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Les élections en Uruguay et l’Église catholiqueRéveillez-vous ! 1972 | 22 octobre
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équipes de secours ambulantes donnaient des soins médicaux gratuits et contrôlaient la tension des passants. On tenait de grands rassemblements en plein air en faveur des candidats du Frente. Par ses affiches, ses voitures à haut-parleurs, ses innombrables imprimés, ses meetings, etc., le Front semblait éclipser les efforts publicitaires des autres partis.
Les observateurs de l’extérieur s’étonnaient. Le peuple uruguayen, las des difficultés des dernières années, allait-il voter en faveur du front catholique gauchiste ? Les élections allaient-elles se dérouler paisiblement ? Les terroristes du Frente Amplio avaient en effet déclaré qu’ils étaient déterminés à gagner, par la force s’il le fallait.
Les élections
Enfin, ce fut le jour des élections. Le dimanche 28 novembre, le jour se leva clair et ensoleillé, mais l’atmosphère était chargée d’électricité. Pour la première fois, le vote était obligatoire ; on s’attendait donc à une affluence record.
Dès qu’on eut commencé à dépouiller le scrutin, on s’aperçut que les deux partis traditionnels avaient remporté la majorité des voix. Le résultat final montra que les colorados avaient gagné, suivis de près par le parti des blancos. Les chiffres étaient les suivants :
Parti Colorado____________________ 680 440 voix
Parti Blanco _____________________ 667 860 voix
Frente Amplio ____________________ 303 178 voix
Le nouveau président, Juan M. Bordaberry, prit ses fonctions le 1er mars 1972.
Peu après, le prix de l’essence doublait. Bientôt tous les prix grimpèrent en flèche ; certains articles augmentèrent de deux cents pour cent. Les grèves et autres manifestations reprirent de plus belle.
Le mercredi 12 avril, quinze terroristes réussirent une évasion spectaculaire : ils s’échappèrent par les égouts du pénitencier Punta Carretas. Le vendredi 14 avril, une série de heurts entre terroristes et policiers provoqua la mort de douze personnes.
Le jour suivant, le parlement uruguayen définit la situation comme un “état de guerre civile” et il approuva la limitation des libertés individuelles. L’armée reçut de plus grands pouvoirs lui permettant de réprimer les activités subversives et de surveiller plus étroitement les rebelles prisonniers. Les combats entre terroristes et forces armées continuèrent à faire des victimes et à causer des dommages aux propriétés. Il était manifeste que les élections n’avaient pas résolu les problèmes de l’Uruguay.
L’Église catholique subit elle aussi des conséquences fâcheuses. Le manque d’unité en son sein a été rendu manifeste par son attitude à l’égard des questions politiques. C’est pourquoi de plus en plus de gens sincères l’ont abandonnée.
Il est certain qu’un changement est nécessaire, non seulement en Uruguay, mais dans tous les pays où règnent l’inquiétude et l’insécurité. Les hommes ne sont pas d’accord sur la manière d’opérer ce changement, mais l’infaillible Parole de Dieu nous montre comment il surviendra. Il n’affectera pas seulement l’Uruguay, mais l’humanité tout entière. Ce changement radical est extrêmement proche. Quand il se produira, de quel côté vous trouverez-vous ?
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La cécitéRéveillez-vous ! 1972 | 22 octobre
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La cécité
Selon le numéro du 18 avril 1971 du Times of India, un tiers de tous les aveugles du monde se trouvent en Inde.
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