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Que valent leurs arguments?Réveillez-vous ! 1980 | 22 février
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siècle.” En d’autres termes, la pensée de Darwin était conditionnée par la société dans laquelle il vivait. D’ailleurs, l’article précité reproduisait ensuite cette phrase de Karl Marx: “Il est remarquable de voir comment Darwin retrouve dans les animaux et les plantes la société anglaise de son temps, avec la répartition du travail, la concurrence, etc.”
Beaucoup de savants contemporains révoquent en doute la réalité des théories échafaudées pour soutenir l’évolutionnisme. Pourquoi alors se trouve-t-il encore des gens pour prendre la défense de cet enseignement de Darwin? L’article poursuit: “Il en est qui pensent que l’abandon du mécanisme évolutionnaire conduirait inévitablement à douter que l’évolution ait bien eu lieu. C’est indubitablement là que réside l’explication de cet acharnement à défendre à tout prix Darwin (...), parce que [ses défenseurs] sont matérialistes.”
Mais leur refus d’envisager une solution autre que la leur ne signifie pas pour autant que l’évolutionnisme ait nécessairement raisona. Pas plus que l’obstination du clergé du temps de Galilée ne signifiait que ce dernier avait nécessairement tort. Un homme de science peut être aveuglé par ses sentiments et ses préjugés tout aussi aisément qu’un homme d’Église.
La vérité est qu’en dépit de toutes les pressions exercées par le modernisme pour que l’on abandonne la croyance en Dieu ou tout au moins qu’on la relègue à l’arrière-plan, beaucoup de gens n’en restent pas moins convaincus de l’existence de Dieu. Et l’accroissement de la connaissance scientifique contemporaine ne fait que renforcer leur conviction.
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Des motifs pour être croyantRéveillez-vous ! 1980 | 22 février
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Des motifs pour être croyant
PAR quel raisonnement en arrive-t-on à croire en l’existence de Dieu? La Bible nous fournit l’indice suivant: elle dit que les “qualités invisibles [de Dieu] se voient distinctement depuis la création du monde, car elles sont perçues par l’intelligence grâce aux choses qui ont été faites”. — Rom. 1:20.
L’observation des “choses qui ont été faites”, c’est-à-dire de la nature, a conduit plus d’une personne à saisir qu’il y a forcément quelque chose ou bien quelqu’un derrière tout cela. Einstein, dont les théories ont influencé tant de penseurs scientifiques, disait: “Quiconque s’adonne sérieusement à la recherche scientifique finit par être convaincu que les lois de l’univers témoignent de l’existence d’un esprit, d’un esprit immensément supérieur au nôtre et devant lequel nous devons, avec nos modestes pouvoirs, nous sentir humbles.”
Regardez-vous!
La Bible dit: “Les cieux proclament la gloire de Dieu, et l’étendue annonce l’œuvre de ses mains.” (Ps. 19:1). Et avec quelle éloquence ils parlent!
Cependant, il n’est pas nécessaire d’explorer les cieux étoilés pour voir la preuve de la puissance et des qualités de Dieu. Il suffit de se regarder.
Examinez par exemple vos mains. Tiennent-elles la revue que vous êtes en train de lire? Si oui, votre bras est forcément plié de façon à garder ce périodique à bonne distance de vos yeux. Chacun de vos doigts exerce juste assez de pression pour que la revue ne tombe pas, mais pas trop pour ne pas déchirer le papier. Avez-vous pensé à tout cela avant d’entreprendre votre lecture? Certainement pas. C’est votre corps qui a tout réglé lui-même. Vous n’avez eu qu’un minimum de décisions à prendre.
Votre corps est relativement au repos, mais que font vos yeux? Ils accommodent automatiquement sur les mots et les groupes de mots que vous êtes en train de lire. L’impression visuelle est traduite derrière vos yeux en influx électriques qui sont transmis à votre cerveau. Si vous vous concentrez, le cerveau emmagasine les renseignements pour plus tard et compare les nouvelles informations qu’il reçoit avec celles qu’il possédait auparavant.
Pendant tout ce temps, sans même que vous y pensiez, votre cœur s’active à pomper le sang qu’il envoie dans tout le corps par un itinéraire complexe. Ce sang transporte les substances indispensables là où elles sont nécessaires, puis il emporte les déchets là où le corps pourra les éliminer.
En outre, les mouvements de votre diaphragme remplissent vos poumons d’oxygène, puis ils les compriment pour éliminer le gaz carbonique.
S’il n’y a pas longtemps que vous avez mangé, votre repas est en cours de digestion, là encore sans que vous vous en souciiez. Les aliments sont soit mélangés à de l’acide dans votre estomac, ce qui va les décomposer en leurs constituants primitifs, soit malaxés par des contractions complexes dites “péristaltiques” qui feront progresser les aliments dans le tube digestif pour permettre à la circulation sanguine d’absorber les substances nutritives.
Il y a encore bien d’autres activités qui se déroulent en ce moment même. La moelle osseuse remplace vos globules rouges. La peau élabore de nouvelles cellules qui vont remplacer celles qui sont usées. Vos ongles et vos cheveux continuent de pousser. Vos glandes synthétisent des substances complexes qui maintiennent l’équilibre chimique de votre organisme, et tout cela en ce moment même, alors que votre organisme est apparemment au repos!
La technologie qui préside aux mécanismes de notre corps est incroyablement plus avancée que tout ce que l’homme a su réaliser en notre ère de l’espace. Est-il logique de considérer un tel chef-d’œuvre comme le simple produit du hasard?
La théorie de l’évolution prétend que l’homme est le produit de l’action de lois naturelles, mais elle n’explique pas qui en est le “Législateur”. En fait, elle dit que nous nous sommes faits tout seuls. Mais n’est-il pas plus logique, plus en rapport avec ce que nous savons de la façon dont les choses se passent dans la réalité, de suivre le raisonnement de ce rédacteur biblique qui a dit: “De façon redoutable, je suis fait d’une manière merveilleuse.” Et: “Sachez que Jéhovah est Dieu. C’est lui qui nous a faits, et non pas nous-mêmes.” — Ps. 139:14; 100:3.
Regardons la réalité en face
Comme la pensée occidentale aurait tendance à être matérialiste, beaucoup de gens hésitent à reconnaître qu’il y a un Dieu et à admettre que l’on puisse offrir une réponse d’ordre spirituel à la question “D’où venons-nous?”. Un libre penseur a dit: “On ne peut être sensé et rationnel que lorsqu’on s’exprime dans les termes et le cadre de la connaissance actuelle.” Mais est-ce bien le cas?
Il y a quantité de choses dont les savants connaissent l’existence, mais qu’ils sont incapables d’expliquer, ne serait-ce que l’esprit humain, la conscience, l’instinct religieux. Tout cela existe bel et bien, mais la science ne peut pas l’expliquer dans les termes de “la connaissance actuelle”. Et la vie proprement dite? Qu’y a-t-il dans cette puissante “énergie vitale” qui distingue les êtres vivants de la matière inerte? Les savants ne peuvent pas le dire. Or, c’est un aspect de notre vie quotidienne. Il est tellement courant que l’on a tendance à oublier combien la vie constitue quelque chose de miraculeux.
Le principe de causalité s’énonce ainsi: “Tout fait a une cause, et les mêmes causes dans les mêmes conditions produisent les mêmes effets.” Il y a donc forcément une “cause” à cette merveille de délicatesse qu’est le mécanisme qui préside à l’élaboration du corps humain. Notre génération est dans une position plus avantageuse que n’importe quelle autre pour saisir la sagesse révélée par cette “cause” première. Par ailleurs, il y a eu forcément une “cause” à la vie, à l’esprit humain et à la conscience. En réalité, on ne saurait en donner une explication plus satisfaisante que celle qui apparaît dans la Bible. S’adressant à son Dieu, un rédacteur biblique déclara: “Auprès de toi est la source de la vie.” (Ps. 36:9). Rien dans “la connaissance actuelle” ne permet d’aboutir à une autre conclusion.
En ce cas, d’où vient le mal
Alors qu’on lui présentait tous ces arguments, un athée habitant les Philippines souleva le problème suivant: “On peut parler dans une certaine mesure d’ordre, de merveille et de beauté de la nature. Mais ce n’est que la moitié du tableau. L’autre moitié montre un incroyable chaos.” Puis, après avoir expliqué ce qu’il entendait par “chaos”, c’est-à-dire les catastrophes naturelles, les épidémies, etc., cet homme poursuivit: “Le croyant contemple avec amour l’ordre de la nature qui fortifie sa religion, mais il détourne le regard du chaos qui infirme cette croyance.”
Est-ce votre cas? Ou bien au contraire est-ce celui de l’athée qui détourne les yeux de ‘l’ordre, la merveille et la beauté de la nature’ parce qu’ils infirment sa croyance en l’athéisme?
Par exemple, se plaindre des épidémies, c’est ne décrire que la moitié de la situation. C’est passer sous silence le merveilleux pouvoir de guérison de l’organisme, qui à lui seul atteste l’existence d’un Créateur doté de pouvoirs merveilleux. C’est ce que voulait dire la célèbre formule dont on a attribué la paternité à Ambroise Paré: “Je l’ai pansé, Dieu le guérit.”
En outre, l’homme a-t-il moralement le droit de douter de l’existence de Dieu à cause des maladies et des problèmes actuels? N’est-il pas vrai que ce sont les régimes institués par l’homme, les guerres, la criminalité, la malhonnêteté, etc., qui causent la plupart de ces problèmes? Combien de fléaux tels que les affections cardiaques ou le cancer sont dans une grande mesure imputables à l’environnement et au mode de vie que l’homme lui-même a créés? Combien d’autres maladies ne pourrait-on enrayer si une fraction importante de l’humanité ne vivait pas dans la crasse et dans la pauvreté?
Il est néanmoins vrai que les problèmes de l’homme ne sont pas tous directement de sa faute. Pourquoi Dieu permet-il qu’ils durent? Est-ce la preuve que Dieu n’existe pas?
Un exemple va nous aider à voir plus clairement cette question. Sur une île située au large de la côte occidentale de l’Irlande se trouve un endroit connu sous le nom de Village abandonné. Plus personne n’y habite. Comme on peut l’imaginer, les maisons sont en piètre état. Les toitures ont disparu, de même que les portes. Bien souvent, les murs se sont effondrés. Devant ce village en ruine, iriez-vous dire qu’il est peu probable que quelqu’un ait pu concevoir et bâtir les maisons qui s’y trouvent? Ou bien serez-vous spontanément d’accord avec cette déclaration de la Bible: “Toute maison, est-il besoin de le dire, est construite par quelqu’un.”
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