Les arguments des athées montrent qu’ils n’ont pas étudié sérieusement la Bible. Ils ont plutôt écouté le clergé de la chrétienté qui a enseigné des mensonges concernant Jéhovah Dieu, tels que celui selon lequel il est le propriétaire d’une “ rôtisserie ” pour les créatures humaines, appelée “ purgatoire ”. Cet enfer de feu littéral et d’autres fausses doctrines telles que celles relatives à la trinité et à l’immortalité de l’âme ont détourné les gens de Dieu même avant qu’ils étudient sa Parole. La Bible n’enseigne pas ces doctrines déraisonnables. Elles sont enseignées par la fausse religion, non par le vrai christianisme. L’athée s’est trompé en supposant que les fausses religions de la chrétienté sont de Dieu ; elles ne sont pas de Dieu mais du Diable. — II Cor. 4:4.

Il s’ensuit que l’athée a tort de signaler les horribles persécutions, inquisitions et guerres dont la prétendue religion chrétienne est responsable. La Bible déclare que ces religions sont fausses : “ Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres. ” — Tite 1:16.

Beaucoup d’athées prétendent que le monde a toujours existé, qu’il n’a pas eu de commencement. Mais la science a prouvé la fausseté d’un tel raisonnement. La découverte de la radioactivité a révélé qu’il ne pouvait y avoir d’éternité dans le passé de la matière. Et le fait que l’univers s’étend sans cesse, ainsi que le confirme le télescope Hale (de 5,10 m) de Palomar, prouve également l’erreur des athées. La revue Life, dans son édition du 20 décembre 1954, fit paraître un article important sur l’univers expansif. Elle présentait l’opinion scientifique la plus récente : “ Toutes les découvertes de la science indiquent un temps de création où les foyers cosmiques furent enflammés et le vaste spectacle du présent univers amené à l’existence. Et ce temps remonte à cinq milliards d’années. ”

Dans ces “ derniers jours ” du monde de Satan, il y a une raison toute spéciale pour laquelle les athées sont inexcusables : la prédication de la bonne nouvelle du royaume de Dieu par les témoins de Jéhovah, prédication prédite par le Christ, et la démonstration par les témoins de Jéhovah que le véritable christianisme existe (Mat. 24:14). La chrétienté n’a pas vécu d’après les principes bibliques ; cela devrait être clair pour les athées. Il devrait également être clair que les témoins de Jéhovah, eux, agissent selon ces principes. De plus, la nouvelle du monde nouveau de Jéhovah, montrant comment il mettra fin à la douleur, au chagrin, à la souffrance et à la mort, renverse l’enseignement fondamental de l’athée. — Apoc. 21:1-4.

Tout comme les anciens philosophes, les athées modernes se vantent d’être des hommes de raison et de clairvoyance. Ils pensent aussi insensément que les plus sages des anciens philosophes qui discouraient sur Dieu, y compris Socrate et Platon. Qui lit leurs œuvres sans être frappé du caractère creux de leur raisonnement ainsi que de la stupidité de leur non-sens quand ils parlent de Dieu ? La Bible dit bien : “ Ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. ” Les philosophes athées d’aujourd’hui ressemblent donc aux anciens philosophes d’hier : “ Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leur cœur. ” Qui affirme qu’il n’y a pas de Dieu ? “ L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu ! ” — Rom. 1:21 ; Éph. 4:18 ; Ps. 14:1.

Puisqu’il est évident que Jéhovah est le vrai Dieu vivant, le Créateur et Souverain suprême de l’univers, l’excuse de l’ignorance ne peut être admise dans sa plus large interprétation, sauf pour les idiots. Ni les athées, ni les agnostiques, ni les malfaiteurs, ni les idolâtres ne peuvent alléguer l’ignorance. Car, s’ils sont disposés à exercer leurs facultés et à employer leur esprit à une recherche assidue, les hommes ont à leur portée les moyens de parvenir à la connaissance de Jéhovah Dieu. C’est pourquoi le décret divin est le suivant : “ Ils sont inexcusables. ”

Jésus était-​il un Homme-Dieu ?

L’INCARNATION est, dans la chrétienté, l’enseignement selon lequel “ Dieu est homme et l’homme est Dieu dans la personne de Jésus-Christ ”. Cette croyance est appelée “ la doctrine principale du christianisme ”. L’église catholique et la plupart des églises protestantes enseignent donc que Jésus était un Homme-Dieu. Mais, à l’instar des autres doctrines enseignées par le clergé, celle-ci défie la logique et la raison. En fait, les théologiens admettent qu’aucune philosophie humaine ne peut l’expliquer parfaitement. Elle est contradictoire et ahurissante. Mais, puisque la Bible affirme que “ Dieu n’est pas un Dieu de désordre ”, notre intérêt est stimulé par les questions suivantes : Comment l’enseignement de l’incarnation prit-​il naissance ? La plus haute autorité de toutes, la Parole de Dieu, enseigne-​t-​elle vraiment que Jésus fut le Dieu tout-puissant déguisé en homme ? — I Cor. 14:33.

La doctrine selon laquelle Jésus était un Homme-Dieu surgit peu de temps après sa mort. Puis cet enseignement se développa progressivement. Il fut établi en 325 après J.-C. au Concile de Nicée. À ce concile, un empereur païen, Constantin, dirigeait les débats. Dans les Essays in Early Christian History de Merrill, nous lisons : “ Il est peu probable que le fait que la doctrine sortît victorieuse des discussions et des votes préoccupât sérieusement Constantin. Il n’aspirait pas, comme Henri VIII d’Angleterre, à être un théologien. Mais il voulait l’harmonie dans l’Église pour des raisons politiques... Il espérait sans doute que les décisions qui seraient prises seraient acceptables aux deux parties. ”

Un célèbre théologien américain, Henry P. van Dusen, nous éclaire davantage sur ce qui se passa à Nicée, dans son livre World Christianity (page 72) : “ Les discussions de l’Est sur l’exacte interprétation théologique de la personne du Christ étaient plus violentes. C’est pourquoi Constantin convoqua tous les évêques de l’Église à une assemblée à Nicée, en 325. Les 318 évêques qui répondirent à l’appel représentaient seulement un sixième des évêques de l’Empire. Comme dans tous les conciles œcuméniques, ils venaient surtout de l’Est. Le principal conseiller ecclésiastique de Constantin, l’évêque Hosius d’Espagne, présidait, avec l’empereur à sa droite. Le poids de l’influence impériale fit pencher les décisions. La forme primitive du Credo nicéen en fut le résultat. ” C’est ainsi que Constantin, qui s’intéressait plus à la politique qu’à la religion, influença les décisions et détermina ce en quoi la chrétienté en général a foi aujourd’hui même. L’acceptation par la chrétienté de la théorie selon laquelle Jésus était un Homme-Dieu repose donc sur un empereur païen.