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  • Les cavaliers de l’Apocalypse
    La Tour de Garde 1962 | 1er août
    • sur des chevaux blancs, revêtues d’un fin lin, blanc, pur. ”

      À quel moment ce cavalier sort-​il pour vaincre ? En 1914, d’après certaines prophéties bibliques accomplies. Ce fut à cette date que Jéhovah dit à son Fils : “ Domine au milieu de tes ennemis ! ” (Ps. 110:2). Le temps était donc venu pour le dragon et ses démons de lutter contre Micaël et ses anges, juste après la naissance du Royaume de Dieu, représentée par la naissance d’un enfant mâle. Tous ces événements commencèrent à se dérouler dans le ciel à l’époque où “ les nations se sont irritées ” sur la terre en 1914. — Apoc. 11:18 ; 12:1-9.

      LES AUTRES CAVALIERS

      Le deuxième cavalier était monté sur un cheval couleur de feu, ou roux. Il avait une grande épée et il lui fut donné d’ôter la paix de la terre, afin que les hommes s’égorgeassent les uns les autres. Le rouge est associé avec la guerre parce que la guerre est synonyme d’effusion de sang et que le sang est rouge. C’est ainsi que les anciens firent de la planète Mars le symbole de la guerre en raison de sa couleur rouge. La grande prophétie de Jésus parle de l’œuvre de ce cavalier : “ Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume. ” C’est un fait certain que la Première Guerre mondiale, qui commença en 1914, a enlevé la paix de la terre et abouti à un immense carnage. — Marc 13:8.

      Le troisième cheval était noir et celui qui le montait tenait une balance dans sa main. Une voix l’accompagnait, annonçant des prix exorbitants : une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier, le denier équivalant à une journée de salaire (la valeur de l’orge était estimée si inférieure à celle du blé que les soldats romains recevaient parfois, quand ils étaient punis, des rations d’orge au lieu de blé). Ce cavalier préfigure la famine due à la guerre. Son cheval était noir comme il convenait, le noir étant le symbole de la famine : “ Leur aspect est plus sombre que le noir ; on ne les reconnaît pas dans les rues ; ils ont la peau collée sur les os. ” Dans sa grande prophétie Jésus associa également la guerre mondiale avec la famine : “ Une nation s’élèvera contre une nation, et (...) il y aura des famines. ” — Lam. 4:8 ; Marc 13:8.

      Le fait que le cavalier avait une balance dans la main laisse entrevoir également les conditions de famine qui régneraient. C’est ainsi qu’il fut dit à Ézéchiel : “ Fils de l’homme (...) ils mangeront du pain au poids et avec angoisse, et ils boiront de l’eau à la mesure et avec épouvante. Ils manqueront de pain et d’eau. ” — Ézéch. 4:16, 17.

      Quant au sens particulier que revêt l’ordre donné à ce troisième cavalier : “ Ne fais point de mal à l’huile (d’olive, NW) et au vin ”, la Parole de Dieu elle-​même le fait connaître car, dans Proverbes 21:17, il nous est dit : “ Celui qui aime le vin et l’huile ne s’enrichit pas. ” Le vin et l’huile symbolisent les objets de luxe, et le fait qu’il ne leur ait pas fait de mal indique qu’en dépit de la famine qui toucherait le commun peuple, les riches auraient encore les superfluités agréables de la vie. Ce fait s’est avéré.

      Le quatrième cavalier de la vision de Jean était monté sur un cheval pâle, ou livide ; il est un symbole approprié de la peste. C’est ainsi qu’une fois de plus, nous voyons le parallèle existant entre la prophétie de l’Apocalypse et la grande prophétie de Jésus : “ Il y aura (...) en divers lieux, des pestes. ” (Luc 21:11). Ce quatrième cavalier et sa monture représentent les pestes ou épidémies et autres maladies mortelles qui sévirent surtout dans la période d’après-guerre. “ Le pouvoir leur fut donné (à la mort et au hadès) sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre. ”

      Que dire des “ bêtes sauvages ” dont il est parlé dans ce verset (Rév 6:8) ? Aux jours d’Israël, les bêtes sauvages représentaient une autre menace pour la vie. Dans les temps modernes, toutefois, il en est ainsi principalement dans les endroits déserts. Les bêtes sauvages des temps modernes se référeraient donc aux moyens brutaux par lesquels la vie a été ôtée par les gouvernements ou organisations par suite des conditions créées par la Première Guerre mondiale. Quant à l’expression “ le quart de la terre ”, elle pourrait fort bien être une façon symbolique de dire que les effets se feraient sentir aux quatre coins de la terre et non pas nécessairement sur toute la terre.

      Le cinquième cavalier apparaît comme étant le hadès ; il est le dernier, et cela est juste. Les trois qui le précèdent immédiatement préfigurent les divers moyens par lesquels la mort fut provoquée : guerre, famine, pestes et bêtes sauvages. Ce dernier cavalier, le hadès, représente, d’une façon appropriée, la destinée de toutes les victimes des trois cavaliers qui l’ont précédé, c’est-à-dire, le hadès ou tombe.

      C’est Jésus-Christ lui-​même qui prononça la grande prophétie touchant sa seconde présence telle que Matthieu, Marc et Luc nous la rapportent dans leurs évangiles, ainsi que celle, relative aux cavaliers, que Jean rapporte dans l’Apocalypse, au chapitre six Rév 6. Et de même que, dans les récits des évangiles, Jésus associe son retour avec la guerre, la famine et la peste, de même dans la prophétie de l’Apocalypse, la présence du Christ, indiquée par l’apparition du premier cavalier, est associée avec les cavaliers suivants, préfigurant la guerre, la famine et la peste pour remplir la tombe commune de l’humanité. Quand nous voyons de quelle merveilleuse façon ces prophéties s’harmonisent et se sont réalisées, notre foi s’affermit et nous disons plus que jamais : “ Que Dieu soit reconnu pour vrai. ” — Rom. 3:4, NW.

  • Ne sort-il point de prophète de la Galilée ?
    La Tour de Garde 1962 | 1er août
    • Ne sort-​il point de prophète de la Galilée ?

      “ VA VERS le nord pour acquérir des richesses, va vers le sud pour acquérir la sagesse. ” Tel était le conseil contenu dans un proverbe juif du temps du Christ. Pourquoi ce proverbe fut-​il composé ? Pour la raison suivante : Bien que la Galilée, située au nord, fût la contrée la plus prospère de la Palestine, c’était au sud, en Judée et à Jérusalem, qu’on trouvait le temple, le Sanhédrin et les classes instruites.

      Pourtant, l’idée qui ressort du proverbe n’était pas tout à fait exacte. S’il est vrai que la Galilée, avec ses nombreuses villes, grandes et petites, opulentes et prospères, son sol fertile et son lac riche en poissons, abondait en richesses matérielles, la Judée et Jérusalem, en dépit de leurs prétentions, ne pouvaient se flatter d’être en possession de la sagesse. Nous lisons dans la Parole de Dieu : “ La crainte de Jéhovah est le commencement de la sagesse ”,

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