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  • Un mariage à l’indienne
    Réveillez-vous ! 1972 | 8 décembre
    • fiancé vivait très loin de chez nous, et je ne connaissais même pas sa famille. J’ai néanmoins donné mon consentement, ce qu’on attendait d’ailleurs de la part d’une fille indienne respectueuse.

      “La famille du jeune homme demanda que j’apporte en dot une certaine quantité de bijoux, et ma mère accepta. Je me rendais compte que pour elle c’était une lourde charge, aussi ai-​je voulu travailler pour l’aider. Le mariage fut donc retardé de six mois.

      “Durant ces six mois, je n’ai cessé de me demander à quoi le jeune homme pouvait bien ressembler. Je ne pouvais même pas obtenir de renseignements à son sujet. Souvent je priais Dieu, lui demandant que mon futur mari ne soit pas un buveur. Mon père nous avait appris à prier, et je croyais fermement que Dieu exaucerait mes prières. Deux jours avant la cérémonie, le jeune homme et sa famille arrivèrent.”

      Le mariage de ma mère

      “La famille de mon fiancé a assumé les frais de décoration de la maison ainsi que ceux de la noce, y compris les musiciens. Notre mariage a été célébré à l’église, et il y eut ensuite une belle réception. Après la cérémonie, quand mon mari et moi avons pu parler ensemble, il m’a demandé si les dispositions prises me plaisaient et si j’aimais les bijoux que je portais. Je lui répondis que tout était très bien, et immédiatement je l’ai interrogé sur ses goûts et ses habitudes. Il m’a répondu qu’il ne buvait pas, ne fumait pas et qu’il aimait le sport. Mon cœur fut rempli de joie, et je rendis grâce à Dieu. J’avais aussi souhaité qu’il ait un bon métier, afin que nous puissions vivre décemment. Cependant, il n’avait pas un salaire très élevé. Cela ne m’a pas trop tracassée, car il me témoignait de la bonté et de l’amour, ce qui, à mes yeux, avait plus de prix que tout l’argent qu’il pourrait gagner.

      “Après avoir passé cinq jours chez moi, je suis allée vivre avec mon mari et sa famille. Il y avait huit enfants dans la maison de mon mari qui était l’aîné. Ma belle-mère était la seconde femme de son père. J’avais beaucoup de travail : le ménage, la cuisine, etc. J’obéissais à ma belle-mère, mais elle n’était jamais contente. Nous avons donc finalement décidé d’aller vivre ailleurs. Elle nous demanda alors de prendre avec nous quatre des frères et sœurs de mon mari. Mon mari et moi avons discuté ensemble de cette question puis nous avons accepté cette responsabilité, qui était lourde. Cependant, comme j’étais institutrice, j’ai pu apporter ma contribution. À nous deux, nous ne gagnions pas grand-chose, mais nous étions heureux.

      “Nous avons eu deux fils et une fille qui nous ont apporté beaucoup de joie. Nous avons connu une plus grande joie encore quand un témoin de Jéhovah est venu chez nous et nous a proposé d’étudier la Bible avec nous. Cette étude a beaucoup enrichi notre vie familiale et elle nous a appris à résoudre nos problèmes selon les principes divins. Elle nous a aidés également à former nos enfants, afin qu’ils aient une bonne attitude envers les personnes de l’autre sexe et le mariage.

      “Tandis que nous étudiions la Bible avec les témoins de Jéhovah, nous avons appris que leurs croyances n’exigeaient pas que nous nous conformions aux coutumes de l’Occident. Par contre, elles exigeaient que nous abandonnions n’importe quelle coutume en conflit avec la Parole de Dieu, la Bible. Il est certain que grâce à la connaissance des Écritures nous avons mieux compris à quoi il fallait veiller en choisissant un mari pour notre fille. Nous savons qu’un jeune homme qui aime et sert Jéhovah et qui se laisse guider par les principes et les lois que Dieu a donnés pour les maris et les femmes, prendra soin de notre fille comme nous pourrions le faire nous-​mêmes. Si les parents du garçon ont également foi en Jéhovah, qui fit le premier mariage, nous ne serons pas trompés, comme certains l’ont été.

      “Un jour, en effet, des parents ont conclu un mariage pour leur fils qui avait de brillantes qualités. Il était instruit et avait beaucoup voyagé. Quand vint pour lui le moment de se marier, il demanda qu’on lui donnât une jeune fille intelligente et instruite. Ses parents lui trouvèrent une telle jeune fille. Elle était fraîche et vive ; elle semblait intelligente et donnait l’impression qu’il pourrait y avoir communion d’esprit entre leur fils et elle. Le jour du mariage, le mari souleva le voile de son épouse pour lui passer autour du cou le “mangal sudra”, une chaîne d’or que l’on porte à la place d’une alliance. Il découvrit alors un visage épais, marqué par la petite vérole et beaucoup plus âgé que prévu. C’était la sœur aînée de la fiancée promise ! Au lieu de faire un éclat, le jeune homme accepta le mariage ; mais il mène depuis lors une vie décevante avec une femme qui ne lui convient pas du tout. Il est un objet de pitié pour tout le village.

      “Je suis mariée depuis vingt-cinq ans, et mon mariage a été heureux. Ce fut une joie pour nous quand notre fille a accepté le mariage que nous lui proposions. Nous avons trouvé un jeune homme qui lui convient parfaitement. Elle a été une bonne fille ; nous savons donc qu’elle sera une bonne épouse.”

      Mon mariage

      D’après le récit de ma mère, vous avez pu voir que mes parents ont de l’expérience. Leurs conseils m’ont montré combien il est important de veiller sur sa conduite tandis que l’on grandit. On ne sait pas qui nous observe. Comment espérer être choisie pour être la femme d’un fils de bonne famille si on n’a pas une excellente conduite ? On passera alors tout le reste de sa vie à regretter de n’avoir pas pu faire un bon mariage.

      La cérémonie est maintenant terminée. Mon mari et moi prenons congé de la foule et montons dans une voiture pour faire un petit tour avant la réception. C’est la première occasion que nous avons d’échanger quelques mots. Je suis émue de trouver mon mari beaucoup mieux que ce que j’avais imaginé ou souhaité. Il se montre très aimable. Mon cœur déborde de joie et d’amour quand il me dit pendant ces premiers moments d’intimité : “Si je fais quelque chose de mal, tu m’avertiras et, de mon côté, je t’avertirai s’il t’arrive de mal faire. Il faudra qu’il y ait toujours une bonne entente entre nous.” Il parle aussi de l’aide spirituelle que nous nous accorderons mutuellement en étudiant la Bible ensemble.

      Je suis vraiment heureuse de commencer ma vie conjugale avec un conjoint aussi merveilleux. Je me sens pleine de reconnaissance envers Jéhovah Dieu et aussi envers mes bons parents qui ont mis tant de soin à me trouver un excellent mari. — D’une de nos lectrices.

  • Les “envies” des femmes enceintes
    Réveillez-vous ! 1972 | 8 décembre
    • Les “envies” des femmes enceintes

      Après une étude portant sur une centaine de femmes, deux savants britanniques ont découvert que cinquante et une d’entre elles avaient envie d’aliments inhabituels durant leur grossesse. Certaines désiraient des pickles et des pommes vertes. Soixante-deux des femmes ont déclaré que durant cette période elles avaient éprouvé du dégoût pour certains aliments et boissons qu’elles aimaient habituellement, notamment le thé et le café. Les savants ont affirmé que ces “envies” ne signifiaient pas que quelque chose manquait au régime alimentaire de ces femmes, mais que leur grossesse changeait temporairement leurs goûts.

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