour où tu en mangeras, tu mourras à coup sûr.” — Gen. 2:16, 17.
6. Quelle perspective le commandement divin offrait-il à l’humanité? Comment les descendants d’Adam sont-ils venus à l’existence?
6 Ce commandement divin offrait à Adam la perspective de vivre éternellement, si telle était la volonté de Dieu à son égard. Comme le récit biblique le montre par la suite, Adam vécut 930 ans, mais il aurait pu vivre indéfiniment. Il est responsable de notre état d’hommes mortels. Comme nous le savons, ce premier homme terrestre eut une progéniture, autrement, nous ne serions pas là. Mais cette progéniture, il ne l’a pas eue par le moyen de reproduction asexuée que les biologistes appellent le clonage. Non, mais comme il le fit pour les oiseaux et les animaux terrestres, Dieu créa une compagne à Adam, une femme, à l’aide d’une de ses côtes. Lorsqu’il unit par le mariage le premier homme et la première femme, Dieu leur donna l’espérance d’une vie sans fin dans le paradis terrestre. Il les bénit et leur dit de se reproduire selon leur espèce, afin de remplir toute la terre sur laquelle s’étendrait leur paradis. — Gen. 2:18-24; 1:26-28.
7. À quoi Adam et Ève ne s’attendaient-ils pas? Pourquoi ne faut-il pas rendre le serpent responsable de la tournure qu’ont prise les affaires humaines?
7 L’avenir de l’humanité était donc plein d’espoir. Adam et Ève ne s’attendaient pas à voir leurs descendants ‘gémir ensemble et souffrir ensemble’ en raison des conditions physiques, morales et sociales que nous connaissons aujourd’hui. Désobéir en mangeant du fruit de l’arbre de la connaissance du bon et du mauvais pouvait sembler un acte sans importance; pourtant, cet acte est à l’origine des conditions actuelles. En péchant ainsi, Ève puis Adam, qui étaient encore sans enfant, anéantirent l’espérance que Dieu leur avait donnée. À moins d’une intervention divine, nous serions aujourd’hui soumis au désespoir le plus complet. Certes, un serpent joua un rôle dans les événements survenus en Éden, mais il ne faut pas reporter tout le poids de la faute sur ce reptile. En revanche, la Bible attire notre attention sur l’esprit invisible qui a manipulé le serpent. De qui s’agit-il? D’un ange céleste qui était déterminé à empêcher Adam et Ève de mettre leur espoir en Jéhovah Dieu.
8. Qu’est-ce qu’Ève a été incitée à faire? Pourquoi ne sommes-nous plus dans le Jardin d’Éden aujourd’hui?
8 Cet intrigant rebelle, qui parla par l’organe du serpent, incita Ève au moyen de la tromperie à chercher à devenir semblable à Dieu; ainsi, elle pourrait se forger une espérance. Jusque-là, Adam, son mari, avait été pour elle le prophète de Dieu. Il avait servi de porte-parole de Dieu, lui faisant connaître le commandement divin qui interdisait de manger du fruit défendu. Mais dès qu’elle songea à se faire elle-même déesse en mangeant du fruit défendu, elle devint prophétesse du serpent, usant de sa belle voix pour amener Adam à suivre son exemple en méprisant la loi divine. Finalement, déshonorant Dieu, Adam ‘écouta la voix de sa femme’, la fausse prophétesse (Gen. 3:17). Alors Jéhovah Dieu condamna avec juste raison Adam, son prophète infidèle, à la peine de mort. Ève, sa femme, tomba sous le coup de la même sentence. Morts quoique vivants, tous deux furent chassés du jardin d’Éden et vécurent le reste de leur vie sur une terre inculte. Comme nous étions encore en germe dans les reins d’Adam, nous avons été chassés avec eux.
9. Dieu a-t-il offert aux deux pécheurs volontaires une perspective autre que celle qui est renfermée dans le commandement donné à Adam? Nous a-t-il donc laissé sans espérance?
9 Aucune autre perspective que celle qui est renfermée dans le commandement donné par Dieu à Adam ne fut offerte à ces premiers transgresseurs volontaires de la loi. Avec raison, aucune espérance ne leur fut proposée, puisqu’ils avaient rejeté l’espérance originelle que Dieu leur avait donnée. Est-ce à dire que nous, leurs descendants irresponsables, nous serions laissés sans espérance? Non, heureusement!
DIEU OFFRE UNE ESPÉRANCE
10. Quelle fut la première créature en Éden a être condamnée? Quel nom a-t-elle reçu? Quel devait être son sort à l’issue du combat annoncé?
10 Des paroles d’espoir furent prononcées; Adam et Ève les entendirent simplement, car elles ne leur étaient pas adressées. Les paroles de Dieu, qui servent de fondement à notre espérance, s’adressaient à l’esprit rebelle qui s’était servi du serpent pour duper Ève et l’inciter à devenir sa prophétesse. Ce rebelle reçut le nom infamant de Satan le Diable. Parce qu’il fut le premier à recourir à la malice et à la ruse pour tromper, au point de se servir d’un serpent en Éden, on l’appela aussi “le serpent originel” (Rév. 12:9; 20:2.) Cette créature spirituelle qui s’éleva elle-même au rang de dieu et qui fut la première à mentir sur le compte de Jéhovah fut également la première sur qui Dieu prononça en Éden une décision judiciaire. Il la condamna et prédit un combat qui se solderait par la défaite du “serpent originel” et de ceux qui auraient rallié sa cause.
11. La sentence prononcée contre le “serpent originel” donnait-elle une quelconque espérance aux descendants d’Adam et Ève?
11 Dieu dit au “serpent originel”: “Je mettrai une inimitié entre toi et la femme, et entre ta postérité et sa postérité. Il te meurtrira à la tête et tu le meurtriras au talon.” (Gen. 3:14, 15) Cela signifiait l’anéantissement du “serpent originel” et de sa postérité. Mais cette décision judiciaire de Dieu donnait-elle une raison quelconque d’espérer aux futurs descendant d’Adam et Ève? Pas de façon directe, mais par inférence ou par implication.
12. De quel genre de “femme” Dieu a-t-il parlé à Satan? Pourquoi cette “femme” ne pouvait-elle être Marie la mère de Jésus Christ?
12 Mais n’a-t-il pas été question d’une femme? De qui s’agirait-il? La femme en question concevrait de l’inimitié, de la haine pour “le serpent originel” et sa postérité. Il ne pouvait s’agir d’Ève, qui s’était faite fausse prophétesse du “serpent originel”. Elle s’était laissé convaincre que Jéhovah Dieu était menteur. Même Marie, la mère de Jésus Christ, ne pouvait être cette femme-là. Quatre mille ans devaient s’écouler avant que naisse cette jeune fille juive, descendante d’Abraham et assujettie à la Loi juive. Son fils premier-né, Jésus, ne vécut sur terre que 33 ans et demi. Lorsque cette mère vit comment le “serpent originel” avait fait traiter au calvaire le fils qui lui avait été miraculeusement donné, une bonne partie de sa vie s’était déjà écoulée. Aussi n’aurait-elle pu manifester cette inimitié à l’égard du “serpent originel” que quelques dizaines d’années seulement.
13. À qui ou à quoi peut-on seulement identifier la “femme”? Qu’était-elle heureuse de voir régner entre elle et la descendance du serpent?
13 Logiquement donc, la “femme” de la prophétie divine devait être en vie et entendre les paroles que Dieu adressa au “serpent originel” en Éden. La “femme” symbolique allait continuer à vivre bien après la mort d’Ève, oui, jusqu’au temps fixé par Dieu pour que cette “femme” donne naissance à la “postérité” promise, naissance qui eut effectivement lieu plus de trois mille ans après la mort d’Ève. Qui était donc cette “femme” symbolique, sinon la propre “femme” de Dieu, savoir son organisation céleste composée de saintes créatures spirituelles qui refusèrent de se joindre au “serpent originel” dans sa rébellion? Ces créatures respectèrent l’union de Dieu à sa fidèle organisation universelle et refusèrent de se séparer de lui pour s’attacher à l’organisation qui allait s’unir au “serpent originel”. Elles étaient heureuses de savoir que Dieu susciterait une inimitié entre elles et la “postérité” ou organisation du “serpent originel”.
14. a) Quelle perspective Dieu a-t-il donnée à sa “femme”, en accord avec quelle caractéristique des femme humaines? b) Sommes-nous nés dans des relations filiales avec Dieu? Quel espoir avons-nous cependant?
14 Ainsi, en Éden, Dieu donna à sa femme ou organisation céleste la perspective d’être mère. Dès lors, elle pourrait entretenir l’espoir de devenir la mère de la “postérité” que Jéhovah Dieu, son mari, engendrerait. Pour cette “femme”, la réalisation de cette espérance valait la peine qu’elle l’attende pendant quatre mille ans. Elle était prête, s’il le fallait, à supporter les douleurs de l’enfantement, à l’exemple de la femme symbolique représentée dans la vision décrite par l’apôtre chrétien Jean en Révélation 12:1-5. La maternité est un état auquel aspire toute femme adulte. Rien d’étonnant donc que la perspective d’être mère ait été offerte à la “femme” ou organisation céleste de Dieu. Comme il convenait, l’espérance de la maternité fut donnée à la “femme” de Dieu avant que celui-ci, dans sa miséricorde, n’ait permis à Ève, femme d’Adam devenu pécheur, de donner le jour à des enfants, hors de l’Éden. Mais ce ne fut pas une bénédiction que Dieu prononça lorsqu’il dit à la pécheresse Ève: “J’augmenterai beaucoup la douleur de ta grossesse; c’est dans les douleurs que tu mettras au monde des enfants.” (Genèse 3:16, établir la comparaison avec Genèse 1:28). Lorsqu’il communiqua à ses descendants la prophétie divine relative à la “postérité” de la “femme”, Adam ne le fit pas en qualité de prophète de Dieu: sa femme Ève ne fut pas davantage une prophétesse de Dieu. Qu’Adam et Ève aient cru ou non à la promesse consignée en Genèse 3:15, là n’est pas la question; ce que Dieu voulait, c’est que leurs descendants espèrent en cette promesse. Bien qu’Adam fût créé “fils de Dieu”, nous, ses descendants imparfaits et contaminés par le péché, nous ne sommes pas nés dans des relations filiales avec Jéhovah Dieu (Luc 3:38). Par conséquent, nous n’avons pas naturellement le témoignage de l’esprit saint de Dieu et de notre propre esprit pour attester que nous sommes enfants de Dieu. Mais alors, pouvons-nous espérer un jour réintégrer la famille des fils de Dieu? Certainement.
15. Qu’indique, pour l’humanité, le fait que la terre compte aujourd’hui plus de quatre milliards d’habitants?
15 S’il n’y avait aucun espoir pour nous, pourquoi Dieu permit-il qu’Adam et Ève aient un si grand nombre de descendants — plus d’une centaine de générations jusqu’à présent? En dépit des guerres et autres catastrophes, sans oublier la maladie et la mort, il y a encore quatre milliards deux cents millions d’individus sur la terre, et l’on estime qu’en l’an 2000, la population terrestre s’élèvera à six milliards d’habitants. Tout cela est-il vain? Certainement pas!
16. a) Vu l’impuissance de l’homme à se relever, qui seul peut réaliser l’espérance de la création? b) La naissance et la vie de quel personnage ont marqué un tournant dans l’histoire?
16 Évidemment, l’homme ne peut se relever par ses propres moyens. Cependant, la création humaine n’est pas sans espérance, même si la situation paraît mauvaise. Cette espérance n’est pas fondée sur le pouvoir de l’homme, elle est solidement basée sur les actes de Dieu passés et à venir, actes conformes à sa promesse infaillible. En permettant que 70 générations soient issues d’Adam et Ève, Dieu rendait possible la naissance en tant qu’homme de son Fils Jésus Christ. Sur terre, ce Fils de Dieu accomplit la volonté de son Père pour le bien de tous les hommes. Cela marqua un tournant dans l’histoire humaine.
LA CRÉATION HUMAINE “SOUMISE À LA FUTILITÉ” AVEC L’ESPOIR D’EN ÊTRE LIBÉRÉE
17. Qu’a écrit l’apôtre Paul en Romains 8:19-24 à propos de la vanité à laquelle les efforts humains sont voués? Qu’est-ce que la création attend en gémissant?
17 Vingt-trois ans après que Jésus Christ eut achevé sa course terrestre et qu’il fut remonté aux cieux, l’apôtre chrétien Paul écrivit ce qui suit à la congrégation de Rome: “L’attente impatiente de la création [humaine] attend la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la futilité, — non de son plein gré, mais à cause de celui qui l’a soumise, — en raison de l’espérance que la création elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption pour jouir de la liberté glorieuse des enfants de Dieu. Nous savons en effet que, jusqu’à présent, toute la création continue à gémir ensemble et à souffrir ensemble. Et pas seulement cela, mais nous aussi, qui avons les prémices, savoir l’esprit, oui, nous gémissons intérieurement, attendant avec impatience l’adoption filiale, d’être libérés de notre corps par rachat. Car nous avons été sauvés dans cette espérance.” — Rom. 8:19-24.
18. a) Qui a soumis toute la création humaine à la futilité? Comment? b) Où nous ont conduits les organisations humaines? Est-ce la menace nucléaire qui constitue “l’attente impatiente” de la création?
18 Celui qui a soumis la création humaine à la futilité ou à la déception, c’est Dieu. Nous n’y avons pas été soumis de notre plein gré, de même que nous n’avons pas demandé à naître. Dieu a voulu que nous venions à l’existence et cela malgré la sentence de mort qu’il avait prononcée contre Adam et Ève (Gen. 3:16-24; 5:1-4). Toutefois, nous ne sommes pas nés dans la “liberté glorieuse” que connaissaient à l’origine Adam et Ève dans le jardin d’Éden en tant qu’“enfants de Dieu”. Nous sommes nés dans “l’esclavage de la corruption”, sous la condamnation à mort qui frappe tous les descendants d’Adam (Rom. 5:12). Par conséquent, nous ne pouvions nous sauver nous-mêmes. Tous nos efforts dans ce sens étaient voués à la futilité, à la déception. D’ailleurs, où nous ont conduits tous les efforts faits par les gouvernements humains? À quoi ont abouti les mesures sociales, économiques, financières, médicales et scientifiques prises par les hommes ambitieux? À rien de positif, puisque nous subissons toujours la corruption mentale, physique et morale. Il semble plutôt qu’une guerre nucléaire, avec des missiles intercontinentaux émergeant des mers et pleuvant du ciel, mettra brusquement un terme à la vie humaine. Est-ce cela “l’attente impatiente” de la création gémissante?
19. Dans quel but Dieu a-t-il soumis l’homme déchu à la futilité? En raison de quelle espérance a-t-il agi ainsi?
19 Le Créateur de l’homme, lui, n’est pas soumis à la futilité ou à la déception. L’humanité corrompue ne peut entraver le dessein de ce Créateur. Il est donc pour nous une espérance. Aussi désire-t-il que nous mettions notre confiance en lui et non en nous-mêmes. Il nous a soumis à l’incapacité humaine, afin que nous n’ayons aucune raison de fonder notre espérance en nous-mêmes. Source unique de l’espérance, il a soumis l’humanité à la futilité, mais pas à titre définitif. Au contraire, comme le dit Romains 8:20, 21, c’est “en raison de l’espérance que la création elle aussi sera libérée de l’esclavage de la corruption pour jouir de la liberté glorieuse des enfants de Dieu”.
20. a) Le monde prétendu “libre” jouit-il de la “liberté glorieuse des enfants de Dieu”? b) De qui “l’attente impatiente de la création” attend-elle la révélation?
20 Aujourd’hui, les dirigeants qui souscrivent à une certaine idéologie qualifient leur organisation politique de “monde libre” comparativement aux pays placés sous une domination de type contraire. Mais quelles que soient les prétentions des groupes politiques en opposition, aucun d’eux ne possède la “liberté glorieuse des enfants de Dieu”. Seul, le Dieu et Père du Seigneur Jésus Christ offre à la famille humaine l’espérance de voir se rétablir entre elle et lui les relations qu’il entretenait avec Adam et Ève quand il les créa en Éden. Mais ce rétablissement doit être précédé d’une action prochaine de la part de Dieu. C’est ce qui ressort des paroles suivantes de l’apôtre: “Car l’attente impatiente de la création attend la révélation des fils de Dieu.” (Rom. 8:19). L’apôtre Paul, qui consigna ces paroles par écrit, se rangea lui-même parmi ces “fils de Dieu”, selon Romains 8:15-17.
21. Qui est le principal “fils de Dieu”? Comment Dieu a-t-il guéri la blessure au “talon” de son Fils? Selon Hébreux 2:14, 15, dans quel dessein a-t-il fait cela?
21 Ces “fils de Dieu” particuliers constituent la postérité de la “femme” de Dieu dont il est fait mention dans la prophétie édénique rapportée en Genèse 3:15. Le membre principal de cette “postérité” de l’organisation céleste de Dieu est Jésus Christ, Celui que “le serpent originel” meurtrit au talon, avec la permission divine, en le faisant mourir sur le poteau de supplice en 33 de notre ère. Mais Dieu guérit cette blessure en ressuscitant son fidèle Fils le troisième jour après sa mort. Ayant été ramené à la vie en tant que Fils spirituel céleste de Dieu, et non comme Fils humain, Jésus pouvait être de nouveau accueilli par la “femme” céleste de Dieu. C’est lui qui, selon Hébreux 2:14, 15, va “réduire à néant, (...) celui qui a le moyen de causer la mort, c’est-à-dire le Diable, et d’affranchir tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient tenus en esclavage pendant toute leur vie”.
22. Qui sont les membres secondaires de la “postérité” de la “femme” de Dieu?
22 Les membres secondaires de la “postérité” de la “femme” collective de Dieu sont les disciples de Jésus Christ, ceux qui sont engendrés de l’esprit de Dieu pour devenir des “fils de Dieu” spirituels et des cohéritiers de Jésus Christ, leur frère aîné.
23. Selon I Pierre 1:3, 4, pour quel genre d’espérance Dieu a-t-il engendré les membres secondaire de la “postérité”? Cet espoir est-il toujours vivant en eux aujourd’hui?
23 Dans la lettre qu’il leur écrivit, l’apôtre Pierre parle de leur espérance comme d’une “espérance vivante”. Il dit: “Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ, car, selon sa grande miséricorde, il nous a donné une nouvelle naissance, pour une espérance vivante, grâce à la résurrection de Jésus Christ d’entre les morts, pour un héritage incorruptible, immaculé et inflétrissable. Il vous est réservé dans les cieux.” (I Pierre 1:3, 4). Cette espérance qui est leur, est encore “vivante’‵ aujourd’hui. Elle n’est pas morte parce que sa réalisation semblait tarder pour le reste des membres de cette postérité secondaire encore sur la terre. Ils s’attendent à voir prochainement la réalisation de cette espérance, au temps fixé par leur Dieu et Père Jéhovah. L’apôtre Paul rappela la prophétie de Genèse 3:15 quand il écrivit ce qui suit à la congrégation de Rome, qui était engendrée de l’esprit: “Le Dieu qui donne la paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds.” — Rom. 16:20.
24. Qui attend avec impatience la révélation de ces “fils de Dieu”? Après quel autre événement cette révélation aura-t-elle lieu?
24 La “révélation” de ces “fils de Dieu” et du Fils principal de Dieu, Jésus Christ, dans un proche avenir, c’est cela “l’attente impatiente” que la création humaine attend avec confiance. Cette “révélation” se produira après la “grande tribulation” que le Père céleste Jéhovah Dieu déclenchera contre les adversaires et les persécuteurs qui tourmentent ses fils spirituels et leurs fidèles compagnons. — Rév. 7:14, 15; II Thess. 1:6-10.
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Ce qui rend certaine la réalisation de notre espéranceLa Tour de Garde 1980 | 1er juillet
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Ce qui rend certaine la réalisation de notre espérance
“Dieu fait concourir toutes ses œuvres au bien de ceux qui aiment Dieu.” — Rom. 8:28.
1. De quoi un nombre croissant de personnes ont-elles été informées en notre vingtième siècle? Qu’est devenue leur espérance après plusieurs dizaines d’années?
AU VINGTIÈME siècle, un nombre croissant de personnes composant la création humaine ont été informées de la “révélation” prochaine des “fils de Dieu”; elles n’ignorent plus maintenant ce à quoi il faut s’attendre dans un proche avenir. Malgré les ‘gémissements et les souffrances’ auxquels la création humaine a été soumise jusqu’à présent, ces personnes se réjouissent dans l’espérance. Bien que quelques décades se soient écoulées depuis que les membres de cette “grande foule” ont commencé à se rassembler, leur espérance est bien vivante. Tel un “arbre de vie”, cette espérance est vivante dans leur cœur, car elle est fondée sur la promesse de Dieu consignée dans la Bible. — Prov. 13:12; Rév. 7:9; 21:5; Rom. 8:19-22.
2. a) Pour la justification de quoi la “grande foule” prie-t-elle? b) En disant: “Que ton nom soit sanctifié!” que demande-t-elle à Jéhovah? Quand celui-ci exaucera-t-il cette prière?
2 Par-dessus tout, ces personnes espèrent en la justification prochaine de la souveraineté universelle de Jéhovah, le Créateur. Elles reconnaissent que c’est avec justice que Dieu exerce sa souveraineté sur tout l’univers, sa création. Par conséquent, elles prennent inflexiblement parti contre le “serpent originel”, Satan le Diable, qui méprise et diffame la souveraineté de Jéhovah, amenant une bonne partie de la création humaine à s’y opposer. Elles prient en ces termes: “Que ton nom soit sanctifié!” (Mat. 6:9, 10). Donc, elles prient pour que Jéhovah sanctifie son nom. Il exaucera cette prière lors de la “grande tribulation” qui est imminente, tribulation qui atteindra son paroxysme avec la “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant”, celle d’Har-Maguédon, qui sera suivie de l’enchaînement et de la relégation dans l’abîme du “serpent originel” et de sa “postérité” démoniaque. — Ézéch. 36:23; 38:16, 23; 39:27; Rév. 16:14, 16; 20:1, 2.
3. Selon Révélation 7:9, 10, à quels événements la “grande foule” assistera-t-elle?
3 La “grande foule” de ceux qui ont cette espérance survivra pour assister à la justification de la souveraineté universelle de Jéhovah et à la sanctification de son nom. C’est à juste titre qu’en Révélation 7:9, 10, elle est représentée prophétiquement après cet événement comme se tenant devant le trône du Dieu qui a été justifié et devant son Fils Jésus Christ, qui s’est offert en sacrifice, et disant avec reconnaissance: “Le salut, nous le devons à notre Dieu qui est assis sur le trône, et à l’Agneau.”
4. Ne partageant pas les craintes du monde, que fait la “grande foule” devant les autorités?
4 Dans la situation présente, à la veille de la “grande tribulation”, le monde est paralysé par la crainte; en revanche, la “grande foule” ne connaît pas cette crainte. Avec courage, elle se conforme aux paroles suivantes de l’apôtre Pierre: “Dans vos cœurs, sanctifiez comme Seigneur le Christ, étant toujours prêts à la défense devant quiconque vous demande la raison de l’espérance qui est en vous, tout en le faisant avec douceur et un profond respect.” — I Pierre 3:15.
5. Comment les membres de la “grande foule” participent-ils à l’accomplissement de la prophétie consignée en Matthieu 24:14? Quelle est leur attitude à l’égard du commandement rapporté en Matthieu 28:19, 20?
5 Avec désintéressement, les membres de cette “grande foule” font connaître leur glorieuse espérance à tous ceux de leurs semblables qu’ils peuvent contacter. Ainsi, ils contribuent à la réalisation des paroles prophétiques de Jésus qui a dit: “Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée par toute la terre habitée, en témoignage pour toutes les nations.” Plus que jamais, il est maintenant urgent pour eux de se conformer à cet ordre de Jésus: “Allez donc et faites des disciples des gens de toutes les nations, les baptisant (...) enseignant.” — Mat. 24:14; 28:19, 20.
6. Quel privilège aurons-nous par rapport aux chrétiens des siècles passés?
6 Nous sommes les seuls à avoir une espérance fondée sur la Bible. C’est la meilleure nouvelle que nous puissions communiquer à nos semblables. Notre espérance est un trésor dont nous pouvons nous réjouir. “Réjouissez-vous dans l’espérance”, nous est-il dit (Rom. 12:12). Avec confiance, nous pouvons nous attendre à sa réalisation prochaine. Notre attente confiante ne sera pas déçue. Les premiers chrétiens n’ont fait qu’envisager ce que nous sommes sur le point de voir se réaliser. Quel privilège ce sera d’être témoin de la grande réalisation de cette espérance!
LES ŒUVRES DE DIEU CONCOURENT AU BIEN
7, 8. a) Pourquoi notre espoir n’a-t-il rien d’exagéré? b) Quelle conviction énoncée par Paul en Romains 8:28-30 partageons-nous?
7 Un espoir n’a rien d’exagéré s’il est présenté noir sur blanc dans la Parole de Dieu. Rien de ce qui est écrit n’est impossible pour Dieu. Le Tout-Puissant ne peut manquer à la grande promesse qu’il a faite. Si nous l’aimons et si nous le lui prouvons par notre obéissance, il transformera assurément tout ce qu’il nous a promis en une glorieuse réalité. Nous partageons en cela la conviction de l’apôtre Paul, qui, vers l’an 56, écrivit les paroles suivantes consignées en Romains 8:28-30:
8 “Or nous savons que Dieu fait concourir toutes ses œuvres au bien de ceux qui aiment Dieua, de ceux qui sont les appelés selon son dessein; car ceux qu’il a reconnus en premier lieu, il les a aussi par avance destinés à être modelés sur l’image de son Fils, pour que celui-ci fût le premier-né parmi beaucoup de frères. De plus, ceux qu’il a destinés d’avance, il les a aussi appelés; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi déclarés justes. Enfin, ceux qu’il a déclarés justes, il les a aussi glorifiés.”
9. Comment la Bible Segond et nombre de traductions modernes rendent-elles Romains 8:28? Mais quelle expression semblable à celle qui est employée dans la Traduction du monde nouveau trouve-t-on dans d’autres versions?
9 Dans la version Segond, Romains 8:28 se lit comme suit: “Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.” Bon nombre de traductions modernes rendent ce texte de la même manière. Prenons cependant la Bible de Jérusalem. Elle dit: “Et nous savons qu’avec ceux qui l’aiment, Dieu collabore en tout pour leur bien, avec ceux qu’il a appelés selon son dessein.” La Bible du cardinal Liénart dit: “Or nous savons que Dieu fait que tout concoure au bien de ceux qui l’aiment.” Nous lisons enfin dans le Nouveau Testament en français courant: “Nous savons que Dieu travaille en tout pour le bien de ceux qui l’aiment.”
10, 11. a) Quelles œuvres Dieu fait-il concourir au bien des appelés? b) Quel genre d’actions ne faudra-t-il pas inclure parmi les “choses” auxquelles Paul fait allusion en Romains 8:28?
10 Les “choses” dont il est parlé en Romains 8:28-30 sont les œuvres de Dieu, et non celles des humains. D’après le texte, ce sont ses œuvres à lui que Dieu fait concourir au bien des appelés qui l’aiment, parce qu’il veut les voir hériter du Royaume pour lequel il les a appelés. Toutefois, si un individu qui prétend être un chrétien baptisé et un héritier du Royaume céleste fait quelque chose qui n’est pas en accord avec l’appel qu’il a reçu, on ne peut s’attendre à ce que Dieu fasse concourir une telle action au bien du pécheur, ni même à ce que cette action tourne automatiquement à son avantage. Par exemple, si quelqu’un qui affirme être chrétien et avoir reçu l’appel céleste fait un trop grand effort en pratiquant tel ou tel sport pendant ses loisirs et qu’il vienne à se casser une jambe ou une cheville, Dieu va-t-il faire concourir cette action dommageable au bien du sportif? Ou si un chrétien qui traverse une période de faiblesse et qui est momentanément sujet aux mauvais penchants décide de passer dans un quartier mal fréquenté par simple curiosité ou pour voir comment les hommes se laissent séduire par des prostituées, puis qu’il cède lui-même aux invitations de l’une d’entre elles et commette la fornication, peut-on s’attendre à ce que Dieu fasse concourir cette expérience au bien du pécheur? Le fait de mettre ainsi Dieu à l’épreuve produit-il de bons résultats?
11 Le résultat final d’un dommage physique ou moral dépend entièrement de la façon dont l’individu concerné réagit aux conséquences de son action déraisonnable. Peut-être tirera-t-il une leçon de cette dure expérience, mais pourra-t-on dire qu’il s’agit là d’une œuvre de Dieu, simplement parce que Celui-ci aura exercé la miséricorde en la circonstance? Certainement pas; il ne faudrait pas inclure ce genre d’affaires parmi les “choses” auxquelles Paul fait allusion en Romains 8:28.
12. Quel genre d’œuvres divines sont énumérées en Romains 8:29, 30? Dans quel ordre Paul les mentionne-t-il?
12 Quand nous lisons les Rm 8 versets 29 et 30 et que nous prêtons attention aux œuvres que Dieu a faites en faveur des chrétiens qu’il a appelés et destinés d’avance, nous comprenons que toutes, sans exception, sont bonnes. De plus, elles concourent au bien de l’héritier du Royaume à chaque stade de l’action divine. Reprenant ces étapes à l’envers, Paul écrit: “Car ceux qu’il a reconnus en premier lieu, il les a aussi par avance destinés à être modelés sur l’image de son Fils, pour que celui-ci fût le premier-né parmi beaucoup de frères. De plus, ceux qu’il a destinés d’avance, il les a aussi appelés; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi déclarés justes. Enfin, ceux qu’il a déclarés justes, il les a aussi glorifiés.”
13. a) Quand Dieu glorifie-t-il ceux qu’il déclare justes? b) Sur quelle base les déclare-t-il justes?
13 Quand Dieu glorifie-t-il donc les chrétiens privilégiés dont parle Paul? Lorsqu’il leur donne l’éclatante connaissance de son Fils premier-né qu’il a maintenant élevé à sa droite. Ce faisant, Dieu leur montre la voie qui mène à la gloire céleste. Après avoir accompli cette action initiale, il peut les déclarer justes, à la condition, toutefois, qu’ils aient foi dans le Christ glorifié et qu’ils se livrent ou se vouent à Dieu sans réserve.
14. a) Comment Dieu appelle-t-il un chrétien? b) Comment en vient-on à faire partie de ceux que Dieu a “destinés d’avance”?
14 Comment Dieu appelle-t-il ensuite le disciple voué et baptisé de son Fils pour le ‘transférer dans le royaume du Fils de son amour’? (Col. 1:13.) Il engendre le chrétien de son esprit, afin d’en faire un fils de Dieu. Alors, Dieu peut appeler ou inviter ce fils spirituel à faire partie du Royaume céleste réservé à ceux qui sont finalement ressuscités pour la vie spirituelle (I Cor. 15:43-50). Dieu a décidé par avance qu’il adjoindrait à son Fils des frères qui posséderaient la même nature divine et qui seraient modelés sur l’image de ce Fils premier-né, Jésus Christ. Une fois appelé, le fils de Dieu engendré de l’esprit devient membre de la classe connue d’avance au sein de laquelle il lui appartient de garder sa fidélité jusqu’à la mort. C’est donc la classe que Dieu a prédestinée, et pas l’un quelconque de ses membres qu’il aurait nommément désigné. Dieu décida par avance que le nombre des frères célestes du Christ serait de 144 000, mais il ne cita aucun nom. — Rév. 14:1-3
15. Quand et comment Dieu a-t-il ‘reconnu en premier lieu’ ceux qu’il a destinés d’avance?
15 En Romains 8:29, 30, l’apôtre Paul souligne le fait que cette classe que Dieu glorifie ou honore, puis qu’il déclare juste, qu’il appelle et qu’il destine par avance, il l’a ‘reconnue en premier lieu’. C’est en effet dans le jardin d’Éden que Dieu reconnut cette classe, lorsqu’il prononça la prophétie relative à la “postérité” de sa “femme” et à l’extraordinaire victoire que cette “postérité” remporterait (Gen. 3:15). Ainsi, plusieurs milliers d’années avant l’apparition de la “postérité”, Dieu reconnut le premier la nécessité de sa venue et l’œuvre spéciale qu’elle aurait à accomplir. Dès lors, Dieu ‘reconnut en premier lieu’ son devoir de produire une telle “postérité” et il lui accorda la priorité dans son programme. Ce que Dieu avait jugé digne d’être ‘reconnu par lui en premier lieu’, il le garda présent dans son esprit et dans son cœur jusqu’à l’apparition de la “postérité” en la personne de Jésus Christ et de ses fidèles disciples engendrés de l’esprit. Jusqu’à ce moment-là, Dieu avait connu par avance cette “postérité”, et il lui avait accordé une reconnaissance toute particulière.
16. a) Que fait chacune des “œuvres” énumérées en Romains 8:28-30? b) De quoi “ceux qui sont les appelés selon son dessein” peuvent-ils donc être sûrs?
16 Que sont donc toutes ces “œuvres” énumérées en Romains 8:28-30? Ce sont les “œuvres” de Dieu. Et comme il est un Dieu conséquent, qui agit toujours en parfaite harmonie avec lui-même, il “fait concourir toutes ses œuvres au bien de ceux qui aiment Dieu”. Pas une seule de “ses œuvres” n’est en désaccord avec les autres, toutes étant faites dans un but précis. Ces œuvres se succèdent avec ordre, chacune introduisant la suivante. Dieu a conçu un dessein grandiose et il sait exactement comment le réaliser. “Ceux qui sont les appelés selon son dessein” peuvent donc être sûrs que Jéhovah ne connaîtra pas le moindre échec. S’ils restent fidèles et s’ils coopèrent avec lui dans l’amour, ils sont certains d’avoir part à la réalisation de son dessein en jouant un rôle actif dans son Royaume céleste, aux côtés de Jésus Christ.
UNE AUTRE CLASSE CONNUE D’AVANCE
17. Quel dessein empreint d’amour Dieu a-t-il conçu en rapport avec les “appelés” et depuis quand?
17 Dieu compte se servir des “appelés” qu’il a “reconnus en premier lieu” pour accomplir un dessein empreint d’amour. C’est ce qu’il fit clairement savoir 2 083 ans après la création d’Adam, soit en l’année 1943 avant notre ère. Dieu dit au fidèle patriarche Abraham: “Grâce à toi se béniront assurément toutes les familles du sol.” Cette bénédiction qui concernait le monde entier devait donc venir grâce à la “postérité” d’Abraham (Gen. 12:1-3; 22:17, 18). Cette postérité connue d’avance se composait de Jésus Christ et de ses 144 000 disciples “appelés”. (Rév. 7:1-8; 14:1-3; Gal. 3:16, 29.) La promesse toute simple que Dieu fit à Abraham montrait qu’il connaissait d’avance la classe de la “postérité”, sans préciser le nombre de ses membres. Seul le dernier livre de la Bible nous donne cette indication.
18. À l’ère préchrétienne, Dieu s’est servi de certains personnages pour qu’ils soient les types ou figures prophétiques de quoi?
18 À l’ère préchrétienne, il y eut des hommes qui, seuls ou en tant que groupes, se lièrent d’amitié avec les descendants naturels d’Abraham. Dieu fit donc de ces personnages des types ou figures prophétiques du peuple qui, à notre époque, devait se joindre au petit reste des “appelés” qui se trouvent encore sur la terre.
19. Comment Révélation 7:9-14 présente-t-il les compagnons actifs du reste des “appelés”? Quel privilège sera bientôt le leur?
19 Le tout dernier livre de la Bible, qui fut rédigé par l’apôtre Jean vers l’an 96 de notre ère, parlait de ces compagnons actifs du reste des “appelés” comme d’une “grande foule” innombrable. Les membres de cette “grande foule” doivent survivre à la “grande tribulation” prochaine et à la “guerre du grand jour de Dieu le Tout-Puissant” à Har-Maguédon, et entrer dans un ordre nouveau, sur une terre purifiée, sous le règne millénaire de Jésus Christ et de ses 144 000 “appelés”. L’image prophétique que Révélation 7:9-14 nous donne de cette “grande foule” fut expliquée oralement et publiée sous forme imprimée en 1935. — Rév. 16:14, 16.
20. Depuis 1935, combien de types et de prophéties concernant la “grande foule” les publications de la Société ont-elles dégagés? Pourquoi les membres de la “grande foule” nourrissent-ils une espérance unique et pourtant absolument digne de foi?
20 Au cours des quarante-cinq années qui se sont écoulées depuis, les publications de la Société Watch Tower ont dégagé au moins quarante-deux types ou figures prophétiques de cette “grande foule” des survivants d’Har-Maguédon (voir le livre Vous pouvez survivre à Harmaguédon et entrer dans le monde nouveau de Dieu, publié en français en 1962, pages 367 et 368). Tous ces types et prophéties montrent que Dieu ne pensait qu’au bien des membres de la “grande foule”, elle aussi connue d’avance. En effet, eux aussi aiment Dieu, et beaucoup lui ont prouvé leur amour indéfectible en acceptant de mourir en martyrs. La “grande foule” nourrit une espérance que la grande majorité de la création humaine ne s’est pas vu offrir. Mais bien que leur espérance soit à la fois unique et extraordinaire, ils attendent avec confiance sa réalisation prochaine. Jamais leur espérance vivante ne sera déçue, car le Dieu qui donne l’espérance est fidèle. Ils peuvent être certains que la promesse suivante s’accomplira pour eux: “Celui qui est assis sur le trône étendra sur eux sa tente. Ils n’auront plus faim et ils n’auront plus soif; le soleil ne les accablera pas, ni aucune chaleur brûlante, car l’Agneau, qui est au milieu du trône, les fera paître et les conduira vers des fontaines d’eaux de la vie. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux.” — Rév. 7:15-17.
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