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Bonté de cœurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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D’après Paul, la loi n’était pas promulguée pour les justes, mais pour les gens méchants qui, entre autres choses, étaient dépourvus de bonté de cœur (I Tim. 1:9). Le mot grec anosios, rendu ici par “sans bonté de cœur”, signifie aussi “sans fidélité”. — II Tim. 3:2.
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Bonté de cœur, IIAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BONTÉ DE CŒUR, II
{Article non traduit.}
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BoraschanAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BORASCHAN
{Article non traduit.}
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BorneAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BORNE
Quand les Israélites occupèrent Canaan, chaque famille se vit attribuer un lopin de terre dont les limites étaient marquées par des bornes. La Bible ne dit rien de précis à leur sujet, mais il pouvait s’agir de poteaux, de pierres ou même de sillons creusés dans le sol. Il est possible que certaines bornes de Palestine portaient des inscriptions permettant de les identifier. On a effectivement relevé des inscriptions compliquées sur des bornes ou pierres en Égypte et en Mésopotamie. Par exemple, à Nippour, une inscription gravée au nom de Nébucadnezzar Ier a été découverte sur une pierre servant de borne.
Quelle que soit la façon dont les Hébreux marquaient les limites de leurs propriétés ou héritages, la loi de Jéhovah interdisait de reculer les bornes tenant lieu de limites (Deut. 19:14; voir aussi Proverbes 22:28). En réalité, maudit était quiconque ‘reculait la borne de son semblable’. (Deut. 27:17.) Comme les propriétaires terriens dépendaient généralement de leurs récoltes pour vivre, celui qui reculait les bornes de son prochain le privait d’une partie de son moyen d’existence. Ce délit équivalait à un vol et c’est ainsi qu’il était considéré dans les temps anciens (Job 24:2). Malheureusement, des hommes sans scrupules se rendirent coupables de tels forfaits; par exemple, au temps d’Osée, les princes de Juda étaient devenus comme ceux qui reculent les bornes. — Osée 5:10.
Déplacer une borne était un délit non seulement sous la Loi mosaïque, mais aussi selon le code babylonien. Un tel acte fut également prohibé par le chef égyptien Amenhotep et par les législations grecque et romaine.
Dieu est bon pour les veuves et les orphelins. Aussi est-il dit que Jéhovah démolira la maison des fats, mais qu’il “fixera les bornes de la veuve”. (Prov. 15:25.) Et en Proverbes 23:10, 11 nous lisons: “Ne recule pas les bornes d’autrefois, et n’entre pas dans le champ des orphelins de père. Car leur Rédempteur est fort; il plaidera lui-même leur cause avec toi.”
[Illustration, page 219]
Borne babylonienne.
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BoucAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BOUC
Voir AZAZEL; CHÈVRE.
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BoucheAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BOUCHE
Si cet organe a été conçu par Dieu pour recevoir la nourriture et la préparer pour l’estomac, il a également été donné à l’homme pour qu’il puisse parler. Toutes les paroles prononcées par la bouche devraient contribuer à la louange de Dieu. — Ps. 34:1; 51:15; 71:8; 145:21; 150:6; Rom. 10:10.
JÉHOVAH MET SES PAROLES DANS LA BOUCHE DES HOMMES
Pour réaliser ses desseins, et parce qu’en tant que Créateur il en a le droit et le pouvoir, Jéhovah peut mettre les mots qui conviennent dans la bouche de ses serviteurs. C’est ce qu’il fit avec ses prophètes quand il leur inspira miraculeusement ses paroles (Ex. 4:11, 12, 15; Jér. 1:9). Une fois, il fit même parler un animal dépourvu d’intelligence, une ânesse (Nomb. 22:28, 30; II Pierre 2:15, 16). Aujourd’hui, les serviteurs de Dieu peuvent avoir ses paroles dans leur bouche, non pas parce qu’ils sont divinement inspirés, mais grâce à sa Parole écrite, qui les équipe complètement pour toute œuvre bonne (II Tim. 3:16, 17). Ils n’ont plus besoin d’attendre que le Christ vienne leur apporter la bonne nouvelle ni d’aller puiser à une autre source la teneur de leur prédication. Ils ont tout cela à leur disposition, prêt à être exprimé, comme il est écrit: “La parole est près de toi, dans ta propre bouche et dans ton propre cœur.” — Rom. 10:6-9; Deut. 30:11-14.
ELLE PEUT DONNER LA VIE OU LA MORT
Il est vital de faire un bon usage de sa bouche, comme l’affirme Jéhovah. Sa Parole déclare: “La bouche du juste est une source de vie.” (Prov. 10:11). Il nous faut donc surveiller très attentivement notre bouche (Ps. 141:3; Prov. 13:3; 21:23), car celui qui s’en sert sottement peut causer sa ruine (Prov. 10:14; 18:7). Dieu demandera des comptes à tous les hommes pour les paroles qui sortent de leur bouche (Mat. 12:36, 37). Nous pouvons parler trop vite, faire un vœu inconsidéré (Eccl. 5:4-6), ou encore flatter quelqu’un et causer ainsi sa chute et notre propre condamnation (Prov. 26:28). Il est particulièrement important de garder sa bouche lorsqu’on est devant un méchant, car en déformant tant soit peu des paroles de sagesse que lui dicte le Créateur, le serviteur de Dieu peut jeter l’opprobre sur le nom divin et causer sa propre mort (Ps. 39:1). Jésus donna un excellent exemple en se soumettant à la volonté de Dieu sans jamais se plaindre ni insulter les hommes méchants qui s’en prenaient à lui. — És. 53:7; Actes 8:32; I Pierre 2:23.
Le chrétien doit être constamment sur ses gardes, car il est imparfait; il faut donc qu’il veille sur son cœur. Jésus déclara que ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui souille un homme, mais ce qui en sort, car “c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle”. (Mat. 12:34; 15:11.) L’esprit peut aider le cœur et préserver l’âme en ne laissant rien sortir de la bouche avant d’y avoir réfléchi et d’en avoir considéré les conséquences. Cela exige que l’on se serve de son esprit pour mettre en pratique les bonnes choses que l’on a apprises dans la Parole de Dieu. — Prov. 13:3; 21:23.
AU SENS FIGURÉ
Dieu se décrit symboliquement avec une bouche. Aucune de ses déclarations n’est prononcée sans dessein ou en vain; elles se réaliseront toutes dans les moindres détails (És. 55:10, 11). Par conséquent, ceux qui désirent la vie doivent vivre de toute parole qui sort de sa bouche (Deut. 8:3; Mat. 4:4). Quand il était sur la terre, Jésus Christ le Fils de Dieu, conforma sa vie entière aux paroles de son Père. Maintenant, il a reçu l’autorité sur tout l’univers. En tant que Roi désigné par Jéhovah, il frappera la terre avec “la baguette de sa bouche”. (És. 11:4.) Une vision décrite dans la Révélation le montre en train de frapper les nations avec une longue épée qui sorte de sa bouche (Rév. 19:15, 21). Cette image symbolise sans doute l’autorité qu’il exercera en tant que chef de toutes les armées célestes de Jéhovah, lorsqu’il déclarera et dirigera la guerre qui aboutira à l’exécution des ennemis de Dieu.
Le mot “bouche” est souvent employé comme synonyme de “paroles” ou pour désigner le pouvoir de la parole, comme le montrent les quelques exemples cités plus haut. À propos des preuves qui devaient être fournies lors d’un procès, la règle énoncée par la Loi mosaïque, règle également suivie par la congrégation chrétienne, était qu’une personne ne pouvait être jugée coupable que “sur le dire” (littéralement, “par la bouche”), c’est-à-dire sur la déposition de deux ou trois témoins (Deut. 17:6; Mat. 18:16; comparez avec II Corinthiens 13:1). On trouvera quelques exemples d’un emploi similaire du mot “bouche” en Job 32:5; Psaumes 10:7; 55:21; 78:36; Ézéchiel 24:27; 29:21; Luc 21:15; Romains 15:6.
En outre, le terme “bouche” peut désigner l’ouverture d’un puits (Gen. 29:2) ou d’un sac (Gen. 43:12; 44:1, 2), ou encore l’entrée d’une caverne (Josué 10:22) ou d’une crevasse dans le sol (Nomb. 16:32), ainsi que l’absorption par le sol du sang versé (Gen. 4:11). L’Écriture dit encore que le Schéol, la tombe commune à l’humanité, a une large bouche, afin de recevoir de nombreux morts. — És. 5:14.
LE PALAIS
Le palais est la voûte de la bouche qui sépare celle-ci des fosses nasales, avec une partie molle formant un voile entre la bouche et le pharynx. Dans les Écritures, le mot “palais” est parfois synonymes de “bouche”. En fait, certains traducteurs rendent le terme hébreu pour “palais” par “bouche”.
Job ainsi qu’Élihu comparent la propriété qu’a le palais d’apprécier le goût des aliments à la capacité dont jouit l’homme de juger de ce qui est juste et sage (Job 12:11; 34:3). Contrairement à ce que prétendent certains, il n’est pas faux de dire que le palais sert à la dégustation. On le constate lorsqu’on observe le rôle qu’il joue dans la déglutition. La nourriture est appliquée contre le palais par la langue, puis étalée au fur et à mesure qu’elle est poussée dans le pharynx d’où part le tube digestif qui mène à l’estomac et qui est également relié aux fosses nasales. Ces dernières profitent ainsi d’une meilleure diffusion de l’arôme des aliments, ce qui contribue beaucoup à ce qu’on appelle communément le “goût”.
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Boucle d’oreilleAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BOUCLE D’OREILLE
Anneau ou autre bijou que l’on portait à l’oreille comme parure. Les Hébreux n’avaient pas, semble-t-il, de mot particulier pour désigner une boucle d’oreille. Ils employaient entre autres termes, nézém qui désigne aussi bien un anneau nasal qu’une boucle d’oreille. C’est le contexte qui permet de déterminer, mais pas toujours, de quel bijou il est question. La plupart des anneaux de nez et des boucles d’oreilles ne différaient probablement guère à la forme. Le mot hébreu âghîl, également rendu par boucle d’oreille, désigne un bijou de forme arrondie.
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BouclierAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BOUCLIER
Voir ARMES, ARMURE.
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BoulangerAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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BOULANGER
Dans les foyers hébreux, la cuisson du pain et des gâteaux était l’une des tâches principales des femmes, bien que, dans certaines grandes maisons, elle fût accomplie par des esclaves. Parlant au nom de Jéhovah, Samuel déclara aux Israélites qui avaient demandé un roi humain: “Vos filles, il les prendra comme préparatrices des mélanges d’onguents, et comme cuisinières, et comme boulangères.” (I Sam. 8:13). Néanmoins, des hommes pouvaient surveiller le travail ou, à l’occasion, l’effectuer eux-mêmes. Ainsi, lorsque deux anges visitèrent Lot à Sodome, “il fit cuire des gâteaux non fermentés, et ils mangèrent” le festin qui avait été préparé. — Gen. 19:1-3.
Dans les temps bibliques, le pain était généralement cuit au four (voir FOUR). Parfois, cependant, pour cuire le pain, on commençait par allumer un feu sur des pierres posées côté à côte. Quand elles étaient chauffées, on balayait les cendres et on plaçait la pâte sur les pierres. Au bout d’un moment, on retournait le pain et on le laissait cuire jusqu’à ce qu’il soit à point (Osée 7:8). Les voyageurs pouvaient se fabriquer un pain grossier en creusant un trou profond qu’ils remplissaient de cailloux sur lesquels ils allumaient un feu pour les chauffer. Après avoir enlevé les braises, ils plaçaient la pâte sur les pierres, la retournant peut-être plusieurs fois durant la cuisson (I Rois 19:6). Les bédouins cuisent encore le pain de cette façon ou sur un disque de métal chauffé au préalable, le sadj arabe.
L’offrande céréalière des Israélites était “cuite au four à pain” ou provenait “de dessus la poêle” ou “du chaudron à fritures”. (Lév. 2:4-7.) La poêle était une épaisse plaque de terre cuite présentant des creux (comparable à un moule à gaufre moderne). Toutefois, on utilisait également des poêles en fer. — Ézéch. 4:3.
Dans les villes, il y avait des boulangers professionnels. Lorsque Jérémie était en surveillance dans la Cour de la Garde à Jérusalem, pendant l’époque de pénurie qui précéda la chute de la ville en 607 avant notre ère, il reçut une ration quotidienne
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