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  • La contrefaçon du Royaume est démasquée
    La Tour de Garde 1976 | 15 janvier
    • symbolique ne réalisera pas ce pour quoi il a été prévu et qu’il ne sera pas rejeté ensuite pour ne plus jamais être utilisé. Or, Jésus a dit que le “royaume des cieux” est semblable à ce filet à la traîne. Il est donc évident que celui-ci ne représente pas la classe du Royaume composée de 144 001 membres.

      QUE DIRE DES CHOSES FERMENTÉES OFFERTES À JÉHOVAH ?

      25. Bien que l’organisation chrétienne nominale ait été corrompue par les choses babyloniennes, quelle question pourrait-​on poser à propos du levain caché dans la pâte, et pourquoi ?

      25 Il est indéniable que l’organisation chrétienne nominale, représentée par l’“arbre” issu du grain de moutarde et envahi par les oiseaux, a été corrompue par les doctrines et pratiques babyloniennes. Au cours de notre discussion, nous avons montré que cette corruption de la prétendue organisation chrétienne a été illustrée par la parabole de Jésus dans laquelle une femme cache un morceau de levain dans trois grandes mesures de farine, afin de faire lever toute la masse (Mat. 13:33). Toutefois, certains peuvent avoir du mal à accepter cette explication de la parabole. Peut-être se posent-​ils ces questions : Le levain de cette parabole symbolise-​t-​il vraiment quelque chose de mauvais, quelque chose qui corrompt la religion ? Ne peut-​il pas représenter la force qui imprègne de justice et de sainteté la vraie congrégation chrétienne des héritiers du Royaume ? Ils peuvent encore raisonner ainsi : Sous la Loi de Moïse, certaines des choses qui devaient être offertes à Jéhovah renfermaient du levain. Pourtant il les acceptait. Cela ne montre-​t-​il pas que les Saintes Écritures utilisent le levain comme symbole de ce qui est bien et juste ? N’est-​ce pas le cas pour cette parabole de Jésus dans laquelle du levain est caché dans une masse de farine ?

      26. Comment celui qui poserait cette question pourrait-​il raisonner à propos du levain que contenaient les deux pains de farine de blé que le grand prêtre offrait le jour de la Pentecôte ?

      26 Comme exemple remarquable des choses fermentées qui étaient offertes à Dieu conformément à son commandement et qu’il agréait, on peut citer les deux pains, faits avec de la farine de blé et du levain, que le grand prêtre juif offrait le jour de la fête des Semaines, ou Pentecôte. Cette fête avait lieu au printemps, le sixième jour du mois lunaire de Sivan, c’est-à-dire le cinquantième jour à compter du 16 Nisan, jour où le grand prêtre offrait les prémices de la moisson des orges (Lév. 23:15-17 ; Deut. 16:9-12 ; Actes 20:16 ; I Cor. 16:8). Étant donné le respect accordé à ces deux pains, on pourrait raisonner ainsi : Jéhovah acceptait les deux pains offerts à la Pentecôte, alors qu’ils contenaient du levain. Cela ne signifie-​t-​il pas que dans ce cas-​là le levain symbolisait quelque chose de favorable et qu’il représente parfois quelque chose qui a de la valeur aux yeux de Dieu ? L’ancien peuple élu de Jéhovah préférait le pain fermenté au pain non fermenté qu’il qualifiait de “pain d’affliction”. (Deut. 16:1-3.) Cela ne donne-​t-​il pas une signification favorable au levain quand il est utilisé dans la Bible ?

      27. Si nous suivons ce raisonnement, à quelle conclusion arrivons-​nous quant à ce que représente le levain dans l’antitype qui correspond à la présentation des deux pains de farine de blé à la Pentecôte ?

      27 Si nous poursuivons ainsi ce raisonnement concernant les deux pains fermentés qui étaient présentés lors de la fête des Semaines, à quelle conclusion arrivons-​nous ? À ceci : les deux pains offerts à la Pentecôte étaient typiques ; ils préfiguraient des choses qui arrivent conformément au dessein de Dieu. Par conséquent, dans l’antitype qui correspond à la présentation des deux pains fermentés le 6 Sivan, ce qui est symbolisé par le levain des deux pains doit être quelque chose de bon, de juste et de vertueux. Mais que représentent ces deux pains fermentés ? Ils représentent la vraie congrégation chrétienne, composée de croyants imparfaits, qui fut fondée le jour de la Pentecôte de l’an 33 (voir La Tour de Garde de Sion, édition anglaise du 1er mars 1898, page 68, paragraphe 4). Si donc le jour de la Pentecôte le levain symbolisait l’aspect favorable d’une chose, il s’ensuit logiquement que la congrégation chrétienne nouvellement fondée est représentée comme ayant en elle-​même, dès son commencement, un levain antitypique, quelque chose de vertueux, une “grâce [spéciale] de l’esprit saint”, et cela avant même l’effusion de l’esprit saint !

      28. En harmonie avec La Tour de Garde, que représente le levain dans les deux pains de farine de blé utilisés à la Pentecôte ?

      28 Mais les membres de la congrégation chrétienne avaient-​ils quelque mérite personnel au départ, le jour de la Pentecôte, quand ils reçurent l’esprit saint de Dieu ? Non. Ils n’avaient aucune justice personnelle. C’est pourquoi on a expliqué depuis longtemps que le levain des pains qui étaient offerts comme prémices de la moisson des blés représente le péché, péché que les membres de la congrégation chrétienne, les héritiers du Royaume, ont hérité d’Adam par suite de sa désobéissance (Rom. 5:12 ; voir La Tour de Garde, édition anglaise du 15 juin 1912, page 198, deuxième paragraphe, sous le titre “Parabole du levain”). Cependant, à la Pentecôte de l’an 33, on pouvait déjà dire avec raison à propos des membres imparfaits de la congrégation chrétienne : “Le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché.” — I Jean 1:7 ; voir le livre anglais Le temple d’Alfred Edersheim, édition de 1881, de la page 229, paragraphe 1, à page 231b.

      29. a) Par rapport à quel autre jour où l’on offrait des prémices la fête de Pentecôte était-​elle fixée ? b) Ce jour-​là, y avait-​il du levain avec les prémices qui étaient offertes ?

      29 Cette explication concernant le levain des deux pains de blé offerts à la Pentecôte est appuyée par un autre fait. La date de la Pentecôte ou fête des Semaines (Schabuoth) était fixée par rapport au jour de l’offrande des prémices de la moisson des orges, c’est-à-dire par rapport au 16 Nisan, deux jours après la Pâque (Lév. 23:9-17). Le 16 Nisan, le grand prêtre balançait ‘une gerbe des prémices de la moisson’ des orges. Il n’offrait pas de levain avec, mais seulement deux dixièmes d’éphah de fleur de farine arrosée d’huile avec un quart de hin de vin (Lév. 23:13). En réalité, cette cérémonie avait lieu durant la fête de sept jours dite fête des Gâteaux non fermentés. Pendant cette fête, les Israélites ne devaient pas manger de levain ni en avoir avec eux. Mais pourquoi le levain était-​il absent de cette cérémonie du 16 Nisan, alors qu’il y en avait pour la fête de Pentecôte ?

      30. a) Si le levain symbolisait quelque chose de juste, que signifierait alors l’absence de levain le jour où l’on offrait les prémices de la moisson des orges ? b) Que représentait l’offrande balancée des prémices de la moisson des orges ?

      30 Si le levain devait être considéré comme le symbole de quelque chose de favorable parce que Dieu l’acceptait le jour de la Pentecôte, pourquoi ne pouvait-​il pas y en avoir dans les offrandes qui étaient faites lorsque le grand prêtre balançait la gerbe des prémices de la moisson des orges ? Si le levain symbolisait quelque chose de bon, l’absence de levain au moment où le grand prêtre balançait la gerbe d’orge n’indiquerait-​elle pas qu’il manquait alors quelque chose de bon ? En effet, et cela signifierait que dans l’accomplissement antitypique de cette image il manque quelque vertu ou quelque “grâce de l’esprit saint”. Mais est-​ce bien le cas ? Pour le savoir, voyons ce que représente la gerbe des prémices de la moisson des orges. En fait, elle est une image du Seigneur Jésus Christ ressuscité. — I Cor. 15:20.

      31. a) Quel jour Jésus a-​t-​il été ressuscité, et pourquoi ? b) En rapport avec la résurrection de Jésus, que représente le fait que les Israélites n’utilisaient pas de levain ce jour-​là ?

      31 Conformément à cette image, Jésus Christ a été ressuscité le dimanche 16 Nisan de l’an 33, au milieu de la fête des Gâteaux non fermentés, qui durait sept jours. Lors de sa résurrection glorieuse, il ne manquait rien de bon à Jésus, ni quelque vertu ni quelque “grâce de l’esprit saint”, absence qu’aurait préfiguré le défaut de levain dans l’image, si celui-ci était considéré comme le symbole d’une chose favorable, s’il s’agissait d’un ‘levain de justice’. Bien au contraire, l’absence de levain le 16 Nisan, quand le grand prêtre balançait la gerbe des prémices de la moisson des orges, préfigurait que Jésus serait ressuscité en tant que personne spirituelle parfaite, juste et sans péché. Comme le dit I Timothée 3:16, à sa résurrection Jésus “a été déclaré juste dans l’esprit”. Il n’avait en lui aucun “levain” symbolique.

      32. a) Qu’a dit Jésus à propos du pain qu’il rompit le jour où il institua le Repas du Seigneur ? b) Que symbolisait donc le fait que ce pain fût exempt de levain ?

      32 Rappelons un autre fait en rapport avec cela. Le 16 Nisan, jour où les prémices de la moisson des orges étaient présentées à Jéhovah, était le troisième jour à compter de la Pâque. Or, le 14 Nisan de l’an 33, après qu’il eut mangé le repas pascal, Jésus prit un pain sans levain, le rompit et dit à ses apôtres fidèles : “Prenez, mangez. Ceci représente mon corps.” (Mat. 26:26). Si l’on raisonne toujours en considérant que le levain représente quelque chose de bon, le fait que le pain utilisé par Jésus était sans levain signifie-​t-​il alors que le corps de chair de Jésus était privé de quelque chose de vital, qu’il manquait de justice ou de quelque “grâce de l’esprit saint” ? Absolument pas. Le pain sans levain qui, selon Jésus, représentait son corps, indiquait au contraire que le corps charnel du Seigneur était exempt de tout péché, de toute imperfection. — Héb. 7:26.

      33. Par conséquent, dans quel sens symbolique les Écritures utilisent-​elles le levain, et quels témoins pouvons-​nous citer pour appuyer cette pensée ?

      33 Eu égard à tout ce qui précède, les éditions anglaises du 15 mai 1900 et du 15 juin 1910 de La Tour de Garde avaient tout à fait raison de dire que les Écritures emploient le levain comme symbole de quelque chose de défavorable ou de négatif. De la première allusion au levain, dans Exode 12:15-20 et 13:7, à la dernière, dans Galates 5:9, la Bible utilise toujours cette image pour symboliser quelque chose de mauvais. S’il faut présenter des témoins, on peut en citer au moins DEUX pour montrer que la Bible emploie invariablement l’image du levain pour symboliser quelque chose de mauvais : l’injustice, une faute ou le péché. Il y a d’abord Jésus, qui parla du levain des Pharisiens et du levain d’Hérode (Mat. 16:6-12 ; Marc 8:15 ; Luc 12:1). Ensuite, l’apôtre Paul nous met en garde contre le levain qui fait fermenter toute la masse. Il fait allusion à la fête typique des pains sans levain, puis, définissant clairement ce que symbolise le levain, il ajoute : “Christ notre Pâque a vraiment été sacrifié. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, ni avec du levain de malice et de méchanceté, mais avec les gâteaux non fermentés de la sincérité et de la vérité.” — I Cor. 5:6-8 ; voir Deutéronome 17:6, 7 ; 19:15 ; I Timothée 5:19 ; Hébreux 10:28c.

      34. Qu’illustre donc la parabole du levain ?

      34 Par conséquent, quand il a utilisé l’image du levain dans la parabole où il est question d’une femme qui en a caché dans trois grandes mesures de farine, Jésus n’a certainement pas donné au levain une signification différente, ce qui aurait constitué une exception. Dans tout son enseignement, qui ne se contredit pas, il s’est servi du levain pour symboliser quelque chose de défavorable. La parabole en question doit donc représenter quelque chose de défavorable en rapport avec le “royaume des cieux”. Le levain caché dans la grande masse de pâte est une image prophétique de la corruption de la prétendue congrégation chrétienne par des doctrines erronées et des pratiques mauvaises originaires de Babylone. Il symbolise la corruption de ce qui est représenté par l’arbuste issu du grain de moutarde et parvenu à sa pleine maturité. C’est donc à juste titre que Matthieu et Luc ont rapporté la parabole du levain immédiatement après celle du grain de moutarde. Luc a même consigné ces deux paraboles aussitôt après avoir rapporté les paroles cinglantes de Jésus par lesquelles il stigmatisa les chefs religieux hypocrites. — Luc 13:10-21.

  • La fuite vers le refuge du vrai Royaume
    La Tour de Garde 1976 | 15 janvier
    • La fuite vers le refuge du vrai Royaume

      1. a) Comment l’organisation figurée par l’“arbre” issu du grain de moutarde a-​t-​elle été démasquée ? b) Comment la plupart des membres de la chrétienté correspondent-​ils à la description faite dans Ésaïe 6:8-10 ?

      L’ORGANISATION représentée dans la parabole de Jésus par l’“arbre” qui a poussé à partir du grain de moutarde, a été démasquée par la prédication mondiale des témoins chrétiens de Jéhovah (Mat. 13:31, 32). Parmi les gens qui affirment être chrétiens, relativement peu se sont enfuis de cette organisation religieuse, la chrétienté, pour se réfugier sous le Royaume messianique de Dieu que prêchent les témoins de Jéhovah. Comme Ésaïe au huitième siècle avant notre ère, ces témoins sont allés et vont toujours vers les membres de la chrétienté. Mais dans quel état spirituel les trouvent-​ils ? Dans celui qu’Ésaïe annonça prophétiquement. Leurs yeux sont collés, leurs oreilles sont insensibles et leur cœur obtus ne réagit pas favorablement à la prédication du message du Royaume. — És. 6:8-10.

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