que nous ne connaissons pas bien, parce qu’elle assiste depuis peu aux réunions, pensera peut-être que nous sommes trop familiers avec elle, étant donné qu’habituellement c’est le nom propre qui est utilisé lors des réunions chrétiennes.

Alors que le président pourrait appeler de très jeunes enfants par leur prénom, s’il le faisait avec des adultes certains le considéreraient comme un manque de respect de sa part. Prenons le cas d’une sœur dont le mari non croyant vient pour la première fois à une réunion. Que pensera-​t-​il s’il entend un homme marié s’adresser à sa femme par son prénom devant toute la congrégation?

Les conducteurs des réunions éviteront ces problèmes s’ils donnent la parole aux assistants en s’adressant à eux par leur nom. Bien entendu, nous n’appellerons pas “frères” ou “sœurs” des personnes nouvellement intéressées par la vérité, puisque les relations spirituelles qui nous unissent à ceux qui composent la famille de Dieu n’existent pas dans leur cas. Nous nous adresserons plutôt à ces personnes en citant leurs nom et prénom ou bien, si c’est plus convenable, nous ferons précéder leur nom de Monsieur, Madame ou Mademoiselle, à moins que nous ayons des raisons de ne pas le faire. Par ailleurs, lorsque quelqu’un est sur le point de se vouer et se considère comme Témoin de Jéhovah, il n’y aura peut-être pas d’objection à faire précéder son nom de “frère” ou “sœur”.

Le fait de nous appeler “frères” et “sœur” pendant les réunions de la congrégation révèle que des liens particulièrement bénis nous unissent, des liens familiaux, puisque nous avons Jéhovah Dieu pour Père (Éph. 2:19b). Ces relations sont bien plus profondes et plus précieuses que celles qu’indique l’utilisation des prénoms.

Présentation de la bonne nouvelle — Faisons un bon usage des publications

¹ Combien nous sommes reconnaissants de ce que Jéhovah ne cesse de nous nourrir spirituellement au moyen des publications qu’il nous fournit par son organisation! Lorsque nous recevons des nouvelles publications aux assemblées ou les périodiques par la poste, nous nous empressons de les feuilleter. Puis nous les lisons, car nous désirons mieux connaître Jéhovah et ses desseins. Toutefois, ces publications ne sont pas seulement éditées à notre intention. Elles sont également très précieuses dans l’œuvre que nous effectuons et qui consiste à prêcher et à faire des disciples. — Mat. 24:14; 28:19, 20.

² Bien que notre objectif ne consiste pas seulement à placer des publications dans le champ, il faut avouer que lorsque nous connaissons bien leur contenu, nous sommes impatients de les mettre entre les mains du plus grand nombre de personnes, afin qu’elles puissent connaître les vérités qu’elles renferment. Si nous considérons que les publications sont des instruments que Dieu nous donne pour répandre la vérité, nous nous appliquerons avec la plus grande conscience à les diffuser dans le public.

³ Il arrive que les gens soient vraiment occupés lorsque nous les visitons. Leur avons-​nous déjà répondu en ces termes: “Puisque vous n’avez pas le temps de discuter maintenant, voulez-​vous accepter ces deux périodiques? Vous pourrez les lire dès que vous aurez un peu de temps et ainsi vous connaîtrez mieux la promesse que Dieu a faite d’établir quelque chose de nouveau.” Un grand nombre de périodiques a été placé de cette manière, et des rapports montrent que la lecture d’un seul périodique a aidé des personnes à reconnaître la vérité.

⁴ Bien entendu, il n’est pas toujours judicieux de proposer des publications. Toutefois, n’oublions pas que quelqu’un peut tirer profit de leur lecture, que ce soit notre interlocuteur ou un membre de sa famille; ne manquons donc pas de les présenter à chaque fois que cela est approprié.

⁵ Au cours du mois d’août, nous proposerons, entre autres choses, un livre de poche au cours de notre activité normale de porte en porte. Après nous être présentés, nous pourrions dire: “Nous vous rendons visite pour vous parler de la promesse que Dieu a faite d’établir quelque chose de nouveau. Le spectacle du crime, de la violence et de la guerre nous fait aspirer à un changement, à de meilleures conditions de vie, n’est-​ce pas? [Laissez répondre.] En II Pierre 3:11, nous lisons que toutes les choses mauvaises disparaîtront. Et notez la promesse que renferme le 2P 3 verset 13. [Lisez-​le.] Ainsi, Dieu nous promet un nouveau système de choses, un système dans lequel la justice doit habiter. [Si cela semble judicieux, prenez Révélation 21:1, 4 qui permettra à votre interlocuteur de mieux connaître la pensée divine.] Notre désir est d’aider les personnes que nous rencontrons, comme vous, à mieux connaître les promesses de Dieu et, pour ce faire, nous avons édité cette publication.” Montrez alors le livre dont vous soulignerez un point en rapport avec les bonnes choses que Dieu a promises.

⁶ Il nous arrive de rencontrer des personnes qui nous disent avoir des problèmes familiaux. Ce sont peut-être des enfants ou des adolescents. C’est à nous qu’il appartient de décider de présenter une publication particulièrement appropriée à la situation, comme les livres Grand Enseignant et Jeunesse. Ou bien quelqu’un peut exprimer des doutes sur l’existence de Dieu ou la valeur de de la Bible. Les livres Évolution et Parole de Dieu répondront probablement à ses questions. Si une personne nous parle du décès d’un membre de sa famille, elle sera sans doute réconfortée à la lecture du livre Tout finit-​il avec cette vie? Dans tous les cas, ayons à l’esprit l’objectif de commencer une étude biblique, et pourquoi pas dès la première visite.

⁷ Les publications sont un moyen de compléter le témoignage oral que nous donnons; montrons à notre interlocuteur qu’elles répondent à ses questions et qu’il en apprendra davantage en les lisant lorsqu’il le voudra. Les publications peuvent aussi nous servir de base de discussion ainsi que d’auxiliaires d’étude. Oui, elles sont toujours les bienvenues, que nous effectuions l’œuvre de maison en maison, fassions des nouvelles visites, conduisions des études bibliques ou donnions un témoignage occasionnel.

⁸ Que ferons-​nous si nous rencontrons des gens qui manifestent un intérêt sincère pour la vérité, mais qui ne peuvent donner une contribution pour les publications? Nous pouvons penser en toute conscience qu’il est convenable de leur laisser une publication gratuitement. Toutefois, nous n’en prendrons pas l’habitude, surtout avec des personnes qui ne manifestent aucun intérêt véritable. De même, si nous pouvons parfois glisser des numéros périmés sous les portes lorsque les personnes sont absentes, cette méthode n’est peut-être pas très appropriée dans les territoires fréquemment visités. Cependant, si nous le faisons, assurons-​nous que les périodiques disparaissent complètement sous les portes, de telle sorte que d’éventuels voleurs ne soient pas avertis que la maison est inoccupée.

⁹ Continuons de montrer notre gratitude pour les excellentes publications que l’organisation de Jéhovah nous dispense et utilisons-​les.