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  • C’est le service qui fait la grandeur du chrétien
    La Tour de Garde 1976 | 1er mars
    • saints qui sont à Philippes syn épiskopoïs kaï diakonoïs [unis aux surveillants et aux serviteurs, Kingdom Interlinear]. Dans cette phrase apparaît déjà une pensée déterminante pour comprendre la fonction, à savoir que les diacres sont associés aux évêques [surveillants] et mentionnés après eux. À l’époque de la rédaction de cette épître, il s’agissait de deux fonctions coordonnées.

      “(...) Le terme servant à définir la fonction est devenu ici une désignation bien déterminée.”

      20 Ces frères, désignés comme “serviteurs” dans la congrégation, servaient donc humblement leurs compagnons en accomplissant les tâches qui leur étaient confiées. Les frères “aînés” étaient-​ils alors en droit d’adopter une attitude de supériorité envers ceux qui avaient été établis pour servir comme diakonos, laissant ainsi entendre qu’ils étaient leurs “patrons” ?

      AUCUNE RAISON D’ADOPTER UNE ATTITUDE DE SUPÉRIORITÉ

      21. Pourquoi un aîné n’a-​t-​il aucune raison de se croire supérieur aux “serviteurs” dans la congrégation ?

      21 Non, car en agissant ainsi ils n’auraient pas suivi le conseil que Jésus avait donné à ses apôtres ni le principe qu’il leur avait enseigné. En réalité, tous ceux qui servaient comme “aînés” étaient aussi les serviteurs de leurs frères, y compris de ceux qu’on appelait “serviteurs” de congrégation (“serviteurs ministériels”, MN). Jésus Christ lui-​même était venu, ‘non pour être servi, mais pour servir’. Inspiré par Dieu, l’apôtre Paul écrivit que Jésus ‘s’est fait serviteur [diakonos] des circoncis au nom de la fidélité de Dieu’. (Mat. 20:28 ; Rom. 15:8, TOB.) Paul parla de lui-​même (ainsi que de ses collaborateurs : Timothée et d’autres) comme d’un “serviteur” (diakonos). (Éph. 3:7 ; Col. 1:23 ; Da.) Il ne voulait pas dire par là qu’il était du nombre des serviteurs (“serviteurs ministériels” ou “diacres”) d’une congrégation en particulier, mais plutôt qu’il avait été chargé de servir pour le bien de la congrégation en général. C’est de la congrégation en général que, selon ses propres paroles, “je suis devenu le serviteur [diakonos ; ministre, MN] en vertu de cette gestion que Dieu m’a donnée pour vous afin que je remplisse la parole de Dieu”. — Col. 1:24-26, Grosjean & Léturmy.

      22, 23. a) Comment un chrétien montre-​t-​il qu’il est un vrai serviteur pour les autres ? b) Quelles preuves Paul a-​t-​il avancées pour démontrer qu’il était un authentique serviteur de Dieu et de Christ ?

      22 Pour être “serviteur” d’autrui, il faut parfois supporter humblement des difficultés et des situations désagréables. On démontrera la sincérité avec laquelle on sert quelqu’un selon que l’on sera disposé ou non à les endurer. Comme certains avaient tendance à le dénigrer par rapport à d’autres chrétiens, Paul fournit des preuves qu’il était un authentique serviteur de Christ et de Dieu. Aux chrétiens de Corinthe, où se trouvaient certains de ses détracteurs, il écrivit : “Nous nous montrons serviteurs [diakonos ; ministres, MN] de Dieu par beaucoup de résistance, par des afflictions, des nécessités, des angoisses, des plaies, des emprisonnements, des troubles, des labeurs, des veilles, des jeûnes.” — II Cor. 6:4, 5, Grosjean & Léturmy.

      23 À propos de ceux qui le méprisaient, Paul demanda : “Ils sont serviteurs [ministres, MN] du Christ ?” Puis il ajouta : “Je le suis davantage par plus de labeurs, plus d’emprisonnements, bien plus de plaies et de fréquents dangers de mort. Cinq fois j’ai reçu les quarante coups moins un des Juifs et trois fois des coups de trique ; une fois j’ai été lapidé ; trois fois j’ai fait naufrage ; j’ai passé un jour et une nuit dans l’abîme. Fréquents voyages, périls des fleuves, périls des bandits, périls de la part des gens de ma race, périls de la part des nations, périls en ville, périls au désert, périls en mer, périls parmi les faux frères, fatigue et peine avec les veilles fréquentes, avec la faim et la soif avec les jeûnes fréquents, avec le froid et la nudité.” — II Cor. 11:23-27, Grosjean & Léturmy.

      24. Comment Paul nous aide-​t-​il à apprécier franchement la sincérité avec laquelle nous servons ?

      24 Ce sont là des preuves indiscutables que Paul était un serviteur sincère. Il ne se vantait pas d’exploits impressionnants dont il aurait pu tirer orgueil, par exemple la construction d’édifices imposants. Il ne racontait pas que des foules s’étaient rassemblées pour l’écouter. Il ne se glorifiait pas des merveilleux progrès réalisés dans la prédication de la bonne nouvelle. Il relatait plutôt comment il effectuait humblement son service, un peu comme un serviteur qui, sans chercher à se vanter, sort la nuit ou brave la tempête, l’insécurité ou les dangers pour s’acquitter d’une mission que son maître lui a confiée. Nous pouvons penser à cela quand nous considérons la sincérité de notre service pour Dieu. N’oublions pas, cependant, que Paul pouvait fournir des lettres de recommandation, c’est-à-dire les disciples chrétiens qu’il avait faits, comme preuve de sa qualité de serviteur. — II Cor 3:1-3.

      25. Comment Paul a-​t-​il montré son humilité quand il écrivit aux Corinthiens avec qui il avait travaillé avec tant de zèle ?

      25 On ne peut accuser Paul de s’être élevé au-dessus des autres chrétiens ni d’avoir voulu qu’ils le considèrent comme un personnage important. Quand il écrivit aux Corinthiens, avec qui il avait travaillé pendant un an et demi, il parla ainsi de lui-​même et de ses collaborateurs : “Qui est Apollos ? et qui est Paul ? Des serviteurs [diakonos ; ministres, MN] par qui vous avez eu foi, selon ce que le Seigneur leur a donné à chacun. Moi j’ai planté, Apollos a arrosé, mais Dieu a fait croître. Si bien que ne compte ni celui qui plante, ni celui qui arrose, mais Dieu qui fait croître. (...) Car nous sommes les collaborateurs de Dieu. Vous, vous êtes le labour de Dieu, la bâtisse de Dieu.” — I Cor. 3:5-9, Grosjean & Léturmy.

      26. Comment pouvons-​nous aspirer à la grandeur tout en n’étant ni ambitieux ni orgueilleux ?

      26 Celui qui aspire à cette grandeur-​là, non pas en se mettant en vue et en recherchant le prestige ou le pouvoir, mais en se dépensant pour servir humblement, celui-là poursuit un but louable. De cette façon, il démontre qu’il n’est ni ambitieux, ni orgueilleux, ni égoïste, mais qu’il aime Dieu et son prochain. De plus, il loue Jéhovah, qui a établi cette règle de la grandeur, et il honore son Fils, qui l’a illustrée comme personne n’a jamais pu le faire. Si nous recherchons la “grandeur” chrétienne, nous recevrons des bienfaits et nous en procurerons aux autres. Cela nous vaudra aussi de recevoir l’esprit saint de Dieu en abondance, lequel esprit favorisera une unité et une harmonie merveilleuses parmi nous. C’est ce que montrera l’article suivant.

  • Servons dans l’unité comme une famille de frères
    La Tour de Garde 1976 | 1er mars
    • Servons dans l’unité comme une famille de frères

      “Vous êtes tous frères. (...) Ne vous faites pas non plus appeler ‘conducteurs’, car un seul est votre Conducteur, le Christ.” — Mat. 23:8-11.

      1, 2. a.) Qu’est-​ce qui montre qu’il est difficile de servir humblement à l’exemple du Fils de Dieu ? b) Les apôtres ont-​ils redressé facilement leur manière de voir à ce sujet ?

      LA MAJORITÉ des humains acceptent difficilement qu’il faille servir les autres avec humilité, et ils le font encore plus difficilement. Témoin ce qu’on voit dans la chrétienté où des hommes, qui prétendent être des représentants de Jésus Christ et des serviteurs (ou “ministres”)

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