BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE Watchtower
Watchtower
BIBLIOTHÈQUE EN LIGNE
Français
  • BIBLE
  • PUBLICATIONS
  • RÉUNIONS
  • “Cherchez sans cesse, et vous trouverez”
    La Tour de Garde 1972 | 1er août
    • des périodiques au moyen d’un sac spécial dans les quartiers d’affaires tout le temps de la guerre.

      Le 1er septembre 1940, j’ai été baptisé à une assemblée à Manchester, afin de symboliser l’offrande de ma personne à Dieu. Quelle voie allais-​je suivre ? Je songeais au ministère à plein temps en tant que pionnier.

      Je proclame à plein temps la vérité de la Bible

      En septembre 1940, j’ai demandé à entrer dans le service de pionnier, la prédication à plein temps sous la direction de la Société Watch Tower. Carlisle, ville anglaise située près de la belle Région des Lacs, a été le premier territoire qui m’a été assigné. Il me fallait trouver une chambre. Laissant mes quelques objets personnels à la Salle du Royaume, j’ai, par bonheur, trouvé une personne qui s’est intéressée à la Bible et m’a procuré un logement.

      La surveillance des incendies était un service obligatoire pendant la guerre. On m’a chargé de veiller à la sécurité de la cathédrale de Carlisle ; comme j’avais abandonné les églises, j’ai refusé. De plus, j’avais déjà été autorisé à m’occuper de l’immeuble où se trouvait la Salle du Royaume. Sommé de comparaître devant le tribunal, j’ai été condamné à une amende ou à un mois de prison. J’ai refusé de payer l’amende, aussi le juge m’a-​t-​il accordé un délai d’un mois pour le faire, — sinon, ce serait la prison. J’ai donc fait connaissance avec la prison de Durham où j’ai été soumis au régime bien maigre du temps de guerre. Une fois libéré, j’ai repris le service de pionnier.

      Tandis que je prêchais la Parole de Dieu à Chester-le-Street et plus tard à Washington, dans le comté de Durham, ainsi qu’à Sunderland, les années de guerre ont passé très vite. En 1945, j’ai eu le privilège de me rendre au ministère britannique de la Guerre pour demander au ministre responsable la levée de l’interdiction qui frappait l’entrée des périodiques La Tour de Garde. Il m’a écouté aimablement, et je l’ai prié instamment de faire une démarche auprès du ministre de l’Information pour qu’il fasse quelque chose. D’un autre côté, je suis allé voir les membres du Parlement habitant la région. Comme Jéhovah fortifie ses serviteurs en vue de ces tâches, entreprises dans la prière ! Heureusement, en temps voulu, l’interdiction a été levée. Toutefois, nous n’avions jamais manqué une seule étude de La Tour de Garde, car les articles principaux étaient imprimés sur place.

      Galaad et le service en Inde

      Après la Seconde Guerre mondiale, j’ai envoyé ma demande d’admission à l’École de Galaad, école où sont formés des missionnaires. Peu de temps après, j’étais invité à y venir ; j’avais de la peine à y croire. Quel privilège ! Vers le milieu du mois de juin 1946, je me trouvais déjà au siège de la Société Watch Tower, à Brooklyn (New York). J’ai eu le privilège de faire partie de la huitième classe de l’école, la première classe internationale. J’étais on ne peut plus heureux de jouir de la fréquentation d’élèves venus de nombreux pays. À la fin des cours, j’ai été désigné pour servir en Inde.

      Vingt-quatre ans après, je suis toujours en Inde, actif dans l’œuvre de prédication de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Durant toutes ces années, j’ai reçu de nombreux privilèges. Lors de sa visite en Inde pour notre assemblée de Bombay, en avril 1947, le président de la Société Watch Tower m’a réservé une surprise : j’aurais désormais le privilège de desservir nos premières assemblées de circonscription. En septembre, j’ai entrepris cette tournée, environ deux semaines après le partage de ce pays entre l’Inde et le Pakistan. Des milliers de personnes étaient alors exterminées par haine religieuse. Combien était opportun le discours public “Heureux les pacifiques” que j’ai prononcé à ces assemblées !

      Après avoir prêché la Parole de Dieu pendant huit ans à Bombay, à Ahmednagar et à Poonah, j’ai eu le privilège de servir en qualité de serviteur ou surveillant de circonscription pour encourager les congrégations chrétiennes. Pendant une période de treize ans, la majeure partie de mon temps a été consacrée à parcourir l’Inde, depuis les montagnes enneigées de l’Himalaya jusqu’au voisinage du cap Comorin, à la pointe méridionale de la péninsule. À un moment donné, je parcourais la moitié du pays deux fois par an, couvrant des milliers de kilomètres. De ce fait, j’ai rencontré certains habitants de la jungle, tels que des éléphants, des paons, des singes, des cobras, — et un tigre !

      Évidemment, la vie en Inde est différente. On y côtoie une grande pauvreté et des conditions difficiles. Mais j’aime mes frères dans la foi de ce pays, qu’ils habitent Maharashtra, le Goudjerat, le Mysore, Tamil Nadu, Kerala, le Bengale, Andhra Pradesh, Delhi ou toute autre partie de l’Inde. Dans toutes ces régions, les témoins parlent des langues différentes, mais tous sont unis dans le culte de Jéhovah.

      Mes frères chrétiens de l’Inde ont été très bons pour moi, et actuellement, nous avons de nombreux témoins mûrs dans ce pays. En 1947, à mon arrivée, il y avait deux cents proclamateurs du Royaume de Dieu. À présent, nous sommes plus de 3 300. J’ai vécu parmi les témoins indigènes, m’asseyant parfois par terre et mangeant dans des feuilles de bananier en guise d’assiettes. Mais quelle bonté !

      Au début de 1953, j’ai eu la surprise d’être invité à venir à l’assemblée de la société du monde nouveau à New York. Quel merveilleux congrès ! En 1958, je me trouvais de nouveau à New York, mais cette fois à l’assemblée internationale de “La volonté divine”. En 1966, après huit ans d’absence, je suis revenu en Angleterre pour de longues vacances. Je n’oublierai pas non plus l’année 1969. En effet, alors que je me rendais à Londres, en cours de route j’ai visité Israël et, entre autres, Césarée, Méguiddo, la Galilée, Nazareth, Jérusalem, Bethléhem, Jéricho et d’autres lieux associés aux œuvres de Jéhovah et au ministère terrestre de Jésus-Christ.

      J’ai un grand nombre de frères, de sœurs, de pères et de mères spirituels en Inde. Je ne me suis jamais marié, ayant décidé que le célibat était pour moi la meilleure voie à suivre. Je connais maintes régions de ce vaste pays, et j’aime beaucoup mes frères indiens. Mon cœur se gonfle et frémit de joie quand je les rencontre aux assemblées. Nous sommes un avec tous les membres du peuple de Jéhovah du monde entier.

      Âgé de soixante-deux ans, je parcours encore à bicyclette Delhi, une des capitales du monde où il fait le plus chaud au mois de juin. Je me rends à mes études bibliques et vais de maison en maison, prêchant et enseignant la bonne nouvelle. Quelle vie merveilleuse, en vérité ! Je remercie Jéhovah Dieu de toutes les dispositions qu’il a prises par l’intermédiaire de son organisation pour nous procurer un si grand nombre d’instruments, par exemple, La Tour de Garde, que nous diffusons en sept langues du pays. D’autre part, j’habite une maison charmante. Le service à plein temps pour Dieu est un travail que l’on peut vraiment qualifier de merveilleux. Comme je suis heureux d’avoir ‘cherché sans cesse’ et fini par trouver ce que je cherchais depuis longtemps, — la vérité de Dieu !

  • Pourquoi rejeter la masturbation ?
    La Tour de Garde 1972 | 1er août
    • Conseils utiles pour les jeunes gens

      Pourquoi rejeter la masturbation ?

      LA MASTURBATION est une pratique mauvaise visant à provoquer le plaisir sexuel par l’attouchement des parties génitales.

      Il s’agit d’une pratique à laquelle on peut se laisser aller très facilement, et qu’il est difficile d’abandonner. Elle peut affecter les jeunes gens des deux sexes. Quelle doit donc être notre attitude envers cette pratique ?

      Tout d’abord, nous devons choisir notre guide. Nous basons-​nous sur ce que disent la majorité des médecins ? Ceux-ci affirment que sur le plan physique la pratique occasionnelle de la masturbation est inoffensive. Comme la plupart des psychiatres, ils pensent qu’elle n’est nuisible que dans la mesure où celui qui s’y livre éprouve un sentiment de culpabilité qui provoque en lui des troubles mentaux et émotifs, lesquels en créent d’autres d’ordre physique. Ainsi, nombreux sont ceux qui excusent la masturbation.

      Évidemment, les médecins et les psychiatres sont des humains imparfaits sujets à l’erreur.

Publications françaises (1950-2025)
Se déconnecter
Se connecter
  • Français
  • Partager
  • Préférences
  • Copyright © 2025 Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania
  • Conditions d’utilisation
  • Règles de confidentialité
  • Paramètres de confidentialité
  • JW.ORG
  • Se connecter
Partager