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Berger d’IsraëlLa Tour de Garde 1958 | 1er août
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Ils n’ont craint aucun mal. Que nous sommes privilégiés de les avoir pour bergers ! “ Le Dieu de Jacob est pour nous une haute retraite. ” (Ps. 46:12 46:11, NW). Les témoins de Jéhovah qui ont traversé ces quarante années n’ont jamais manqué un repas spirituel ni n’ont eu soif de l’eau de la vie. Ils ont en effet reçu ces choses en telle abondance qu’ils pouvaient se permettre de proclamer, dans l’intérêt d’autrui, cette invitation : “ Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, même celui qui n’a pas d’argent ! Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer ! ” (És. 55:1). Aujourd’hui, après toutes ces années, les témoins de Jéhovah ne sont-ils pas actifs jour après jour, heure après heure, continuant à offrir aux hommes cette gracieuse invitation, leur disant de venir se rassasier, de venir aux eaux ? C’est là que sont les verts pâturages. Le Berger d’Israël est notre berger. Nous ne manquerons de rien. Il a dressé une table pour nous en face de tous ceux qui nous sont hostiles. Nous mangeons et buvons tandis que le Berger nous protège. Son peuple est vraiment un troupeau de brebis. Vous trouvez-vous dans ce groupe béni ? Pouvez-vous dire avec assurance : “ Jéhovah est mon Berger ” ? Si non, ne tardez pas, venez dans ce troupeau, mettez-vous à l’abri de l’isolement et du froid, faites connaissance avec les brebis de Jéhovah et jouissez de la paix.
LE VRAI BERGER
8. Qui est le Vrai Berger et pourquoi répondez-vous ainsi ?
8 Le Seigneur Jésus-Christ est le Vrai Berger, car il dit lui-même : “ Je suis le vrai berger ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent. ” (Jean 10:14, NW). Il est un berger bon, véridique et fidèle. Ce Berger fait la beauté d’Israël, c’est l’élément le plus glorieux de toute l’organisation de Jéhovah. “ Toute sa personne est pleine de charme ”, “ il se distingue entre dix mille ”. (Cant. 5:16, 10.) Comment ne pas l’aimer et ne pas l’adorer ? “ Et toi, tour du troupeau, colline de la fille de Sion, à toi viendra, à toi arrivera l’ancienne domination, le royaume de la fille de Jérusalem. ” (Michée 4:8). En vérité la domination est venue vers lui. Il est “ l’étoile du matin ”, la joie de tous les peuples. Il n’a pas seulement reçu la domination mais il se trouve maintenant sur le trône. C’est pourquoi ses brebis “ n’auront plus faim, (elles) n’auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur. Car l’agneau qui est au milieu du trône les paîtra et les conduira aux sources des eaux de la vie, et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux ”. — Apoc. 7:16, 17.
9. Comment savons-nous que le Vrai Berger est un Berger authentique, fidèle et digne de confiance ?
9 Notre Berger Jésus-Christ est un vrai berger en qui on peut mettre son appui. Il a manifesté ses qualités en étant lui-même une brebis fidèle et obéissante ; pour cette raison il est maintenant élevé au rang le plus glorieux dans le ciel. Les Écritures disent : “ Celle-ci (la Parole) était à l’origine auprès de Dieu. Par son intermédiaire naquirent toutes choses, et pas la moindre chose de ce qui est né ne naquit sans elle. En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. ” (Jean 1:2-4, NW). Dans le livre des Proverbes il est écrit ceci : “ Lorsqu’il (Dieu) disposa les cieux, j’étais là ; lorsqu’il traça un cercle à la surface de l’abîme (...) lorsqu’il posa les fondements de la terre, j’étais à l’œuvre auprès de lui, et je faisais tous les jours ses délices, jouant sans cesse en sa présence. ” (Prov. 8:27-30). Au temps voulu ce Fils plein de sagesse vint sur la terre en tant qu’homme afin de fournir le prix qui racheta le troupeau de Dieu. Il a dit : “ Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance (...) Je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là, il faut que je les amène ; elles entendront ma voix, et il y aura un seul troupeau, un seul berger. Le Père m’aime, parce que je donne ma vie ” pour les brebis (Jean 10:10-17). L’apôtre Paul écrit : “ Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis. ” “ (Il) s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. C’est pourquoi aussi Dieu l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom. ” (II Cor. 8:9 ; Phil. 2:7-9). Quel berger ! Il est celui vers qui se tournent nos regards et que nous suivons avec joie. Le Berger, qui est aussi l’Agneau, est adoré par tous ceux qui sont les brebis de Dieu. Comme nous sommes bénis de connaître ces choses merveilleuses !
10. Quel rang occupe maintenant l’Agneau de Dieu ?
10 Il est maintenant le Roi des rois, le vrai Roi-Berger, l’Agneau sur le trône, le “ bien-aimé ” de Jéhovah et l’Agneau immolé : “ Et j’entendis la voix de beaucoup d’anges (...) ils disaient d’une voix forte : L’agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l’honneur, la gloire, et la louange. ” (Apoc. 5:11, 12). Pour avoir accompli la volonté de son Père et s’être montré obéissant comme une brebis, il a reçu ces grands honneurs. L’agneau immolé de Dieu, qui a été ressuscité d’entre les morts, est maintenant le grand Roi et le Souverain le plus puissant après le Souverain suprême Jéhovah.
11. a) Pourquoi ne confie-t-on pas la garde des brebis à un mercenaire ? b) Montrez le soin que David prenait des brebis de son père.
11 Voulez-vous être un fidèle sous-berger et aussi une brebis obéissante ? Si oui, il vous faut suivre le Conducteur Jésus-Christ. Voyons quelle fut sa conduite, de sorte que sa fermeté, son humilité et son courage nous soient en exemple. Il a dit : “ Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite ; et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis. ” (Jean 10:12, 13). Autrefois on confiait de préférence les brebis à la garde des fils et des filles et non aux soins des mercenaires. Par exemple, David prenait soin des brebis de son père, et un jour il rapporta ceci : “ Ton serviteur faisait paître les brebis de son père. Et quand un lion ou un ours venait en enlever une du troupeau, je courais après lui, je le frappais, et j’arrachais la brebis de sa gueule. S’il se dressait contre moi, je le saisissais par la gorge, je le frappais, et je le tuais. ” (I Sam. 17:34, 35). David était un vrai berger. Sa préoccupation était de protéger les brebis. Le Seigneur Jésus-Christ a fait de même pour le troupeau du Père céleste, exposant sa vie et finalement la donnant pour les brebis.
12, 13. Expliquez par des exemples comment le Vrai Berger protégeait ses brebis.
12 Jésus-Christ les protégea contre les faux conducteurs de son temps. Voici deux exemples à ce sujet. L’apôtre Matthieu nous rapporte qu’un jour les pharisiens et les scribes tentèrent de faire du mal aux disciples de Jésus par une campagne de calomnies, en critiquant leurs infractions aux traditions. Ils demandèrent à Jésus : “ Pourquoi tes disciples transgressent-ils la tradition des anciens ? Car ils ne se lavent pas les mains, quand ils prennent leurs repas. ” Notez comment Jésus veillait sur ses brebis et les protégeait. Il répondit : “ Et vous, pourquoi transgressez-vous le commandement de Dieu au profit de votre tradition ? ” Il les reprit encore par une citation du livre d’Ésaïe. Ces hommes de la fausse religion eurent conscience qu’ils venaient d’essuyer une défaite, car les disciples vinrent trouver Jésus et lui dirent : “ Sais-tu que les pharisiens ont été scandalisés des paroles qu’ils ont entendues ? ” Oui, le Vrai Berger était à l’œuvre, veillant aux intérêts des brebis. — Mat. 15:1-4, 12.
13 Il y a encore le fait qui arriva au jardin de Gethsémané, le dernier soir qu’il passa avec son petit troupeau. Il avait prié pour ces hommes et voici que Judas vint pour le livrer. “ Judas donc, ayant pris la cohorte, et des huissiers qu’envoyèrent les principaux sacrificateurs et les pharisiens, vint là avec des lanternes et des flambeaux et des armes. Jésus, sachant tout ce qui devait lui arriver, s’avança, et leur dit : Qui cherchez-vous ? Ils lui répondirent : Jésus de Nazareth (...) Il leur demanda de nouveau : Qui cherchez-vous ? Et ils dirent : Jésus de Nazareth. Jésus répondit : Je vous ai dit que c’est moi. Si donc c’est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci. Il dit cela, afin que s’accomplît la parole qu’il avait dite : Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés. ” (Jean 18:3-9). Nous voyons ici le Vrai Berger en action, protégeant les brebis. En cette circonstance il se préoccupa plus d’elles que de sa propre personne quand il demanda qu’on les laissât aller. Il était venu pour donner sa vie pour les brebis et il la donna. Aucune d’elles ne fut perdue.
14. Pour s’occuper des affaires de son Père, quels rôles remplit-il ?
14 Mais pourquoi a-t-il prononcé ces paroles ? D’abord il nous faut comprendre qu’il n’était pas venu sur la terre pour une affaire personnelle mais comme le grand agent et ambassadeur de Jéhovah. Pourtant il est la clé de toutes les affaires de ce monde, car ce qu’il dit et fait affecte chaque personne, chaque autorité et puissance. Il a le pouvoir de garder en vie et le pouvoir de détruire. Il est le fondement du monde nouveau. Cependant la volonté de Jéhovah représentait tout pour lui. Son obéissance était totale. Il déclara : “ Je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. ” — Jean 6:38-40.
15. Quel exemple parfait le Vrai Berger donna-t-il à tous les autres bergers ?
15 Le Vrai Berger ne perdit aucune des brebis de son Père. “ Lorsque j’étais avec eux dans le monde, je les gardais en ton nom. J’ai gardé ceux que tu m’as donnés, et aucun d’eux ne s’est perdu, sinon le fils de perdition, afin que l’Écriture fût accomplie. ” (Jean 17:12). C’est là un rapport de service parfait. Si nous ne pouvons atteindre la perfection, il nous est possible de beaucoup progresser en ce sens, à condition de suivre son exemple. Sa préoccupation constante était de faire une seule chose, “ la volonté de celui qui m’a envoyé ”. (Jean 4:34.) Notez que lui aussi devait prendre soin des brebis, les conduire et les nourrir. Il ne fallait pas qu’il en perdît aucune. Le fait de comprendre ces rapports très étroits entre le Père et le Fils devrait faire déborder notre cœur de gratitude. Jésus sert Jéhovah dans l’amour et dans la crainte. “ Dans les jours de sa chair le Christ présenta des supplications et aussi des prières à celui qui pouvait le sauver de la mort, avec de grands cris et des larmes, et il fut écouté favorablement à cause de sa crainte pieuse. ” — Héb. 5:7, NW.
16. Le Vrai Berger accomplit-il son œuvre dans la crainte de Jéhovah ?
16 À l’heure de sa plus grande épreuve, alors qu’il était seul, aucun homme n’étant là pour l’aider, il fit cette prière : “ Père, si tu voulais éloigner de moi cette coupe ! Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne. ” (Luc 22:42). Il dit encore : “ Craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne. ” (Mat. 10:28). Il vivait dans la crainte de Jéhovah, reconnaissant sa responsabilité envers les brebis. Songez-y ! Avons-nous le même souci de rendre un compte parfait de notre œuvre comme berger prenant soin des brebis de Dieu ? Il est l’exemple parfait. Désirons-nous en premier lieu l’approbation de Jéhovah ? Plaçons-nous le soin qu’il faut prendre des brebis au-dessus de toutes les autres considérations ?
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Paître le troupeau de DieuLa Tour de Garde 1958 | 1er août
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Paître le troupeau de Dieu
1. Qu’a dit l’apôtre Pierre aux surveillants de l’assemblée ?
L’APÔTRE Pierre a dit ceci : “ Voici les exhortations que j’adresse aux anciens (...) Paissez le troupeau de Dieu qui est sous votre garde, non par contrainte, mais volontairement, selon Dieu ; non pour un gain sordide, mais avec dévouement ; non comme dominant sur ceux qui vous sont échus en partage (qui sont l’héritage de Dieu, NW), mais en étant les modèles du troupeau. Et lorsque le souverain pasteur paraîtra, vous obtiendrez la couronne incorruptible de la gloire. ” (I Pierre 5:1-4). Que ces paroles pénètrent profondément en votre esprit ; relisez-les de temps à autre jusqu’à ce qu’elles soient bien vôtres, car cette exhortation de l’apôtre doit être suivie par chaque berger de l’organisation divine. Autrement il ne remplira pas les conditions requises et sera désapprouvé.
2. À qui appartiennent les brebis ?
2 Les frères voués sont le troupeau de Dieu. Ils sont l’héritage de Jéhovah. Un grand dépôt est confié aux bergers qui reçoivent la garde du troupeau. Les brebis ont été rachetées par le sang précieux de l’Agneau de Dieu, son Fils unique ; elles sont donc une possession achetée, un trésor dont le propriétaire est Jéhovah. Les brebis ne sont pas la propriété du sous-berger, mais sont placées sous sa garde par le Principal Berger. Aussi la garde des brebis doit-elle s’effectuer comme si c’était pour Jéhovah. Tous ceux qui occupent la charge de bergers (ou surveillants) dans une partie quelconque du troupeau doivent comprendre leur grande responsabilité envers Jéhovah Dieu et Jésus-Christ. Rappelez-vous comment Jéhovah lui-même a traité ses brebis, les nourrissant, les conduisant, les protégeant et les supportant avec patience en tout temps. Ayez toujours présente à l’esprit la façon dont notre Seigneur Jésus-Christ a pris soin des brebis de son Père, ne perdant aucune d’entre elles et accomplissant son service dans la crainte de Dieu, bien que servant dans l’amour et en vertu de l’amour.
3. Comment les bergers doivent-ils traiter les brebis de Dieu ?
3 Les brebis doivent être traitées par les sous-bergers de la même manière que le Principal Berger les a traitées. Cela s’effectue en conduisant les brebis vers les pâturages où elles peuvent se nourrir, se fortifier et, avec le temps, devenir capables d’aider les plus faibles. Il faut les encourager à assister aux réunions hebdomadaires du groupe ainsi qu’aux assemblées. Il faut les aider à prêcher la vérité au moyen de sermons efficaces pour le porte à porte et les visites. Il faut les garder dans le cadre des dispositions théocratiques de la société d’un monde nouveau. Traitez-les avec bonté, avec amour, avec des égards, car les brebis s’effraient facilement et s’enfuient. Il faut également les traiter avec tendresse, car elles sont sensibles à la brutalité. Elles n’ont aucun moyen de défense, comme les autres animaux, quand elles sont attaquées. Elles ne font que fuir et quelquefois elles courent au-devant de dangers plus grands.
4. De quelle façon sont établis les bergers et pourquoi leur faut-il vivre dans la crainte de Jéhovah ?
4 Les bergers sont un don à l’assemblée de Dieu. Ils sont le don de Jéhovah. L’apôtre Paul écrivit : “ Et il a donné les uns comme apôtres (...) les autres comme pasteurs. ” (Éph. 4:11). À ces pasteurs ou bergers il dit : “ Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau au milieu duquel l’esprit saint vous a établis surveillants pour paître l’assemblée de Dieu, laquelle il a acquise par le sang de son propre (fils). ” (Actes 20:28, Da). Si vous êtes un berger parmi les brebis, demandez-vous si vous prenez bien garde au troupeau dont vous avez la charge. Vous avez été établi berger par le saint esprit ; il ne faut donc pas négliger vos devoirs. Il ne faut pas pécher contre le saint esprit. Jésus a dit : “ Le blasphème contre l’esprit ne sera point pardonné (...) quiconque parlera contre le saint esprit, il ne lui sera pardonné. ” (Mat. 12:31, 32). Vous n’osez pas aller contre le saint esprit, n’est-ce pas ? Car vous en seriez tenu responsable. Vous avez donc tout lieu de craindre si vous ne vous acquittez pas convenablement de vos obligations. Interrogez-vous vous-même pour savoir si vous vivez dans la crainte de Jéhovah, ou bien n’avez-vous pas compris que Dieu vous tient pour responsable de la façon dont vous remplissez vos fonctions de berger ? Craignez-vous vraiment Dieu ?
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