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  • Les Indiens du Panama — un coup d’œil sur le passé
    Réveillez-vous ! 1972 | 22 janvier
    • d’oreilles en forme de disque et un anneau d’or au nez.

      Les enfants, eux, courent tout nus, ce qui est très commode, car ils passent une grande partie de leur temps dans la mer. On dit qu’un garçonnet de quatre ans qui ne sait pas nager est chose inconnue. Les filles subissent une épreuve qui doit être douloureuse. On enroule des colliers de perles autour de leurs jambes, un peu plus bas que le mollet, en les serrant très fort. De temps à autre on les resserre davantage afin de limiter le développement de cette partie de la jambe, ce qui semble être l’un des critères de la beauté chez ce peuple.

      Quand nous y avons débarqué, l’une des îles était en pleine fête et des réjouissances bruyantes battaient leur plein. Nous avons appris que l’on célébrait les rites de la puberté d’une jeune fille. Des habitants des îles voisines avaient été invités et il y avait de la nourriture en abondance. Plusieurs insulaires étaient même allés à la ville continentale de Colón, située à cent vingt kilomètres de l’île, pour s’approvisionner en rhum.

      Le chef du village m’apprit que la jeune fille était enfermée dans un compartiment spécial aménagé dans la maison de ses parents. Pendant plusieurs jours elle serait baignée avec tout le cérémonial d’usage, l’eau étant versée sur sa tête, après quoi on lui couperait ses longs cheveux et elle serait présentée publiquement comme fille nubile.

      J’appris aussi qu’il est permis à la jeune fille de montrer à son père le jeune homme qu’elle aimerait épouser. Le père fait savoir à ce dernier que sa fille a jeté son dévolu sur lui. Si le jeune homme accepte la demande en mariage, il doit se soumettre à une épreuve.

      Son futur beau-père le conduit jusqu’au continent où il choisit un grand arbre. Il demande alors au jeune homme de transformer celui-ci en bois à brûler et de le transporter en pirogue jusqu’à la demeure familiale. Pendant qu’il est ainsi occupé, la jeune fille se rend à son domicile pour prendre tous ses biens et les apporter à la maison de ses parents à elle. Après avoir achevé sa tâche, le jeune homme est accueilli dans cette maison où il restera jusqu’à la mort de son beau-père. Il pourra alors fonder un foyer indépendant.

      Les Indiens Guaymis

      Quand Christophe Colomb débarqua dans cette région au début du seizième siècle, il rencontra les Indiens Guaymis et fit du commerce avec eux. Au début, ils étaient aimables, mais lorsqu’ils constatèrent que les Blancs ne partaient pas, leur attitude changea complètement. C’est pourquoi Colomb et ses hommes firent prisonnier un de leurs chefs, El Quibian, qu’ils gardèrent comme otage. Celui-ci s’évada, se mit à la tête de ses guerriers et attaqua les Blancs. Il en tua quelques-uns et obligea les autres à partir en avril 1503. Par la suite, ces Indiens continuèrent de résister aux empiètements des Blancs sur leur territoire.

      C’est pour cette raison que les Guaymis n’ont guère été touchés par la civilisation moderne, quoique certains d’entre eux occupent aujourd’hui des emplois et soient plus ou moins intégrés à la société panaméenne. Leur territoire dans le Panama septentrional occupe une vaste étendue des hautes terres reculées ainsi que certaines régions côtières de la province de Bocas del Toro. Ils constituent le groupement indien le plus nombreux, car ils sont environ 35 000. Ils sont plus grands que les Cunas.

      Les femmes portent une robe longue et ample et les hommes sont vêtus généralement de la même façon que les Panaméens non indiens. Cependant, de nombreux hommes de cette tribu ont l’habitude de se limer les incisives du haut et du bas de telle sorte qu’elles ressemblent aux dents d’une scie.

      Parmi les Indiens, ce sont les Guaymis qui, de loin, ont manifesté le plus grand intérêt au message des témoins de Jéhovah. L’année dernière, j’ai eu la joie de séjourner pendant une semaine dans un village reculé des Guaymis dont la plupart des familles sont témoins de Jéhovah. Mon compagnon et moi nous nous sommes rendus en avion de Panama à Changuinola où nous avons pris le train pour Almirante. Le reste du voyage, jusqu’à Cayo de Paloma, notre destination, s’est effectué en pirogue.

      Le groupe d’Indiens qui nous attendait sur la plage nous accueillit chaleureusement. Une famille tout entière évacua sa maison de deux pièces et nous dit : “À présent, notre demeure est la vôtre.” Une autre Indienne hospitalière préparait nos repas et nous les apportait. Pendant notre visite, nous devions inaugurer un lieu de réunion nouvellement construit, célébrer des mariages et baptiser plusieurs nouveaux témoins.

      Le samedi matin, cinq Indiens accompagnés chacun de sa compagne et de ses enfants se présentèrent pour faire légaliser leur union afin d’obéir à la loi divine consignée dans la Bible. Ils écoutèrent d’abord un discours expliquant le but du mariage chrétien ainsi que les devoirs et les obligations des époux. Avant l’échange des vœux cependant, les cinq femmes se levèrent et sortirent précipitamment après un court conciliabule. J’étais consterné, mais je fus vite soulagé : elles étaient sorties tout simplement pour revêtir leurs robes de mariées ! Dix minutes plus tard elles revinrent toutes rayonnantes dans leurs robes blanches, bien que pieds nus. Elles reprirent alors leur place et furent unies légalement à leurs compagnons.

      Un peu plus tard, dans les eaux de l’océan qui leur fournit une si grande partie de leur nourriture, trois membres de ce groupe et deux autres personnes se firent baptiser, se montrant par là disciples de Jésus-Christ et ralliant ainsi les rangs des nombreux autres Panaméens voués à Dieu et à son service.

      Après le baptême nous avons déjeuné. Les chasseurs avaient attrapé un sanglier et les pêcheurs avaient harponné du poisson. Plusieurs familles apportèrent des poulets et une autre un porc. La plupart des convives, assis par terre ou dans le nouveau lieu de réunion, mangeaient avec leurs mains.

      Ensuite eut lieu l’inauguration de la nouvelle construction. Les gens affluaient de toutes parts, si bien qu’il y avait en tout 189 assistants, tous des Indiens à l’exception de mon compagnon et de moi-​même. Ensemble nous avons remercié Jéhovah, le Créateur de l’homme, du fait qu’il “n’est pas partial, mais qu’en toute nation l’homme qui le craint et pratique la justice lui est agréable”. — Actes 10:34, 35.

      Visiter les Indiens du Panama, c’est jeter un coup d’œil sur le passé. Lors de notre voyage de retour, je ne pouvais m’empêcher de réfléchir à l’unité et à la fraternité que l’intelligence de la Parole de Dieu, la Bible, produit parmi les divers peuples malgré leurs mœurs et leur milieu différents.

  • Recherches en psychothérapie
    Réveillez-vous ! 1972 | 22 janvier
    • Recherches en psychothérapie

      De nos jours, de nombreux psychothérapeutes tendent à mépriser l’aide donnée par le profane aux victimes de troubles ou de problèmes affectifs. Cependant, devant certains propos de l’ouvrage Recherches en psychothérapie (angl.), il y a lieu de se demander s’ils ont raison. Le Dr B. P. Lipton a fait le compte rendu de cet ouvrage, dû à la plume de deux psychologues, dans le Journal of the American Association du 21 décembre 1970.

      Il y dit entre autres : “Rien n’indique que la thérapeutique de groupe est meilleure ou pire qu’une autre thérapeutique, que la thérapeutique individuelle augmente l’efficacité du traitement, ou que le thérapeute expérimenté obtient de meilleurs résultats que celui qui n’a pas d’expérience. Certaines études ont même suggéré qu’une personne qui n’est pas du métier peut réussir aussi bien ou même mieux qu’un homme de métier.”

      Par conséquent, qui oserait affirmer que des ministres chrétiens mûrs sont incapables d’aider les amis de la justice qui leur soumettent leurs problèmes affectifs ? En effet, les faits prouvent qu’ils ont aidé quantité de personnes en leur réitérant l’invitation suivante de Jésus : “Venez à moi, vous tous qui peinez et qui êtes lourdement chargés, et je vous soulagerai. Mettez sur vous mon joug et devenez mes disciples, car je suis de disposition douce et humble de cœur, et vous trouverez du soulagement pour vos âmes.” — Mat. 11:28-30.

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