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  • “Vivez en paix entre vous”
    La Tour de Garde 1977 | 1er décembre
    • révéla d’après quelle règle seraient attribuées les différentes positions dans le Royaume.

      11. Sous quel rapport les futurs associés de Christ dans le Royaume devaient-​ils être différents des hommes politiques du présent monde ?

      11 Son Royaume serait différent des royaumes du monde dans lesquels les hommes politiques sont poussés par l’ambition et le désir d’être servis plutôt que par celui de servir. Pareille attitude trahit leur vanité et leur manque d’humilité. Jésus lui-​même ne manifesta jamais un tel état d’esprit, et les disciples qui étaient appelés à régner avec lui devaient adopter la même attitude d’esprit que leur Maître. C’est pourquoi Paul, qui devint apôtre plus tard, écrivit aux futurs héritiers du Royaume céleste : “Gardez en vous cette attitude d’esprit qui était aussi en Christ Jésus, lequel, bien qu’il existât dans la forme de Dieu, n’a pas songé à une usurpation, à savoir pour être égal à Dieu. Non, mais il s’est vidé, et a pris la forme d’un esclave, et a paru dans la ressemblance des hommes. De surcroît, quand il s’est trouvé en figure d’homme, il s’est abaissé et est devenu obéissant jusqu’à la mort, oui, à la mort sur un poteau de supplice.” — Phil. 2:5-8.

      12. Quel exemple Jésus a-​t-​il donné quant à l’application de la règle qu’il avait énoncée à ses apôtres ?

      12 Jésus ne s’est-​il pas montré ainsi “le dernier de tous et le ministre de tous” ? Pourrions-​nous avoir plus bel exemple d’humilité ? Cependant, Jésus fut récompensé d’avoir adopté une telle attitude humble et accompli un ministère qui lui coûta sa vie terrestre : il fut élevé par Dieu au premier rang de toutes les créatures, à la deuxième place immédiatement après le Créateur lui-​même. C’était parce qu’il n’avait jamais songé à une usurpation pour être égal à son Père céleste, le Dieu Très-Haut. D’ailleurs, Jésus avait assez de bon sens pour comprendre que c’était de toute façon impossible. — Ps. 148:13.

      13. D’après la règle énoncée par Jésus, qui, dans une organisation, est le plus précieux, et comment ?

      13 Jésus ne se dispensa donc pas de suivre la règle qu’il fixa à ses apôtres. Il donna lui-​même un exemple parfait à l’intention de tous ceux qui allaient devenir des rois adjoints dans le Royaume céleste. Mais tous ceux qui désirent devenir ses sujets terrestres doivent aussi imiter son humilité et être comme lui disposés à servir les autres. Qui donc occupe la première place dans une organisation en raison de ses véritables mérites et de son importance réelle ? N’est-​ce pas celui qui est suffisamment humble pour accepter d’accomplir n’importe quelle tâche et qui cherche à servir tout le monde ? Pour être disposé à effectuer même les tâches les plus serviles, un chrétien doit se considérer comme “le dernier de tous” dans l’organisation. Mais cela ne diminue en rien sa valeur. Au contraire, en étant prêt à servir tout le monde sans exception, il devient ainsi un membre particulièrement précieux dans l’organisation.

      14. En quel sens un homme très serviable deviendrait-​il le “premier” de tous ?

      14 Si un tel élément humble et serviable devait s’absenter, son absence se ferait terriblement sentir. À en juger d’après sa serviabilité, il est vraiment le “premier’ de tous, même s’il n’occupe pas une telle position. La place que nous occupons ainsi aux yeux de Dieu a beaucoup plus d’importance que celle que nous pouvons avoir parmi les hommes influents.

      RECEVONS LES AUTRES PAR ÉGARD POUR LE NOM DE CHRIST

      15. Se servant de l’image d’un petit enfant, qu’a dit Jésus sur la façon de recevoir autrui ?

      15 Pour demeurer en paix entre nous, il est important d’avoir des égards pour les autres, même s’ils paraissent être de rang inférieur. Pour bien faire comprendre ce point, Jésus se servit d’une image. Voici ce qu’on lit à ce sujet en Marc 9:36, 37: “Et prenant un petit enfant, il le plaça au milieu d’eux ; puis, l’entourant de ses bras, il leur dit : ‘Qui reçoit par égard pour mon nom un petit enfant comme ceux-là, me reçoit ; et qui me reçoit, reçoit, non pas seulement moi, mais aussi celui qui m’a envoyé.”’

      16. Comment Jésus a-​t-​il montré son amour pour les enfants, même chez lui à Nazareth ?

      16 Certains faits montrent que Jésus aimait les petits enfants. Étant l’aîné de sa famille terrestre qui vivait à Nazareth, en Galilée, il a certainement dû beaucoup s’occuper de ses demi-frères (Jacques, Joseph, Simon et Judas) et de ses demi-sœurs, deux ou plus (Mat. 13:53-56). Il ne les méprisa pas en raison de leurs imperfections et de leurs défauts. Il ne s’est pas abstenu de faire sa part pour pourvoir aux besoins de sa famille, ce qui aurait pu faire trébucher ses frères et sœurs. Non, il travailla avec zèle comme charpentier (Marc 6:3). Il apprit à apprécier l’innocence des enfants ainsi que les qualités propres aux enfants que l’on retrouve chez les adultes, et il se servit de belle façon de l’image des enfants dans ses illustrations.

      17. Quelle question se pose quant à notre attitude envers ceux qui ressemblent aux petits enfants ?

      17 Quand nous sommes très accaparés par un travail, nous ne désirons peut-être pas être dérangés par des enfants. Les gens orgueilleux ou qui sont conscients de l’importance de leur position peuvent juger déshonorant de prêter attention aux enfants candides ou à des adultes comparables aux enfants. Et s’il s’agit de chrétiens ou de gens avisés qui désirent devenir chrétiens ? Nous qui sommes déjà disciples du Christ, nous montrerons-​nous abordables et nous soucierons-​nous de leurs besoins ?

      18. Pourquoi celui qui reçoit ainsi quelqu’un reçoit-​il aussi Jésus ?

      18 Si nous refusions d’aider ceux qui ressemblent aux petits enfants, nous perdrions un grand privilège et une bénédiction. Si, à l’exemple des apôtres, des chrétiens mûrs refusaient de recevoir un chrétien baptisé depuis peu qui, figurément parlant, ressemble au petit enfant que Jésus entoura de ses bras et dont il se servit pour donner une illustration, c’est en fait Jésus qu’ils ne recevraient pas. Pourquoi cela ? Parce que Jésus déclara que ceux qui reçoivent “un petit enfant comme ceux-là” le reçoivent lui aussi, car ils agissent ainsi ‘par égard pour son nom’. Cela signifie que Jésus considère qu’ils le reçoivent comme le Messie ou Christ, l’inverse étant tout aussi vrai.

      19. Nos relations avec qui sont concernées par la façon dont nous recevons quelqu’un qui ressemble à un petit enfant, et pourquoi ?

      19 Quand nous accomplissons une tâche obscure ‘par égard pour le nom de Christ’, elle nous paraît plus facile et plus agréable. Elle a un but noble. D’autre part, cela influe non seulement sur nos relations avec Jésus Christ, mais aussi sur celles que nous entretenons avec son Père céleste. C’est ce qu’indiquent les paroles suivantes de Jésus : “Et qui me reçoit [en recevant “un petit enfant comme ceux-là”], reçoit, non pas seulement moi, mais aussi celui qui m’a envoyé.” (Marc 9:37). C’est Jéhovah Dieu, son Père céleste, qui envoya Jésus sur la terre pour qu’il devienne le Messie. Jésus et son Père céleste ne doivent donc pas être séparés. Ils agissent ensemble, inséparablement, étant unis dans un même dessein et une même œuvre. Par conséquent, ce que l’on fait à son Fils, Jéhovah Dieu considère que c’est à lui qu’on le fait. Il montre d’ailleurs qu’il accepte l’action de celui qui reçoit ainsi son Fils en bénissant un tel homme.

      20. Comment ce privilège s’applique-​t-​il dans nos rapports avec nos frères chrétiens, et quelle qualité est indispensable si nous voulons avoir part au Royaume ?

      20 Il est important que nous nous rappelions ce principe dans nos rapports avec nos frères chrétiens, notamment avec ceux qui sont encore pour ainsi dire des “tout-petits” quant à leur intelligence des Écritures et à leur appartenance à la congrégation chrétienne. Aux chrétiens à qui il adressa sa première lettre divinement inspirée, Pierre déclara : “Comme des enfants nouveau-nés, mettez-​vous à désirer ardemment le lait non frelaté qui appartient à la parole, afin que, par lui, vous grandissiez pour le salut, si du moins vous avez goûté que le Seigneur est bon.” (I Pierre 2:2, 3). Nous pouvons communiquer la “parole” à ceux qui sont semblables à “des enfants nouveau-nés”, afin qu’ils soient en mesure de grandir pour le salut et qu’ils y restent attachés comme des chrétiens mûrs. Par conséquent, ceux qui se montrent abordables et disposés à recevoir ‘un petit enfant comme ceux-là par égard pour le nom de Christ’ prouvent qu’ils sont eux-​mêmes semblables à des enfants. Il est indispensable qu’ils agissent ainsi s’ils veulent avoir part au Royaume. — Mat. 18:2-4 ; Luc 18:16.

      21. Quels bienfaits la congrégation reçoit-​elle quand ses membres sont humbles et ne manifestent aucun esprit de rivalité ou de compétition ?

      21 Tout comme dans une famille, les rapports entre les membres d’une congrégation sont très bons quand ces derniers sont humbles et adoptent la même attitude que les petits enfants. Quand il n’y a ni rivalité égoïste ni compétition désastreuse, il en résulte une ambiance détendue. Si nous sommes disposés à servir au point d’accomplir même les tâches les plus humbles, encourageant ainsi nos compagnons et leur procurant ce dont ils ont besoin, nous contribuerons à l’affermissement de toute la congrégation et nous l’inciterons à faire des œuvres de bonté.

      22. Quel est un facteur très puissant qui nous aidera à ‘vivre en paix entre nous’ ?

      22 De cette façon, aucun membre de la congrégation ne sera délaissé, pas même le plus jeune, le plus humble ou le plus nouveau quant à la connaissance biblique ou à l’expérience chrétienne. Un tel chrétien sera au contraire chaleureusement accueilli dans la congrégation ‘par égard pour le nom de Christ’. L’esprit de Jéhovah se répandra dans une congrégation où règne une telle ambiance. C’est un facteur très puissant qui aidera les membres de la congrégation à ‘vivre en paix entre eux’ et engendrera une grande unité fraternelle.

  • “Ayez du sel en vous-mêmes”
    La Tour de Garde 1977 | 1er décembre
    • “Ayez du sel en vous-​mêmes”

      1. Avec quoi notre “parole” doit-​elle être assaisonnée, et pourquoi ?

      LE SEL d’origine organique ou végétale est nécessaire à la santé du corps. Cependant, il est un autre sel qui, lui, est indispensable à la santé de tout groupe d’adorateurs de Dieu. C’est ce qu’indique le conseil que donna un de ceux qui ont particulièrement contribué à la protection de la santé spirituelle de la congrégation chrétienne primitive. Nous voulons parler de l’apôtre Paul qui, écrivant à la congrégation de Colosses qu’il ne connaissait pas encore personnellement, déclara : “Que votre parole soit toujours exprimée avec charme et assaisonnée de sel, pour savoir comment vous devez répondre à chacun !” — Col. 4:6.

      2. Quelle question se pose à propos des apôtres qui cherchèrent à empêcher un certain homme d’expulser les démons en faisant usage du nom de Jésus ?

      2 On peut alors se demander dans quelle mesure les paroles des apôtres qui participèrent à l’incident que Jean rapporta à Jésus Christ, son Enseignant, étaient assaisonnées de “sel”. Nous lisons : “Jean lui dit : ‘Enseignant, nous avons vu quelqu’un expulser des démons en faisant usage de ton nom et nous avons cherché à l’empêcher, parce qu’il ne nous accompagnait pas.’” — Marc 9:38.

      3, 4. a) À quoi Jean s’attendait-​il sans doute, et pourquoi ? b) Quelle part d’égoïsme y avait-​il dans l’explication de Jean, et qu’est-​ce que cela indique quant à sa façon de voir les choses ?

      3 Les propos de Jean donnent l’impression qu’il espérait que Celui qui leur avait enseigné le christianisme le féliciterait et lui manifesterait son approbation par une tape dans le dos. Peut-être Jean se rappelait-​il comment Jésus avait guéri un garçon qui était possédé d’un démon particulièrement rebelle, près de Césarée de Philippe, au nord. Peut-être s’imaginait-​il veiller ainsi jalousement sur le droit qu’avait Jésus d’autoriser d’autres hommes à expulser les esprits impurs ou démons qui tourmentaient leurs victimes impuissantes. D’après Jean, ceux qui n’y avaient pas été autorisés par Jésus n’avaient pas le droit d’invoquer son nom puissant pour expulser des esprits méchants.

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