Lettre du Béthel

Chers proclamateurs du Royaume,

Il nous arrive encore fréquemment, dans nos conversations, de parler des assemblées internationales “La foi victorieuse”, n’est-​ce pas? Et, bien entendu, ces assemblées doivent encore se tenir dans certaines parties du monde: en Amérique latine, en Afrique et dans le Pacifique Sud. Pour les congrès qui se sont tenus aux États-Unis, au Canada, aux Antilles, en Orient et en Europe, l’assistance maximum s’élève, selon les rapports reçus jusqu’à présent, à 1 789 414 personnes, dont 18 754 ont été baptisées.

Partout, l’un des points saillants de l’assemblée a été notre activité dans le service du champ le vendredi matin. Voici quelques réactions à ce sujet. Un frère écrit: “J’ai été très heureux de participer à cette activité spéciale. Existe-​t-​il un meilleur moyen de démontrer notre amour envers notre prochain?” Un autre dit: “J’ai été fier d’être parmi les milliers qui portaient leur petit sac jaune. Rien que cela était un puissant témoignage.” Et un autre dit encore: “Les gens acceptaient facilement la brochure. Nous avons réellement apprécié cette activité. Nous espérons bien la renouveler.”

Quand nous recevrons des nouvelles des congrès qui doivent encore se tenir, nous serons heureux de vous les transmettre. Puisse Jéhovah continuer de vous bénir tandis que vous demeurez, actifs et joyeux dans son service!

Vos frères

du BÉTHEL de BOULOGNE

Parler de Jéhovah nous rend joyeux

¹ Dans les temps anciens, Jéhovah ordonna à ses adorateurs de se présenter devant lui en se réjouissant (Deut. 12:18). En effet, pourquoi ne se réjouiraient-​ils pas et ne loueraient-​ils pas Jéhovah pour toutes les bénédictions qu’ils reçoivent? — Ps. 20:5.

² Nous avons de nombreuses raisons de nous réjouir devant Jéhovah. Considérons, par exemple, la joie que nous ressentons au moment des assemblées, qu’elles soient grandes ou petites, sans parler du réconfort que nous procurent chaque semaine les réunions de la congrégation. Nous pouvons nous réjouir quotidiennement de ce que Jéhovah comble abondamment nos besoins spirituels. De plus, grâce à son Fils Jésus Christ, nous avons le merveilleux espoir de recevoir la vie éternelle.

³ La gratitude que nous éprouvons pour ces dons divins nous pousse à parler de Dieu à autrui. Ce faisant, nous augmentons notre joie, car “il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir”. — Actes 20:35.

AUGMENTONS NOTRE JOIE DANS LE SERVICE DU CHAMP

⁴ L’opposition rend-​elle notre joie moins vive? Sommes-​nous découragés à cause de l’indifférence ou parce que nous ne trouvons pas les gens chez eux? Il se peut que nous ayons tendance à être timides. À cause de notre personnalité, nous avons peut-être du mal à aborder des étrangers, même si nous désirons ardemment parler des choses qui nous tiennent à cœur. Comment faire pour ressentir la joie qu’éprouvent d’autres proclamateurs lorsqu’ils prêchent la bonne nouvelle?

⁵ Tout d’abord, souvenons-​nous que la joie est un fruit de l’esprit. Il nous faut la cultiver. Bien que Jéhovah ait promis de nous aider par son esprit, ses bénédictions s’obtiennent au prix d’efforts. Dieu désire que nous connaissions la joie qui naît du sentiment d’être approuvé par lui. La joie peut se lire sur un visage, mais en réalité elle est quelque chose de bien plus profond. C’est un intense sentiment intérieur de bien-être, sentiment qui vient de la satisfaction de rendre à Jéhovah un culte agréable.

⁶ Examinons la vie de Jésus et des premiers chrétiens. Ils eurent de nombreuses difficultés et vécurent parfois des moments pénibles. Pourtant, leur joie était débordante. Par exemple, les apôtres furent mis en prison, réprimandés parce qu’ils prêchaient la bonne nouvelle et flagellés. Quelle a été leur attitude? Lisons Actes 5:41, 42. Lorsque Jésus envoya les 70 disciples, il est probable que certains d’entre eux éprouvaient une certaine appréhension, mais “ils revinrent avec joie” et racontèrent ce qui leur était arrivé. — Luc 10:17.

⁷ Nous éprouvons la même joie lorsque nous parvenons à rendre quelqu’un attentif au message de la bonne nouvelle. Et s’il accepte d’étudier la Bible ou d’assister à une réunion chrétienne, nous avons le cœur gonflé de joie. L’apôtre Paul a dit que ceux qu’il avait aidés malgré bien des problèmes et dans des situations très éprouvantes ‘étaient sa joie’. — I Thess. 2:9, 19, 20.

⁸ Oui, parler de Jéhovah procure certainement de la joie. Il se peut que planter des graines de vérité, les arroser et les cultiver nécessitent beaucoup d’efforts de notre part. Toutefois, en agissant ainsi, nous récolterons d’excellents résultats qui nous rendront heureux. — Ps. 126:5, 6.

“C’est maintenant le temps tout à fait favorable”

¹ Oui, c’est MAINTENANT le temps! C’est maintenant que Jéhovah accepte dans sa faveur des personnes comparables à des brebis. La porte est encore ouverte. Dans le temps qui reste, de nombreuses personnes tournent leur cœur vers Jéhovah qui s’adresse à elles en ces termes: “‘En un temps favorable, je t’ai entendu, et en un jour de salut je t’ai secouru.’ Voici, c’est maintenant le temps tout à fait favorable. Voici, c’est maintenant le jour du salut.” — II Cor. 6:2.

² En quoi la patience de Jéhovah nous concerne-​t-​elle? Elle nous incite à faire de notre mieux alors que se poursuit “le jour du salut” de Dieu. Jésus déclara: “ Il nous faut, tant qu’il fait jour, accomplir les œuvres de celui qui m’a envoyé.” (Jean 9:4). Nous devons donc travailler tant que nous sommes encore en un ‘temps favorable’, un temps où Dieu ‘entend’ les hommes. Paul pose cette question: “Comment entendront-​ils sans quelqu’un qui prêche?” — Rom. 10:14.

SACHONS APPRÉCIER LE ‘TEMPS FAVORABLE’

³ Combien nos parents, nos collègues de travail, nos enfants et nos voisins auront-​ils encore d’occasions d’entendre la bonne nouvelle tandis que le ‘temps favorable’ s’écoule? Paul dit: “‘Aujourd’hui, si vous écoutez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs (...)’.” (Héb. 3:15). Bien que ces paroles s’adressent aux chrétiens hébreux, elles devraient également avoir un sens pour ceux qui ont aujourd’hui besoin d’entendre la bonne nouvelle. Demain, il sera peut-être trop tard pour certains. Par conséquent, il nous faut continuer à rechercher de porte en porte les personnes que Jéhovah acceptera et attirera à lui. En ce “jour du salut”, Jéhovah accorde encore du temps pour cette activité.

⁴ Qu’en est-​il des personnes de notre territoire qui sont absentes ou occupées lors de notre passage? Aussi longtemps que “le jour du salut” de Jéhovah se poursuivra, quelques-unes d’entre elles auront d’autres occasions de jouir de la