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  • Patience dans le ministère jointe à la régularité
    La Tour de Garde 1963 | 1er mars
    • Patience dans le ministère jointe à la régularité

      QUE le ministère chrétien requière de l’endurance et de la persévérance ressort du Yearbook of Jehovah’s Witnesses de 1962. Ce dernier montre qu’en moyenne, dans 175 pays en dehors du rideau de fer, pour chaque nouvelle personne ayant participé pour la première fois au témoignage, les témoins de Jéhovah ont consacré 2 940 heures au ministère dans le champ. Il n’y a pas de doute que les Témoins ont pris garde au sage conseil du disciple Jacques : “ Prenez patience, vous aussi ; affermissez vos cœurs, parce que la présence du Seigneur s’est approchée. ” — Jacq. 5:8, NW.a

      Bien entendu, sous le rapport de la patience, nul autre que Jéhovah Dieu lui-​même ne fournit le plus bel exemple. Quelle patience n’a-​t-​il pas démontrée à l’égard des créatures humaines tombées dans l’erreur, des habitants des jours antédiluviens, de la nation d’Israël et, depuis, envers les gens de la chrétienté ! Il est “ lent à la colère ” et, avec “ une grande patience ”, a supporté les “ vases de colère tout préparés pour la destruction ”. — Ex. 34:6 ; Rom. 9:22, Da.

      Seulement après cet exemple de patience fourni par Dieu vient celui de son Fils, Jésus-Christ. Tendrement, il a manifesté de la patience, surtout dans ses rapports avec ses disciples. Il ne se laissa pas rebuter même quand, la dernière nuit de son ministère terrestre, tous ses disciples l’abandonnèrent. Et, après s’être assis à la droite de son Père, en l’an 33, quelle patience ne lui fallut-​il pas pour attendre le moment où son Père lui ordonnerait d’agir contre le diffamateur du nom de Jéhovah, moment qui vint pour la première fois en 1914 comme la prophétie et la chronologie de la Bible l’indiquent ! — Ps. 110:1, AC ; Apoc. 12:5-9.

      Un autre exemple de patience que les ministres chrétiens font bien de noter est celui du fermier, comme nous le fait observer le disciple Jacques. Un fermier ne peut hâter ses récoltes mais doit coopérer avec les lois de la nature. Il sème puis arrose, sarcle, bine, mais doit attendre que les plantes poussent. Il ne peut pas faire grand-chose pour activer la récolte ; tout au plus peut-​il travailler pour qu’elle soit aussi belle que possible. — Jacq. 5:7.

      Tous les ministres chrétiens ont besoin de patience. Il en faut pour persévérer dans le ministère en saison peu favorable, que les difficultés viennent des restrictions imposées par la loi, de l’opposition de la famille, de la rigueur du temps ou du mauvais état de santé. Il en faut encore pour persévérer en dépit des pièges du matérialisme et autres séductions du monde de Satan. — II Tim. 4:2 ; I Jean 2:15-17.

      Comme Jésus l’a montré dans l’exemple du semeur, toute la semence ne tombe pas dans la belle et bonne terre. Aussi le ministre chrétien ne doit-​il pas se laisser décourager simplement parce qu’une partie des graines qu’il sème tombe le long du chemin où Satan et ses agents viennent l’ôter, qu’une autre semble croître pour un temps seulement et sèche sous la chaleur de la persécution pour être tombée sur un sol rocailleux, ou qu’une troisième soit étouffée par le matérialisme pour être tombée parmi les épines. Jésus fit la même expérience. La chose à faire, c’est continuer de semer, planter, arroser et cultiver, convaincu que Jéhovah fera croître quelques-unes des graines. — Luc 8:5-15 ; I Cor. 3:6.

      Intimement liée à la patience et indispensable pareillement à la production du fruit dans le ministère est la régularité. À quelle sorte de moisson le fermier pourrait-​il s’attendre s’il s’était occupé de ses récoltes par à-coups, quand il lui convenait de la faire ou qu’il en avait envie ? Il en est ainsi dans le ministère chrétien. Il faut de la régularité. Cela signifie se fixer un but : participer à l’œuvre du témoignage du Royaume régulièrement chaque semaine, au moins dix heures par mois, prendre part à la distribution des périodiques bibliques, à la prédication de maison en maison avec la Bible, et surtout conduire régulièrement des études bibliques au domicile des personnes de bonne volonté.

      Afin de porter du fruit du Royaume, les ministres chrétiens doivent montrer de la patience et de la régularité. Cela requiert non seulement le zèle mais encore les autres fruits de l’esprit, comme Pierre le montre : “ Joignez à votre foi, la vertu ; et à la vertu, la connaissance ; et à la connaissance, la tempérance (maîtrise de soi, NW) ; et à la tempérance, la patience ; et à la patience, la piété ; et à la piété, l’affection fraternelle ; et à l’affection fraternelle, l’amour ; car, si ces choses sont en vous et y abondent, elles font que vous ne serez pas oisifs ni stériles pour ce qui regarde la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. ” — II Pierre 1:5-8, Da.

      Oui, la patience dans le ministère jointe à la régularité auront pour résultats l’accroissement des louanges à Jéhovah Dieu, le salut du ministre chrétien et de ceux qui l’écoutent. — I Tim. 4:16.

      [Note]

      a Pour plus de détails, voyez La Tour de Garde du 1er août 1961.

  • Questions de lecteurs
    La Tour de Garde 1963 | 1er mars
    • Questions de lecteurs

      ● Le texte de Matthieu 8:11 parle d’Abraham, d’Isaac et de Jacob figurant dans le royaume des cieux. Comment peut-​on accorder ce texte avec Matthieu 11:11 qui déclare que pas même Jean-Baptiste ne s’y trouvera ?

      Nous lisons en Hébreux 11:8-19 : “ C’est par la foi qu’Abraham (...) habit[ait] sous des tentes, ainsi qu’Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse. Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur (...) Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité. C’est par la foi qu’Abraham offrit Isaac, lorsqu’il fut mis à l’épreuve (...) Il pensait que Dieu est puissant, même pour ressusciter les morts ; aussi le recouvra-​t-​il par une sorte de résurrection. ”

      Comment Abraham pouvait-​il s’attendre à un retour d’Isaac d’entre les morts ? Dans le ciel comme esprit ? Non pas, mais ici-bas sur terre, comme créature humaine. Il recouvra Isaac d’entre les morts, ici sur terre, d’une manière figurée. Abraham ne regardait donc pas vers une résurrection spirituelle, céleste, qui le placerait parmi les anges, pas plus qu’il n’escomptait que son fils Isaac le rejoindrait ensuite pour une semblable récompense.

      Abraham venait d’Ur, en Chaldée, et il n’avait pas l’intention d’y retourner. Lui, son fils Isaac et son petit-fils Jacob désiraient une meilleure patrie, une patrie qui appartînt à un gouvernement céleste, c’est-à-dire le gouvernement ou la cité que Dieu a préparé et dans lequel la postérité promise d’Abraham sera le Roi de Dieu. Il s’agit du “ royaume de Dieu ” ou du “ royaume des cieux ”, puisque ces deux expressions ont la même valeur, les mots “ les cieux ” se rapportant à Dieu. C’est sous la direction de ce royaume des cieux — ou royaume de Dieu — qu’Abraham, Isaac et Jacob s’attendaient à vivre sur la terre.

      En l’an 30, Jésus dit à Nicodème qu’Abraham, Isaac et Jacob n’étaient pas au ciel (Jean 3:13). Trois ans plus tard, au jour de la Pentecôte de l’an 33, l’apôtre Pierre dit que le descendant d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, c’est-à-dire le roi David, n’était pas monté au ciel et qu’il ne se trouvait par conséquent dans aucun royaume des cieux ou royaume de Dieu (Actes 2:34). Pierre fit cette déclaration après que Jésus eût parlé d’Abraham, d’Isaac et de Jacob en Matthieu 8:11, au moment de la guérison du serviteur du centurion romain.

      En conséquence, ces trois patriarches ne pourraient figurer dans la classe du Royaume, comme cohéritiers du Seigneur Jésus-Christ. Ils étaient ses ancêtres, l’ayant précédé de plus de dix-sept siècles.

      Il est donc évident que Jésus se référa à Abraham, Isaac et Jacob d’une manière figurative en Matthieu 8:11. Lorsqu’Abraham offrit son fils Isaac, il représentait Jéhovah Dieu et Isaac figurait le fils unique engendré de Dieu, Jésus-Christ, qui fut offert en sacrifice. Par suite, Jacob représentait l’assemblée spirituelle chrétienne, la classe du “ royaume des cieux ”. En effet, tout comme cette assemblée obtint la vie par Jésus-Christ, Jacob obtint la vie d’Abraham, par Isaac. Partant de cela, Abraham, Isaac et Jacob, mentionnés ensemble dans la comparaison de Jésus, représentent le grand gouvernement théocratique dans lequel Jéhovah est le grand Théocrate, Jésus-Christ étant son Roi oint et les fidèles, l’assemblée des chrétiens victorieux composée de 144 000 membres du corps du Christ, étant cohéritiers dans le Royaume.

      Quand l’assemblée chrétienne fut fondée au jour de la Pentecôte, ses membres oints de l’esprit furent faits cohéritiers du Christ et placés sur les rangs pour une position dans le royaume céleste, pour se retrouver à la table

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