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  • Visite du président en Australie et en Indonésie
    La Tour de Garde 1956 | 1er décembre
    • ASSEMBLÉE ET MÉMORIAL EN INDONÉSIE

      L’arrêt suivant, avec un jour de retard, fut Djakarta, Indonésie. Le voyage fut long et fatigant, mais il y avait cependant de magnifiques paysages, comme la vue d’un volcan de plus de 3 600 mètres, dont le cratère est assez grand pour engloutir une ville. Plus bas, les centaines de petites îles étincelaient comme des joyaux d’un vert d’émeraude bordés d’argent, sortant de la mer. L’assemblée, déjà commencée, était en pleine session lorsque les visiteurs atterrirent à Djakarta. En arrivant à la salle de l’assemblée, le président remarqua un grand changement depuis sa première visite en Indonésie, en mars 1951. Alors, il n’y avait que vingt frères dans la ville de Djakarta qui participaient dans une certaine mesure à l’œuvre de proclamation. Maintenant, il y avait 223 assistants, quelques-uns d’entre eux étaient venus des principales îles de l’Indonésie. C’était bon de renouer d’anciennes connaissances et les visiteurs prirent plaisir à rencontrer de nouveaux visages. Cela prouvait que de nombreuses personnes avaient bien accueilli le message du Royaume pendant cette période de cinq ans, car il y avait un nouveau maximum de 261 proclamateurs en Indonésie. Ajoutons à cela que beaucoup de Hollandais qui connaissaient la vérité, ainsi que des Eurasiens, avaient émigré en Europe au cours des cinq dernières années. Beaucoup de frères capables avaient été formés et il y avait maintenant plusieurs groupes forts, sains, sur les trois grandes îles et des groupes isolés sur les autres îles autour des principales. Dans la seule ville de Djakarta, il y a deux unités indonésiennes et une unité d’expression hollandaise.

      Dans cette ville de Djakarta, surpeuplée, au trafic intense, il fut difficile de trouver des chambres pour les frères en visite, mais on y parvint finalement. Afin de tenir les sessions, il fut nécessaire de louer trois salles. Une cafétéria fut aménagée dans l’arrière-cour de la maison d’un frère. Pour maintes personnes c’était la première assemblée et c’était aussi la première fois qu’un certain nombre de frères quittaient leur île natale. Cela montre la puissance que la vérité exerce sur les frères, puissance qui les incite à s’assembler dans ces derniers jours. Tous étaient très reconnaissants des dispositions que Jéhovah Dieu a prises pour eux dans leurs jeunes vies théocratiques. Pour quelques-uns d’entre eux, cela signifiait huit jours de voyage par bateau sur plus de 2 200 kilomètres en mer. Comme beaucoup d’entre eux sont pauvres, ils ne purent faire usage de cabines confortables mais campèrent sur le pont des bateaux sur lesquels ils voyageaient. D’autres vinrent par le train du groupe florissant de Sourabaya.

      Tous les frères étaient heureux et impatients d’aller dans le champ, où ils firent de merveilleuses expériences. Ce fut un plaisir pour tous de s’asseoir parmi l’auditoire et d’écouter les frères, venus de diverses parties du pays, prononcer les discours et prendre part aux démonstrations. C’est une nouvelle organisation, jeune et vigoureuse, dont peu de membres sont mûrs, cependant, ils essaient d’être un et y parviennent. C’était une assemblée des plus instructives. Un missionnaire fit observer que la réunion de service aurait fait honneur à n’importe quel congrès dans le monde. L’esprit de Jéhovah peut accomplir beaucoup en peu de temps quand le cœur de l’individu est bien disposé à son égard. Les missionnaires qui sont dans ce pays ont le cœur généreux. Ils peuvent faire un retour sur le petit nombre d’années de dur travail en voyant ces étudiants qu’ils ont aidés à participer au programme et à coopérer de façon si excellente avec de si beaux résultats. En le faisant, ils se sentent bien récompensés d’avoir quitté leur maison et leur pays afin de parcourir des kilomètres par terre et par mer vers une nouvelle terre, une nouvelle langue et un nouveau peuple. Ici, ils ont trouvé de nouveaux frères.

      Le peuple de Dieu rassemblé apprécia certainement les bonnes paroles présentées par les frères Adams et Knorr, et ils surent un réel gré de l’annonce que le périodique La Tour de Garde paraîtrait sur seize pages au lieu de douze. Ils se réjouirent d’entendre les remarques flatteuses sur l’excellent travail accompli par les frères indonésiens avec le périodique La Tour de Garde dans leur propre langue. Ils impriment maintenant 5 000 exemplaires de La Tour de Garde, la traduction et l’impression étant faites à Djakarta. En 1952, l’article d’étude du périodique était traduit de l’anglais et tiré au stencil. Mais comme l’œuvre s’accroissait et que le périodique était de plus en plus demandé, son impression fut confiée à un imprimeur de la ville. En 1952, la première édition comptait 250 exemplaires. Aujourd’hui, en 1956, l’édition du 1er avril s’est élevée à 5 000. L’auditoire était transporté de joie de savoir que le périodique aurait seize pages. Ils furent encore plus surpris quand on leur annonça que, si l’édition régulière de La Tour de Garde restait à 5 000, par suite des efforts qu’ils feraient pour la distribuer, la Société traduirait aussi Réveillez-vous ! en langue indonésienne. Cette bonne nouvelle fut reçue avec l’enthousiasme qui caractérise la société du Monde Nouveau. La distribution des périodiques par les proclamateurs en Indonésie est merveilleuse, et il est facile de les répandre en de nombreuses langues. Placer vingt-cinq exemplaires en une heure, de magasin en magasin ou même dans le travail de maison en maison, n’est pas chose difficile pour un proclamateur, et il n’est pas rare de remettre quarante périodiques au cours d’une matinée dans l’œuvre du témoignage. Un des missionnaires obtint neuf nouveaux abonnements dans le travail de magasin en magasin, au cours d’une seule matinée. Les habitants de l’Indonésie apprécient beaucoup le fait que le périodique est publié dans leur langue. Comme la Société n’a pas beaucoup de publications en indonésien, on pense qu’en insistant sur la diffusion hebdomadaire de La Tour de Garde son tirage s’élèvera très rapidement.

      Le dimanche matin, 25 mars, chacun fut particulièrement heureux lorsque le serviteur de la filiale prononça un très bon discours sur le don de soi et le baptême dans l’eau. Bien qu’il soit dans le pays comme missionnaire depuis moins de cinq ans, il s’exprime très facilement dans la langue indigène. Seize frères de différentes parties du vaste territoire répondirent par l’affirmative aux questions qui leur furent posées sur le baptême.

      L’après-midi, une réunion fut tenue avec les pionniers, les missionnaires et ceux que l’œuvre de pionnier intéressait. Frère Knorr eut l’occasion de répondre à des questions et d’encourager quelques-uns à entreprendre le service de pionnier. Il fit remarquer que certains, ayant déjà de bons rapports comme proclamateurs de groupe, pourraient devenir immédiatement pionniers spéciaux sans avoir à commencer par le service de pionnier, s’ils étaient disposés à consacrer tout leur temps à la prédication de la bonne nouvelle dans une certaine partie de l’île. On croit que la réponse sera bonne. Il y avait environ trente assistants à cette réunion.

      Le discours “ Unification de l’humanité sous le règne du Créateur ” fut prononcé le dimanche après-midi, à 17 heures, dans le Gedung Kesenian, et traduit en indonésien. Ce discours ne put être annoncé publiquement, car, en ce moment, aucune réunion publique n’est permise, mais les organisations religieuses peuvent avoir leurs réunions auxquelles les personnes intéressées peuvent assister. Deux cent soixante et onze personnes vinrent à l’assemblée et 241 restèrent pour entendre les remarques finales relatives aux expériences que les témoins de Jéhovah font derrière le rideau de fer. “ S’ils peuvent prêcher et maintenir leur intégrité sous de telles conditions ”, fut-​il dit, “ nous qui vivons sous des conditions beaucoup plus favorables, devrions être résolus à prêcher et à étendre notre ministère en toute occasion pendant que les conditions sont encore bonnes. ” L’assemblée prit fin sur une note élevée, mais pour les personnes habitant l’Indonésie, un jour béni s’ajouta aux autres parce que le temps était venu de célébrer le Mémorial de la mort de Jésus-Christ.

      Le lundi, 26 mars, était le 14e jour de Nisan, et, après 18 heures, ce jour-​là, les témoins de Jéhovah à travers le monde observeraient le souvenir du sacrifice merveilleux que Jésus-Christ avait déposé ou offert sur l’autel de Jéhovah. En mangeant sa chair et en buvant son sang en symbole, ils participaient au sacrifice de communion préfiguré dans les Écritures hébraïques. C’est dans cette partie du monde que le jour commence ; ainsi, les frères de Djakarta furent probablement les premiers à célébrer la fête à la table de Jéhovah, suivis par des milliers en Asie, puis en Europe et finalement en Amérique du Nord et du Sud, tous célébrant le même souper. Ici, à Djakarta, 268 personnes étaient rassemblées en même temps que des milliers d’autres ailleurs, mais un seul de ce groupe prit part aux symboles. Tous les autres s’en abstinrent, indiquant qu’ils sont des “ autres brebis ” et s’attendent à obtenir la vie terrestre parfaite dans le monde nouveau de justice sous le royaume des cieux. Ils reconnaissent les dispositions merveilleuses que Dieu a prises en Jésus-Christ, le Roi, sur les épaules duquel repose le gouvernement.

      Il y a encore un grand travail à faire en Indonésie. C’est pour ainsi dire un pays nouveau qui a acquis l’indépendance et la liberté. Une grande œuvre de reconstruction doit se poursuivre. De pair avec ce travail de reconstruction, les témoins de Jéhovah ont une très importante proclamation à faire, à savoir, que le royaume de Dieu est l’espérance de toute l’humanité. En 1947, il y avait seulement treize proclamateurs. Aujourd’hui, ils sont 261 qui doivent desservir plus de 80 millions d’habitants parlant plus de 200 dialectes. Ainsi, les quelques proclamateurs de là-bas ont un grand travail devant eux. Les missionnaires arrivés en 1951 furent une grande aide pour les proclamateurs du pays, mais aujourd’hui, le travail de circuit est organisé ainsi que celui de district. Les serviteurs de circuit et de district parcourent de grandes distances pour desservir les groupes et la Société est contente de pouvoir payer ces dépenses afin d’apporter l’instruction convenable et le réconfort aux témoins de Jéhovah de toutes les îles. Le fait qu’un nouveau maximum de 261 proclamateurs a été atteint prouve que la vérité a trouvé des oreilles attentives au cours de ces dernières années. Partout les témoins de Jéhovah se réjouissent de les voir aller si bien de l’avant et de les voir parvenir si vite à la maturité.

      De nombreux frères indonésiens se trouvaient à l’aéroport pour dire au revoir aux frères Knorr et Adams alors qu’ils se préparaient à prendre l’avion pour Singapour. Pendant deux heures, les voyageurs survolèrent de multiples îles de l’Indonésie et quand ils arrivèrent à l’aéroport une trentaine de frères étaient là pour leur souhaiter une cordiale bienvenue dans la charmante ville de Singapour.

  • Les trois mondes
    La Tour de Garde 1956 | 1er décembre
    • Les trois mondes

      La Bible parle de trois mondes. Il est inutile que quelqu’un soit encore troublé au sujet de

      Le monde d’alors

      Le monde d’à présent

      Et le monde à venir

      PRESQUE tout le monde connaît les paroles de Jésus, dans Jean 3:16 : “ Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. ” Cependant, le même écrivain biblique, l’apôtre Jean, écrivit dans son épître ces mots : “ N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui. ” (I Jean 2:15). Dieu nous conseillerait-​il de ne pas aimer ce qu’il aime ? La Bible se contredirait-​elle ? Non ; s’il y a contradiction, c’est seulement dans l’esprit de ceux qui ne savent rien des trois mondes.

      Où apprenons-​nous quelque chose des trois mondes ? Dans la Bible, dans II Pierre, au chapitre trois 2P 3. Là, l’apôtre parle 1o du “ monde d’alors ” ou des “ cieux (d’)autrefois (et d’)une terre ” qui subirent la destruction aux jours de Noé ; 2o des “ cieux et de la terre d’à présent ” et 3o “ de nouveaux cieux et (d’)une nouvelle terre ”. — II Pi. 3:5-13.

      C’est une chose remarquable que tous les trois mondes soient associés avec des cieux et une terre. Cela signifie-​t-​il qu’il y a eu ou qu’il y aura d’autres planètes terrestres ? Non. Dans la Bible, le mot “ terre ”, comme le mot “ cieux ”, n’est pas toujours employé dans son sens littéral. Dans le Psaume 96:1 (Da), par exemple, la Bible dit : “ Chantez à (Jéhovah), toute la terre ! ” Ici le vocable “ terre ” est employé symboliquement pour parler des serviteurs de Dieu sur la terre.

      Quand la Bible parle de la destruction d’une terre, elle ne se réfère pas à la terre littérale. Car la Parole de Dieu dit du globe terrestre : “ La terre qu’il a fondée pour toujours. ” (Ps. 78:69). Ainsi, quand la Bible déclare qu’une terre fut détruite ou doit être détruite, elle veut désigner la “ terre ” symbolique, c’est-à-dire la partie humaine visible d’un monde, la société humaine avec son ordre social.

      Pareillement, le terme “ cieux ” est souvent employé symboliquement pour faire allusion aux chefs invisibles d’un monde — à des créatures spirituelles, soit méchantes soit justes.

      L’ANCIEN MONDE

      Lorsque Adam se joignit à Ève dans la rébellion contre leur Dieu et Créateur, un monde corrompu commença. Sous l’influence invisible d’une puissante créature spirituelle qui en vint à être connue sous le nom de Satan le Diable, la méchanceté se développa sur la terre. Parlant de l’accroissement du mal, le récit biblique dit : “ La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence. ” — Gen. 6:11.

      Pourquoi la violence avait-​elle rempli la terre ? L’une des raisons fut qu’un nombre non révélé de saints anges dans le ciel désobéirent à Dieu. Comment ? En abandonnant leur propre demeure céleste pour habiter sur la terre. “ Lorsque les hommes commencèrent à se multiplier sur la face de la terre et que des filles leur furent nées, les fils de Dieu virent que les filles des hommes étaient belles et ils prirent pour femmes toutes celles qui leur plurent. ” (Gen. 6:1-3, Li). Peu de temps après la matérialisation en hommes des fils de Dieu et leur mariage avec les filles des hommes, les conditions s’aggravèrent.

      La raison en fut que les descendants nés de ces unions impies étaient hybrides, des surhommes, des monstres. Ils étaient plus grands que l’homme normal et, du fait que leurs pères étaient des anges, leur vitalité était extraordinaire. Ces rejetons singulièrement puissants s’appelaient Nephilim. Ils terrorisaient la terre, la remplissant de violence.

      Qui composait les “ cieux ” de cet ancien monde ? Puisque les fils de Dieu ou les pères des Nephilim dominaient réellement la terre, avec Satan le Diable ils composaient un corps gouvernant céleste, des “ cieux ” symboliques au-dessus de l’humanité. Il y avait aussi une “ terre ” symbolique de cet ancien monde. C’était la société humaine moralement corrompue. C’est ainsi qu’il y avait des “ cieux... autrefois... et une terre ”. — II Pi. 3:5.

      Ces cieux et cette terre d’autrefois étaient iniques. Dieu résolut de les faire disparaître : “ Je vais effacer de la surface du sol les hommes que j’ai créés. ” (Gen. 6:7, Jé). Dieu révéla ce fait à Noé, un homme qui détestait les conditions iniques de ce monde et aimait la justice. Dieu lui ordonna de bâtir une arche de trois étages. Noé fit ce que Dieu lui commandait. Il était actif aussi en tant que prédicateur de la justice. Mais les hommes de ce temps-​là, hormis la femme de Noé, ses trois fils et leurs femmes, ne s’intéressaient pas à un ordre de choses juste. Quant au dessein de Dieu d’exterminer les hommes par un déluge, le monde méchant n’y croyait pas. Il se moquait de Noé et le ridiculisait pour la construction de son arche.

      Mais, un jour de novembre 2370 av. J.-C., le temps de la fin du “ monde (d’)autrefois ” arriva. La Bible rapporte : “ Les écluses des cieux s’ouvrirent ; et la pluie fut sur la terre quarante jours et quarante nuits. Et les eaux se renforcèrent et crûrent beaucoup sur la terre ; et l’arche flottait sur la face des eaux. Et les eaux se renforcèrent extraordinairement sur la terre ; et les hautes montagnes qui étaient sous les cieux furent couvertes. (Yahvé fit disparaître, Jé) tout ce qui existait sur la face de la terre, depuis l’homme jusqu’au bétail. ” Les moqueurs, qui avaient raillé l’idée que Dieu détruirait un monde méchant, avaient cessé de rire. — Gen. 7:11, 12, 18, 19, 23, Da.

      La fin de cet ancien monde englobait à la fois les cieux et la terre. La “ terre ” symbolique, partie humaine visible de cet ancien monde corrompu, périt mais la planète terre subsista. Les “ cieux ” symboliques furent pareillement détruits, puisque les fils spirituels de Dieu furent obligés de se dématérialiser et de réintégrer le royaume spirituel.

      Au sujet de l’auteur de ce déluge destructeur d’un monde, la Bible dit : “ Il n’a pas épargné l’ancien monde, mais n’a

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