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  • Vous sentez-vous capable d’attendre ?
    La Tour de Garde 1958 | 15 mai
    • l’accomplissement de promesses divines. Parmi celles-ci figurent la proche destruction du présent monde ou système de choses, l’administration équitable de la terre par le royaume de Dieu, une paix éternelle, un paradis terrestre, la résurrection des morts et la vie éternelle. Il s’agit de promesses dignes de confiance qui s’accompliront dans le juste monde nouveau au moment choisi par Dieu. À ceux qui pensent qu’il tarde, sa Parole dit : “ Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient ; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance. Le jour du Seigneur viendra. ” (II Pierre 3:9, 10, 13). Par l’attente, notre intégrité et notre confiance en Dieu sont mises à l’épreuve, notre désir s’amplifie, et le besoin que nous éprouvons s’imprime encore plus nettement en nous.

      La fin du présent système de choses qui, autrefois, semblait bien loin, est maintenant là. Vous vivons ses derniers jours. Cette génération connaîtra sa destruction à la bataille d’Harmaguédon. Le monde nouveau promis depuis longtemps par Dieu deviendra une réalité et les bénédictions que nous apportera ce royaume valent la peine de les attendre.

      Et vous ? Vous sentez-​vous capable d’attendre ? Pouvez-​vous “ attendre en silence la délivrance de Jéhovah ”, ainsi que nous le lisons dans les Lamentations 3:26 (AC) ? Êtes-​vous capable de vous tenir en silence devant Jéhovah et d’espérer en lui, ainsi que le Psaume 37:7 (AC) nous exhorte à le faire ? Ou bien possédez-​vous cette marque d’immaturité qui vous rend incapable d’attendre ce que Dieu a promis ? L’apôtre Paul nous recommande la persévérance dans l’expectative des événements que nous espérons (Rom. 8:25). Êtes-​vous capable de montrer une telle constance ? En aucune époque de l’histoire, votre capacité de patience n’a eu une aussi grande signification qu’aujourd’hui. Votre vie en dépend.

  • La femme aimée du chant d’une excellence suprême
    La Tour de Garde 1958 | 15 mai
    • La femme aimée du chant d’une excellence suprême

      “ Tu es toute belle, mon amie, et il n’y a point en toi de défaut. ” — Cant. 4:7.

      1. Quel amour peut surpasser l’amour d’un homme pour une femme ? Quel amour Jésus éprouva-​t-​il pour l’organisation qu’il forma ?

      L’AMOUR pour une femme peut être surpassé par l’amour pour une organisation d’hommes et de femmes. À son tour, l’amour d’une organisation pour un homme ou pour son conducteur peut être si fort que rien au monde ne réussit à en triompher. L’homme le plus remarquable de la terre, celui que plus de 800 000 000 de croyants revendiquent pour maître, fut Jésus-Christ, né à Bethléhem au Proche-Orient il y a plus de dix-neuf siècles et qui mourut en martyr à l’âge de trente-trois ans et demi. Cet homme s’éprit-​il jamais d’une femme pour la prendre pour épouse ? Non ; il mourut célibataire, sans enfants. Cependant il forma une organisation d’hommes et de femmes qu’il aimait tendrement comme membres de l’organisation. En fait, il donna sa vie pour ces humains et pour ceux qui doivent encore prendre rang dans l’organisation.

      2. Par quelles paroles Jésus reconnut-​il celui qui lui donna l’organisation de disciples ?

      2 Joseph, le charpentier de Nazareth, qui remplit le rôle de père terrestre de Jésus, ne lui donna pas cette organisation de disciples. Dieu, son Père céleste, fut Celui qui lui donna l’organisation. Jésus lui-​même reconnut ce fait. Il déclara : “ Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire. ” (Jean 6:44). “ Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père. ” (Jean 10:29). À son Père céleste Jésus adressa cette prière : “ J’ai fait connaître ton nom aux hommes que tu m’as donnés du milieu du monde. Ils étaient à toi, et tu me les a donnés. ” (Jean 17:6). Le Père céleste les donna à son Fils Jésus comme une femme promise en mariage à un homme, son futur époux.

      3. En quels termes Jean-Baptiste et Paul parlèrent-​ils de cette organisation de disciples ?

      3 Ainsi l’organisation ou assemblée d’hommes et de femmes fut appelée la fiancée, la future épouse ou femme organisation appelée à être mariée ou unie inséparablement à lui dans la demeure de son Père céleste. Son cousin Jean, le fils du prêtre Zacharie, s’exprima en ce sens, disant : “ Celui à qui appartient l’épouse, c’est l’époux ; mais l’ami de l’époux, qui se tient là et qui l’entend, éprouve une grande joie à cause de la voix de l’époux ; aussi cette joie, qui est la mienne, est parfaite. ” (Jean 3:29). L’apôtre chrétien Paul, qui gagna beaucoup de disciples à Jésus-Christ, employa le langage de Jean-Baptiste et parla, à la manière de l’ami de l’Époux, à ces disciples, disant : “ Car je suis jaloux de vous d’une jalousie de Dieu, parce que je vous ai fiancés à un seul époux, pour vous présenter à Christ comme une vierge pure. ” (II Cor. 11:2). L’apôtre Paul leur recommanda de rester fidèles dans leur amour et leur dévouement pour leur Époux Jésus-Christ.

      4. a) Dans quelle mesure l’amour de Jésus-Christ pour l’organisation a-​t-​il été démontré ? b) Jusqu’à quel point l’amour de l’assemblée pour le Christ doit-​il être éprouvé ?

      4 L’amour de Jésus-Christ pour l’organisation ou assemblée que son Père céleste lui donne comme femme a été démontré par sa mort. Paul dit : “ Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur (...) Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-​même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible. ” (Éph. 5:23, 25-27). Cependant l’amour de l’assemblée pour le Christ, l’époux, doit se démontrer jusqu’à ce que le dernier des 144 000 membres de l’Église ait supporté toutes les épreuves. Il existe de nombreuses organisations religieuses se disant chrétiennes et professant l’amour pour le Christ. Aux États-Unis seuls on en dénombre 265 ; en Afrique du Sud elles se chiffrent à plus de mille. Mais par leurs œuvres elles prouvent qu’elles aiment le présent monde plus que Jésus-Christ et le royaume pour lequel son Père céleste Jéhovah Dieu l’a oint et intronisé comme Roi. Ces sectes religieuses recherchent la bonne volonté de ce monde immoral. Le disciple Jacques dit à tous les chrétiens ayant un tel amour partagé : “ Adultères que vous êtes ! ne savez-​vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu. ” — Jacq. 4:4.

      5. Combien d’assemblées sont effectivement fiancées à Jésus-Christ ? Comment le reste de l’organisation fiancée démontre-​t-​il son dévouement ?

      5 Il existe pourtant une seule assemblée qui est effectivement fiancée à Jésus-Christ en vue d’un mariage dans les cieux royaux, et aux membres de cette organisation Jésus a dit : “ Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. ” (Jean 15:18, 19). La véritable assemblée des 144 000 membres fidèles ne porte aucun amour pour ce monde de corruption sur le point de passer. Elle rend à Jéhovah Dieu, le Père céleste, un dévouement exclusif et à son Fils Jésus-Christ le parfait amour dû à son Époux céleste. Pendant les dix-neuf siècles écoulés le Père céleste a engendré par son esprit saint de vrais croyants voués, les fiançant ainsi à son fils bien-aimé ; de nos jours, alors que tous les signes concourent à prouver qu’il intronisa son Fils, l’Époux, dans le royaume céleste en 1914, il ne demeure plus qu’un reste de l’organisation fiancée sur la terre. Tant que subsistera le présent monde, arrivé au pénible “ temps de la fin ”, les membres de ce reste doivent démontrer la pleine mesure de leur tendre dévouement pour leur Fiancé céleste, Jésus-Christ. Ils donneront cette preuve à cause de l’amour ardent, indéfectible, qu’ils lui portent. Le beau livre de la Bible connu sous le titre de Cantique des cantiques nous en donne l’assurance.

      LE CANTIQUE DES CANTIQUES

      6. Le cantique des cantiques fait-​il partie des Écritures inspirées ? Quelle en est la preuve ?

      6 Au temps de Jésus, le cantique des cantiques était reconnu par la communauté juive comme un des écrits inspirés et fut inclus dans le catalogue de leurs manuscrits hébreux sacrés. Le livre fut également accepté par l’assemblée chrétienne primitive comme une partie authentique des Écritures saintes. Bien compris, l’ouvrage nous est utile. L’apôtre Paul incluait le cantique des cantiques quand il déclara : “ Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. ” (II Tim. 3:16, 17). Le rabbin Akiba, qui vécut au premier siècle de l’ère chrétienne, exprima son appréciation du livre en ces termes : “ Le monde entier n’était pas digne du jour où ce Cantique sublime fut donné à Israël ; car toutes les Écritures sont saintes, mais ce cantique sublime est très saint. ” — Mischnah, dans la Sixième Division sous “ Yadaim ”, section 3, paragraphe 5.

      7. Qu’est le livre appelé “ cantique des cantiques ”, quand fut-​il écrit et quel en est le thème ?

      7 Le rédacteur du cantique, le roi Salomon de Jérusalem, déclare dans le premier verset Ca 1:1 de son poème : “ Le chant d’une excellence suprême, qui est de Salomon. ” Selon le texte hébreu, c’est, mot à mot, “ le chant des chants ” ou “ le cantique des cantiques ”, c’est-à-dire le chant d’une beauté incomparable, d’une excellence suprême. Ce n’est pas un recueil de chants, mais seulement un unique cantique, bien qu’il soit ordinairement divisé en huit chapitres. Il fut composé par le roi Salomon après la construction du magnifique temple élevé à Jéhovah dans Jérusalem et après son mariage. La composition de ce chant se situe donc en l’an 1010 avant notre ère. Il développe un thème unique, celui de l’amour d’une jeune fille du village de Sunem ou Sulem pour un berger. Le roi Salomon s’éprit de la même femme, mais l’amour qu’elle portait à son bien-aimé, le berger, ne faillit point et le roi dut renoncer. Ce chant pourrait donc s’intituler le chant de l’amour déçu de Salomon.

      8. Quelle signification les anciens Hébreux attachaient-​ils à ce chant ? Mais que montre l’histoire sous ce rapport ?

      8 Les anciens Hébreux attachaient une signification symbolique au livre. Ils voyaient en la jeune fille une figure de l’Église juive depuis les jours du prophète Moïse. L’affection de cette Église avait pour objet Jéhovah Dieu, qui était représenté par le berger qui l’aimait. Mais si l’on examine l’Église juive des dix-neuf siècles écoulés, on constate qu’elle s’est montrée infidèle dans son amour pour Jéhovah ; depuis longtemps elle n’est plus l’Église des témoins pour Jéhovah Dieu. Sa propre histoire, telle qu’elle est rapportée dans les Écritures hébraïques, atteste qu’elle rejeta les prophètes envoyés par Dieu en son nom ; et les Écritures grecques chrétiennes montrent qu’elle a atteint un comble en rejetant les porte-parole de Dieu, quand elle refusa Jésus-Christ venu vers elle pour prêcher au nom de Jéhovah ; elle finit par le mettre à mort sur un bois de supplice. Elle ne fit pas preuve d’un amour véritable, indéfectible pour Jéhovah, le grand Berger de son troupeau.

      9. Sur quel avertissement consigné par écrit Paul attira-​t-​il notre attention ? En rapport avec qui le cantique des cantiques doit-​il trouver son accomplissement ?

      9 Écrivant à l’assemblée chrétienne du premier siècle, l’apôtre Paul parle de certains cas où les Israélites se détournèrent de l’amour de Jéhovah Dieu, et il dit : “ Ces choses leur sont arrivées à titre d’exemples et elles furent écrites comme avertissement. ” Un avertissement à qui ? “ À nous sur qui les fins accomplies des systèmes de choses sont arrivées. ” (I Cor. 10:11, NW). Le cantique des cantiques doit, dans ce cas, trouver son accomplissement en rapport avec l’assemblée chrétienne dont l’apôtre Paul était membre au siècle où le système de choses judaïque n’était plus en faveur auprès de Dieu et prit fin. Jéhovah Dieu transféra alors son amour sur l’assemblée chrétienne qu’il fiança à son Fils Jésus-Christ.

      10. De qui la femme aimée est-​elle une figure ? Et le berger ? Quel exemple le reste doit-​il suivre aujourd’hui ?

      10 Ainsi la femme aimée du Cantique doit être la véritable assemblée chrétienne des 144 000 membres épousés ; et le berger soupirant doit être le Seigneur Jésus-Christ maintenant glorifié dans les cieux pour l’amour ardent qu’il portait à son Père céleste. Le troisième jour après sa mort sur le bois de supplice, le Dieu tout-puissant le ressuscita, Fils spirituel de nouveau, mais à présent immortel, très élevé au-dessus de la chair humaine qui fut pendant un temps la sienne. Après quarante jours, Jéhovah Dieu le fit monter au ciel où il a son trône. Il le fit asseoir à sa droite pour qu’il attendît, entre autres choses, le mariage au ciel avec son assemblée promise, cela au temps marqué de Dieu. Depuis son ascension au ciel les membres de son assemblée ont été mariés à lui par la foi. À ces membres Pierre a écrit : “ (...) lui que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez sans le voir encore, vous réjouissant d’une joie ineffable et glorieuse, parce que vous obtiendrez le salut de vos âmes pour prix de votre foi. ” (I Pierre 1:8, 9). Cela s’applique également au reste de son assemblée, lequel doit démontrer son amour pour Jésus-Christ invisible comme la jeune fille Sulamithe pour son soupirant.

      11. Qu’a trouvé Salomon par expérience à propos de l’homme par rapport à la femme ? Qui l’assemblée doit-​elle imiter sous le rapport de la fidèle qualité de son amour ?

      11 Parlant de ce qu’il avait trouvé par expérience dans le livre de l’Ecclésiaste, le roi Salomon, en qualité d’assembleur de son peuple, écrivit : “ Voici ce que j’ai trouvé, dit l’Ecclésiaste, en examinant les choses une à une pour en saisir la raison ; voici ce que mon âme cherche encore, et que je n’ai point trouvé. J’ai trouvé un homme entre mille ; mais je n’ai pas trouvé une femme entre elles toutes. ” (Eccl. 7:27, 28). Si, cependant, dans le cantique des cantiques, le roi Salomon décrit ses efforts infructueux pour gagner la Sulamithe, alors, pour sa propre désillusion, il trouva en elle une femme d’intégrité dans son amour pour un homme d’apparence extérieure moins glorieuse que Salomon. Si Salomon avait vécu au premier siècle de l’ère chrétienne, il aurait dû confesser qu’en Jésus-Christ il trouva “ un homme entre mille ”, l’homme entre tous sur la terre. L’assemblée unie à Jésus-Christ doit l’imiter. Fidèle dans son amour, elle doit démontrer qu’elle est une remarquable femme d’intégrité, une chose rare entre les femmes, la seule organisation promise parmi les systèmes religieux de la chrétienté, la seule organisation qui demeure loyale et garde sa chasteté en ce monde afin qu’elle soit jugée digne du mariage céleste avec Jésus-Christ.

      LES PERSONNAGES ET L’INTRIGUE

      12. Qui sont les personnages mentionnés ou ayant un rôle parlé dans le cantique des cantiques ?

      12 Dans le cantique des cantiques Salomon se présente et joue le rôle du roi de Jérusalem, ville qui portait aussi le nom de Sion à cause de la forteresse ou citadelle ainsi désignée. Le principal personnage du cantique est la jeune fille non nommée de Sunem ou Sulem, celle que le roi Salomon appelle la Sulamithe (Cant. 6:13, NW). Le village de Sunem, appelé aujourd’hui Solem, se trouvait à la bordure sud-ouest du territoire de la tribu d’Issacar, à environ 24 km de la mer de Galilée, ou à 88 km au nord de Jérusalem. La belle jeune fille nommée Abischag fut trouvée à Sunem et emmenée au palais du père de Salomon, le roi David, pour le soigner pendant sa vieillesse (I Rois 1:1-4 ; 2:17-22). C’est à Sunem qu’une femme de distinction, l’épouse sans enfants d’un homme âgé, offrit au prophète Élisée une chambre haute où il pouvait se reposer chaque fois qu’il était de passage (II Rois 4:8-10). La mère de la Sulamithe vivait à Sunem. Elle est mentionnée dans le cantique des cantiques, mais non le père de la Sulamithe. La jeune fille a plusieurs frères qui apparaissent dans le cantique dramatique. Un autre personnage important est le berger bien-aimé. Des rôles parlés sont également tenus par les dames de la cour de Salomon, appelées “ filles de Jérusalem ”, et aussi par des femmes habitant la ville et appelées “ filles de Sion ” (Cant. 1:5 ; 2:7 ; 3:5, 10, 11). Les personnages du cantique sont identifiés par leurs paroles ou par celles qui leur sont adressées.

      13. Où le berger rencontra-​t-​il la Sulamithe, avec quelles réactions ?

      13 Où la Sulamithe rencontra-​t-​elle le berger ? Elle lui remémore la rencontre en ces termes : “ Je t’ai réveillé sous le pommier, là ta mère t’a enfanté, c’est là qu’elle t’a enfanté, qu’elle t’a donné le jour. ” (Cant. 8:5, NW). Cet arbre devait rappeler au berger son humble naissance dans les champs, loin des commodités d’un foyer. Mais sa mère était vigoureuse ; elle l’éleva et il devint un beau jeune homme. Lors de la rencontre au lieu de sa naissance, le jeune berger découvrit ce qui était digne d’amour chez la Sulamithe et elle trouva ce qui était irrésistiblement séduisant chez le berger.

      14. Quelle était l’attitude des frères de la Sulamithe à son égard ? Pourquoi s’emportèrent-​ils un jour contre elle ?

      14 Mais, comme l’apôtre Paul envers l’assemblée chrétienne, les frères de la Sulamithe étaient très jaloux de leur sœur. Ils voulaient sauvegarder sa virginité, n’étant pas trop certains de sa force. Ils essayaient de la protéger de la tentation. Un jour ils pensèrent avoir raison de s’emporter contre elle. C’était évidemment quand le berger vint la trouver et lui suggéra de l’accompagner dans une promenade pour admirer les grâces d’un début de printemps. Nous citons les paroles de la jeune fille aux femmes de la cour du roi Salomon : “ C’est la voix de mon bien-aimé ! Le voici, il vient, sautant sur les montagnes, bondissant sur les collines. Mon bien-aimé est semblable à la gazelle ou au faon des biches. Le voici, il est derrière notre mur, il regarde par la fenêtre, il regarde par le treillis. Mon bien-aimé parle et me dit : Lève-​toi, mon amie, ma belle, et viens ! Car voici, l’hiver est passé ; la pluie a cessé, elle s’en est allée. Les fleurs paraissent sur la terre, le temps de chanter est arrivé ; et la voix de la tourterelle se fait entendre dans nos campagnes. Le figuier embaume ses fruits, et les vignes en fleur exhalent leur parfum. Lève-​toi, mon amie, ma belle, et viens ! Ma colombe, qui te tiens dans les fentes du rocher, qui te caches dans les parois escarpées, fais-​moi voir ta figure, fais-​moi entendre ta voix ; car ta voix est douce, et ta figure est agréable. — Cant. 2:8-14.

      15. Que firent les frères pour l’empêcher de sortir seule en promenade avec le berger ?

      15 Les frères de la Sulamithe se fâchèrent en voyant qu’elle désirait répondre à cette invitation. Pour les empêcher, elle et le berger, de sortir seuls en promenade et de tomber en tentation, ils s’aperçurent soudain qu’il fallait sans tarder poster des gardes dans les vignes pour les protéger contre les petits renards qui y causaient des ravages en creusant des terriers. C’est pourquoi les frères s’écrient : “ Prenez-​nous les renards, les petits renards qui ravagent les vignes car nos vignes sont en fleur. ” — Cant. 2:15.

      16. Quel effet la garde des vignes eut-​elle sur sa personne, ainsi que le déclarèrent les “ filles de Jérusalem ” ?

      16 Profitant de cette exigence saisonnière, les frères demandent à leur sœur de garder elle-​même les vignes, de les protéger contre les méfaits des petits renards. Tel est le sens de ses paroles aux “ filles de Jérusalem ” qui sont de la cour de Salomon : “ Les fils de ma mère se sont irrités contre moi, ils m’ont faite gardienne des vignes. Ma vigne, à moi, je ne l’ai pas gardée. ” (Cant. 1:6). Cela explique pourquoi elle avait perdu la clarté de son teint : “ Je suis noire, mais je suis belle, filles de Jérusalem, comme les tentes (à poils noirs) de Kédar, comme les (beaux) pavillons de Salomon. Ne prenez pas garde à mon teint noir : c’est le soleil qui m’a brûlée. ” (Cant. 1:5, 6). La garde des vignes l’exposait aux rayons du soleil.

      17. Quel autre danger la Sulamithe courut-​elle en rapport avec le camp de Salomon ?

      17 Mais cette mesure de sécurité de la part de ses frères, si elle la protégeait du berger au printemps, lui fit courir un autre danger. Le roi Salomon lui-​même vint dans les environs de Sunem et planta ses beaux pavillons ou tentes non loin de sa maison et des vignes. Un jour la Sulamithe se trouva à proximité du camp du roi Salomon. Elle ne s’était pas rendue à cet endroit pour montrer ses attraits et faire admirer sa beauté au roi Salomon ou aux soixante hommes vaillants d’Israël, tous guerriers exercés et armés d’épées portées à leurs hanches (Cant. 3:7). Voici l’explication qu’elle donna elle-​même plus tard à Salomon : “ Je suis descendue au jardin des noyers pour voir la verdure de la vallée, pour voir si la vigne pousse, si les grenadiers fleurissent. Je ne sais, mais mon désir m’a rendue semblable (Je ne sais quoi, mais mon âme m’a mise aux chars, NW ; Je ne sais (...), mais mon désir m’a jetée sur les chars de mon peuple, Jé) aux chars de mon noble peuple. ” (Cant. 6:11, 12). C’est parce qu’elle était en route pour s’acquitter d’une tâche qu’elle se trouva sans en avoir l’intention près du camp du roi d’Israël.

      18. Comment la Sulamithe entra-​t-​elle dans le camp de Salomon ? Quel en fut l’effet sur elle ?

      18 Salomon la vit peut-être directement ou bien les serviteurs du camp qui l’aperçurent la lui recommandèrent. Salomon la prit alors d’auprès de sa mère, de ses frères et de ses vignes et l’emmena dans son camp imposant. Là, au milieu de la majesté et de la splendeur du camp royal, de quoi faire impression sur une modeste femme de province, le roi Salomon exprima son admiration pour sa beauté et lui proposa de l’accompagner à Jérusalem pour devenir une de ses épouses. Nullement émue par les richesses royales qui l’entouraient, se sentant étrangère en ce milieu, elle n’éprouva aucun sentiment pour le roi. Aspirant à revoir son seul amour, elle s’adresse à son bien-aimé comme s’il était présent en ce lieu :

      19. Que dit-​elle à l’adresse de son berger absent ?

      19 “ Qu’il me baise des baisers de sa bouche ! Car ton amour vaut mieux que le vin, tes parfums ont une odeur suave ; ton nom est un parfum qui se répand ; c’est pourquoi les

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