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MalluchiAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MALLUCHI
(“mon conseiller”).
Famille de prêtres dont un représentant servait aux jours du grand prêtre Joïakim, d’Esdras et du gouverneur Néhémie — Néh. 12:12, 14, 26.
Dans le texte massorétique, le qeré, ou note marginale, précise que le nom “Malluchi” devrait se lire “Melichu”, prononciation que l’on retrouve dans la Version autorisée. Plusieurs manuscrits grecs, notamment l’Alexandrinus, le Vaticanus 1209 et le Sinaiticus (ainsi que l’édition de Lagarde) lisent “Malluch”. Certains exégètes pensent qu’il s’agit là de la forme originelle de ce nom. Ils suggèrent (mais sans pouvoir apporter de preuves) que la lettre “i” (yôdh [י] en hébreu) a été ajoutée à la fin de ce nom par un copiste qui aurait répété involontairement la première lettre du mot qui suivait ce nom dans la phrase.
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MalteAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MALTE
(“refuge” [en phénicien]).
Île de la mer Méditerranée à quelque 90 kilomètres au sud de la Sicile. Sa superficie est d’environ 246 kilomètres carrés. L’apôtre Paul fit naufrage sur les côtes de Malte et resta trois mois sur cette île. Pendant ce séjour, il guérit le père de Publius ainsi que d’autres malades. — Actes 28:1, 7-9, 11.
Dans le passé, certains ont prétendu que le mot grec traduit par “Malte” (Mélitê) désignait l’île de Meleda (Mljet) qui se situe au large de la Yougoslavie, parce que autrefois cette île s’appelait aussi Mélitê. Mais la tradition et les Écritures montrent clairement que Paul fit bien naufrage à Malte. Le récit rapporte que lorsqu’il s’approcha de cette île le bateau sur lequel l’apôtre voyageait était ballotté sur la “mer d’Adria”. Cette expression en était venue à englober la partie de la Méditerranée qui se situe à l’est de la Sicile et à l’ouest de la Crète. On pouvait donc dire que Malte se trouvait dans la “mer d’Adria”. — Actes 27:27.
LE NAUFRAGE DE PAUL
Peu après le Jour des Propitiations (en septembre ou en octobre), le navire sur lequel Paul voyageait en tant que prisonnier quitta un port de Crète appelé Beaux-Ports. Il fut pris dans un vent de tempête (l’Euraquilon) qui soufflait vraisemblablement de l’est-nord-est (Actes 27:14, 15). Il a pu atteindre ce qu’on appelle aujourd’hui la baie Saint-Paul sans avoir accosté auparavant un autre endroit de l’île de Malte. Les matelots à l’oreille exercée se doutèrent peut-être qu’ils approchaient d’une terre en entendant les vagues se briser contre les rochers de la pointe Kaura qui s’avance dans la Méditerranée juste à l’est de la baie Saint-Paul. Les profondeurs de “vingt brasses” et de “quinze brasses” qu’ils trouvèrent correspondent grosso modo aux sondages qui ont été faits au milieu du dix-neuvième siècle dans cette baie. — Actes 27:27, 28.
Les marins n’ont pas reconnu Malte, même en plein jour, sans doute parce qu’ils avaient l’habitude de faire escale dans un autre port de cette île. Le plus important et le plus connu, celui de La Valette, se situe à peu près à 13 kilomètres au sud-est de la baie Saint-Paul. — Actes 27:39.
À l’ouest de la baie Saint-Paul, la côte présente deux criques. Aujourd’hui, celle qui se trouve le plus au sud abrite une plage et il est possible qu’autrefois l’autre en abritait une aussi. Ce fut probablement dans l’une d’elles que les matelots essayèrent de faire “échouer le bateau”, mais en vain. La proue s’immobilisa peut-être dans la boue et la glaise que l’on trouve à moins de trois brasses en dessous de la surface de l’eau en certains endroits de la baie Saint-Paul, et la poupe du navire se rompit sous l’effet des vagues. — Actes 27:39-41.
L’activité de Paul à Malte
Les soldats résolurent aussitôt de tuer Paul et les autres prisonniers. Il se peut qu’ils aient pris cette décision parce que la stricte discipline militaire romaine les jugeait responsables en cas d’évasion des prisonniers qui étaient sous leur garde (voir Actes 12:19; 16:27). Mais l’officier (un centurion) les empêcha de réaliser leur dessein par égard pour Paul, si bien que tous ceux qui se trouvaient à bord, 276 hommes environ, purent survivre au naufrage. Certains nagèrent jusqu’à la côte tandis que d’autres l’atteignirent sains et saufs en s’accrochant à des planches ou à des débris du navire naufragé. — Actes 27:37, 42-44.
Les habitants de Malte, qui ne parlaient pas le grec, firent montre d’une humanité peu ordinaire aux naufragés. Ils allumèrent même un feu pour que ceux-ci puissent se réchauffer. Alors que l’apôtre Paul jetait sur le feu une poignée de bois sec, une vipère venimeuse en sortit et s’attacha à sa main. Stupéfaits de voir que la main de Paul n’avait pas enflé et que lui-même n’était pas mort, les gens de Malte le prirent pour un dieu. — Actes 28:1-6.
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Mamelle, seinAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAMELLE, SEIN
Les Écritures parlent des seins ou de la mamelle au sens figuré pour désigner la faveur et la grande intimité (Cant. 1:13; Jean 13:25; 21:20); la maturité (Cant. 8:8, 10; Ézéch. 16:7); la beauté, symbole de la beauté spirituelle (Cant. 4:5; 7:3, 7, 8); les relations sexuelles (“entre ses seins” [Osée 2:2], “on étreignit les seins”, ‘mamelles pressées’ [Ézéch. 23:3, 21]); la fertilité (Gen. 49:25; Osée 9:14); l’exultation et la prospérité (És. 60:16; 66:11). ‘Se donner des coups sur les seins’ ou ‘s’arracher les seins’ signifiait être humilié à l’extrême, être dans la douleur et la détresse. — És. 32:12; Ézéch. 23:34; Luc 18:13; 23:48.
En entendant parler Jésus, une femme s’exclama: “Heureuse est la matrice qui t’a porté, et les mamelles que tu as sucées!” Comme le désir de toute femme était d’avoir un bon fils et que les femmes juives aspiraient au privilège d’être la mère d’un prophète et particulièrement du Messie, la remarque de cette femme s’explique aisément. Mais la réponse de Jésus: “Non, mais heureux ceux qui entendent la parole de Dieu et qui la gardent!”, montre qu’être de sa parenté proche n’était pas la chose importante; les relations spirituelles, voilà ce qui comptait. Ce principe écarte toute adoration de Marie en tant que mère de notre Seigneur. — Luc 11:27, 28.
On utilise aussi le mot “sein” pour parler du pli supérieur du vêtement plutôt que de la mamelle proprement dite. Ainsi, on tenait tout contre son sein un être tendrement aimé, comme le fit Naomi avec Obed, l’enfant de Ruth, pour montrer qu’elle le reconnaissait comme l’héritier légal d’Élimélech, son défunt mari (Ruth 4:16). Lorsque, selon la coutume, on s’étendait pour un repas, celui qui se trouvait devant le sein d’un autre était son intime, cette place étant généralement privilégiée (Jean 13:23). Jésus fit référence à cette coutume très connue quand, dans une illustration, il dit que Lazare était “à la place dite du sein” d’Abraham, ce qui signifiait qu’il avait la faveur de Dieu (Luc 16:22, 23). L’apôtre Jean parle de Jésus auprès de son Père comme étant “à la place dite du sein”, c’est-à-dire qu’il était l’intime de Jéhovah, celui qui, mieux que quiconque, pouvait expliquer Dieu de façon complète. — Jean 1:18; voir SEIN (PLACE DITE DU).
Dans les temps bibliques, le vêtement porté par les Israélites était très ample au niveau de la poitrine, de sorte que dans ses plis on pouvait, par exemple, cacher les mains, placer de l’argent ou d’autres objets et même porter un nourrisson ou un jeune agneau. — Ex. 4:6, 7; Nomb. 11:12; II Sam. 12:3.
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MamréAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MAMRÉ
(“force”, “vigueur”).
Endroit que l’on identifie généralement à Râmet el-Khalîl, localité qui se trouve à environ 3 kilomètres au nord de Hébron, mais que certains situent plus à l’ouest, en s’appuyant sur le texte de Genèse 23:17. Mamré fut le principal lieu de résidence d’Abraham et, au moins à une certaine époque, d’Isaac. Ces deux hommes, leurs femmes ainsi que Jacob et Léa furent ensevelis non loin de ce lieu, dans la grotte de Macpélah (Gen. 13:18; 35:27; 49:29-33; 50:13). Les eaux de nombreuses sources arrosent abondamment la région. Il y avait un bosquet de grands arbres à Mamré au temps d’Abraham, et celui-ci y bâtit un autel à Jéhovah (Gen. 13:18). Ce fut sous l’un de ces arbres qu’il reçut des anges avant la destruction de Sodome et de Gomorrhe (Gen. 18:1-8). En ce même lieu, Jéhovah lui promit que Sara lui donnerait un fils (Gen. 18:9-19). D’un endroit proche de Mamré, Abraham put découvrir toute la campagne en direction de Sodome et apercevoir l’épaisse fumée qui montait de ce pays sur lequel une destruction ardente venait de s’abattre. — Gen. 19:27-29.
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ManaënAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MANAËN
{Article non traduit.}
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ManahathAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MANAHATH
{Article non traduit.}
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ManahathitesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MANAHATHITES
{Article non traduit.}
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ManasséAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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MANASSÉ
(“qui fait oublier” ou “qui oublie”).
1. Fils premier-né de Joseph et petit-fils de Jacob. Après que Joseph eut été établi administrateur des vivres en Égypte par Pharaon, celui-ci lui donna pour femme Asénath, fille de Potiphéra, prêtre d’On. Deux fils leur naquirent: Manassé et Éphraïm. Joseph appela son premier-né Manassé parce que, déclara-t-il, “Dieu m’a fait oublier tout mon tourment et toute la maison de mon père”. (Gen. 41:45, 50-52.) Quand Jacob bénit les deux fils de Joseph, il tint à poser sa main droite sur Éphraïm et sa main gauche sur Manassé, faisant ainsi passer le cadet avant l’aîné (Gen. 48:13-20). Ce geste indiquait qu’Éphraïm deviendrait plus grand que Manassé.
Manassé eut des fils de sa concubine syrienne (I Chron. 7:14), et Joseph vécut assez longtemps pour voir les fils de Makir, lui-même fils de Manassé. — Gen. 50:22, 23.
2. Tribu d’Israël issue de Manassé, fils de Joseph. Elle était composée de sept familles. Un an environ après la sortie d’Égypte des Israélites, le nombre des hommes valides de la tribu de Manassé, depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, s’élevait à 32 200 (Nomb. 1:34, 35). Parmi eux figurait certainement Gaddi, l’un des dix espions qui firent un mauvais rapport après avoir exploré la Terre promise (Nomb. 13:1, 2, 11, 25-33). Lors du second recensement, près de quarante ans plus tard, le nombre des hommes enregistrés de la tribu atteignait 52 700, soit 20 200 de plus que n’en comptait Éphraïm (Nomb. 26:28-34, 37). Par conséquent, lorsque Moïse parla des “dizaines de milliers d’Éphraïm”, mais seulement des “milliers de Manassé”, c’était évidemment au futur pour montrer le rôle secondaire que jouerait Manassé. — Deut. 33:17.
IL PARTICIPE À LA CONQUÊTE DES DEUX CÔTÉS DU JOURDAIN
Quand les Israélites infligèrent une défaite aux rois amorites Sihon et Og, Moïse octroya le pays conquis aux Rubénites, aux Gadites et à la moitié de la tribu de Manassé, à condition que ces tribus participent à la conquête du territoire à l’ouest du Jourdain (Nomb. 32:20-33; 34:14, 15; Deut. 29:7, 8). Il semble que la portion septentrionale du territoire à l’est du Jourdain fut conquise dans une large mesure grâce aux Manassites, puisque ce furent Jaïr, Nobah et les “fils de Makir” qui s’emparèrent d’une partie du pays. C’est pourquoi Moïse leur assigna cette région. — Nomb. 32:39-42; Deut. 3:13-15; I Chron. 2:21, 22.
Par la suite, les hommes de la “demi-tribu de Manassé” qui avaient reçu leur héritage traversèrent effectivement le Jourdain et prirent part à la conquête du pays à l’ouest du fleuve (Josué 1:12-18; 4:12). Ils étaient également avec le peuple rassemblé devant le mont Guérizim quand Josué “lut à haute voix toutes les paroles de la loi, la bénédiction et la malédiction”. (Deut. 27:12; Josué 8:33, 34.) Sous la conduite de Josué, les Israélites brisèrent la force des Cananéens en triomphant de trente et un rois en l’espace de six ans environ (Josué 12:7-24). Alors, bien que le pays ne fût pas encore entièrement conquis, Josué le répartit en héritage entre les tribus en se faisant aider par le grand prêtre Éléazar et par des représentants divinement désignés de dix tribus (dont le Manassite Hanniel, fils d’Éphod). — Nomb. 34:17, 23; Josué 13:1-7.
SON TERRITOIRE
Une moitié de la tribu de Manassé avait déjà reçu son héritage à l’est du Jourdain. Ce territoire comprenait Basan (voir BASAN) et une partie de Galaad (Josué 13:29-31). Au sud, la frontière qui le séparait de Gad passait par Mahanaïm (Josué 13:24-26, 30). Cette région était essentiellement un haut plateau d’une altitude moyenne d’environ 600 mètres. Parmi les localités figuraient Golan, une des six villes de refuge, et Béeschtérah (Aschtaroth), une autre ville des Lévites. — Josué 20:8, 9; 21:27; I Chron. 6:71.
L’autre moitié des Manassites reçut pour héritage un territoire à l’ouest du Jourdain (Josué 17:2, 5). Celui-ci était limité au sud par le territoire d’Éphraïm, au nord-ouest par celui d’Aser, au nord-est par celui d’Issacar et à l’ouest par la Méditerranée. En partant de Micméthath, la frontière entre Éphraïm et Manassé passait par Tappuah et se prolongeait le long du ouadi de Canah jusqu’à la Méditerranée (voir Josué 16:5-8; 17:7-10). Tout comme les Éphraïmites avaient des villes-enclaves dans le territoire de Manassé, de même les Manassites reçurent dans les territoires d’Issacar et
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