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  • Tyr — ville où Mammon était dieu
    La Tour de Garde 1960 | 15 août
    • En 1838, le Dr Robinson visita Tyr et écrivit plus tard dans ses Biblical Researches (Recherches bibliques) : “ J’ai poursuivi ma promenade tout le long du rivage occidental et septentrional de la péninsule, méditant sur la pompe et la gloire, la splendeur et la ruine de l’ancienne Tyr. Voici la petite île, jadis recouverte de palais et entourée de sa flotte (...) Mais hélas ! (...) Tyr est vraiment devenue “ comme le sommet d’un rocher, un lieu où l’on étend les filets ” ! Les uniques vestiges de sa splendeur d’autrefois — des colonnes de granit rouge et gris, parfois amoncelées par quarante ou cinquante, ou des piliers de marbre — gisent brisés et éparpillés sous les vagues au milieu de la mer ; et les masures qui se blottissent sur une partie de son emplacement ne contredisent nullement le terrible décret : “ Tu ne seras plus rebâtie. ”

      Aujourd’hui, les habitants de Tyr ne sont guère plus nombreux que lors de la visite du Dr Robinson. Appelée es-Sour (d’après l’ancien nom en arabe), Tyr n’est maintenant plus qu’un village de quelque 5 000 habitants, bâti sur la pointe nord de l’ancienne île. La digue d’Alexandre existe encore ; et l’ancienne île, devenue une péninsule, est reliée à la terre ferme par une langue de terre, large de huit cents mètres environ. Jadis centre du commerce mondial, Tyr entretient, de nos jours, un maigre commerce de coton et de tabac ; et ses pêcheurs disposent de nombreux hectares de terrain désolé, pour y faire sécher leurs filets.

      Le lecteur de la Bible considère Tyr avec grand intérêt, car peu de villes offrent plus de preuves frappantes de l’absolue certitude de la Parole prophétique de Jéhovah. “ Qui était semblable à Tyr, à cette ville maintenant détruite au milieu de la mer ? ” s’exclama le prophète de Dieu à l’époque où Tyr était le marché du monde et la maîtresse des mers. “ Maintenant, te voilà brisée par les mers, abîmée au fond des eaux ; ton commerce et toute la multitude que tu contenais ont sombré avec toi (...) Tu es devenue un sujet d’effroi : c’en est fait de toi pour toujours ! ” — Ézéch. 27:32, 34, 36, Sy.

  • Qu’est-ce que votre âme ?
    La Tour de Garde 1960 | 15 août
    • Qu’est-​ce que votre âme ?

      DE NOMBREUSES personnes non-chrétiennes vivant en Malaisie pensent que l’âme humaine est un petit homme invisible — à peu près de la grandeur du pouce — qui correspond en forme, en proportion et en aspect à l’homme dans le corps duquel elle réside. On pense donc que l’âme d’un homme gros est elle-​même grosse, et l’on pense que l’âme d’un homme mince est elle-​même mince. D’autres peuples primitifs se figurent que l’âme est un petit oiseau, qu’elle est leur ombre ou leur reflet. D’habitude, ces gens croient que l’âme quitte le corps en sortant par la bouche ou les narines quand on dort, pour revenir quand on s’éveille. Certaines gens vivant à Bombay étaient d’avis que c’était un crime que de peindre le visage d’une personne qui dort, car ils pensaient que l’âme, à son retour, ne reconnaîtrait pas la personne et qu’elle ne réintégrerait pas le corps, causant ainsi la mort de la personne.

      Dans les Célèbes, on avait coutume de fixer des hameçons au nez d’un homme malade, ainsi qu’à son nombril et à ses pieds, afin que son âme pût être capturée si elle cherchait à s’échapper. À Bornéo, on s’imagine qu’elle est un petit oiseau invisible, et lorsqu’un homme a été blessé, sa femme ou une parente se rendra jusqu’à l’endroit où il fut blessé, afin d’essayer de ramener son âme en semant du riz sur le sol et en appelant son âme. Puis, la femme ramasse les grains de riz, les rapporte à la maison et les répand sur la tête de l’homme blessé, tout en appelant de nouveau son âme comme on appellerait un oiseau.

      Il est peu probable que vous envisagiez l’âme de la même manière que ces gens-​là. Au lieu de vous imaginer l’âme comme étant un petit homme ou un oiseau vivant en vous — qui aime à sortir par votre nez ou votre bouche pour errer çà et là — il est possible que vous vous la représentiez comme quelque chose de très petit et d’invisible qui reste dans votre corps jusqu’à la mort, moment où elle quitte le corps pour continuer votre existence consciente ailleurs.

      L’écrit catholique romain, intitulé “ La boîte aux questions ” (angl.), définit l’âme de cette manière : “ L’âme est l’ultime principe de notre vie consciente individuelle, le principe par lequel nous sentons, nous pensons et voulons. (...) L’âme est une substance simple, c’est-à-dire elle ne se compose pas de parties séparées ; elle est aussi une substance spirituelle, c’est-à-dire son existence ne dépend pas de la matière. ” Cette définition est à la base de la conception qu’on a de l’âme, en général, dans toute la chrétienté. Elle est en quelque sorte semblable aux points de vue que les philosophes de la Grèce et la Rome antique exprimaient au sujet de l’âme. Cicéron, orateur romain, disait, par exemple : “ Puisque la nature de l’âme n’est pas composite, ni ne renferme aucun mélange qui ne soit homogène et semblable, j’en conclus qu’elle est indivisible, et si elle est indivisible, qu’elle ne peut périr. ”

      QUE DISENT LES ÉCRITURES ?

      Plutôt que de nous tourner vers les philosophes modernes ou anciens pour trouver une explication sur ce qu’est votre âme, la meilleure des choses est de se tourner vers la Parole écrite de Celui qui créa les âmes humaines. Le Père céleste en sait certainement plus long sur le sujet que n’importe quel homme.

      En fouillant dans sa Parole écrite, vous serez peut-être surpris de ne rien trouver concernant une âme immortelle que le Créateur aurait donnée à l’homme, âme qui demeurerait dans le corps de chair et le quitterait lors de la mort de celui-ci. Vous pourriez, cependant, citer le passage qui dit que “ la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et que l’esprit retourne à Dieu qui l’a donné ”, et demander si cela ne confirme pas l’existence d’une âme immortelle en l’homme. Mais relisez le passage scriptural. Il ne dit rien au sujet de l’âme et rien au sujet de l’immortalité. Si vous désirez voir dans le mot “ esprit ” la signification âme, alors il vous faudra adopter la croyance d’un philosophe grec, le païen Pythagore — qui enseignait que l’âme a une préexistence — car le passage biblique dit que l’esprit “ retourne à Dieu ”. — Eccl. 12:9 12:7, NW.

      Le mot “ esprit ”, tel qu’il est employé ici, a la même signification que dans Genèse 6:17 (La), qui parle de la destruction des créatures vivantes lors du grand déluge. “ Et moi, voici, je vais faire venir le déluge, les eaux sur la terre, pour détruire de dessous le ciel toute chair qui a en soi un esprit de vie ; tout ce qui est sur la terre expirera (cessera de respirer, Ro). ” La version du Monde Nouveau (angl.) dit : “ afin d’amener la ruine sur toute chair en laquelle la force de vie est active ”.

      Plutôt que de se rapporter à quelque chose d’intangible, existant à l’intérieur du corps humain, qui quitterait celui-ci lors de la mort et qui continuerait l’existence consciente de la personne dans un autre monde, le mot “ esprit ” signifie simplement la force de vie qui, issue de Dieu, anime toutes les choses vivantes. C’est dans ce sens que le mot “ esprit ” est employé dans Ecclésiaste 3:19 (Da, n. m.) qui dit : “ Car ce qui arrive aux fils des hommes est aussi ce qui arrive aux bêtes ; il y a pour tous un même sort : comme celle-ci meurt, ainsi meurt celui-là ; et ils ont tous un même esprit (souffle, Sg). ” Ou bien l’on peut dire qu’ils ont tous le même souffle, car la respiration est inséparablement attachée à la force de vie d’une créature.

      D’une manière générale, la Bible emploie le mot “ âme ” pour se référer à la créature vivante elle-​même. C’est dans ce sens qu’il est employé dans Genèse 2:7 (AC, n. m.) qui dit : “ Jéhovah Dieu forma l’homme de la poussière du sol, et il souffla dans ses narines un souffle de vie (une respiration de vie, Da), et l’homme devint une âme vivante. ” Ainsi, l’âme était le résultat obtenu en joignant au corps — tiré des éléments terrestres — le souffle de vie qui venait de Dieu. C’est pourquoi la Bible appelle les animaux également des âmes. “ Et Dieu dit : Que les eaux foisonnent d’un fourmillement d’âmes vivantes. ” — Gen. 1:20, Da, n. m. ; Nomb. 31:28, La, Da, n. m.

      En gardant à l’esprit qu’une âme est une créature vivante plutôt que quelque chose de spirituel existant à l’intérieur d’une créature vivante, vous pouvez comprendre pourquoi la Bible déclare que des âmes peuvent être tuées, qu’elles peuvent tomber dans la fosse, être déchirées comme par un lion, être acquises ou achetées, qu’elles peuvent manger de la chair. — Ézéch. 13:19, Job 33:18, Li, Da ; Ps. 7:2, Cr, La ; Lév. 22:11, Dhorme, n. m., Da, n. m. ; Deut. 12:20, La, Da, Dhorme.

      Les paroles qu’Élie prononça pour ressusciter un enfant mort ne changent pas cette manière de voir et n’appuient pas la croyance que l’homme a une âme immortelle qui quitte le corps. En disant “ Jéhovah, mon Dieu, je vous en prie, que l’âme de cet enfant revienne au dedans de lui ”, Élie ne pensait pas de la même manière que les peuples primitifs qui croient que l’âme quitte le corps pour aller çà et là. Ce qu’Élie demandait dans la prière, ce n’était pas le retour d’une âme immortelle qui se serait échappée, mais il priait pour le retour de la vie de l’enfant. Quelques versions de la Bible, telles que Synodale et Zadoc Kahn, emploient ici le mot “ vie ” au lieu de “ âme ”. C’est là un des exemples ou le mot “ âme ” est employé pour se référer à la vie d’une personne en tant que créature-âme. Un autre exemple est celui où Jésus déclara : “ Et ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent pas tuer l’âme ; mais craignez plutôt celui qui peut détruire et l’âme et le corps, dans la géhenne. ” Cela montre non seulement que l’âme n’est pas immortelle et qu’elle peut être détruite, mais aussi que Dieu peut ramener à la vie un homme qui a été tué par des hommes impies. — I Rois 17:21, AC ; Mat. 10:28, Da.

      Par conséquent, la résurrection est l’espérance en la vie future de ceux qui sont gardés dans la mémoire de Dieu. Au lieu de rester une âme morte, indéfiniment, quand votre force de vie vous aura quitté, il existe l’espérance scripturale que Dieu restaurera votre force de vie, afin que vous puissiez à nouveau être une âme vivante. Cette résurrection d’entre les morts procurera, aux uns, l’immortalité en tant que créatures spirituelles et, à la majorité, la perspective de la vie éternelle en tant qu’âmes humaines. Donc, au lieu d’avoir une âme qui peut se séparer du corps, vous êtes une âme.

  • Veillons sur notre liberté pour faire la complète volonté de Dieu
    La Tour de Garde 1960 | 15 août
    • Veillons sur notre liberté pour faire la complète volonté de Dieu

      “ SOYEZ transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. ” Quelle est cette complète volonté de Dieu, et pourquoi est-​il urgent de l’accomplir ? Comment pouvons-​nous veiller sur notre liberté pour faire la complète volonté de Dieu ? — Rom. 12:2.a

      La complète volonté de Dieu implique pour nous tous les aspects de notre vie, car, en qualité de chrétiens voués, nous sommes des ministres à plein temps même si beaucoup d’entre nous ne sont que des proclamateurs à temps partiel. Soit que nous mangions ou buvions, que nous accomplissions un travail profane pour nous procurer les choses convenables aux yeux de tous les hommes ou pour prendre soin de notre famille, soit que nous fassions toute autre chose, tout doit être fait pour Jéhovah et en harmonie avec ses justes exigences. Sa complète volonté à notre égard exige que, non seulement nous obéissions, mais que nous obéissions promptement, non seulement que nous servions, mais que nous servions joyeusement, non seulement que nous acceptions des privilèges supplémentaires, mais que nous les accueillions avec joie. Oui, faites toutes choses “ de bon cœur, comme pour (Jéhovah) ”. — Col. 3:23.

      Devenus libres pour faire la complète volonté de Dieu, il nous faut être sur nos gardes pour conserver cette liberté. Pourquoi ? À cause des nombreux pièges placés sur notre sentier par le Diable, le monde et les désirs de notre chair déchue. Si nous ne nous tenons pas sur nos gardes, ces pièges nous entraîneront de nouveau dans la servitude, comme cela est arrivé aux chrétiens de Galatie. — Gal. 5:1-12.

      Cependant, de même que les pièges sont nombreux, de même nous avons de nombreux auxiliaires qui nous aident à veiller sur notre liberté pour faire la complète volonté de Dieu. Pour commencer, il y a l’étude personnelle de la Parole de Dieu et les auxiliaires qui nous sont fournis en abondance pour la comprendre. Il y a la méditation et la prière fréquente et fervente, deux choses que nous avons tendance à négliger par manque de temps. De plus, il y a les réunions de l’assemblée locale et les rassemblements plus vastes où nous pouvons être fortifiés par l’association avec d’autres personnes également déterminées à faire la complète volonté de Dieu. Le fait de nous exercer à la maîtrise de nous-​mêmes et à produire tous les autres fruits de l’esprit nous sera également un précieux appui, car il nous aidera à racheter le temps en vue de l’œuvre du Royaume.

      Tandis que nous continuerons à tirer profit de toutes ces choses qui nous aident à veiller sur notre liberté pour faire la complète volonté divine, nous ferons nôtres les inestimables trésors de sagesse et de connaissance divines, l’amour sincère de véritables amis dans la société du monde nouveau, les joies du service désintéressé et l’espérance sûre de vivre éternellement dans le monde nouveau de Dieu.

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