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  • 10e partie : Restauration moderne de la véritable adoration (1919-1932)
    La Tour de Garde 1955 | 1er octobre
    • La campagne avec le nouveau livre Des millions de personnes actuellement vivantes ne mourront jamais ! fut menée avec vigueur à ce moment-​là, ce qui nécessita l’impression et la distribution de grandes quantités d’exemplaires de cet ouvrage. Dans le monde entier, des conférences, largement annoncées dans les journaux, furent faites sur le même sujete. En réalité, la campagne fut si impressionnante que le titre lui-​même est passé en proverbe aujourd’hui encore, parmi de nombreuses personnes en Amérique et en Europe.

      En novembre 1921, la parution du premier livre relié d’une nouvelle série émanant du Juge J. F. Rutherford fut annoncée, il était intitulé La Harpe de Dieuf. Ce livre, imprimé tout d’abord à l’extérieur et, plus tard, dans l’imprimerie de la Société à Brooklyn, reçut un chaleureux accueil de la part du public et, pendant des années, connut une distribution très étendue, étant répandu par millions. D’autres livres de cette série furent publiés : Délivrance, en 1926, Création, en 1927, Réconciliation et Gouvernement, en 1928. Le Yearbook (l’Annuaire) de 1927 fut le premier de la série des Annuaires, dont la parution continue jusqu’à présent (en anglais). Ces nouveaux travaux d’impression, augmentant sans cesse, exigeaient des locaux de plus en plus vastes ; tout d’abord, en 1922, l’imprimerie de la Watch Tower Society fut transférée dans un bâtiment de six étages à Brooklyn, New-​York, 18, Concord Street, puis, en 1927, dans son local actuel, nouvel et vaste bâtiment moderne de huit étages, au 117, Adams Streetg. La maison du Béthel fut également reconstruite et agrandie à ce moment-​làh.

      Au Canada, la censure des publications de la Watch Tower fut supprimée le 1er janvier 1920. Cela permit aux Étudiants de la Bible du Canada de commencer une campagne énergique de proclamation du Royaumei. Immédiatement après, lorsque le gouvernement des États-Unis mit fin aux poursuites judiciaires contre Rutherford et ses sept associés, les disculpant le 5 mai 1920, le président de la Société eut la possibilité de visiter l’Europe pour réorganiser vigoureusement le témoignage dans cette partie de la vigne de Jéhovahj. De grandes assemblées se tinrent à Londres, à Glasgow et dans d’autres centres britanniquesk. Là, et dans d’autres assemblées américaines qui eurent lieu plus tard, des arguments scripturaux furent donnés pour montrer qu’une œuvre préliminaire avait été achevée en 1918. Maintenant, une œuvre nouvelle devait être entreprise par le peuple de Jéhovah, au cours d’une campagne beaucoup plus vaste encore. Attendu que les temps des Gentils avaient pris fin en 1914 et que le Royaume céleste avait été établi alors, il était plus urgent que jamais de prêcher “ cet évangile du royaume ”. Il fut démontré qu’il y avait “ du travail pour tous ”, et l’on comprit clairement en quoi consistait l’“ œuvre devant nous ”l.

      Au cours du développement de la nouvelle œuvre de témoignage et de l’édification d’une organisation plus centralisée qui était nécessaire afin d’unir étroitement les témoins pour en faire une équipe de travail solide, les “ anciens électifs ” vieux jeu opposèrent une résistance considérable dans les groupes locaux du peuple de Jéhovah. Beaucoup d’entre eux voulaient absolument vivre dans le passé, du temps du pasteur Russell, qu’ils prétendaient être le seul canal de lumière scripturale et qu’ils appelaient : “ ce serviteur ” de Matthieu 24:45. The Watch Tower du 1er avril 1920 (p. 100) et des études qui suivirent montrèrent clairement que frère Russell lui-​même, en 1884 et par la suite, fit ressortir que la Watch Tower Society était l’instrument ou canal employé par Jéhovah pour enseigner son peuple sur la terrea. Maintenant qu’une nouvelle et plus grande lumière spirituelle jaillissait du temple céleste de Jéhovah, ces “ anciens électifs ” ne devaient pas retarder ou empêcher les groupes locaux dans leur marche pour suivre l’œuvre du témoignage qui s’intensifiaitb. Il fut démontré correctement que la Société était l’éditeur du temps de frère Russell et continuerait à être l’éditeur employé par Jéhovah. Les frères furent mis en garde de ne pas accepter des interprétations privées et de ne pas s’attacher à de prétendus conducteurs aveugles pour être entraînés dans les ténèbres. Au contraire, il fallait que tous restassent unis à la Société employée dès le début d’une façon si remarquable. Il fallait éviter de plaire aux hommesc. Cependant, en ce temps-​là, la Société, malgré sa position juste en qualité d’instrument de Jéhovah, n’étendit pas sa pleine juridiction à la direction des affaires dans les groupes locauxd.

      Le germe de la direction théocratique naquit en réalité à l’automne de 1919 lorsque fut entreprise l’œuvre de “ L’Âge d’Or ”, nouveau périodique publié en octobre 1919.

      “ Le travail avec l’Âge d’Or consiste à faire le porte à porte avec le message du royaume, proclamant le jour de vengeance de notre Dieu et consolant les affligés. En plus de cette campagne, un exemplaire de L’Âge d’Or doit être remis dans chaque foyer, qu’un abonnement soit enregistré ou non... Les travailleurs des groupes se procureront leurs exemplaires auprès du directeur. ”e

      On demanda aux groupes qui désiraient participer au nouveau service dans le champ, qui s’ouvrait par la campagne avec L’Âge d’Or, de se faire inscrire en tant qu’organisation de service auprès de la Société. Lorsqu’elle eut reçu une telle demande, la Société désigna théocratiquement l’un des membres locaux pour servir en qualité de “ directeur ”, nom sous lequel était connu celui qui était désigné par la Société ; il n’était pas soumis aux élections annuelles du groupe. Alors, pour la première fois, l’autorité commença à être retirée aux groupes dirigés démocratiquement et assujettis à leurs “ anciens électifs ”, pour qu’ils se trouvassent plus directement sous la direction internationale de la Société. C’est ainsi que la Société commença à diriger partiellement et théocratiquement le service dans le champ des groupes, travaillant côte à côte avec le corps des “ anciens électifs ” qui continuaient à diriger les études et les discours des groupes d’une manière démocratique.

      En 1921, la Société se mit à décourager l’idée que certains “ anciens électifs ” locaux avançaient et d’après laquelle ils composaient un “ comité de directeurs ” local qui pouvait suivre une voie démocratique indépendante en dehors de l’organisation du bureau principal. On s’efforça de définir plus clairement les relations entre les anciens locaux et le groupef. En outre, une action fut engagée en vue de l’unité et de la régularité du peuple de Jéhovah dans le monde entier, dans l’accomplissement de l’œuvre de prédication. On conseilla aux associés britanniques d’entreprendre l’œuvre de la même manière qu’elle se développait en Amériqueg. Il y eut, en 1920, un renforcement de la responsabilité dans la prédication lorsqu’on exigea que chacun, dans les groupes qui participaient à l’œuvre du témoignage, rendît un rapport hebdomadaire. Avant 1918, il n’était demandé qu’aux pionniers de rendre un rapport sur leurs activités dans le service. On assigna alors aux groupes des territoires bien déterminés pour leur activité dans le champ. Les groupes étaient vraiment mis “ sous le joug ” pour le service. En 1920, première année où de tels rapports furent faits, il y eut 8 052 “ travailleurs de classe ” et 350 pionniersh. Sur plus de 1 200 groupes affiliés, le rapport indiqua qu’en 1922, 980 étaient complètement réorganisés pour s’engager dans le service dans le champ avec 8 270 “ travailleurs de classe ”i. En 1923, on commença à réserver plusieurs dimanches pour un “ témoignage mondial ” afin d’encourager les efforts conjugués dans le monde entier, en tenant des réunions publiques simultanées sur le thème “ Des millions de personnes actuellement vivantes ne mourront jamais ”, et également pour participer tous ensemble à annoncer les conférencesj.

      Le 1er mai 1923, on commença à réserver le premier mardi de chaque mois comme “ jour de service ” au cours duquel tous les proclamateurs de groupe devaient consacrer quelques heures “ à vendre des livres ” sous la direction du “ directeur du service ”k. À partir de ce moment-​là, les réunions de prières du groupe devaient réserver chaque semaine la moitié de leur temps, le mercredi soir, aux témoignages relatifs à l’œuvre du service. Finalement, la désignation “ directeur du service ” fut changée en 1936 en celle de “ serviteur de groupe ”l et en 1953 en celle de (en anglais) “ congregation servant ”a. Le fait que la direction théocratique centralisée entra partiellement en vigueur en 1919 parmi le peuple de Jéhovah commença à porter du fruit juste à temps pour faire participer à la proclamation énergique des jugements de Jéhovah la foule nombreuse et croissante de frères dans le monde entier. La feuille d’instructions sur le service, intitulée “ Bulletin ”, parut alors tous les mois après octobre 1922, encourageant tous en tant que “ vaillants guerriers ” à apprendre par cœur des témoignages préparés par la Société, appelés tout d’abord “ discussion ”, pour offrir les publications bibliques. (En octobre 1935, cet instrument de service mensuel fut appelé “ Directeur ”, et finalement, en juillet 1936, on lui donna le titre actuel d’“ Informateur ”.) Ces instruments d’organisation ont contribué beaucoup à l’unité et à l’extension de la campagne mondiale et à la mise en vigueur de la direction théocratique centralisée.

      À partir de 1919, pendant une période de vingt ans et progressivement, les témoins furent formés et entraînés à accepter un ordre théocratique d’organisation des groupes. Pendant tout ce temps, certains “ anciens électifs ” se révélèrent adversaires de la nouvelle direction fournie par Dieu. Ils ne virent pas que le saint esprit ou force active de Jéhovah opérait sur le plan de l’organisation une transformation conduisant à une société du Monde Nouveau théocratique ou dirigée par Dieu. Après 1922, dans presque tous les rapports annuels, il était question du sujet “ organisation ”, de sorte que les proclamateurs du Royaume restaient conscients à ce sujetb. On leur fit voir également que Satan a une puissante organisation ennemie. Puis, en 1932, les éditions de novembre et décembre de La Tour de Garde publièrent une série de deux articles intitulés “ L’Organisation de Jéhovah ”, dans lesquels il fut démontré que les charges d’“ ancien ” et de “ diacre ” occupées en vertu d’un vote électoral du groupe n’existent pas dans les Écritures. Tous les membres mûrs spirituellement aux yeux de Dieu sont des anciens ou plus vieux et peuvent et doivent agir en qualité de surveillants (épiskopoi) et de serviteurs dans le ministère (diakonoi). De partout, dans le monde entier, les groupes éveillés spirituellement envoyèrent au bureau principal de la Société des résolutions abolissant ces “ charges ” parmi eux. Ils exprimèrent immédiatement leur confiance dans le directeur du service désigné par la Société, et ils élirent un président du groupe et un comité de service de dix membres au maximum pour remplacer les “ anciens électifs ” et pour aider le directeur de service local de la Sociétéc. Un grand nombre d’“ anciens électifs ” qui avaient refusé de participer à l’extension du service dans le champ (bornant plutôt leurs activités à la simple prédication dans le groupe local) quittèrent les rangs des témoins à ce moment-​là.

      (À suivre.)

  • Quand le matérialisme pénètre les foyers chrétiens
    La Tour de Garde 1955 | 1er octobre
    • Quand le matérialisme pénètre les foyers chrétiens

      Si vous pensez que voir c’est croire et qu’une philosophie matérialiste peut apporter des bénédictions spirituelles, alors vous trouverez, dans cet article, des renseignements d’une valeur réelle pour vous.

      LE MATÉRIALISME se propose de conquérir le monde par sa philosophie. Sa conquête sera de courte durée parce qu’une philosophie matérialiste est absolument contraire à la volonté de Dieu. Cette philosophie n’est pas plus une solution pour ce monde troublé que l’explosion de la bombe atomique larguée sur Hiroshima était une explication des principes du christianisme. Tandis qu’une voie matérialiste peut paraître juste à l’homme, elle peut être foncièrement fausse aux yeux de Dieu. “ Toute voie de l’homme est droite à ses yeux ; mais l’Éternel pèse les cœurs. ” “ Il y a telle voie qui semble droite à un homme, mais des voies de mort en sont la fin. ” Le matérialisme est une de ces voies. — Prov. 21:2 ; 14:12, Da.

      Le matérialisme est essentiellement de ce monde. Il est contraire et opposé à ce qui est spirituel. C’est une théorie qui enseigne que les aspects historiques, sociaux ou psychologiques de l’homme devraient être considérés ou interprétés d’après des causes physiques ou matérielles plutôt que d’après des causes spirituelles. Le matérialisme est le fruit d’un monde sans foi, une théorie fondée sur la nourriture corrosive de l’idolâtrie scientifique, de l’éloge de soi, de la déformation des vérités et des valeurs. Il minimise l’inestimable valeur de l’esprit de Dieu dans la vie des hommes en reléguant Jéhovah Dieu au second plan. D’autre part, il exalte comme étant de première importance les accomplissements et les fruits de l’esprit de l’homme. Il prétend être utile à l’homme grâce à toutes sortes de réalisations techniques, alors que, en réalité, il est l’un des ennemis les plus mortels de l’humanité parce que, en aucun cas, il n’arrivera à préserver cette civilisation désespérée dans la bataille d’Harmaguédon, pour la faire entrer dans le monde nouveau dont Dieu est l’architecte. Et il ne garantira pas non plus le bonheur, la paix et la vie éternels.

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