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L’utérus — un organe merveilleuxRéveillez-vous ! 1974 | 8 juin
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se mouvoir dans l’atmosphère sans aucun soutien liquide.
Le phénomène merveilleux de la naissance
À la fin du neuvième mois, le volume de l’utérus est beaucoup plus grand qu’au début de la gestation, de sorte que le bébé, qui pèse environ trois kilos et demi, s’y trouve à l’aise. Au moment de l’accouchement, l’utérus doit se contracter pour expulser l’enfant. C’est ce qu’on appelle le “travail”. L’utérus est très bien équipé pour cela, car il possède un système complexe de muscles transversaux. Des mouvements péristaltiques ayant leur origine dans les parois des trompes de Fallope déterminent les contractions latérales de l’utérus, du sommet jusqu’au col. Fait intéressant, cela pourrait donner lieu à des contractions irrégulières si l’utérus lui-même n’avait pas la capacité de rythmer le mouvement.
Après la naissance de l’enfant, le cordon ombilical est expulsé ainsi que le placenta, qui y est attaché. Si on n’y touchait pas, le cordon se dessécherait au bout d’une semaine. Mais généralement, le médecin le coupe après l’avoir noué. Normalement, il n’y a pas de danger d’hémorragie, car le cordon renferme une substance gélatineuse qui obture automatiquement les vaisseaux sanguins. En outre, une valvule se ferme à l’intérieur du cœur, qui peut alors accomplir ses nouvelles fonctions en pompant le sang dans les poumons de l’enfant. Sans cette disposition, il mourrait sur-le-champ.
Le nouveau-né se présente généralement la tête la première. Le sac amniotique se rompt, mais son liquide protège encore l’enfant en créant un équilibre hydrostatique, de sorte que les contractions de l’utérus exercent une pression uniforme sur tout le petit corps. Quand le bébé vient au monde, il est propre et non couvert de sang. Il aura un peu de liquide amniotique sur lui. De plus, quand le placenta se décolle de la muqueuse de l’utérus, celui-ci se contracte pour reprendre pratiquement sa taille originelle, sans grosse perte de sang.
Les organes reproducteurs méritent le respect
Tout ce qui se passe dans l’utérus est vraiment merveilleux, bien que cela soit encore mal connu. Les biologistes et les médecins ne peuvent donner que peu d’explications sur le fonctionnement de cet organe. Seul Jéhovah Dieu, qui en est le Créateur, le connaît parfaitement. C’est donc fort justement que le psalmiste déclara sous inspiration (Ps. 139:13, 15, 16) :
“Toi, tu as produit mes reins.”
Effectivement, chaque organe a été conçu par le Créateur et a été formé dans l’utérus pour sa fonction particulière.
“Tu m’as tenu à l’abri dans le ventre de ma mère.”
Même, aujourd’hui, bien des étapes de la formation d’une créature humaine ne peuvent être observées. Dieu a fait en sorte que ce qui ne serait pas agréable à l’œil ne puisse être vu. L’enfant qui vient au monde est propre, beau et prêt à être aimé. — Voir I Corinthiens 12:23, 24.
“Mes os ne t’étaient pas cachés,
Quand je fus fait dans le secret,
Quand je fus tissé dans les parties
les plus basses de la terre.”
Au cours de la sixième semaine, le fœtus a un squelette complet. Il est cartilagineux et flexible. Plus tard, il deviendra osseux. Le psalmiste parle du corps et de ses diverses parties comme étant ‘tissés’ de millions de “fils” avant de devenir un ouvrage d’une grande beauté et d’une incroyable complexité. Il est fait dans les ténèbres de l’utérus, aussi mystérieusement que dans les parties les plus basses de la terre.
“Tes yeux virent mon embryon,
Et dans ton livre se trouvaient inscrites toutes ses parties,
Pour ce qui est des jours où elles furent formées
Et où il n’y avait encore pas une d’entre elles.”
Les hommes de science savent à présent que le code génétique est inscrit dans les gènes que renferme le noyau de l’ovule fécondé. Dieu, qui a conçu le modèle humain, peut aussi prévoir les traits physiques et mentaux que recevra un enfant par hérédité. — Voir Genèse 16:11, 12 ; 25:23 ; Romains 9:10-12.
Le psalmiste dit ensuite :
“Aussi, combien me sont précieuses tes pensées !
Ô Dieu, combien en est grande la somme !” — Ps. 139:17.
Connaissant la merveilleuse complexité de leur corps et de ses facultés reproductrices, et sachant quelle considération leur accorde Dieu, les hommes et les femmes ne devraient pas en faire un mauvais usage. La stérilisation délibérée sans nécessité réelle témoigne évidemment d’un manque de respect pour la création de Dieu (voir Deutéronome 23:1). Par contre, l’ablation de certains organes est parfois indispensable pour sauver une vie. C’est le cas, notamment, des organes de reproduction de la femme. Chacun devrait décider selon sa conscience. Le chrétien fondera sa décision sur sa connaissance du problème et sur l’avis des médecins pour ce qui est de savoir si une telle opération est nécessaire et urgente. Cependant, on ne perdra jamais de vue que l’utérus, “berceau” de la vie, est l’œuvre du Créateur et qu’il doit être traité avec le plus grand respect.
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Certains organes sont-ils vraiment “rudimentaires” ?Réveillez-vous ! 1974 | 8 juin
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Certains organes sont-ils vraiment “rudimentaires” ?
PENDANT de nombreuses années, divers organes du corps humain ont été qualifiés de “rudimentaires” par les évolutionnistes. Autrement dit, ces organes auraient été utiles autrefois, mais plus maintenant, à cause d’une prétendue évolution. À cet égard, il est intéressant de considérer l’épiphyse, appelée autrefois glande pinéale à cause de sa forme qui fait penser à une pomme de pin. Bien qu’elle soit située près du centre du cerveau, elle n’en fait pas partie. Selon le journal Hospital Practice, “jusqu’à ces derniers temps, on croyait que l’épiphyse n’avait aucune utilité biologique et qu’elle était simplement un vestige embryonnaire”. À présent, on a démontré que cette glande “à la propriété unique de produire la mélatonine”. Cette substance a un effet sur le cerveau, sur le système reproducteur ainsi que sur l’hypophyse, les surrénales et la glande thyroïde.
Les savants croient que l’épiphyse “exerce un contrôle sur l’organisme, particulièrement en réglant son horloge intérieure”. (Science Digest, septembre 1972.) Manifestement, cette glande accomplit cette fonction en sécrétant diverses substances chimiques. On pense donc que l’épiphyse dirige les activités involontaires du corps humain. Elle contribue, par exemple, à faire monter sa température pendant le jour et à la faire baisser durant la nuit.
Le thymus est une autre glande que l’on a longtemps crue inutile. Un article de Sélection du Reader’s Digest, intitulé “Cette glande ‘inutile’ et vitale : le thymus”, déclara :
“Depuis au moins vingt siècles, les médecins s’interrogent sur les fonctions d’un petit organe gris rosé, situé à la base du cou, derrière le sternum, et qui s’appelle le thymus. (...) Les [médecins) modernes en étaient venus à le considérer un peu comme l’appendice, c’est-à-dire comme un vestige embryonnaire inutile, ayant perdu sa fonction originelle, si tant est qu’elle ait jamais existé.
“Au cours des dernières années, cependant, les recherches acharnées d’un petit groupe de savants américains, anglais, australiens et suédois ont permis de percer le mystère du thymus. Ces savants ont montré que, loin d’être inutile, le thymus est en vérité la maîtresse glande régulatrice du système immunitaire complexe qui nous protège contre les maladies infectieuses. (...)
“Le thymus est-il le seul organe à contrôler notre système immunitaire ? À la suite des expériences récentes, certains chercheurs pensent que l’appendice, les amygdales et les végétations adénoïdes [organes également qualifiés de “rudimentaires”] peuvent aussi jouer un rôle similaire.”
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