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Offrez à Dieu un sacrifice de louangeLa Tour de Garde 1957 | 15 mars
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trois fils ne se rompt pas facilement. ” Si nous tombons, si notre zèle se refroidit, si nous succombons sous les assauts de Satan, nous serons incapables d’offrir publiquement des sacrifices de louange à Jéhovah. Pour éviter cette calamité, il ne faut pas déserter nos assemblées. Ne soyez pas une brebis solitaire, car une brebis à l’écart du troupeau est une brebis perdue. Les pasteurs fidèles du groupe déploient tous leurs efforts pour ramener les brebis égarées au sein de la société du Monde Nouveau (Mat. 18:12-14). Ne surestimez donc pas votre vigueur spirituelle en pensant que vous y arriverez tout seul tout en poursuivant vos propres intérêts et en méprisant le bon principe de l’association : “ Celui qui se tient à l’écart cherche ce qui lui plaît, il s’irrite contre tout ce qui est sage. ” — Prov. 18:1.
17. Comment faut-il recevoir l’instruction de Jéhovah ?
17 Si nous voulons acquérir des fruits et d’acceptables taureaux des lèvres, il faut nous mettre à l’école de Jéhovah. Recevez son instruction par la lecture de la Bible. Recevez-la par une étude méthodique. Recevez-la aux réunions de groupe. C’est là notamment que Jéhovah étale un repas spirituel sur sa table. Venez et mangez ! Vous sert-on vos repas matériels au lit ? Si vous les appréciez au point de vous lever pour vous mettre à table, n’appréciez-vous pas autant la nourriture spirituelle plus importante ? Jéhovah ne favorise pas la paresse en faisant servir les repas spirituels au lit ou à domicile, loin des réunions du groupe. Allez à la table, allez à la Salle du Royaume ! À moins de faire toutes ces choses, nous ne serons pas zélés pour acquérir les paroles nécessaires à l’offrande de bons sacrifices de louange. Nous manquerons de nous conformer à cette exhortation inspirée : “ Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de vérité. ” — II Tim. 2:15.
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Offrez correctement vos sacrifices de louangesLa Tour de Garde 1957 | 15 mars
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Offrez correctement vos sacrifices de louanges
“ Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun. ” — Col. 4:6.
1. Qu’est-ce qui est symbolisé par le sel ?
LA LOI mosaïque prescrivait l’assaisonnement de tous les sacrifices : “ Tu mettras du sel sur toutes tes offrandes ; tu ne laisseras point ton offrande manquer de sel, signe de l’alliance de ton Dieu ; sur toutes tes offrandes tu mettras du sel. ” Pourquoi ? Le sel préserve, il empêche la putréfaction. Il était interdit d’offrir des choses en décomposition. Le sel, en empêchant toute altération par voie de décomposition, assurait la permanence. Il était utilisé dans une alliance pour en représenter l’immutabilité, la permanence. Chez les Anciens, c’était signe d’amitié que de manger du sel ensemble ; cela dénotait une fidélité et une loyauté éternelles. Celui qui sacrifiait des offrandes de communion sur l’autel de Jéhovah était regardé comme participant avec Jéhovah ; ainsi l’emploi du sel dans les sacrifices indiquait une participation au sel avec Dieu, ce qui symbolisait une loyauté éternelle. — Lév. 2:13.
2. Que signifie pour les chrétiens l’assaisonnement de leurs sacrifices de paroles ?
2 Par leur exemple et leur prédication les vrais disciples du Christ devaient exercer une influence préservatrice de décomposition ou décadence morale ; aussi Jésus les appela-t-il “ le sel de la terre ”. Il est également fait mention du sel en rapport avec le langage de leur prédication : “ Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun. ” (Mat. 5:13 ; Col. 4:6). Les chrétiens n’offrent pas en sacrifice à Jéhovah des céréales ou des bêtes comme il était d’usage en Israël. Cependant ils offrent un sacrifice de louange par les paroles de leurs lèvres et ces paroles sont comparées à des taureaux et à des fruits. De même que les immolations d’Israël étaient accompagnées de sel, le langage des chrétiens, les taureaux symboliques de leurs lèvres, doit être assaisonné de sel. Il faut pour cela que les paroles soient pures dans la vérité, qu’elles aient un effet de préservation tant sur l’orateur que sur l’auditeur et qu’elles expriment la loyauté et la fidélité à Jéhovah, qu’elles ne méprisent pas son nom ni ne fassent paraître méprisable sa table. Les paroles offertes doivent exciter l’appétit des amis de la justice. Pour les hommes comme pour les animaux, le sel est un condiment ouvrant l’appétit : “ Peut-on manger ce qui est fade et sans sel ? ” “ Les bœufs et les ânes, qui labourent la terre, mangeront un fourrage salé. ” (Job 6:6 ; És. 30:24). Ainsi les sacrifices de paroles des chrétiens seront assaisonnés de sel spirituel. Ils ne seront pas fades, insipides, corrompus, mais aimables, bien accommodés, exprimant la loyauté et ayant un pouvoir de préservation.
SERMONS AU SEUIL DES PORTES
3. Pourquoi faut-il réfléchir à vos sermons et les préparer ?
3 Savez-vous comment répondre pour offrir des sacrifices spirituels qui soient pleins de grâce, assaisonnés de sel ? Comme il en fut au temps de Jésus-Christ et des apôtres, ainsi en est-il de nos jours : c’est aux portes et dans les foyers que les sacrifices des lèvres s’offrent le plus souvent et avec le plus d’efficacité. Réfléchissez-vous à vos sermons, les préparez-vous afin de savoir comment il faut répondre à tous ceux que vous rencontrez aux portes ? Pour cette première visite, il est surtout important de trouver des paroles simples, non sujettes à controverse : “ L’Ecclésiaste s’est efforcé de trouver des paroles agréables ; et ce qui a été écrit avec droiture, ce sont des paroles de vérité. ” S’il y a contestation, soyez “ toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous ”. “ Il ne faut pas qu’un esclave du Seigneur ait des querelles, mais il faut qu’il soit plein de tact envers tous, qualifié pour l’enseignement, se contenant sous le mal, instruisant avec douceur ceux qui ne sont pas favorablement disposés, car Dieu peut leur donner la repentance les menant à une connaissance exacte de la vérité. ” — Eccl. 12:12 12:10, NW ; I Pi. 3:15 ; II Tim. 2:24, 25, NW.
4, 5. Quelles recommandations sont faites sur la façon de dire les sermons et sur notre attitude ? Pourquoi cela est-il important ?
4 Ne soyons pas embarrassé ou timide dans notre abord, mais rappelons-nous que nous représentons le Créateur de l’univers et avons son appui. Êtes-vous convaincu que vous dites la vérité ? Que votre conviction s’exprime dans votre exposé. Êtes-vous sincère ? Que votre sincérité transparaisse. Êtes-vous plein d’enthousiasme à propos de la vérité ? Qu’il se manifeste par le ton de votre voix et l’expression de votre visage. Vous allez trouver vos semblables en ami ; aussi soyez plein de chaleur, aimable ; employez le ton de la conversation, évitez les détours. Entraînez votre interlocuteur dans la conversation par des questions, en l’invitant à exprimer ses pensées. Abordez chaque porte avec la pensée qu’il y a une brebis derrière elle et montrez l’intérêt que vous portez à cet ami. Ayez cette attitude positive envers chaque maître de maison ; avant de penser autrement à son sujet, faites-lui prouver qu’il est autrement. Que le bouc de la dernière porte ne vous aigrisse pas au point de vous faire adopter une attitude négative à la porte suivante. Chaque porte mérite tous vos efforts ; elle ne devrait pas recevoir moins d’attention simplement parce qu’elle se trouve au milieu d’un territoire difficile.
5 Ne vous est-il jamais arrivé de lire un paragraphe pour constater que vous n’avez rien retenu de votre lecture, bien que votre œil ait capté chaque mot ? Votre esprit était ailleurs. Ne vous est-il jamais arrivé d’assister à une conférence et de vous apercevoir que vous avez oublié ce que l’orateur exposait depuis dix minutes ? Les oreilles captaient les paroles mais l’esprit était ailleurs. De même quand un maître de maison vient vous ouvrir la porte, il peut paraître vous écouter mais son esprit est occupé à chercher des prétextes de congédiement, à noter votre mise ou à analyser votre personnalité. L’homme peut se faire une idée à votre sujet, sans que les paroles que captent ses oreilles s’inscrivent vraiment dans son esprit. Mais de même que votre esprit sera captivé si le paragraphe que vous lisez est intéressant et bien écrit ou que vous ne serez pas distrait si l’orateur exprime de bonnes pensées avec ardeur et enthousiasme, ainsi l’esprit du maître de maison sera pris par votre sermon si celui-ci est réfléchi, clair, instructif et présenté avec conviction et sincérité. Les impressions se forment et les décisions se prennent non simplement par ce que vous pouvez dire mais de la manière dont vous le dites et de l’expression que vous avez en le disant.
6, 7. Quelles suggestions sont faites quant au contenu des sermons ?
6 Notre mise sera correcte mais non tapageuse et nous laisserons transparaître notre intérêt, notre sincérité, notre conviction et notre enthousiasme. Notre attention doit encore se porter sur le contenu de notre sermon. Ce contenu doit nous satisfaire, tous les points du sermon doivent exciter notre enthousiasme. C’est à cette condition que nous communiquerons quelque enthousiasme aux autres. Si notre exposé ne remue aucune fibre en nous, il ne touchera jamais personne d’autre. Pour bien dire votre sermon, bâtissez un exposé qui vous plaise. Vous pouvez demander des idées à d’autres, mais ne les utilisez pas à moins qu’elles vous remplissent d’enthousiasme. Sinon vous les débiterez sans flamme et elles seront reçues froidement. Ayez un thème, rattachez tous vos points à ce seul but. Qu’il soit d’une utilité pratique, adapté au maître de maison. Chacun s’intéresse à sa personne ; beaucoup ne sont pas vraiment intéressés par les faits et gestes des autres. Vous pouvez parler de la situation mondiale — guerres, famines, pestes, calamités — mais si ces choses n’ont pas affecté le maître de maison ou ne le menacent pas à bref délai, il ne s’en préoccupera pas outre mesure. Les gens sont devenus insensibles aux souffrances, à la misère de la généralité. Si eux-mêmes ou leurs proches souffrent de ces maux, ils montreront de l’intérêt. En somme si vous parlez des maux accablant ce monde, ramenez-les à la perspective du maître de maison. Si vous parlez des méfaits de l’enfance délinquante, votre argument portera si vous lui montrez le moyen de préserver ses propres enfants de ces choses. Le Royaume est le remède de tous les maux, mais montrez aux gens qu’il résoudra leurs petits problèmes et non seulement les graves questions internationales. Souvent ces dernières sont trop grandes, trop importantes, pour être saisies.
7 Dans le sermon sur la montagne, Jésus tint compte des soucis et des peines affligeant le peuple, des choses que les gens allaient manger, boire et porter. Jéhovah sait que ces choses sont nécessaires et il les donnera aux hommes comme il le fait pour les oiseaux et même pour la végétation, a dit Jésus. “ Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. ” Si l’on fait cela, les soucis personnels se dissiperont et on aura “ la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence ”. À l’exemple de Jésus, nous devons tenir compte des soucis individuels et les aborder dans nos sermons. Les sermons devraient s’adapter au niveau mental et à l’attitude de nos auditeurs ; ainsi faisait Paul : “ J’ai été faible avec les faibles. Je me suis fait tout à tous, afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. ” — Mat. 6:33 ; Phil. 4:7 ; I Cor. 9:22.
8. Après que nos sermons sont préparés, comment faut-il les fixer dans notre esprit pour les présenter aux portes ?
8 Si nous apprenons nos sermons par cœur, ils manqueront de souplesse. Si nous voulons les adapter aux diverses situations trouvées aux portes, il suffit de retenir seulement le plan. Il y a de nombreux textes familiers que nous pouvons commenter pendant quelques minutes sans l’aide de notes. Nous en parlons sous l’inspiration du moment, sans la moindre difficulté mais avec assurance. Ainsi donc choisissez trois ou quatre de ces textes très familiers et apprenez à les situer dans la Bible. Puis, aux portes, cherchez-les dans l’ordre ; lisez-les et faites de brefs commentaires pour chacun de ces versets. Libre de mots appris par cœur et qui paraîtraient mécaniques, votre esprit peut faire face aux idées et vous vous exprimerez dans vos propres paroles, comme vous le faites dans la conversation ordinaire. C’est alors seulement que se manifesteront votre sincérité et votre enthousiasme ; c’est seulement alors que transparaîtra votre personnalité et que vous serez plein de chaleur. Vous pouvez avoir plusieurs séries de textes pour les utiliser dans différentes situations. Vous pouvez noter à la dernière page de votre Bible plusieurs groupes de textes, chaque groupe comprenant vos notes pour un sermon.
INTRODUCTION DU SERMON
9. Quelles suggestions sont offertes pour réfuter les prétextes de congédiement ?
9 De nombreuses personnes vont de porte en porte dans divers buts. Quand la sonnette retentit, la maîtresse de maison est souvent quelque peu ennuyée et va ouvrir la porte bien résolue à vous éconduire rapidement. Elle dispose de plusieurs excuses, mais il est probable qu’elle n’invoquera tel prétexte de congédiement qu’après avoir jeté un coup d’œil sur votre personne, écouté un instant et tiré une conclusion. Alors elle prétextera telle chose. Vous avez entendu souvent ces excuses et vous êtes en mesure de les réfuter avec logique ; mais après que la dame a formulé son excuse, elle va s’y attacher, sa fierté l’empêchant de revenir sur ses paroles. Si vous pouvez prévoir l’excuse et la réfuter avant qu’elle soit exprimée, son honneur ne sera pas engagé et il est possible qu’elle vous écoute. Après une introduction très brève, vous pouvez dire, avant que la dame ait choisi une des excuses ordinaires : “ Vous savez, quand nous frappons aux portes, certaines personnes disent aussitôt (...) ” et vous énoncez une de ces excuses. C’est peut-être celle qu’elle s’apprêtait à employer ou bien elle s’en est servie souvent. Elle restera interdite un instant en l’entendant citer. Elle va se demander avec curiosité ce qui va suivre. Que vos paroles soient alors intéressantes et il est probable qu’elle écoutera votre sermon jusqu’au bout.
10. Comment prévenir la phrase : “ Je n’ai besoin de rien aujourd’hui ” ?
10 Après avoir dit brièvement l’objet de votre visite, vous pouvez poursuivre en ces termes : “ Vous savez, quand nous venons aux portes, certaines personnes disent : Je n’ai besoin de rien aujourd’hui. Mais écoutez ce que Jésus a dit à propos de ceux qui disent n’avoir besoin de rien : “ Tu dis : je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, mais tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre et nu. ”
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