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    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • traducteurs. Les païens de Lystres appelèrent Paul “Hermès, puisque c’était lui qui portait la parole”. (Actes 14:12.) D’ailleurs, notre mot “herméneutique” désigne l’interprétation ou l’exégèse. Le préfixe méta, qui évoque un changement, peut être joint à hermênéuô pour former méthermênéuô. Ce terme, lui aussi, se rencontre plusieurs fois dans la Bible et signifie changer ou traduire d’une langue dans une autre. Il est toujours employé à la voix passive, comme dans l’expression “ce qui, traduit, veut dire”. — Mat. 1:23.

      L’INTERPRÉTATION DES PROPHÉTIES

      Le verbe hermênéuô prend parfois la forme intensive diermênéuô, qui a le sens renforcé d’expliquer pleinement, d’interpréter complètement; on l’emploie tant à propos de la traduction qu’au sujet de l’interprétation des prophéties, mais il suppose à chaque fois qu’on le fait à fond.

      Luc emploie donc le verbe diermênéuô quand il raconte comment Jésus, qui faisait route vers Emmaüs avec deux de ses disciples, “leur interpréta, dans toutes les Écritures, les choses qui le concernaient” en commençant par les écrits de Moïse et des prophètes. Les deux disciples racontèrent plus tard à d’autres ce qui leur était arrivé, expliquant que ‘Jésus leur avait pleinement ouvert les Écritures’. — Luc 24:13-15, 25-32.

      En revanche, le terme dusermênéutôs a un sens opposé. Seul Paul l’emploie, en Hébreux 5:11, et il signifie ‘difficile à interpréter’, c’est-à-dire ‘difficile à expliquer’. — Voir Kingdom Interlinear Translation.

      Notre mot interprétation traduit également le terme grec épilusis, lequel est dérivé d’un verbe qui signifie “délier, relâcher” et, par extension, “expliquer ou résoudre”. Les vraies prophéties ne prennent pas leur source dans les interprétations ou les avis des hommes. Au contraire, elles émanent de Dieu. C’est pourquoi Pierre écrivit: “Aucune prophétie de l’Écriture ne provient de quelque interprétation [épiluséôs] privée (...), mais c’est portés par de l’esprit saint que des hommes ont parlé de la part de Dieu.” (II Pierre 1:20, 21). Ainsi donc, les prophéties bibliques ne sont jamais nées de déductions et de prédictions astucieuses que des hommes auraient pu faire en se fondant sur leur analyse personnelle des événements ou des tendances humaines.

      Il est des prophéties dont la signification est évidente, de sorte qu’elles n’ont nul besoin d’interprétation. À titre d’exemple, par le truchement de son prophète, Jéhovah annonça clairement que les Judéens seraient ‘captifs du roi de Babylone pendant soixante-dix ans’ et que Babylone deviendrait ‘une solitude désolée’. Bien entendu, le moment de l’accomplissement n’était pas toujours connu, quoique dans certains cas la prophétie le spécifiât. Cependant, de nombreuses prophéties, ou du moins certains détails qui en faisaient partie, n’étaient compris que partiellement au moment où ils furent énoncés. Pour en avoir l’intelligence complète, ou l’interprétation, il fallut attendre le moment que Dieu s’était fixé pour les éclaircir. Tel était le cas de quelques-unes des prophéties de Daniel, ainsi que des prédictions relatives au Messie et au “saint secret” le concernant. — Dan. 12:4, 8-10; I Pierre 1:10-12.

      Tous les prêtres-magiciens et les sages de l’Égypte furent bien incapables d’interpréter les rêves du pharaon, rêves qui venaient de Dieu. “Il n’y eut personne qui les interprétât à Pharaon.” (Gen. 41:1-8). Sur quoi Pharaon apprit que Joseph avait su interpréter les rêves du chef de ses panetiers et du chef de ses échansons (Gen. 40:5-22; 41:9-13). Toutefois, Joseph ne s’en était pas attribué le mérite. Au contraire, il avait attiré l’attention de ces hommes sur Jéhovah, le seul véritable interprète des songes, en ces termes: “Les interprétations n’appartiennent-​elles pas à Dieu?” (Gen. 40:8). De même, quand Pharaon le convoqua pour qu’il interprétât son rêve, Joseph déclara: “Ce n’est pas moi qui dois compter! Dieu annoncera le bien-être à Pharaon.” (Gen. 41:14-16). Après avoir écouté l’interprétation, Pharaon lui-​même reconnut que “l’esprit de Dieu” était en Joseph, car, lui dit-​il, “Dieu t’a fait connaître tout cela”. — Gen. 41:38, 39.

      D’une manière analogue, Dieu employa Daniel pour révéler l’interprétation des rêves de Nébucadnezzar. Daniel pria d’abord Dieu de lui dévoiler ce secret, obtint la réponse dans une vision nocturne, puis fut amené devant le roi pour lui remémorer le songe oublié et lui en donner l’interprétation (Dan. 2:14-26). En guise d’introduction, Daniel rappela au roi que tous ses sages, incantateurs, prêtres-magiciens et astrologues n’avaient pu interpréter le rêve. “Mais, poursuivit Daniel, il y a un Dieu dans les cieux qui est le Révélateur des secrets (...). Et quant à moi, ce n’est pas par quelque sagesse qui existe en moi plus que chez tous les autres vivants que ce secret m’est révélé, sinon à seule fin que l’on fasse connaître l’interprétation au roi.” — Dan. 2:27-30.

      Plus tard, quand tous les prêtres-magiciens, incantateurs, Chaldéens et astrologues se furent montrés incapables d’interpréter le rêve du roi, rêve qui représentait le grand arbre abattu, on fit encore appel à Daniel et, à nouveau, l’origine divine du rêve fut mise en lumière. Reconnaissant implicitement ce fait, le roi dit à Daniel: “Je sais bien que l’esprit des dieux saints est en toi”, et: “Tu as les capacités, car l’esprit des dieux saints est en toi.” — Dan. 4:4-18, 24.

      Des années plus tard, la nuit même où Babylone tomba devant les Mèdes et les Perses, Daniel, serviteur de Jéhovah maintenant âgé, fut convoqué une fois de plus afin d’interpréter un message divin pour un roi. Là, une main mystérieuse avait écrit les mots MENÉ, MENÉ, TEKEL et PARSIN sur le mur du palais, au cours du festin de Belschazzar. Tous les sages de Babylone se montrèrent incapables d’interpréter cette inscription énigmatique. La reine mère se souvint alors que Daniel, ‘en qui il y avait l’esprit des dieux saints’ ainsi que “des lumières, et de la perspicacité, et une sagesse comme la sagesse des dieux”, était toujours là. En interprétant l’écriture, qui était en soi une prophétie à part entière, Daniel exalta une nouvelle fois Jéhovah, saluant en lui le Dieu des prophéties véridiques. — Dan. 5:1, 5-28.

  • Interprète
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    • INTERPRÈTE

      Voir INTERPRÉTATION.

  • Intestins
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    • INTESTINS

      Le mot hébreu peut désigner les parties les plus profondes d’une chose, comme les “entrailles” de la terre. Les vocables hébreux fréquemment traduits par “entrailles” dans les plus anciennes versions de la Bible sont également rendus dans les traductions modernes par “intestins” lorsque le contexte indique clairement qu’ils ont ce sens (voir II Samuel 20:10; II Chroniques 21:15, 18, 19; Job 20:14, dans différentes traductions de la Bible). Là où les termes hébreux ne désignent pas spécifiquement les “intestins”, les mots “ventre”, “parties internes”, “corps”, “estomac”, “matrice” et autres expressions analogues sont parfois utilisés dans les traductions modernes. — Gen. 15:4; 25:23; Ps. 71:6; És. 16:11; 49:1.

      La digestion des aliments s’effectue notamment dans les intestins. Cette fonction a été utilisée métaphoriquement pour représenter la digestion mentale ou spirituelle dans la vision où Ézéchiel reçoit l’ordre de manger un rouleau et d’en remplir ses intestins. Il acquérait une force spirituelle en méditant sur les paroles de ce rouleau et en les gravant dans sa mémoire. Ainsi, il était nourri spirituellement et recevait un message à annoncer. — Ézéch. 3:1-6; voir Révélation 10:8-10.

      Puisque les émotions profondes ne sont pas sans effet sur les “intestins”, les mêmes termes ou expressions hébreux sont parfois employés au figuré pour désigner les “émotions intimes”, la “pitié”, les “parties internes”, les “miséricordes”, etc., comme en Genèse 43:14, 30; Lamentations 3:22; Ésaïe 48:19.

      Dans les Écritures grecques chrétiennes, le mot splagkhna signifie littéralement “entrailles”. Il est utilisé une fois (au pluriel) pour désigner les intestins proprement dits (Actes 1:18). Ailleurs, les différentes formes de ce mot se réfèrent aux “tendres affections” et à des émotions similaires. — II Cor. 6:12; Phil. 1:8; 2:1; Col. 3:12; I Jean 3:17.

  • Intestins, II
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    • INTESTINS, II

      {Article non traduit.}

  • Iob
    Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
    • IOB

      {Article non traduit.}

  • Iota
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    • IOTA

      {Article non traduit.}

  • Iphdéïah
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    • IPHDÉÏAH

      {Article non traduit.}

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      {Article non traduit.}

  • Iphtahel
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      {Article non traduit.}

  • Ir
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      {Article non traduit.}

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      {Article non traduit.}

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      {Article non traduit.}

  • Iri
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    • IRI

      {Article non traduit.}

  • Irijah
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    • IRIJAH

      {Article non traduit.}

  • Ir-Nahasch
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    • IR-NAHASCH

      {Article non traduit.}

  • Irpéel
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    • IRPÉEL

      {Article non traduit.}

  • Irrégulier
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    • IRRÉGULIER

      Voir ILLÉGITIME.

  • Ir-Schémesch
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    • IR-SCHÉMESCH

      {Article non traduit.}

  • Iru
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    • IRU

      {Article non traduit.}

  • Isaac
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    • ISAAC

      (“rire”)

      Fils unique d’Abraham par sa femme Sara et, par conséquent, maillon essentiel dans la lignée qui mena à Christ (I Chron. 1:28, 34; Mat. 1:1, 2; Luc 3:34). Isaac fut sevré vers l’âge de cinq ans et pour ainsi dire offert en sacrifice quand il avait peut-être vingt-cinq ans; il se maria à quarante ans, devint père de jumeaux à soixante ans et mourut à l’âge de cent quatre-vingts ans. — Gen. 21:2-8; 22:2; 25:20, 26; 35:28.

      Les circonstances de la naissance d’Isaac furent tout à fait exceptionnelles. Son père et sa mère étaient tous deux très âgés et Sara avait cessé depuis longtemps d’avoir ses règles (Gen. 18:11). Aussi, quand Dieu lui annonça que Sara donnerait naissance à un fils, Abraham se mit-​il à rire et il dit: “Un fils naîtra-​t-​il à un homme âgé de cent ans, et Sara, oui, une femme âgée de quatre-vingt-dix ans enfantera-​t-​elle?” (17:17). Lorsqu’elle apprit ce qui devait arriver, Sara également se mit à rire (voir RIRE). Mais, l’année suivante, “au temps fixé”, l’enfant naquit, ce qui prouvait que rien n’est “trop extraordinaire pour Jéhovah”. (18:9-15.) Sara s’exclama alors: “Dieu m’a préparé du rire.” Puis elle ajouta: “Quiconque l’apprendra rira de moi.” C’est pourquoi, exactement comme Jéhovah l’avait annoncé, on donna au garçon le nom approprié d’Isaac, qui signifie “rire”. — 21:1-7; 17:19.

      En tant que membre de la maisonnée d’Abraham et héritier de la promesse, il convenait qu’Isaac soit circoncis le huitième jour. — Gen. 17:9-14, 19; 21:4; Actes 7:8; Gal. 4:28.

      QUAND FUT-​IL SEVRÉ?

      Le jour où Isaac fut sevré, Abraham prépara un grand festin, et c’est apparemment à cette occasion que Sara remarqua qu’Ismaël ‘se livrait à des railleries’ aux dépens de son jeune demi-frère Isaac (Gen. 21:8, 9). Certaines traductions (Jé; Os; Li) disent qu’Ismaël “jouait” (héb. tsâḥaq) tout simplement avec Isaac, c’est-à-dire qu’ils se livraient ensemble à des jeux d’enfants. Toutefois, le mot tsâḥaq peut aussi avoir une connotation offensante. D’ailleurs, là où il apparaît dans d’autres textes (19:14; 39:14, 17), des traducteurs le rendent par “plaisanter” ou “se jouer”.

      L’apôtre Paul, divinement inspiré, montre clairement qu’Ismaël ne jouait pas, mais qu’il tourmentait Isaac, qu’il le persécutait (Gal. 4:29). Compte tenu du verset suivant (Gen. 21:10) où Sara insiste sur le fait que ‘le fils de cette esclave n’allait pas hériter avec son fils Isaac’, certains commentateurs disent qu’Ismaël (qui avait quatorze ans de plus qu’Isaac) se querellait peut-être avec son jeune frère et le provoquait au sujet du droit d’héritier.

      Jéhovah avait déclaré à Abraham que ses descendants deviendraient résidents étrangers et seraient affligés pendant quatre cents ans, période qui prit fin lorsqu’il délivra Israël d’Égypte en 1513 avant notre ère (Gen. 15:13; Actes 7:6). Le commencement de cette affliction eut donc lieu quatre cents ans plus tôt, soit en 1913 avant notre ère. Par conséquent, c’est cette année-​là qu’Isaac fut sevré, puisque dans le récit biblique les deux événements, le sevrage d’Isaac et les brimades d’Ismaël à son égard, sont étroitement associés dans le temps. Cela signifie qu’Isaac fut sevré vers l’âge de cinq ans, puisqu’il était né en 1918 avant notre ère. Notons en passant que sa naissance marqua le commencement de la période de quatre cent cinquante ans dont parle Actes 13:17-20, laquelle s’acheva vers 1467, à la fin de la campagne de Josué en Canaan, suivie du partage du pays entre les tribus.

      De nos jours, alors que tant de femmes du monde occidental refusent d’allaiter leurs bébés ou ne le font pas au delà de six à neuf mois, une période de cinq ans peut sembler inconcevablement longue. Toutefois, le docteur Jellife, dans son livre Nutrition des bébés dans les pays subtropicaux ou tropicaux (angl.), montre que, dans de nombreuses parties du monde, les enfants ne sont pas sevrés avant l’âge d’un an et demi ou deux ans, et qu’en Arabie les mères allaitent couramment leurs petits de treize à trente-deux mois. Médicalement parlant, l’allaitement ou la lactation peut normalement se prolonger jusqu’à la grossesse suivante.

      Au moyen âge, en Europe, l’allaitement durait en moyenne deux ans, et à l’époque des Maccabées (aux premier et deuxième siècles avant notre ère) les femmes nourrissaient leurs fils pendant trois ans (II Maccabées 7:27). Il y a quatre mille ans, les gens menaient une vie tranquille; ils ne subissaient pas les pressions que nous connaissons à présent ni ne devaient comprimer autant de choses dans une vie dont la durée s’est raccourcie, aussi est-​il facile de comprendre que Sara ait pu allaiter Isaac pendant cinq ans. En outre, c’était son enfant unique, qu’elle avait eu après de nombreuses années de stérilité.

      IL CONSENT À ÊTRE OFFERT EN SACRIFICE

      Passé le sevrage d’Isaac, la Bible ne dit rien de plus

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