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Dieu a-t-il une place dans votre mariage ?Réveillez-vous ! 1972 | 22 juin
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par Christ.” La Bible exhorte aussi les chrétiens à cultiver les fruits de l’esprit qui sont “l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la foi, la douceur, la maîtrise de soi”. En s’efforçant d’être de bons chrétiens, les conjoints fortifieront certainement les liens de leur mariage, car Dieu y aura ainsi une place. — Éph. 4:32 ; Gal. 5:22, 23.
Les principes de Dieu régissant le mariage
Dieu, qui est l’Auteur du mariage, désirait en faire une source de bénédictions et de grand bonheur. Mais il ne peut en être ainsi qu’en se conformant aux règles divines régissant le mariage, qui définissent le rôle de chacun des deux conjoints.
Le mari doit exercer l’autorité avec amour. “Le chef de la femme [mariée] est l’homme.” (I Cor. 11:3). La famille constitue une petite organisation. Or, pour survivre et accomplir son dessein, toute organisation doit avoir une tête. Sur les plans mental, physique, affectif et biologique, c’est à l’homme mûr que convient le rôle de chef de famille.
Mais cela ne l’autorise en aucun cas à se conduire en dictateur égoïste et indépendant. Cela reviendrait à rejeter Dieu, car il donne ce conseil : “Maris, continuez d’aimer vos femmes, tout comme le Christ aussi a aimé la congrégation et s’est livré pour elle (...). C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes, comme leurs propres corps. Car celui qui aime sa femme s’aime lui-même, car aucun homme n’a jamais haï sa propre chair.” L’un des plus grands exemples d’amour désintéressé que les maris doivent suivre est celui du Christ. — Éph. 5:25-29.
On ne peut rejeter l’autorité du mari sous prétexte que ce principe est périmé ou démodé. L’autorité de l’homme sur la femme est un héritage divin.
Certaines personnes voudraient que la famille soit dirigée démocratiquement, c’est-à-dire que tous ses membres donnent leur avis sur la manière dont ils voudraient être dirigés. Mais ce n’est pas du tout le point de vue de Dieu. Elton Trueblood, un des éducateurs américains les plus en vue, déclara : “Ce n’est que lorsque l’autorité de l’homme, telle qu’elle est définie dans le récit biblique de la création, est pleinement acceptée par les deux conjoints que la dignité de l’homme et celle de la femme sont appréciées à leur juste valeur.” — The Recovery of Family Life, p. 89.
Les paroles suivantes de David et Vera Macea, qui ont étudié les problèmes d’ordre conjugal sur les cinq continents, sont encore plus appropriées :
“Tous ne peuvent être traités en égaux, car en réalité ils ne le sont pas. Un homme et une femme peuvent être considérés comme égaux en tant qu’individus au sein de la société. Mais en tant que mari et femme assumant leur rôle d’homme et de femme dans le cadre du mariage, ils sont différents et complémentaires ; ici, le concept d’égalité n’a pas de sens. Des parents et un enfant ne peuvent être considérés comme égaux, car l’enfant a besoin de l’autorité protectrice de ses parents qui lui procurent la sécurité sans laquelle il ne peut croître sainement jusqu’à l’état adulte.
“En Occident, nous nous apercevons qu’en minant l’autorité de l’homme au sein de la famille, nous lui faisons du tort, et non seulement à lui, mais aussi à tous les autres membres de celle-ci. La femme ne peut assumer son rôle si son mari ne joue pas le sien. Le groupe familial ne peut fonctionner en tant que tel si son chef naturel est renversé.
“Les mariages occidentaux connaissent de nombreuses difficultés parce que la coopération entre mari et femme est perturbée. Quand le mari ne peut plus assumer son rôle de chef et prendre l’initiative, la femme est paralysée dans son attitude dépendante.” — Marriage : East and West (1960), p. 297.
En soutenant le rôle de chef du mari, préconisé par la Bible, ces personnes soutiennent aussi le rôle qu’elle confie à la femme et qui, sur le plan biologique, lui convient parfaitement. Le rôle de mère que Dieu lui a confié lui procure sans doute de nombreuses bénédictions, mais il a aussi ses exigences. Ses vicissitudes périodiques, la grossesse, l’accouchement et les soins qu’elle apporte à ses enfants, tout cela montre combien elle a besoin de sécurité, ce que son mari peut lui procurer. Pour satisfaire convenablement tous les besoins d’un enfant (dans les domaines affectif, mental et physique), il faut une nature féminine pleine de gentillesse et de sensibilité, qui est exactement l’opposé du tempérament dynamique de l’homme.
C’est donc avec sagesse et amour que Dieu le Créateur a décidé que la femme devait être soumise au mari et père. En fait, ce n’est qu’à cette condition qu’il pourra l’aimer comme sa propre chair, car celle-ci lui est soumise. C’est ce qu’ordonne la Parole de Dieu en ces termes : “Que les femmes soient soumises à leurs maris comme au Seigneur.” Elle dit encore : “La femme doit avoir un profond respect pour son mari.” Si le mari et la femme assument le rôle respectif que Dieu leur a confié, leurs liens en seront consolidés. — Éph. 5:22-33.
Les femmes qui cherchent à rivaliser avec les hommes pour occuper leur position et assumer leur rôle se font en réalité du tort. Elles renoncent à leur féminité naturelle. Il est vrai que l’homme est naturellement celui qui commande et qui prend l’initiative ; mais s’il est un mari et un père plein d’amour, n’agit-il pas ainsi pour le bonheur de sa femme et de ses enfants ? Une femme de New York, psychanalyste et écrivain éminent, qui parla avec des femmes de leurs problèmes conjugaux, déclara entre autres choses : “Les femmes doivent apprendre à remercier Dieu chaque jour pour la force et la vigueur dont témoignent leurs maris.”
En outre, ce que Dieu déclare dans sa Parole à propos des relations conjugales intimes contribue à consolider les liens du mariage. L’homme pas plus que la femme n’a le contrôle absolu de son propre corps, mais chacun a des droits sur le corps de l’autre pour satisfaire ses besoins sexuels fondamentaux (I Cor. 7:3-7). Les maris et les femmes sont également exhortés à n’avoir de relations sexuelles qu’avec leurs conjoints ; le seul motif de divorce autorisant le remariage est l’infidélité d’un des conjoints. — Mat. 19:4-6, 9.
Marchons avec Dieu
Il y a encore une autre façon d’accorder à Dieu une place dans le mariage, afin de fortifier les liens conjugaux. Elle consiste pour le mari comme pour la femme à ‘marcher avec Dieu’. (Michée 6:8.) Que faut-il entendre par là ? Cela signifie entretenir avec Dieu des relations solides. C’est le cas lorsqu’on se tourne en tout temps vers lui pour recevoir la sagesse et la force nécessaires, et en particulier quand on lui parle fréquemment par la prière. Cela signifie imiter Moïse qui “demeura ferme comme s’il voyait Celui qui est invisible” : Cela revient aussi à ‘n’avoir souci de rien, mais en toutes choses, par la prière et les supplications avec actions de grâces, que vos requêtes soient exposées à Dieu’. — Héb. 11:27 ; Phil. 4:6.
Il est donc bien vrai que “deux valent mieux qu’un, (...) car, s’ils tombent, l’un relève son compagnon”. Mais “la corde à trois fils” est encore plus solide, car elle “ne se rompt pas facilement”. Pour faire en sorte que votre mariage soit une corde à trois fils solide, — et aussi une source de bonheur, — il vous faut plus que toute autre chose l’aide de Dieu qui sera le troisième fil de votre mariage. — Eccl. 4:9-12.
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Progrès en sagesseRéveillez-vous ! 1972 | 22 juin
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Progrès en sagesse
● On a dit qu’en devenant plus âgé, et plus sage, un homme parle moins, mais en dit davantage.
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