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Coup d’œil sur le mondeRéveillez-vous ! 1975 | 8 août
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soit 7 722, ce qui représente une augmentation de 40 pour cent par rapport à l’année précédente. Le montant des créances impayées est passé de 2,9 milliards de DM en 1973 à 6,2 milliards en 1974. C’est l’industrie du bâtiment qui a été la plus durement touchée. Tentant une explication de cet accroissement des faillites en Allemagne, le journal Die Welt a écrit : “Nombre d’entreprises ont renforcé exagérément leurs investissements en recourant beaucoup trop à l’emprunt. Elles espéraient évidemment pouvoir rembourser plus tard leurs dettes en monnaie de singe, grâce à l’inflation !” En France, le nombre, des faillites a augmenté en 1974 de plus de 26 pour cent. Il y a eu 11 974 règlements judiciaires, liquidations de biens et faillites, et en janvier et février 1975, il y a eu 3 061 dépôts de bilan, soit presque le double du chiffre de 1973.
L’alcoolisme en France — un “fléau national”
Mme Simone Veil, ministre français de la santé, a révélé dernièrement ce qui suit : “En France, quatre millions d’hommes et de femmes ont un problème avec l’alcool ; 85 pour cents des accidents de voitures mortels sont dus à l’alcoolisme, et dans les hôpitaux près de 50 pour cent des lits sont occupés par des malades pour des troubles d’origine éthylique. Il en coûte 10 milliards de francs lourds par an à la Sécurité sociale ; 15 pour cent des accidents du travail et 17 pour cent des crimes ont l’alcool pour origine.” Mme Veil a déclaré : “S’il est possible d’informer les jeunes sans les traumatiser, et de les aider en interdisant la consommation de boissons dangereuses jusqu’à un certain âge, les adultes, qui conservent le sinistre choix de se suicider à l’alcool, doivent en tout cas être informés très complètement de la gravité de la maladie alcoolique, du danger mortel qu’elle représente.” Rappelant qu’en 1973, 21 955 Français sont morts d’alcoolisme ou de cirrhose du foie, le ministre de la santé a qualifié l’alcoolisme en France de “fléau national”.
L’effort physique est salutaire
Le professeur Michel Degeorges, vice-président de la Fondation française de cardiologie, déplore que “de nos jours les machines ont pris le relais du muscle”. Il a déclaré : “Le stimulant naturel des tissus des organes fait défaut, pour un organisme qui, lui, ne s’est pas modifié et a conservé une structure tout entière orientée vers l’effort physique et la locomotion. Ainsi, les muscles représentent 40 pour cent du total de l’organisme, le squelette 15 pour cent, et le couple cœur-poumon est conçu pour alimenter les muscles durant leur activité. Au repos, 8 litres d’air traversent les poumons chaque minute et, dans le même temps, le cœur pompe 5 litres de sang. À l’effort, la ventilation peut passer à 100 litres-minute, le débit de la pompe cardiaque à 15 ou 20 litres-minute : la machine humaine est conçue pour cela. (...) L’inactivité diminue les masses musculaires, diminue la concentration du calcium dans le squelette, diminue le volume du sang, diminue la capacité maximale de consommation d’oxygène et le débit cardiaque maximal.” Le professeur a affirmé que les probabilités de mort par accident cardiaque sont cinq fois plus grandes pour le sédentaire que pour celui qui veut bien se donner la peine de faire des exercices physiques. Il a conseillé aux sédentaires de consacrer “une demi-heure à une heure trois fois par semaine à l’entraînement méthodique. Des mesures très précises permettent d’affirmer que l’on peut ainsi maintenir ou récupérer les fonctions cardio-respiratoires”. Parmi les bienfaits de l’exercice physique, il a cité : développement de la performance cardiaque, meilleure utilisation de l’oxygène, effet favorable sur la coagulation du sang, dépense de calories superflues, équilibre psychologique.
Incitations à l’exercice
Au début de l’année, le quotidien britannique Daily Mirror a organisé une enquête pour savoir ce qui incitait les Anglais à pratiquer ce que les Français appellent à tort le “footing”, c’est-à-dire une petite course à pied matinale pour garder la forme. Ayant interviewé deux des nombreux Britanniques qui font leur ‘petit tour de santé’ à Regents Park, l’un des “poumons” de Londres, le Daily Mirror publia le rapport suivant : “Un expert comptable a avoué qu’il courait chaque matin non seulement pour perdre son embonpoint, mais par intérêt : ‘Je donne chaque dimanche soir 5 livres au gardien d’une résidence sur mon parcours, a-t-il expliqué. Le gardien me rend 1 livre chaque matin si je passe devant lui avant 8 h 15. Rester au lit me coûte cher.’ Pour un autre, célibataire, la méthode est plus radicale encore : il ouvre doucement le robinet de sa baignoire avant de partir courir dans le parc. S’il n’en a pas fait le tour en moins de vingt minutes, son bain déborde.” Ah ! ces Anglais !
Causes des maladies cardiaques
Lors d’une réunion organisée dernièrement à Paris par le Centre d’étude pour la promotion de la recherche et de l’information médicale, le professeur Blackburn, de l’université de Minneapolis, a affirmé qu’un individu qui fume, qui a un taux sanguin élevé de cholestérol et qui est hypertendu a un risque coronarien, d’infarctus du myocarde notamment, 9 fois supérieur à celui d’un individu normal. Mais il a précisé que c’est surtout la conjonction de ces facteurs qui est dangereuse pour la santé. Ainsi, les Japonais, qui sont de grands fumeurs, connaissent un taux très bas d’infarctus. C’est sans doute leur régime alimentaire qui les sauve. En revanche, les Finlandais, dont beaucoup mènent une vie calme et au grand air, ont un taux de crises cardiaques parmi les plus élevés du monde. Il faut dire que leur alimentation, riche en graisses animales, favorise le cholestérol. En Yougoslavie, par contre, les habitants des régions côtières qui consomment surtout de l’huile d’olive ont un taux d’infarctus très faible. Pour le professeur Blackburn, les trois causes principales des maladies cardiaques sont le tabac, le cholestérol et la tension artérielle. Il accuse également la vie sédentaire, le stress dû à l’environnement, les taux sanguins de glucose et d’acide urique, et l’obésité.
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L’argent est malade — cela vous inquiète-t-il ?Réveillez-vous ! 1975 | 8 août
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