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Les règles justes du Dieu qui ne change pasLa Tour de Garde 1968 | 15 mai
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d’avoir “la jouissance temporaire du péché” ou la satisfaction d’agir à leur guise, ils optèrent pour la récompense future, celle de la vie éternelle dans le nouvel ordre de choses pur promis par Dieu (Héb. 11:25). Le moment est maintenant proche où ces hommes fidèles recevront cette récompense de grande valeur.
29. Quelles sont quelques-unes des conclusions tirées par ceux qui craignent Dieu ?
29 De nos jours, la voie de la sagesse consiste à tirer de ces récits rapportant le choix opéré par certains hommes au cours de l’Histoire, le conseil et la direction indispensables en cette période de crise générale. Combien il est sage de reconnaître qu’aucun homme ne peut à juste titre prétendre avoir le droit de mener sa vie à sa guise sans tenir compte des intérêts et du bien-être de ses semblables, et sans se conformer aux règles de conduite justes établies par le Créateur ! Les personnes ou les nations qui ont la présomption d’agir indépendamment de ce que Dieu a prévu et qui transgressent les règles de conduite qu’il a données pour guider ses créatures, vont au désastre.
30. Quelle assurance avons-nous quand nous considérons la manière dont Dieu a agi à l’égard des peuples du passé ?
30 La façon dont Dieu a agi à l’égard de ceux qui, dans le passé, ont honoré ou méprisé ses justes règles de conduite a une importance vitale pour nous aujourd’hui. Pourquoi ? Paul, apôtre de Jésus-Christ, répond : “Toutes les choses qui ont été écrites dans le passé le furent pour notre instruction, afin que par notre endurance et par la consolation des Écritures nous ayons l’espérance.” (Rom. 15:4). Dans le même temps, nous pouvons avoir l’assurance que les règles que Dieu a établies pour régir la conduite de l’homme ne changent pas, car Jéhovah est décrit à juste titre comme “le Père des lumières célestes, et chez qui il n’y a pas le changement provenant du mouvement de l’ombre”. (Jacq. 1:17.) Il est effectivement le Dieu éternel qui ne change pas.
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La morale chrétienneLa Tour de Garde 1968 | 15 mai
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La morale chrétienne
“Le souci de la chair signifie la mort, mais le souci de l’esprit signifie la vie et la paix.” — Rom. 8:6.
1. En envoyant son propre Fils bien-aimé sur la terre, quel grand changement Dieu a-t-il opéré, et pourquoi ?
LES descendants charnels d’Abraham n’ayant cessé d’abandonner les justes règles que Dieu leur avait données pour diriger leur vie, Jéhovah les rejeta en tant que possession spéciale, et il commença à rassembler ceux qui voudraient bien former une nouvelle nation pour sa louange. Pour former la nouvelle nation de ses adorateurs, il n’a pas employé un serviteur humain ordinaire comme Moïse, mais, cette fois-ci, il envoya son propre Fils des cieux “dans la ressemblance de la chair pécheresse”. (Rom. 8:3.) En la personne de Jésus, il fournit le moyen de libérer les hommes du pouvoir du péché et de la mort ainsi que le modèle parfait dont tous les autres hommes pourraient suivre les traces. — I Pierre 2:21.
2. Que signifie le fait que Jésus était “dans la ressemblance de la chair pécheresse”, et pourquoi cela était-il approprié au dessein divin ?
2 Le fait que son Fils fût “dans la ressemblance de la chair pécheresse” ne signifie pas que “les deux principes absolument opposés de l’ignorance et de l’imperfection humaines d’une part, et de l’omniscience et de la perfection divines d’autre part”, se trouvaient réunis en Christ Jésus comme l’affirmait le catholique romain Thomas d’Aquin. Non, car Jésus n’était pas un homme-dieu. “Il se vida de lui-même et, prenant la forme d’un esclave, il devint selon la ressemblance des hommes”, mais nous avons l’assurance qu’en tant que tel, il était “innocent, sans souillure, séparé des pécheurs”. (Phil. 2:7 ; Héb. 7:26.) Étant un homme parfait, l’obéissance et l’intégrité de Jésus pouvaient être soumises à la même épreuve que celle que subirent Adam et Ève. La ligne de conduite qu’il adopterait révélerait son attitude à l’égard des règles justes de Jéhovah.
3. Avant la venue de Jésus, à quelle sorte d’empire la famille humaine était-elle soumise ?
3 Lorsque Jésus est apparu, la famille humaine était depuis longtemps sous la domination tyrannique du péché. L’apôtre Paul exprima cette pensée en disant que ‘le péché continuait de régner dans leur corps mortel’. (Rom. 6:12.) Point n’est besoin de démontrer que le corps mortel, avec ses sentiments ou sensations, peut dominer et domine la plupart des hommes. Pensez seulement à la puissante influence qu’exercent sur l’homme les organes des sens qui gouvernent le toucher, le goût, l’odorat, la vue et l’ouïe !
4. Comment les sens physiques dominent-ils les hommes imparfaits ?
4 Les sensations charnelles libérées de toute retenue, sont capables de donner naissance à des gloutons, à des ivrognes et à des amis du luxe et de l’oisiveté. Il y a l’œil jaloux qui convoite tout ce qu’il voit et qui impose à son propriétaire la voie du matérialisme (Eccl. 4:8). Le sens du toucher peut, si on le laisse dominer nos facultés de penser, nous amener à pratiquer des choses impudiques et obscènes (Mat. 5:30). Même l’oreille peut nous tromper si elle ne recherche que les sons agréables et se ferme à toute parole plus dure, telle qu’un conseil raisonnable ou une correction salutaire. — Zach. 7:11.
5. Quel était le dessein de Dieu en accordant à ses créatures humaines ce pouvoir sensoriel ?
5 Il est évident que le Créateur, parfait en sagesse, ne nous a pas dotés de ces organes sensoriels puissants pour que ceux-ci nous dictent notre conduite. Pleinement conscient de l’influence puissante que les sensations charnelles exerceraient sur l’homme et la femme, Jéhovah fit en sorte que l’intelligence nourrie de la sagesse divine rétablisse l’équilibre. C’est pourquoi, dans sa Parole, il donne le conseil suivant : “Mon fils, sois attentif à ma sagesse, prête l’oreille à mon intelligence, afin que tu conserves la réflexion, et que tes lèvres gardent la connaissance.” — Prov. 5:1, 2.
JÉSUS NOUS CONDUIT DANS LA VOIE DROITE
6. a) Avec quelle expérience présente à la pensée, le tentateur allait-il aborder l’homme parfait Jésus ? b) Quel en fut le résultat ?
6 Satan le tentateur savait très bien comment les hommes pouvaient être influencés par leurs sens physiques ; c’est pourquoi, cherchant à inciter Jésus à se départir de son intégrité vis-à-vis de son Dieu, il suggéra au Fils de Dieu qui était affamé de faire appel à la puissance de son Père pour apaiser sa faim. Jésus allait-il alors se soucier de la chair, c’est-à-dire prêter attention à la demande de celle-ci avec l’intention d’y obéir, ou bien allait-il plutôt se soucier de l’esprit, c’est-à-dire prêter attention à la direction spirituelle venant de son Père dans les cieux ? À la grande déception de Satan, il opta pour la dernière solution, disant : “L’homme doit vivre, non seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Jéhovah.” (Mat. 4:4). Jésus s’est soumis aux règles morales justes.
7. De quelle façon Jésus a-t-il montré qu’il avait une compréhension exacte de la faiblesse de l’homme ?
7 Montrant qu’il était conscient de l’influence dangereuse que les membres et les organes de notre corps peuvent exercer sur notre vie, Jésus donna cet avertissement : “Moi je vous dis que quiconque ne cesse de regarder une femme de manière à éprouver une passion pour elle, a déjà commis avec elle un adultère dans son cœur. Si donc ton œil droit est pour toi une cause d’achoppement, arrache-le et jette-le loin de toi. Car il t’est plus avantageux de perdre un seul de tes membres que de voir ton corps entier jeté dans la Géhenne
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