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Le festin de mariage du Roi dans le dessein de DieuLa Tour de Garde 1975 | 15 février
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que vous trouverez.’ Ces esclaves sortirent donc vers les routes et rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les méchants comme les bons ; et la salle des cérémonies nuptiales se trouva remplie de gens étendus à table.” — Mat. 22:7-10.
32. L’agencement des détails de l’illustration de Jésus signifie-t-il que le roi allait d’abord détruire la ville des “invités” avant de s’occuper plus avant du festin de mariage ?
32 D’après l’agencement des détails de l’illustration de Jésus, nous ne devrions pas conclure qu’avant de s’occuper davantage du festin de mariage, le roi ordonna à ses armées de passer à l’action contre la ville où habitaient les “invités” ingrats, pour ‘détruire ces meurtriers et brûler leur ville’. Car cela reviendrait à dire que le Roi céleste, Jéhovah Dieu, n’envoya pas ses esclaves pour inviter au hasard les gens au festin de mariage avant la seconde moitié de l’année 70 de notre ère, car ce fut en été de cette année-là que Jérusalem fut détruite par les Romains sous les ordres du général Titus, fils de l’empereur Vespasien. Ces “meurtriers” furent alors effectivement tués. Selon Flavius Josèphe, 1 100 000 Juifs périrent lors du siège et de la destruction de Jérusalem, et 97 000 furent emmenés captifs pour être vendus comme esclaves. — Luc 21:20-24 ; 19:41-44.
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Rassemblement des remplaçants pour le festinLa Tour de Garde 1975 | 15 février
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Rassemblement des remplaçants pour le festin
1. a) Comment “ceux qui étaient invités” au festin de mariage ont-ils montré qu’ils “n’en étaient pas dignes” ? b) Qu’aurait signifié pour eux abandonner leurs intérêts matérialistes et égoïstes ?
POURQUOI les “meurtriers” antichrétiens furent-ils tués lors de la destruction de leur ville sainte, Jérusalem, et de la désagrégation de la nation juive en l’an 70 ? Comme le dit le roi de l’illustration de Jésus, ce fut parce que ceux qui étaient invités au festin de mariage “n’en étaient pas dignes”. (Mat. 22:8.) Les Juifs l’avaient prouvé en repoussant avec insolence et souvent avec violence ceux qui leur transmettaient le second avis ou invitation du Roi céleste. Que leur aurait-il coûté d’abandonner leurs soucis égoïstes et matérialistes pour se rendre au “festin de mariage” spirituel ? Ils auraient dû se repentir, non seulement d’avoir péché contre l’alliance de la Loi mosaïque, mais aussi d’avoir rejeté avec violence le Messie de Dieu. Puis ils auraient dû se faire baptiser comme disciples de Jésus, leur Messie. Mais ils étaient trop orgueilleux, trop suffisants et trop occupés par leurs propres projets, si bien qu’ils refusèrent de remplir ces conditions. Telle fut la situation générale au sein de la nation d’Israël.
2. a) Pourquoi toutes les places au festin n’étaient-elles pas inoccupées après le deuxième appel ? b) Combien de places le Roi voulait-il voir occupées par des personnes qui en seraient “dignes” ?
2 Est-ce à dire que toutes les places à ce “festin de mariage” restèrent inoccupées ? Non, pas toutes ! La Bible révèle qu’un certain nombre d’“invités” parmi les Juifs répondirent au premier avis, et qu’un plus grand nombre encore de Juifs et de prosélytes circoncis vinrent après que le second avis fut communiqué à partir du jour de la Pentecôte de l’an 33. Mais ils étaient relativement peu nombreux par rapport aux places disponibles dans la salle prévue pour le festin de mariage. Combien de places le Roi voulait-il voir occupées ? Ceux qui seraient dignes de s’étendre à “table” figuraient les cohéritiers du Fils du Roi dans le “royaume des cieux”. Le Roi céleste Jéhovah comptait donc occuper 144 000 places, afin que “la salle des cérémonies nuptiales” soit remplie d’invités qui en étaient “dignes”. Le dernier livre de la Bible, la Révélation de Jésus Christ, le prouve (Rév. 7:4-8 ; 14:1-3 ; 20:4-6). Le nombre qui y est révélé indique qu’il y a de nombreuses places au repas de noce.
3, 4. a) D’après l’illustration de Jésus, à qui l’occasion a-t-elle été offerte d’occuper la totalité des 144 000 places ? b) Étaient-ils assez nombreux pour cela ?
3 Selon l’illustration de Jésus, Jéhovah le Roi offrit à toute la nation d’Israël admise dans l’alliance de la Loi l’occasion de fournir assez d’“invités” dignes pour occuper la totalité des 144 000 places. Les membres de cette nation étaient la “postérité” charnelle d’Abraham, avec qui Dieu avait conclu une alliance en vue de la bénédiction de toutes les familles du sol par le moyen de sa “postérité”. (Gen. 12:3 ; 22:17, 18.) L’alliance de la Loi que Dieu avait conclue avec eux par l’entremise de Moïse leur ouvrit la possibilité de devenir le “royaume de prêtres” que Dieu se proposait d’établir sous le Messie, le Médiateur plus grand que Moïse. Ces Israélites étaient les “invités” exclusifs du festin de mariage spirituel.
4 La nation juive aurait pu fournir les 144 000 personnes invitées à occuper les nombreuses places disponibles. La réserve de candidats juifs était largement suffisante, s’élevant sans doute à plusieurs millions. Selon l’historien Josèphe, 1 197 000 Juifs étaient présents à Jérusalem pour célébrer la Pâque en l’an 70. Et n’oublions pas que tous les Juifs dispersés sur la terre habitée d’alors n’étaient pas présents à cette Pâque.
5. a) À quoi l’apôtre Paul compara-t-il le nombre des membres de la “postérité” charnelle d’Abraham qui avaient répondu à l’invitation ? b) Mais y avait-il autant de places disponibles qu’auparavant ?
5 Ainsi il y avait “beaucoup d’invités” parmi la “postérité” charnelle d’Abraham, puisqu’ils auraient pu être 144 000. Cependant, la Bible montre que quelques membres seulement de la postérité charnelle d’Abraham acceptèrent l’invitation incluse dans les termes de l’alliance de la Loi. Vers l’an 56 de notre ère, l’apôtre Paul, Juif converti au christianisme, compara le nombre des Juifs élus à un faible “reste” de la nation d’Israël (Rom. 9:27-29 ; 11:5). Néanmoins, la présence de ce “reste” juif dans la “salle des cérémonies nuptiales” laissa moins de places disponibles, c’est-à-dire moins que la totalité des 144 000 places qui étaient libres au moment où le premier avis commença à être communiqué en l’an 29 de notre ère.
6. Selon l’illustration de Jésus, qu’a fait le roi pour que son dessein généreux n’échoue pas, ce qui aurait jeté l’opprobre sur lui ?
6 L’illustration de Jésus indique que le temps commençait à se faire court pour le roi, car son festin de mariage était déjà prêt. L’invitation ayant été refusée par un si grand nombre d’invités, comment allait-il remplir la salle d’invités disposés à honorer cette fête ? Une salle remplie à moitié le déshonorerait et irait à l’encontre de son dessein bienveillant. Mais le roi ne s’avouait pas vaincu. Si les premiers invités ne voulaient pas l’honorer par leur présence, il ferait occuper par des remplaçants les places réservées. Aussi, sans tarder, et avant la destruction de la “ville” de ces “meurtriers”, le roi envoya ses esclaves en dehors de la ville, à l’extérieur de cette communauté, “sur les routes qui sortent de la ville”. Là, les “esclaves” du roi devaient trouver des remplaçants, oui ! “tous ceux que vous trouverez”.
7. Les esclaves du roi rassemblés pour occuper les places vides reçurent-ils la même invitation que les premiers invités ?
7 Les esclaves devaient décider ces personnes inconnues et qui ne se trouvaient pas chez elles à occuper une place au festin de mariage. Il s’agissait quand même d’une invitation, car les gens ainsi rassemblés ne prirent pas eux-mêmes l’initiative d’assister aux festivités de la noce. Cependant, ces remplaçants ne furent pas invités de la même manière que les premiers convives. Dans une illustration parallèle donnée par Jésus et consignée dans Luc 14:15-24, lors du troisième et dernier appel fait aux invités, le maître de maison qui offrait “un grand repas du soir” déclara à son esclave : “Sors [de la ville] sur les routes et dans les lieux entourés d’une clôture, et force les gens à entrer, pour que ma maison soit remplie. Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui étaient invités ne goûtera de mon repas du soir.” — Luc 14:23, 24.
8. Quelles personnes ont été rassemblées ? Quand et comment ce rassemblement a-t-il commencé ?
8 Cette œuvre consistant à rassembler un nombre suffisant de gens sur les “routes” en dehors de la “ville” des invités commença non en l’an 70, mais en automne de l’an 36, sept années ou une “semaine d’années” après le baptême et l’onction de Jésus, le Fils du Roi céleste (Dan. 9:24-27). Le premier esclave à être envoyé fut un Juif converti au christianisme, à savoir l’apôtre Pierre. Il fut envoyé à Césarée, capitale provinciale du gouverneur romain Ponce Pilate, où il prêcha à des Gentils incirconcis, donc à des non-Juifs. Dieu répandit l’esprit saint sur Corneille, centurion italien, et sur ses amis croyants, après quoi l’apôtre Pierre les baptisa (Actes 10:1 à 11:18). Depuis ce temps-là, le rassemblement de non-Juifs incirconcis s’est poursuivi jusqu’au vingtième siècle. Ce sont tous des remplaçants.
9. a) À quoi l’apôtre Paul compare-t-il Abraham et ses descendants charnels ? b) Pourquoi des branches ont-elles été arrachées et comment ont-elles été remplacées ?
9 Dans sa lettre aux Romains, au chapitre onze Ro 11, l’apôtre Paul compara les Juifs dans l’alliance de la Loi aux branches naturelles d’un olivier. Cet arbre avait un nombre limité de branches. Il s’agissait des descendants d’Abraham, ami de Dieu, qui étaient donc héritiers de l’alliance ou promesse que Dieu avait faite à ce patriarche. Abraham était le tronc de cet olivier symbolique, dont les racines étaient fermement implantées dans cette alliance ou promesse de Dieu. Mais Dieu désirait posséder une “postérité” spirituelle d’Abraham, un Israël spirituel. C’est pourquoi, lorsque les Juifs invités à devenir un “royaume de prêtres” refusèrent de remplir les conditions requises, ils furent arrachés de l’olivier symbolique ; ils ne devinrent pas héritiers du “royaume des cieux”. Ils devaient donc être remplacés, afin que l’olivier symbolique ait toutes ses branches. À cet effet, le Dieu de miséricorde greffa à leur place des croyants gentils, comparés aux branches d’un olivier sauvage. C’est ainsi que Dieu devait compléter l’Israël spirituel, la “postérité” spirituelle d’Abraham
L’homme sans “vêtement de mariage”
10. Le moment de la réalisation de quelle partie de l’illustration est maintenant arrivé, et pourquoi ?
10 À présent, au vingtième siècle, après l’œuvre de rassemblement effectuée pendant les dix-huit siècles écoulés, le nombre des remplaçants qui sont encore nécessaires devrait être réduit. Le nombre à rassembler ne serait pas élevé. Depuis la fin des temps des Gentils et le commencement du “temps de la fin” en 1914, le moment est sans aucun doute arrivé où la “salle des cérémonies nuptiales” du Roi céleste devrait être remplie. À ce stade de son illustration, Jésus poursuivit en disant : “Quand le roi entra pour examiner les convives [étendus à table], il aperçut là un homme qui n’était pas revêtu d’un vêtement de mariage. Et il lui dit : ‘Compagnon, comment es-tu entré ici sans avoir un vêtement de mariage ?’ L’autre devint muet.” — Mat. 22:11, 12.
11. Pourquoi l’homme qui n’avait pas de “vêtement de mariage” est-il devenu muet quand le roi l’interrogea ?
11 Le roi avait fourni à chaque convive un vêtement de mariage qu’il devait porter pendant les festivités, si bien que l’homme qui n’en possédait pas était sans excuse. On comprend donc qu’il “devint muet”. Dans son illustration, Jésus ne dit pas que l’homme revêtit ce vêtement pour pouvoir entrer dans la salle, puis qu’il l’enleva. Il semble plutôt que l’homme refusa de
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