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Juste appréciation de l’œuvre encore devant nousLa Tour de Garde 1961 | 15 novembre
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(És. 43:10, AC). Cela place sur nos épaules l’obligation de parler de Dieu et de ses desseins, de veiller à ce qu’autrui sache qui est le vrai Dieu et ses desseins, de nous assurer que notre prochain entend la bonne nouvelle de la domination du royaume de Dieu, qui doit combler de bienfaits les hommes obéissants. Que le message soit accueilli avec reconnaissance ou non, il faut le publier car telle est la volonté de Dieu. C’est son dessein que son “ nom soit publié par toute la terre ” et c’est notre privilège de prendre part à cette œuvre (Rom. 9:17). Heureux ceux qui écoutent cette prédication avec foi et se mettent à leur tour à célébrer les louanges de Dieu, car “ quiconque invoque le nom de Jéhovah sera sauvé ”. — Actes 2:21, NW.
6. Comment l’apôtre Paul fit-il preuve de discernement en faisant un choix parmi les occasions qui s’offraient à lui ?
6 Paul, apôtre de Jésus-Christ, fit preuve d’un bon discernement en faisant un choix parmi les occasions qui s’offraient à lui. Il déclara : “ Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ, mon Seigneur. ” Paul n’allait pas se laisser arrêter par son ancienne condition sociale, ses occasions professionnelles ou son rang dans le monde religieux. Les “ choses qui étaient des gains ” pour lui au point de vue de ce monde, il les a regardées comme une perte afin de bâtir sa vie autour du ministère que le Seigneur lui avait confié. Son cœur était dans le ministère. Il déclara : “ Je rends grâces à celui qui m’a fortifié, à Jésus-Christ notre Seigneur, de ce qu’il m’a jugé fidèle, en m’établissant dans le ministère. ” — Phil. 3:7, 8 ; I Tim. 1:12.
IL FAUT ACCOMPLIR ENTIÈREMENT L’ŒUVRE
7, 8. a) Selon Paul, comment fallait-il remplir le ministère ? b) Comment le démontra-t-il dans son ministère à Éphèse ?
7 Paul, apôtre de Jésus-Christ, fit preuve d’un bon ministère d’une manière exemplaire. Quand il passa en revue, devant les surveillants de l’assemblée d’Éphèse, la voie qu’il avait suivie, il parla de l’opposition faite à ses efforts, déclarant que cette résistance ne l’avait pas arrêté. Il avait entièrement rempli le ministère. Voici ses paroles : “ Vous savez de quelle manière, depuis le premier jour où je suis entré en Asie, je me suis sans cesse conduit avec vous, servant le Seigneur en toute humilité, avec larmes, et au milieu des épreuves que me suscitaient les embûches des Juifs. Vous savez que je n’ai rien caché de ce qui vous était utile, et que je n’ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans les maisons, annonçant aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ. ” Paul ne pensait pas qu’il suffisait qu’il fût parmi eux et que s’ils voulaient entendre la bonne nouvelle ils pouvaient venir le trouver. L’apôtre alla de maison en maison. Il était certain que tous avaient entendu le message, avec foi ou non, qu’ils savaient de quoi il s’agissait. La question qui se posait à son esprit n’était pas de savoir s’il avait pris part au ministère mais s’il l’avait rempli entièrement. Paul reconnut l’importance d’agir de la sorte et il le souligna en ces termes : “ Mais je ne fais pour moi-même aucun cas de ma vie, comme si elle m’était précieuse, pourvu que j’accomplisse ma course avec joie, et le ministère que j’ai reçu du Seigneur Jésus, d’annoncer la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. ” — Actes 20:18-24.
8 En s’occupant de son territoire d’Éphèse, dès le début Paul fit une série de conférences bibliques dans la synagogue. Cela dura trois mois. Sa parole était franche et énergique et en même temps l’apôtre tenait compte de l’intelligence de son assistance, présentant son message en des termes accessibles à ses auditeurs. (I Cor. 9:20-23.) Impossible de confondre son enseignement avec la doctrine du clergé éphésien, qui flattait l’oreille. Bientôt la division entre ceux qui avaient le cœur endurci et ceux qui désiraient recevoir instruction devint manifeste. Paul réunit ces derniers, les disciples, dans un autre endroit et là, dans l’école d’un nommé Tyrannus, il se réunit journellement avec eux pendant deux ans (Actes 19:8-10). En même temps il prit part au ministère de maison en maison et y forma les disciples. Plein d’amour pour eux, il ne leur apprit pas seulement la bonne nouvelle mais se dépensa encore dans leur intérêt. Il remplit entièrement son ministère.
9. a) Quelle attitude envers le ministère Paul recommanda-t-il à Timothée et pourquoi ? b) Comment peut-on sauver ceux qui nous écoutent ?
9 Que l’apôtre reconnaissait l’importance de remplir parfaitement le ministère, cela ressort encore de ce qu’il dit à Timothée et à tous ceux qui de nos jours ont la même foi que ce dernier : “ Pour toi, sois prudent en tout, supporte l’épreuve, fais œuvre de prédicateur de l’Évangile, acquitte-toi à la perfection de ton ministère. ” (II Tim. 4:5, Jé). Il n’encouragea pas simplement Timothée à prendre une certaine part au ministère chaque mois pour pouvoir dire au collège central des chrétiens qu’il avait annoncé la bonne nouvelle dans le mois. Son conseil était bien plus énergique. Il lui dit de s’acquitter “ à la perfection de ton ministère ”. Pourquoi ? Parce que des vies étaient en jeu. Timothée en était conscient, car peu de temps auparavant Paul lui avait écrit en ces termes : “ Veille sur toi-même et sur ton enseignement ; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent. ” (I Tim. 4:16). Timothée ne devait pas seulement songer à son propre salut. Il ne devait pas prendre part au ministère simplement parce que c’était là le moyen d’obtenir le salut. En faisant preuve de zèle, en le remplissant parfaitement, il travaillerait au salut d’autres hommes qui, bien qu’ayant entendu la bonne nouvelle, n’auraient pas reçu autrement l’attention personnelle nécessaire pour les aider à voir l’importance du ministère et la nécessité de mettre la parole en pratique.
10. Comment faut-il envisager l’œuvre qui reste encore à faire avant Harmaguédon ?
10 Comme ce conseil donné à Timothée s’applique bien à nous ! Il place l’œuvre qui reste encore à faire avant Harmaguédon dans la perspective voulue. Aussi ne faut-il pas penser que nous faisons “ notre part ” simplement en remettant un rapport mensuel. Nous manquerions de beaucoup le but de la bonté non méritée de Dieu si nous nous bornions à marquer des heures de prédication, à remettre des rapports simplement pour être réguliers, en pensant uniquement à notre propre salut. Il faut considérer la patience de notre Seigneur comme le salut, non seulement pour nous mais encore pour autrui (II Cor. 6:1 ; II Pierre 3:15). C’est maintenant, à l’époque de la “ grande tribulation ” qui prendra fin avec la bataille d’Harmaguédon, que nous sommes au temps que Jéhovah Dieu a réservé pour appeler “ de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue ”, une grande foule que personne ne peut compter, une foule d’hommes qui attribuent publiquement le salut à Dieu et à l’Agneau. — Apoc. 7:9, 14.
11. Comment le fait de fixer son attention sur Jéhovah Dieu influera-t-il sur notre service dans les jours à venir ?
11 Envisageant l’œuvre que Dieu nous a confiée sous l’angle de la maturité, nous y mettrons tout notre cœur. L’amour pour Dieu et le désir d’amener notre prochain à son culte, voilà ce qui nous remplira de zèle. En cas d’opposition, nous ne permettrons pas que notre participation au ministère, notre proclamation du nom de Jéhovah, soit fonction de l’accueil que nous recevons aux portes. Nous ne nous laisserons pas abattre ou ralentir parce que l’immense majorité rejette la bonne nouvelle. Au contraire, notre service sera dicté par notre dévouement pour Jéhovah Dieu. Nous serons stimulés par l’indignation que soulèvent en nous tous les outrages que le Diable et son monde impie accumulent sur le nom divin. Nous persévérerons par amour pour la justice et nous continuerons de rechercher ceux qui accueillent avec reconnaissance le moyen de salut offert par Dieu. Plutôt que de nous contenter d’une participation symbolique, nous tâcherons de saisir toutes les occasions qui s’offrent à nous et de profiter pleinement de tous ces privilèges de service.
12. a) Quel examen chacun devrait-il faire pour voir s’il remplit entièrement le ministère de maison en maison ? b) Comment peut-on instruire avec douceur ceux qui ne sont pas favorablement disposés et que peut-il en résulter ?
12 Pouvez-vous dire, à l’exemple de Paul, que dans votre territoire vous remplissez entièrement votre ministère ? Prenez-vous des notes et revenez-vous jusqu’à ce que vous ayez contacté des personnes dans chaque maison ? Revenez-vous si souvent qu’après une certaine période de temps vous êtes entré en contact avec les différents membres de chaque famille ? Enfin, leur avez-vous rendu un témoignage complet sur le royaume de Dieu ? Parfois il faut beaucoup de patience et bien des visites pour que quelqu’un cesse son occupation pour vous écouter. Dans l’intervalle, par une bonne préparation et du tact, vous serez à même de présenter à chaque visite ne serait-ce qu’un point de votre sermon grâce à quelques phrases bien choisies. Que la personne reconnaisse ou non le caractère d’urgence de la situation, vous, vous ne l’ignorez pas. Pour cette raison, vous vous efforcez d’instruire avec douceur “ ceux qui ne sont pas favorablement disposés, car Dieu leur donnera peut-être la repentance qui conduit à une connaissance exacte de la vérité ”. (II Tim. 2:25, NW.) Il se peut que les graines de vérité ainsi semées ne poussent que des mois ou même des années plus tard. Quelque chose peut arriver dans la vie de la personne, ou bien dans son Église ou dans sa collectivité qui la fera “ soupirer et gémir ” à cause des abominations qui se commettent sous ses yeux (Ézéch. 9:4). Cela la rendra plus disposée à accueillir le message du Royaume et quand vous passerez à sa porte elle écoutera. L’intérêt que nous portons à tous ceux de la collectivité nous fera persévérer car nous savons qu’un changement de situation dans la vie peut amener un changement d’attitude et nous permettre d’aider la personne à marcher sur le chemin du salut. Cet intérêt nous fera saisir les nombreuses occasions de faire de nouvelles visites pour faire apprécier davantage les vérités bibliques.
INTÉRESSONS-NOUS À CEUX QUE NOUS SERVONS
13. Comment montrerons-nous notre intérêt pour ceux que nous servons ?
13 Les ministres qui s’intéressent ainsi aux auditeurs de leur prédication ne voient pas le ministère sous un angle impersonnel. Ils ne songent pas uniquement à passer deux ou trois heures dans le service puis, à leur retour, ils ne parlent pas seulement des publications qu’ils ont placées. Ils s’intéressent aux gens et cherchent des personnes de bonne volonté envers Dieu. Ils savent qu’ils sont engagés dans une œuvre de salut. Quand ils décèlent un cœur sincère chez la personne, même si le Diable a dressé les barrières de la crainte, ils se servent efficacement de l’épée de l’esprit pour renverser les obstacles et “ pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance ”. (És. 61:1.) S’ils ne perdent pas leur temps en discussions avec ceux qui méprisent les choses saintes, ils ne voient pas, par contre, un adversaire chez tout homme qui fait une objection. Mais en faisant preuve de tact, en se servant des procédés d’enseignement du Seigneur Jésus, en gardant la maîtrise de soi dans les circonstances contraires, ils trouvent de nombreuses occasions d’instruire avec douceur ceux qui d’abord n’étaient pas favorablement disposés. Avec le temps ces personnes peuvent revenir à la raison et acquérir une connaissance exacte de la vérité. — Jean 1:46-49 ; Actes 9:1-22.
14. Quelle fut l’attitude de Jésus et de Paul envers les auditeurs de leur prédication ?
14 Jésus a laissé un exemple remarquable par l’intérêt affectueux qu’il porta à ceux qu’ils servaient. Il ne repoussa pas les enfants sous prétexte qu’ils étaient trop jeunes, ni les riches sous prétexte que c’était perdre son temps ; il ne repoussa pas non plus les pauvres, les aveugles et les infirmes. Il était plein d’affection pour le peuple. “ Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger. ” (Mat. 9:36). Même quand il était fatigué et avait besoin de repos, il ne renvoya pas ceux qui le cherchaient. Paul également éprouvait une “ vive affection ” pour ceux à qui il prêchait (I Thess. 2:8). Il nous faut avoir le même point de vue.
15. Quel fait illustre la façon dont un chrétien mûr doit voir le ministère ?
15 Cette affection fut démontrée par une sœur pionnier qui prit part au ministère pendant une visite qu’elle fit à une amie d’une autre assemblée. Au cours du service du matin, elle rencontra une jeune dame qui montra quelque intérêt et accepta des publications. La sœur n’avait pas l’occasion de faire une nouvelle visite puisqu’elle n’était que de passage, mais elle avait de l’affection pour cette personne de bonne volonté et, rentrée chez elle, elle se mit à lui écrire pour l’encourager à l’étude. Une étude de la Bible se fit par correspondance et l’intérêt grandit si rapidement que la sœur fit le voyage pour revoir la jeune dame et la mettre en relation avec l’assemblée locale. Cette dame participe maintenant au ministère. Il ne fait pas de doute que cette sœur n’allait pas dans le service simplement pour pouvoir inscrire quelques heures sur son rapport. Elle était animée du désir d’honorer Jéhovah en trouvant et en nourrissant ceux qui avaient des dispositions de brebis. C’est ainsi que chaque ministre mûr doit envisager le service.
JUSTE APPRÉCIATION DE L’OFFRANDE DE SOI
16. Même si l’on participe régulièrement au ministère, quel pas Dieu nous demande-t-il encore de faire et pourquoi ?
16 Quand on a trouvé des brebis et qu’on les a aidées à devenir des proclamateurs de la bonne nouvelle du Royaume, on n’est pas encore au bout de sa tâche. Il ne faut pas penser que le fait de se trouver dans la société du monde nouveau est en soi une garantie de l’approbation divine ou que tout ce que Dieu nous demande pour nous protéger à Harmaguédon, c’est de prendre part à la prédication du message du Royaume. Pas du tout ! Tant que quelqu’un ne dit pas à Dieu que son service est le but de sa vie, qu’il prend plaisir à faire sa volonté et qu’il a voué sa vie à son service, quel qu’il soit, cet homme ne sert pas Dieu de toute son âme. Peut-être ne veut-il pas assumer la responsabilité que comporte l’offrande à Dieu, mais en fuyant cette responsabilité il ne se place pas dans une position meilleure. Si quelqu’un ne suit pas l’exemple de Jésus-Christ, s’il ne se voue pas à Dieu pour le servir et ne symbolise pas son offrande par l’immersion, il ne se trouve pas sur le chemin resserré de la vie. En un certain sens, il a gardé la façon de voir qui est caractéristique des membres des Églises de la chrétienté. Eux aussi acceptent quelques principes bibliques pour se guider dans la vie. Mais ils se réservent le droit de tracer la ligne de démarcation. Ils siègent en juges de Dieu et décident eux-mêmes ce qu’ils doivent accepter dans sa Parole. Si un homme connaît les exigences divines mais décide dans son cœur qu’elles ne sont pas également importantes pour se conformer à toutes, cet homme n’a pas vraiment accepté Jéhovah pour son Dieu. Comment peut-il s’attendre à ce que Dieu l’accepte pour lui donner la vie dans le monde nouveau ? Au sujet de ceux qui ne font pas ce que Dieu leur demande, Jacques, le frère du Seigneur, dit : “ Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché. ” (Jacq. 4:17). Ces personnes ont besoin de l’aide de frères mûrs pour avoir une juste appréciation du service de Dieu. Il leur faut acquérir non seulement la connaissance de la Parole divine mais encore apprécier ses exigences.
17. a) L’offrande de soi et le baptême sont-ils une garantie de survie ? b) Que cherche Dieu chez ceux qui le servent ?
17 L’offrande de soi et le baptême ne sont pas évidemment en soi une garantie de recevoir la vie dans le monde nouveau. Après s’être voué à Dieu, il faut employer sa vie conformément à la promesse faite à Jéhovah. Nul ne peut espérer entrer dans le monde nouveau “ en resquillant ”, pour ainsi dire. Ceux qui tâchent de se maintenir en faisant le moins de service possible ont déjà transgressé le plus grand commandement. Ayant été interrogé sur ce point, Jésus répondit que pour obtenir la vie éternelle il fallait aimer Jéhovah Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa force et de toute sa pensée et son prochain comme soi-même (Luc 10:25-27). Jéhovah, notre Juge, a une vue plus pénétrante que l’homme. “ (Jéhovah) sonde tous les cœurs et pénètre tous les desseins et toutes les pensées. ” (I Chron. 28:9). Il sait ce que nous faisons et les mobiles de nos actes. Dieu voit si nous nous dépensons vraiment de tout cœur dans son service et si notre amour pour le prochain, notre désir de lui voir acquérir le salut, sont aussi forts que nos sentiments à notre égard. C’est maintenant, avant que Dieu rende le jugement final, qu’il faut examiner son cœur, nous pencher sur notre ministère, pour voir si nous apprécions vraiment l’œuvre vitale que Dieu nous a confiée.
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Augmentez vos privilèges de serviceLa Tour de Garde 1961 | 15 novembre
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Augmentez vos privilèges de service
1. a) Qu’a illustré Jésus dans la parabole des mines et de quelle façon ? b) Quel est celui qui a été investi de l’autorité royale et quels intérêts a-t-il confiés à ses serviteurs ?
QU’IL faut être productif dans le service de notre Maître, c’est ce que Jésus a bien illustré par une parabole. Il parla d’un homme de haute naissance qui allait partir pour un pays lointain afin de se faire investir de l’autorité royale. Cet homme appela ses serviteurs et leur donna chacun une mine avec ordre de la faire valoir. “ Lorsqu’il fut de retour, après avoir été investi de l’autorité royale, il fit appeler auprès de lui les serviteurs auxquels il avait donné l’argent, afin de connaître comment chacun l’avait fait valoir. Le premier vint et dit : Seigneur, ta mine a rapporté dix mines. Il lui dit : C’est bien, bon serviteur ; parce que tu as été fidèle en peu de chose, reçois le gouvernement de dix villes. Le second vint, et dit : Seigneur, ta mine a produit cinq mines. Il lui dit : Toi aussi, sois établi sur cinq villes. ” Un autre serviteur, bien que n’ayant pas perdu sa mine, ne l’avait pas fait fructifier et pour cette raison il fut prononcé infidèle et on lui ôta la mine (Luc 19:12-26). Jésus-Christ est Celui que Jéhovah a investi de l’autorité royale et c’est à ses disciples que Jésus a confié le privilège de prendre part au ministère, en ces termes : “ Allez donc me faire des disciples dans toutes les nations ; vous les baptiserez au nom du Père et du Fils et du saint esprit, et vous leur apprendrez à observer tout ce que je vous ai prescrit. ” — Matthieu 28:19, 20, Jé.
2. Pourquoi est-il important que chacun de nous fasse valoir ce qu’il a reçu ?
2 Cette parabole montre que l’approbation s’obtient non seulement en gardant ce qui nous a été confié mais encore en travaillant de manière à le faire valoir. Pourquoi ? Parce que cela témoigne d’une bonne disposition
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