traduisent jamais en actes, ils sont cependant nuisibles. Ils ne peuvent manquer d’affaiblir l’amour et le respect entre conjoints et d’amener le coupable à se soucier de moins en moins de plaire au Créateur dans d’autres domaines. Ils lui donnent mauvaise conscience et affaiblissent son zèle pour la justice.

En vérité, la Parole de Dieu indique clairement la voie de la sagesse : Au lieu de céder à des sentiments ou à des inclinations peu sages, il faut se discipliner en suivant les bons principes, en prenant plaisir à la loi de Dieu, en la méditant et en se laissant guider par elle. — Ps. 1:1-6 ; Prov. 2:1-9.

Une bénédiction inattendue

Dans un certain pays d’Afrique, une émeute éclata le jour où se terminait une assemblée de district des témoins de Jéhovah. De retour chez lui, un nouveau témoin, autrefois membre du parti qui était à l’origine de l’émeute, s’aperçut que les soldats l’attendaient pour le traduire en justice. On lui demanda où il était durant l’émeute. Il répondit qu’il assistait à une assemblée de district des témoins de Jéhovah. Sa réponse n’était pas suffisante ; il devait en donner la preuve. On autorisa le témoin, toujours accompagné de soldats, à aller chercher le programme de l’assemblée. Après avoir lu tout le programme, le chef déclara le témoin innocent et il l’encouragea à poursuivre son activité de prédication. Émerveillés, les villageois déclarèrent : “Le Dieu que tu pries est le Dieu vivant.” Ce témoin a dû être très reconnaissant d’avoir pu assister à l’assemblée.

Questions des lecteurs

● Que signifient les paroles de Paul consignées dans I Corinthiens 7:29, savoir : “Que ceux qui ont une femme soient comme s’ils n’en avaient pas.”

Ce conseil inspiré de l’apôtre Paul s’inscrit dans une discussion sur la question du célibat. Paul encourage le célibat, qu’il considère comme la meilleure voie parce qu’elle permet au chrétien de ‘servir assidûment le seigneur, sans distraction’. (I Cor. 7:32-35.) Son conseil donné aux maris, afin qu’ils ‘soient comme s’ils n’avaient pas de femme’, doit donc être considéré par rapport à son exhortation à servir Jéhovah Dieu avec un dévouement complet.

Beaucoup de gens mariés vivent comme si leur mariage était la seule chose importante dans la vie. Ils se soucient tellement de plaire à leur conjoint qu’ils négligent les choses spirituelles, quand ils ne les oublient pas complètement. En revanche, un mari chrétien reconnaît que ses relations avec Dieu doivent occuper la première place dans sa vie. Il doit vivre de tout cœur pour Jéhovah (Rom. 14:8). Son amour pour Dieu ne doit pas être moins exclusif que s’il était célibataire. Quelles que soient les circonstances, il ne permettra pas à son mariage de nuire au service qu’il effectue fort justement pour Dieu en tant que disciple dévoué du Seigneur Jésus Christ. En agissant ainsi, il se conforme aux paroles suivantes de Jésus : “Si quelqu’un vient à moi et ne hait pas [n’aime pas moins] son père, et sa mère, et sa femme, et ses enfants, et ses frères, et ses sœurs, et jusqu’à sa propre âme, il ne peut être mon disciple.” — Luc 14:26 ; voir Matthieu 10:37.

Il ne faut pas comprendre que Paul conseillait aux maris chrétiens de ne faire aucun cas de leurs femmes, de les traiter comme si elles n’existaient pas. Bien au contraire, Paul donna cette instruction aux chrétiens d’Éphèse : “Les maris doivent aimer leurs femmes, comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-​même, car jamais personne n’a haï sa propre chair, au contraire, il la nourrit et l’entoure de soins.” (Éph. 5:28, 29). Un mari chrétien ne doit donc pas négliger ses responsabilités vis-à-vis de sa femme. Cependant, il veillera toujours à suivre le conseil de Paul en faisant dépendre toute sa vie de ses relations avec Dieu. Il ne fera pas de son mariage la seule chose qui compte dans sa vie, mais veillera, dans toute la mesure du possible, à ce que son mariage l’aide à entretenir de bonnes relations avec Dieu.

Il faut aussi considérer le conseil de l’apôtre Paul par rapport à l’espérance qu’entretenaient les destinataires de sa lettre. Ceux-ci (maris, femmes ou célibataires) étaient des chrétiens oints de l’esprit qui espéraient être unis à Christ dans le ciel après leur mort et leur résurrection. Par conséquent, tous les liens qu’ils avaient sur la terre, y compris les liens conjugaux, allaient finalement être rompus pour ne plus jamais être renoués. Ils n’emporteraient avec eux au ciel ni leurs biens ni leurs joies ou leurs peines. Puisqu’ils étaient appelés à laisser derrière eux toutes choses propres à la terre, ils ne devaient pas permettre à celles-ci de prendre une importance excessive dans leur vie.

D’autre part, même durant leur vie sur la terre, les choses n’allaient pas nécessairement rester identiques. C’est ce que montra l’apôtre Paul par ces mots : “La scène de ce monde est en train de changer.” Il n’était donc pas sage pour des chrétiens de trop s’attacher à des liens ou à des biens qui n’étaient pas permanents. S’ils avaient adopté pareille attitude, la perte de leur femme, d’un ami ou même de leurs biens matériels aurait pu les décourager au point de leur faire renoncer à leurs précieuses relations avec Dieu. — I Cor. 7:30, 31.

De nos jours, les serviteurs de Jéhovah Dieu qui espèrent obtenir la vie sur la terre peuvent aussi profiter de ce conseil inspiré de l’apôtre Paul. Même dans leur cas, les liens et les biens terrestres ne sont pas permanents. Avec le temps ou en raison de circonstances imprévisibles, tout le monde peut perdre des biens, un ami ou son conjoint. Quant aux biens matériels on ne doit pas s’attendre à ce que Jéhovah les préserve durant la “grande tribulation”. Jéhovah a promis de protéger notre vie, pas nos biens matériels. C’est pourquoi ce qui a une importance suprême dans la vie d’un chrétien, ce n’est pas son mariage, ses biens ou quelque autre chose terrestre, mais ses bonnes relations avec Dieu. Sa vie en dépend.

“Qui a fait les jolies fleurs ?”

Les enfants posent souvent des questions de ce genre. Comment leur répondez-​vous ?

Écoutez le grand Enseignant est un livre spécialement conçu pour vous aider à leur donner de bonnes réponses. Par exemple, lisez avec vos enfants le chapitre “Celui qui a fait toutes choses”. C’est un livre cartonné de 192 pages, format de poche.

Renvoyez le coupon-réponse ci-dessous à l’une des adresses indiquées à la deuxième page de ce périodique.

Veuillez me faire savoir comment je peux me procurer le livre Écoutez le grand Enseignant.