Roi intronisé qui se dresse “comme un signal pour les peuples”. — Vv. És 11:1-10.

19. Pourquoi est-​il temps de nous réjouir dans l’espérance?

¹⁹ Depuis l’année mouvementée de 1914, l’humanité vit “la conclusion du système de choses”. Le “Fils de l’homme” est arrivé, et tous les anges avec lui, et il s’est assis sur son glorieux trône céleste. Il s’est mis à rassembler les nations pour le jugement et à ‘séparer les gens les uns des autres, tout comme le berger sépare les brebis des chèvres’. Pour les nations et pour les “chèvres”, la situation est angoissante et sans espoir, mais pour les brebis obéissantes, le temps est venu de ‘se redresser et de relever la tête, car leur délivrance approche’. — Mat. 24:3-8; 25:31-34; Luc 21:26-28.

20. Que faut-​il faire dès à présent pour endurer dans l’espérance?

²⁰ Toutefois, il nous faut endurer si nous voulons voir notre espoir devenir une réalité. Les “derniers jours” arrivant à leur terme, il importe que nous adoptions le même point de vue que Jésus et que nous suivions l’exhortation suivante de Paul: “Que le Dieu qui donne l’endurance et la consolation vous accorde d’avoir entre vous la même attitude d’esprit qu’avait Christ Jésus, pour que d’un commun accord et d’une seule bouche vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ.” (Rom. 15:5, 6). Oui, puissions-​nous continuer, “d’un commun accord et d’une seule bouche”, à servir avec endurance en prêchant cette bonne nouvelle du Royaume “en témoignage pour toutes les nations, confiants qu’“alors viendra la fin”! (Mat. 24:13, 14.) Ayons une confiance inébranlable en notre Souverain Seigneur Jéhovah, le “Dieu qui donne l’espérance”.

Notre “espérance vivante” nous pousse à l’action

“C’est pour cela que nous travaillons dur et que nous luttons: parce que nous avons fondé notre espérance sur un Dieu vivant, qui est le Sauveur de toutes sortes d’hommes, surtout des fidèles.” — I Tim. 4:10.

1. Pourquoi la Parole de Dieu devrait-​elle nous pousser à l’action?

IL FAUT lire la Parole de Dieu, la Bible, pour trouver des “paroles qui plaisent” et “d’exactes paroles de vérité”. (Eccl. 12:10.) Si ces paroles plaisent, c’est surtout parce qu’elles font naître en nous une espérance vivante: celle de vivre éternellement sous la domination du Royaume que le Souverain Seigneur Jéhovah et son Fils Jésus Christ ont préparé avec beaucoup d’amour (Jean 3:16; Rom. 15:12, 13). Pour reprendre l’expression de l’assembleur, “les paroles des sages sont comme des aiguillons” qui poussent à l’action quiconque les écoute. Les paroles de sagesse et d’espoir que nous trouvons dans la Parole de Dieu devraient donc nous inciter à travailler dur et à faire de vigoureux efforts pour servir les intérêts de son gouvernement juste. — Eccl. 12:11.

2. Qu’ont attendu les hommes de foi?

² Depuis que Jéhovah a fait une promesse en Éden, des hommes qui avaient foi en lui ont attendu le jour de jugement au cours duquel la Postérité messianique écraserait la tête du Serpent (Gen. 3:15; Rom. 16:20). Ce jour-​là verrait le jugement du monde de Satan et atteindrait son point culminant avec la délivrance de tous ceux qui ont mis leur espérance dans le Royaume de Jéhovah et de son Christ. — II Tim. 4:1, 18; Luc 21:28.

UNE FERME ESPÉRANCE

3. a) Pourquoi peut-​on dire des fidèles du passé que leur espérance était ferme? b) Quel fait devrait nous pousser à faire la déclaration publique de notre espérance?

³ Hébreux chapitre 11 dresse une longue liste d’hommes et de femmes qui ont fait preuve d’une foi exemplaire. Ils vivaient dans la “ferme attente de choses qu’on espère”. Ils estimaient que cette espérance était solide et ils ont agi en conséquence, ‘attendant la ville qui a de vrais fondements, ville dont Dieu est le bâtisseur et l’auteur’. Bien que n’ayant pas vu de leur vivant la réalisation des promesses, “ils les ont vues de loin et les ont saluées, et ont déclaré publiquement qu’ils étaient des étrangers et des résidents temporaires dans le pays”. (Héb. 11:1, 10, 13.) Aujourd’hui, la réalisation de cette espérance n’est plus “loin”. Le Royaume est proche! À combien plus forte raison devrions-​nous donc faire la déclaration publique de notre espérance! — Mat. 24:14, 33.

4. Qu’a prophétisé Hénoch? En quoi cela nous concerne-​t-​il aujourd’hui?

⁴ Certains de ces hommes fidèles qui étaient dans la “ferme attente de choses qu’on espère” ont vécu, comme nous, et une époque de jugement, et Jéhovah s’est servi d’eux pour avertir les méchants. Ainsi, Hénoch prophétisa ce qui suit au sujet des hommes corrompus d’avant le déluge: “Voici que Jéhovah est venu avec ses saintes myriades, pour exécuter le jugement contre tous, et pour convaincre tous les impies de tous leurs actes d’impiété qu’ils ont commis avec impiété, et de toutes les choses choquantes que les pécheurs impies ont proférées contre lui.” (Jude 14, 15). Ce jugement était un type de celui que Dieu exécutera contre le présent monde dont l’impiété est, elle aussi, choquante.

5. Quel exemple Noé nous a-​t-​il donné pour ce qui est des œuvres de foi?

⁵ Noé, qui survécut à l’exécution du jugement de Jéhovah sur le monde d’impies, fut également un “prédicateur de justice”. (II Pierre 2:5.) Il s’appliqua à faire des œuvres de foi et “construisit une arche pour sauver sa maisonnée; et grâce à la foi il condamna le monde”. (Héb. 11:7.) Noé est un bel exemple pour nous. En effet, le “juste jugement de Dieu va s’exécuter sous peu, et “ceux qui ne connaissent pas Dieu (...) subiront le châtiment judiciaire de la destruction éternelle de devant le Seigneur et de devant la gloire de sa force”. À l’approche de cet événement, c’est le moment ou jamais de prêcher sur toute la terre la justice de Jéhovah. — II Thess. 1:5-10.

6. a) Quel antique jugement souligne le caractère inéluctable de la grande tribulation? b) Comment pouvons-​nous échapper à ce jugement?

⁶ Parmi ceux qui ont “déclaré publiquement” leur espérance dans le Royaume de Dieu, il y avait Abraham et Sara, et aussi Isaac et Jacob. Abraham vécut au temps où Dieu exécuta son jugement sur Sodome et Gomorrhe. Le patriarche souhaitait vivement que Sodome échappe à la destruction, même si l’on n’y trouvait que dix hommes justes (comme son neveu Lot). Pour finir, Dieu lui dit: “Je ne la ravagerai pas à cause des dix.” À l’instar d’Abraham, nous souhaitons peut-être que des foules de personnes soient épargnées lors de la “grande tribulation” qui menace. Mais il n’en sera pas ainsi. Le présent monde impie doit être détruit, comme l’ont été Sodome et Gomorrhe, et la terre doit être purifiée en vue de redevenir un paradis. Le seul moyen de survivre au jugement de Dieu est de ‘ne pas faire partie du monde’, à l’exemple de Lot et de sa famille qui s’enfuirent de Sodome avant qu’elle ne soit détruite par le feu. Mais même alors, se retourner vers les choses du monde serait catastrophique pour nous. “Souvenez-​vous de la femme de Lot.” — Luc 17:26-32; Gen. 18:22-32; 19:15-26; Mat. 24:21; Jean 15:19.

7. Comme Ézéchiel, quel privilège avons-​nous aujourd’hui? Que devrions-​nous donc faire?

⁷ Parmi la “nuée de témoins” fidèles que Paul décrit en Hébreux 11 comme étant dans “la ferme attente de choses qu’on espère”, nous trouvons ‘Samuel et les autres prophètes’. Avec quel courage ces hommes-​là ont fait connaître la parole de Jéhovah (Héb. 11:32; 12:1)! Ézéchiel était l’un d’eux. Depuis Babylone, il prophétisa au sujet du jugement de Jéhovah contre la Jérusalem apostate, jugement qui fut exécuté en 607 avant notre ère. Le sérieux de la mission d’Ézéchiel ressort clairement de la “parole de Jéhovah” qu’il reçut à plusieurs reprises. Voici quelle était cette mission: “‘Quant au guetteur, s’il voit venir l’épée et qu’il ne sonne pas du cor et que le peuple ne reçoive aucun avertissement, et si une épée vient et enlève parmi eux une âme, celle-ci sera enlevée pour sa propre faute, mais son sang, je le redemanderai de la main du guetteur lui-​même.’ Or, en ce qui te concerne, ô fils d’homme, j’ai fait de toi un guetteur pour la maison d’Israël, et tu devras entendre de ma bouche la parole et leur donner un avertissement de ma part.” (Ézéch. 33:6, 7; 3:17-21). Voyons-​nous “venir l’épée” aujourd’hui? Sommes-​nous conscients que l’“angoisse” qui règne actuellement parmi les nations les conduit inexorablement à la guerre de Dieu à Har-Maguédon? Si oui, il nous faut faire retentir la ‘trompette’ de l’avertissement et indiquer aux gens le chemin du Royaume de Dieu, leur unique espoir. Quel privilège de prendre part à cette œuvre d’avertissement au cours de l’actuel jour de jugement, comme Ézéchiel le fit à son époque! — Mat. 24:3-8, 14; 25:31, 32; Rév. 16:13-16.

CELUI QUI MÈNE NOTRE FOI À LA PERFECTION

8. Quel bel exemple Jésus nous a-​t-​il donné pour ce qui est d’avertir autrui?

⁸ Après avoir parlé de la grande “nuée de témoins”, parmi lesquels beaucoup ont prêché un message d’avertissement à un moment ou à un autre de l’ère préchrétienne, Paul attire l’attention sur “Jésus, le principal Instrument de notre foi, celui qui la mène à la perfection”. Sans crainte, ce Fils de Dieu proclama lui aussi le Royaume en un jour de jugement, jugement qui s’exécuta lors de la destruction de Jérusalem en l’an 70. Paul nous encourage, nous qui vivons en un autre jour de jugement, à ‘fixer du regard’ et à ‘bien considérer’ l’exemple que Jésus nous a laissé lorsqu’il a été éprouvé, “afin de ne pas [nous] lasser et de ne pas défaillir dans [nos] âmes”. — Héb. 12:1-3; Jean 12:31.

9, 10. a) Pour Jésus, quelle nourriture était la plus importante ? b) Quelle recommandation a-​t-​il faite à ses disciples?

⁹ Personne n’a jamais travaillé plus dur aux intérêts du Royaume de Jéhovah que son propre Fils. Jésus suivit en cela l’exemple de son Père céleste, car il déclara: “Mon Père a travaillé sans relâche jusqu’à présent, et moi aussi je travaille sans relâche.” Servir le Royaume avait plus d’importance pour Jésus que la nourriture matérielle, comme en témoignent les paroles suivantes: “Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé et d’achever son œuvre. (...) Voici, je vous le dis: Levez les yeux et voyez les champs: ils sont blancs pour la moisson. Déjà le moissonneur reçoit un salaire et amasse du fruit pour la vie éternelle.” — Jean 5:17; 4:34-36.

¹⁰ Jésus faisait ici allusion à la moisson qu’il avait lui-​même entreprise et qui consistait à rassembler les personnes qui avaient été “dépouillées et disséminées, comme des brebis sans berger”. Il donna l’exemple dans cette œuvre de la moisson en faisant le tour des villes et des villages, enseignant et prêchant l’espérance du Royaume. Mais cette activité fut aussi une œuvre d’avertissement, car lorsqu’il envoya ses douze disciples, il leur fit cette recommandation: “Si quelqu’un ne vous accueille pas ou n’écoute pas vos paroles, — quand vous sortirez de cette maison ou de cette ville, secouez la poussière de vos pieds. En vérité je vous le dis: ce sera plus supportable, au Jour du Jugement, pour le pays de Sodome et de Gomorrhe que pour cette ville.” — Mat. 9:35 à 10:15.

“DES ŒUVRES PLUS GRANDES QUE CELLES-CI”

11. Quelle remarque étonnante Jésus a-​t-​il faite peu de temps avant sa mise au poteau?

¹¹ Peu avant sa mise au poteau, Jésus entretint ses disciples de l’étroite unité d’action qui régnait entre son Père et lui. Il dit: “En toute vérité je vous le dis: celui qui exerce la foi en moi fera, lui aussi, les œuvres que je fais; et il fera des œuvres plus grandes que celles-ci, car je m’en vais vers le Père.” (Jean 14:9-12). De quelles œuvres Jésus parlait-​il? Comment ces œuvres pourraient-​elles être plus grandes que celles que le propre Fils de Dieu avait accomplies en union avec son Père?

12. D’après Jésus, quelles “œuvres plus grandes” ses disciples accompliraient-​ils?

¹² Quelques jours plus tard, soit après sa mort et sa résurrection, Jésus apparut à ses disciples en Galilée et leur indiqua en ces termes de quelles “œuvres plus grandes” il s’agirait: “Allez donc et faites des disciples des gens de toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et de l’esprit saint, leur enseignant à observer toutes les choses que je vous ai commandées. Et voici que je suis avec vous tous les jours jusqu’à la conclusion du système de choses”. Quarante jours durant, Jésus continua d’instruire ses disciples au sujet du Royaume de Dieu, puis, juste avant de monter au ciel, il leur dit: “Vous recevrez de la puissance lorsque l’esprit saint arrivera sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, et dans toute la Judée et la Samarie, et jusque dans la partie la plus lointaine de la terre.” — Mat. 28:16-20; Actes 1:3-8.

13. Comment a-​t-​il été possible de “rendre témoignage à fond” aux jours des apôtres?

¹³ Jésus parlait donc d’une grande œuvre de témoignage et d’enseignement qui s’étendrait aux quatre coins du globe. L’effusion de l’esprit saint sur ses disciples le jour de la Pentecôte donna le coup d’envoi de cette campagne de prédication, et Jéhovah la bénit. Elle permit de “rendre témoignage à fond”, pour reprendre une expression que l’on retrouve souvent dans le livre des Actes. Paul fut l’un de ceux qui montrèrent l’exemple dans cette activité et, en temps voulu, il déclara ceci aux anciens de la congrégation d’Éphèse: “Je ne me retenais pas de vous annoncer toutes les choses qui étaient profitables, ni de vous enseigner en public et de maison en maison. Mais j’ai rendu témoignage à fond tant devant les Juifs que devant les Grecs, au sujet de la repentance envers Dieu et de la foi en notre Seigneur Jésus.” — Actes 20:20, 21, 24; 2:40; 10:42; 23:11; 28:23.

14. a) Quelle extension la prédication a-​t-​elle prise avant l’an 70? b) Comment les ouvriers considéraient-​ils alors la “piété”?

¹⁴ Ces chrétiens du premier siècle s’étaient mis à avertir les gens et à enseigner la “bonne nouvelle” afin que les Juifs soient clairement prévenus de la destruction qui menaçait Jérusalem, destruction qui s’abattit avec une soudaineté stupéfiante en l’an 70, comme Jésus l’avait annoncé (Mat. 23:37, 38; 24:15-22). Quelque temps avant l’exécution de ce jugement, l’apôtre Paul pouvait écrire que l’espérance de cette “bonne nouvelle” avait été “prêchée dans toute la création qui est sous le ciel”. (Col. 1:23.) Sans conteste, le fait de rendre ainsi témoignage “à fond” avait donné lieu à des “œuvres” plus grandes que celles que Jésus avait accomplies. Qui étaient les ouvriers? C’étaient des hommes et des femmes d’humble condition qui avaient accordé à la piété la première place dans leur vie. Ils pouvaient dire, de concert avec l’apôtre Paul: “La piété est utile à tout, puisqu’elle possède la promesse de la vie présente et de la vie qui est à venir. (...) c’est pour cela que nous travaillons dur et que nous luttons: parce que nous avons fondé notre espérance sur un Dieu vivant, qui est le Sauveur de toutes sortes d’hommes, surtout des fidèles.” (I Tim. 4:8-10). Dieu bénit abondamment l’activité qu’ils déployèrent pour “rendre témoignage à fond” et pour avoir part aux “œuvres plus grandes” durant le jour de jugement qui était alors en cours.

LES TÉMOINS MODERNES

15. En quoi l’activité des Témoins de Jéhovah diffère-​t-​elle de celle des religions de la chrétienté?

¹⁵ Tandis que, depuis la fin des “temps fixés des nations” en 1914, le monde impie vit son ultime jour de jugement, une grande foule de témoins ont fait connaître à travers la terre entière le nom et le Royaume de Jéhovah. Tout comme les chefs religieux juifs méprisaient Jésus et ses apôtres, de même la chrétienté regarde d’un mauvais œil la façon dont les Témoins de Jéhovah proclament leur espérance (Luc 21:24; Jean 7:45-52; Actes 5:27-29). Ceux-ci ne comptent pas sur une élite d’ecclésiastiques issus des séminaires pour les représenter du haut de la chaire, à la radio ou à la télévision. Les Témoins sont eux-​mêmes une société de plus de deux millions de prédicateurs qui vont donner le témoignage à chaque personne individuellement. Que ce soit de maison en maison, sur les places publiques ou de façon occasionnelle, ils propagent l’espérance de la “bonne nouvelle”, qu’ils nourrissent dans leur cœur (Actes 5:42; 20:20, 21; I Pierre 3:15). Ils avertissent fidèlement les hommes que le monde est dans son jour de jugement et qu’il va bientôt connaître “une grande tribulation, telle qu’il n’en est pas survenue depuis le commencement du monde jusqu’à présent, non, et qu’il n’en surviendra plus”. — Mat. 24:21, 22.

16. À quel genre de personnes Jéhovah a-​t-​il confié son œuvre aujourd’hui?

¹⁶ Ainsi donc, avec l’aide de l’esprit de Dieu, les témoins de Jéhovah des temps modernes ont accompli des œuvres “plus grandes”, d’une plus grande étendue, que celles de Jésus lorsqu’il était sur la terre. Loin de s’en attribuer le mérite, chacun de ces chrétiens s’estime heureux d’être le genre de personnes au sujet duquel Paul écrivit: “Vous voyez votre appel [qui vient de Dieu], frères: il n’y a pas beaucoup de sages selon la chair qui ont été appelés, ni beaucoup