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L’épidémie la plus meurtrière de tous les tempsRéveillez-vous ! 1971 | 8 juillet
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on a également découvert qu’une seule gouttelette peut donner naissance à 19 000 colonies de microbes. Il n’est donc pas étonnant que le Telegram de Toronto ait déclaré que “si l’épidémie de grippe de 1918 fut un fléau aussi terrible, c’est parce que les victimes éternuaient beaucoup”.
La mortalité
Le fléau fit un nombre atterrant de victimes : de 20 à 27 millions, a-t-on estimé. Dans son ouvrage La Grippe pandémique (angl.), publié en 1927, le Dr Edwin Oakes Jordan, célèbre bactériologiste américain, dit que le nombre total de décès dus à la grippe s’élève à 21 642 283. On en comptait près de 16 000 000 en Asie, plus de 2 000 000 en Europe, plus de 1 300 000 en Afrique et plus de 1 000 000 en Amérique du Nord. En Amérique du Sud la grippe emporta quelque 327 000 personnes, en Australie et en Océanie elle fit plus de 1 000 000 de morts.
Environ 500 000 000 de malades durent s’aliter. La grippe présentait un danger particulier pour les femmes enceintes. C’est ainsi que dans des millions de foyers se déroulèrent des tragédies doubles.
Cette épidémie s’éteignit presque aussi brusquement qu’elle avait éclaté. On ignore ce que le virus est devenu. Puisque personne n’a jamais vu le virus de la grippe espagnole au microscope, les chercheurs contemporains ne savent pas s’il diffère du virus de la grippe asiatique de ces dernières années.
Les autorités sanitaires de l’époque ont reconnu que tous les efforts en vue d’enrayer l’épidémie échouaient, et que les médecins les plus habiles du monde étaient incapables de limiter sa durée.
Il a peut-être semblé à de nombreuses personnes vivant à cette époque-là que la fin définitive du présent ordre de choses, annoncée par Jésus, était très proche. Cependant, les événements d’alors n’étaient que “le commencement des douleurs d’angoisse”. Et pourtant, comme Jésus l’affirma, “cette génération ne passera en aucune façon avant que toutes ces choses n’aient lieu”. Or, la génération qui vivait durant et immédiatement après la Première Guerre mondiale arrive aujourd’hui à sa fin. Ce fait, joint à d’autres événements de notre époque, indique qu’actuellement le présent ordre de choses est près de sa fin définitive. Quelle sera votre position quand ce jour arrivera ? Elle dépendra de ce que vous faites maintenant pour obtenir l’approbation divine. — Mat. 24:3, 8, 34.
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Faut-il étouffer le bâillement ?Réveillez-vous ! 1971 | 8 juillet
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Faut-il étouffer le bâillement ?
Saviez-vous que bâiller favorise la respiration ? En effet, le bâillement introduit une plus grande quantité d’air dans les poumons. On dit que pendant la respiration normale toutes les alvéoles pulmonaires ne se remplissent pas uniformément d’air. Certaines peuvent même se fermer parfois. Dans ce cas, le sang qui les traverse entre dans les artères sans être suffisamment oxygéné. Alors, la teneur moyenne du sang en oxygène baisse.
Un bâillement long et profond peut ouvrir ces alvéoles pulmonaires fermées. Comme la plupart des muscles du corps participent au bâillement, celui-ci sert également à faire sortir le sang stagnant des vaisseaux où il s’était accumulé. De plus, en bâillant on ouvre largement la gorge qui se détend complètement pendant quelques instants. Cela est utile pour la voix.
Que faire donc si vous éprouvez le besoin de bâiller ? Posez la main légèrement sur la bouche et tirez profit d’un bon bâillement.
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