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Pas de “crise d’énergie” spirituelle pour les avisésLa Tour de Garde 1974 | 1er décembre
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époque-là, et elle n’allait plus se rendormir !
Ce fut bien là le temps où “toutes ces vierges se levèrent et préparèrent leurs lampes”. (Mat. 25:7.) Celles-ci étaient sur le point de s’éteindre. Contrairement aux vierges “avisées” qui avaient des réceptacles pleins d’huile, les vierges “sottes” n’avaient pas d’huile en réserve. Cependant, les vierges “avisées” ne pouvaient pas partager leur huile avec elles, car si la provision d’huile avait été partagée, elle aurait été épuisée. Les vierges “sottes” devaient donc aller acheter de l’huile quelque part à cette heure tardive.
L’“huile” symbolique représente la Parole de Dieu ainsi que son esprit qui éclaire sa Parole et qui produit chez ceux qui ont de cette “huile” le “fruit de l’esprit”. En refusant de partager leur “huile” avec les vierges “sottes”, les vierges “avisées” montraient qu’elles ne voulaient pas faire de compromis avec elles. Les vierges “sottes” prétendent pratiquer le christianisme, mais elles ne satisfont pas à ses exigences. Ces chrétiens de nom sont influencés dans une certaine mesure par leur connaissance de la Bible, mais pas au point d’avoir en eux l’esprit puissant de Jéhovah et d’en produire le fruit. Bien qu’ils espèrent aller au ciel, leur degré de croissance religieuse ne les met pas à même de relever le défi quand retentit le cri de minuit : “Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.” Ils connaissent une pénurie d’huile d’éclairage. Leur lumière est défaillante.
En 1919, la classe des “vierges avisées” fit quelque chose pour sortir de Babylone la Grande, l’empire mondial de la fausse religion. Les membres de cette classe ne pouvaient faire de compromis avec celle des “vierges sottes” en suivant Babylone la Grande et en adorant l’‘image de la bête sauvage’, la Société des Nations, dont Babylone la Grande fit sa monture en 1919 (Rév. 13:14, 15 ; 14:11, 12 ; 17:1-18 ; 18:4). Leur attitude non équivoque fut exposée nettement à l’assemblée de Cedar Point, le 7 septembre, quand Rutherford prononça le discours “Un espoir pour l’humanité affligée”. Dans ce discours, il montra hardiment que Dieu n’approuvait pas la Société des Nations que le clergé salua comme l’expression politique du Royaume de Dieu sur la terre. La classe des “vierges avisées” avait la conviction que le Royaume du Fils de Dieu avait été établi dans le ciel à la fin des temps des Gentils en 1914, et elle refusait de reconnaître et d’adorer tout organisme censé remplacer le Royaume. Ses membres ne pouvaient se permettre de donner de leur “huile” spirituelle et de réduire la pleine mesure de leur attachement au Royaume messianique de Dieu.
La classe des “vierges avisées” a donc rencontré l’Époux glorieux en 1919 et est demeurée dans le cortège qui doit honorer l’Époux jusqu’à la fin. Quand ses membres atteignent la “porte”, ils montrent qu’ils sont dignes d’être admis au festin de mariage. L’Époux les trouve en train de briller avec la personnalité chrétienne. Il accepte donc ces vierges “avisées” de notre époque comme faisant partie de la congrégation chrétienne. — II Cor. 11:2, 3 ; Éph. 5:27.
Devant la porte fermée
À leur retour, les vierges “sottes” ont trouvé la porte close (Mat. 25:10). Dans l’accomplissement de la parabole, quand est-elle officiellement fermée ? Lorsque se déchaîne la “grande tribulation” et que la destruction s’abat sur la chrétienté et sur le reste de Babylone la Grande. Il sera alors trop tard pour que les chrétiens de nom en sortent. À ce moment-là, le nombre total des 144 000 “élus” qui constituent l’“épouse” du Christ, sera au complet. — Mat. 24:21, 22.
L’illustration s’achève par ces paroles : “Par la suite arrivèrent aussi les autres vierges, disant : ‘Seigneur, seigneur, ouvre-nous !’ En réponse il dit ‘Je vous le dis en vérité : Je ne vous connais pas.’” (Mat. 25:11, 12). Ayant connu une pénurie d’“huile” spirituelle à cause de leur négligence, les vierges “sottes” n’ont pas rencontré l’époux et n’ont pas augmenté l’éclat de son cortège nuptial. Il avait donc une bonne raison de ne pas leur ouvrir la porte.
Pareillement, quand la “grande tribulation” commencera pour la chrétienté, les membres de la classe des “vierges sottes” se rendront compte qu’ils ne faisaient pas partie de l’organisation religieuse qui constitue la “vierge chaste”, “l’épouse, la femme de l’Agneau.” (Rév. 21:9.) Ils appelleront l’Époux, mais la porte ne leur sera pas ouverte, car Jésus déclara en une autre occasion : “Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : ‘Seigneur, seigneur’, qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.” (Mat. 7:21-23). Durant la “grande tribulation”, l’Époux laissera les membres de la classe des “vierges sottes” dehors, dans les ténèbres de la nuit la plus noire que le monde ait jamais connue, pour qu’ils périssent avec tous les autres ‘qui agissent en hommes qui méprisent la loi’. Une fois détruits, ils ne ressusciteront pas pour la vie céleste.
“Restez donc aux aguets”
Jésus souligna la leçon de son illustration en utilisant des paroles appropriées pour les chrétiens oints qui vivraient à la “conclusion du système de choses”. Il dit : “Restez donc aux aguets, car vous ne savez ni le jour ni l’heure.” (Mat. 25:13). Ceux qui désirent ressembler aux cinq “vierges avisées” doivent briller continuellement, grâce à une personnalité chrétienne active. Ils se gardent de tout compromis avec ceux qui voudraient leur enlever un peu ou beaucoup de leur provision d’“huile” spirituelle. Leur foi dans l’arrivée et la présence de l’Époux doit continuer à être radieuse. Il leur faut rester dans le cortège lumineux qui marche sur les traces de l’Époux jusqu’à ce qu’il ait conduit chez lui la congrégation-épouse tout entière.
Le long retard dans l’arrivée de l’Époux a pris fin. Le voici dans sa glorieuse présence. Le temps de l’assoupissement et du sommeil est passé ! C’est le moment de briller en son honneur et de se réjouir avec lui dans la joie que lui a proposée le Père céleste, celle de recueillir auprès de lui son “épouse” spirituelle et de célébrer l’événement par un festin de mariage. Les chrétiens oints de l’esprit doivent donc rester aux aguets, car ils ne savent pas en quel jour et à quelle heure la “porte” de l’occasion sera fermée pour ne plus jamais s’ouvrir. Mais ces chrétiens vigilants et avisés ne seront pas laissés dehors à cause d’une pénurie fatale d’huile spirituelle illuminatrice.
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La grande controverse se poursuitLa Tour de Garde 1974 | 1er décembre
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La grande controverse se poursuit
QUAND la vie commence-t-elle ? À la naissance ou au moment de la conception ? Les législateurs de plusieurs pays se livrent actuellement à l’étude de cette question fondamentale. Dernièrement, le Sénat américain a tenu un débat sur l’avortement et au cours de celui-ci des savants ont apporté leur témoignage. Un témoin, le Dr J. Lejeune, généticien français, affirma que “dès le départ la ‘chose’ par laquelle nous commençons est un membre de notre famille (...), le même être humain depuis la fécondation jusqu’à la mort”. Affirmant que la vie commence au moment de la conception, il déclara : “Le fait que nous devons nous développer pendant neuf mois à l’abri dans le corps de notre mère ne change rien.”
Au cours de ce débat, un autre savant, qui plaida en faveur de l’avortement, a conclu que la question est “essentiellement d’ordre religieux ou moral”. On peut donc se demander ce que le plus important des livres religieux dit au sujet de l’enfant à naître. Est-il un simple tissu ? Dans Jérémie 1:5, la Bible dit : “Avant que tu sortes de la matrice, je t’ai sanctifié.” Dieu considérait que Jérémie avait la vie avant de naître. De même, David, psalmiste inspiré par Dieu, a dit : “Tu m’as tenu à l’abri dans le ventre de ma mère (...). Tes yeux virent mon embryon et dans ton livre se trouvaient inscrites toutes ses parties.” — Ps. 139:13-16.
Ainsi donc, tandis que la controverse se poursuit parmi les savants et les législateurs, ceux qui s’appuient sur la Bible connaissent déjà la réponse donnée par le plus grand des savants, l’Auteur de la vie lui-même. — Ps. 36:9.
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