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Comment fonder une famille heureuseLa Tour de Garde 1962 | 15 novembre
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l’erreur parce qu’on est mal vu ? Certainement pas ! L’approbation de Jéhovah a plus de valeur que la popularité et la vertu vaut mieux que les vices. — II Tim. 3:12.
20. Quels conseils bibliques nous mettent en garde contre les mauvaises fréquentations ?
20 Les parents ont-ils tort de donner à leurs enfants des conseils francs mais empreints d’amour relatifs aux dangers de la fréquentation de gens pratiquant une autre religion ? Nullement ! S’ils sont avisés, les parents se rappelleront l’ordre donné par Jéhovah dans le Deutéronome (7:3) : “ Tu ne contracteras point de mariage avec ces peuples, tu ne donneras point tes filles à leurs fils, et tu ne prendras point leurs filles pour tes fils. ” L’apôtre Paul nous dit également de nous marier “ seulement dans le Seigneur ”. (I Cor. 7:39, Da.) On ne peut passer outre à ce commandement divin et s’attendre à recevoir l’approbation de Jéhovah. C’est pourquoi une lourde responsabilité incombe aux parents de guider leurs enfants sur des sentiers droits pour que leur mariage soit honorable et conforme aux Écritures.
21. Pourquoi l’assemblée chrétienne est-elle en droit de s’attendre à ce que les pères chrétiens montrent le bon exemple ?
21 Parlant des conditions qu’un père chrétien devrait remplir pour être un surveillant ou un assistant ministériel, Paul écrivit à Timothée : “ Conduisant bien sa propre maison, tenant ses enfants soumis en toute gravité. (Mais si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment prendra-t-il soin de l’assemblée de Dieu ?) ” (I Tim. 3:1-7, Da). Aussi, l’assemblée chrétienne est-elle en droit de s’attendre à ce que les surveillants et les assistants ministériels montrent le bon exemple sur le plan familial. Un père chrétien qui ne donnerait pas l’exemple à cet égard ne devrait pas s’étonner s’il est remplacé dans sa position de surveillance.
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Le rôle de la femme et des enfants dans une famille heureuseLa Tour de Garde 1962 | 15 novembre
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Le rôle de la femme et des enfants dans une famille heureuse
1. Comment la femme chrétienne peut-elle contribuer grandement au bonheur du cercle de famille ?
QUI collabore le plus étroitement avec le chef de famille en vue du bonheur de cette dernière ? Qui partage avec lui cette responsabilité et ce privilège ? Salomon affirma : “ Celui qui a trouvé une femme a trouvé une bonne chose. ” (Prov. 18:22, Da). Comme cela est vrai ! Se tenant souvent à l’arrière-plan afin de ne pas se faire remarquer, une bonne épouse est une grande source d’encouragement à l’homme qui réussit comme chef de famille. Dans quelle mesure la femme peut-elle contribuer au bonheur du cercle familial ? Nous avons déjà parlé assez longuement du rôle des parents mais voici à présent quelques points supplémentaires à l’intention des femmes. Premièrement, le mari et la femme doivent travailler et penser comme s’ils ne faisaient qu’un. Leur unité doit être indivisible. C’est ce que Dieu a prévu (Mat. 19:5). Une bonne épouse fait fonction de complément à l’égard de son mari et elle accepte ses décisions. De même, un bon mari consulte sa femme sur les questions familiales, afin de préserver la paix et l’harmonie du foyer.
2. Qu’est-ce qui est indispensable pour maintenir l’équilibre du cercle familial ?
2 Commentant cette disposition merveilleuse, l’apôtre Paul déclare à propos des deux membres principaux du cercle de famille : “ Femmes, soyez soumises à vos propres maris comme au Seigneur ; parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi le Christ est le chef de l’assemblée, lui, le sauveur du corps. Mais comme l’assemblée est soumise au Christ, ainsi que les femmes le soient aussi à leurs maris en toutes choses. ” (Éph. 5:22-25, Da). C’est là une disposition bien équilibrée. Si donc le bonheur et le succès font défaut dans une famille, c’est que cet équilibre a été rompu. On aura remarqué, au Ép 5 verset 22, que la femme doit se soumettre à son mari comme au Seigneur parce que le mari est le chef de la femme. Une femme devrait se laisser guider par ce principe quand son mari a une décision à prendre concernant la famille.
3. Quel comportement affaiblit beaucoup la position du mari dans la famille ?
3 Si, par exemple, le mari et la femme se disputent devant les enfants le droit de prendre des décisions et de diriger, la structure de la famille sera ébranlée. La position du mari sera affaiblie et les enfants exploiteront la situation pour profiter de l’un et de l’autre des deux parents. Cela provoquera le désaccord au sein de la famille et finalement les enfants ne respecteront ni le père ni la mère. Si, au contraire, ces derniers se mettent d’accord sur la ligne de conduite que la famille doit suivre, ils présenteront devant les enfants un front uni et ces derniers apprendront à les respecter. — Col. 3:18, 19.
4. Quelles remarques une psychologue fit-elle sur le rôle de la femme ?
4 Bien des sociologues reconnaissent que la femme doit jouer un rôle subordonné et aider son mari. Une psychologue disait dernièrement : “ Je suis une femme, aussi je m’intéresse principalement aux hommes, d’autant plus que, par surcroît, je suis psychologue. L’Association nationale des directeurs d’entreprise m’a chargée récemment d’effectuer des recherches sur les différents facteurs psychologiques du comportement des hommes et des femmes. L’Association espérait que je trouverais des moyens pour réduire les tensions qui se créent quand les hommes et les femmes travaillent ensemble. Mes recherches ont fait ressortir ces deux vérités 1. Toutes les femmes aiment travailler sous l’autorité de quelqu’un, bref, elles aiment être commandées. 2. La femme doit sentir qu’on a besoin d’elle. Ces vérités découlent du fait que, fondamentalement, les femmes suivent leurs émotions alors que les hommes suivent leurs pensées. La femme arrive souvent à égaler, voire à dépasser l’homme en intelligence mais elle est handicapée par le boulet de ses émotions. Les hommes ont un esprit plus pratique ; ils jugent, ils organisent, ils dirigent. Il semble donc que la subordination de la femme à l’homme soit conforme au plan de la nature, n’en déplaise aux femmes qui s’y opposent désespérément. ” Ce que cette psychologue appelle le “ plan de la nature ”, nous le reconnaissons comme étant le dessein de Dieu. Comme cette disposition est saine et combien elle contribue au bonheur du cercle de la famille !
5. Quel hommage est rendu à la bonne épouse dans le livre des Proverbes ?
5 Enfin, la Parole de Dieu rend un hommage mérité à la bonne épouse : “ Elle ouvre la bouche avec sagesse, et des instructions aimables sont sur sa langue. Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, et elle ne mange pas le pain de paresse. Ses fils se lèvent, et la disent heureuse ; son mari se lève, et lui donne des louanges : Plusieurs filles ont une conduite vertueuse ; mais toi, tu les surpasses toutes. La grâce est trompeuse, et la beauté est vaine ; la femme qui craint l’Éternel [Jéhovah] est celle qui sera louée. Récompensez-la du fruit de son travail, et qu’aux portes ses œuvres la louent. ” (Prov. 31:26-31). En effet, une femme peut contribuer énormément au bonheur de sa famille. — Prov. 12:4.
6. Quelles bénédictions attendent les enfants obéissants qui ont été éduqués par des parents craignant Dieu ?
6 Cela nous amène à parler du troisième élément du cercle de la famille : les enfants. Un avenir glorieux est réservé aux enfants qui mettent en pratique les principes bibliques parce qu’ils ont été formés par des parents craignant Dieu. De tels enfants savent ce qui les attend ; ils voient devant eux le monde nouveau (Apoc. 21:1-5). Ces jeunes esprits peuvent saisir et retenir le sens des événements
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