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  • Pierre fut-il le premier pape ?
    La Tour de Garde 1956 | 1er mai
    • non Moi sur toi. ” Ce que St Augustin pensait au sujet de ce passage célèbre était l’opinion de toute la chrétienté de son temps (vers l’an 400). ”

      LES CLEFS DU ROYAUME

      Que dire, alors, des clefs que Jésus donna à Pierre ? Prouvent-​elles que Pierre fut le premier pape ? Pour répondre il faut que nous sachions ce qu’étaient les clefs. Dans les Écritures, une clef est employée pour représenter le privilège de révéler des vérités cachées. Par exemple, il était du devoir des scribes et des pharisiens d’expliquer au peuple les vérités de la Parole de Dieu, mais ils manquèrent de le faire ; pis encore, ils ôtaient au peuple l’occasion de comprendre. C’est pourquoi Jésus, parlant de ces conducteurs religieux, déclara : “ Malheur à vous, légistes, parce que vous avez enlevé la clef de la science ! ” Les clefs que Jésus donna à Pierre ne sont pas littérales, mais elles symbolisent ou représentent la révélation de la connaissance relative à l’occasion d’entrer dans le royaume des cieux. — Luc 11:52, Jé.

      Le fait que le Christ devait avoir un royaume céleste et que 144 000 personnes tirées de l’humanité régneraient avec lui dans son royaume fut pendant longtemps un secret. Mais, à la Pentecôte de l’an 33, Dieu, par l’intermédiaire du Christ, se servit de Pierre pour révéler aux Juifs croyants la signification du saint secret. C’est ainsi que Pierre, dirigé des cieux, révéla la signification du “ saint secret qui fut caché aux ordres de choses passés et aux générations passées ”. — Col. 1:26, NW.

      Pendant trois ans et demi les apôtres prêchèrent l’évangile aux Juifs seulement. Puis le moment vint pour Pierre de se servir de la seconde clef. Ce fut en l’an 36. Les cieux ordonnèrent à Pierre de se rendre chez un Gentil, le soldat romain Corneille, pour lui expliquer la bonne nouvelle. Corneille et sa famille crurent. Et, à la surprise des chrétiens juifs, le saint esprit de Dieu fut répandu sur des croyants non-juifs : “ Comme Pierre prononçait encore ces mots, le saint esprit descendit sur tous ceux qui écoutaient la parole. Tous les fidèles circoncis qui étaient venus avec Pierre furent étonnés de ce que le don du saint esprit était aussi répandu sur les païens (des gens d’entre les nations, NW). ” C’est ainsi que, pour la première fois, le “ saint secret ” avait une signification vitale pour des personnes d’entre les nations, car maintenant l’occasion d’entrer dans le royaume céleste était offerte aux gens de toute nation. “ Dans les autres générations ce secret ne fut pas connu des fils des hommes comme il a été maintenant révélé à ses saints apôtres et prophètes par l’esprit, à savoir, que ces gens des nations seraient cohéritiers et membres du corps et participants avec nous de la promesse, en union avec le Christ Jésus au moyen de la bonne nouvelle. ” — Actes 10:44, 45 ; Éph. 3:5, 6, NW.

      Pierre eut donc le privilège d’ouvrir la porte donnant accès au royaume céleste, premièrement aux Juifs, ensuite aux non-Juifs. Il déclara : “ Hommes frères, vous savez vous-​mêmes que, dès les jours anciens, Dieu m’a choisi entre vous, afin que par ma bouche les nations ouïssent la parole de l’évangile, et qu’elles crussent. ” — Actes 15:7, Da.

      Considérez les paroles de Pierre : “ Dieu m’a choisi entre vous. ” Dieu, par l’intermédiaire du Christ, dirigeait toujours les choses. Jamais Pierre n’eut la prérogative d’enseigner quoi que ce soit qu’il jugeait bon d’enseigner. Les cieux dirigeaient tous les mouvements de Pierre. Jésus déclara : “ Je te donnerai les clefs du royaume des cieux, et tout ce que tu lieras sur la terre aura été lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre aura été délié dans les cieux. ” Pierre avait le pouvoir d’enseigner seulement ce qui avait déjà été délié dans le ciel par le Christ. En d’autres termes, Pierre ne devait formuler aucun enseignement de lui-​même, mais devait attendre que le Christ le déliât dans le ciel. Ainsi, le fait pour Pierre de recevoir les clefs ne lui donna jamais la suprématie absolue sur l’église en matière d’enseignement. — Mat. 16:19, NW.

      En outre, une fois que Pierre eut utilisé les clefs, aucun autre usage ne leur était réservé.

      AUCUNE RESSEMBLANCE AVEC UN PAPE QUELCONQUE

      Si Pierre avait été le premier pape, ne l’aurait-​il pas su ? Cependant, pas une seule fois il ne se donna le nom de “ Suprême Pontife ” ou pape. Nulle part dans ses écrits il ne revendiqua la suprématie, l’infaillibilité ou le droit d’avoir des successeurs. Il est inconcevable que, sur des questions aussi importantes que celles-là, Pierre fût resté muet.

      Si Pierre fut le vicaire de Jésus-Christ, comment se fait-​il qu’il n’a jamais agi à la manière des papes ? Pierre ne s’est jamais installé dans une somptueuse demeure. Il n’a jamais engagé une petite armée de soldats pour le garder. Il n’a jamais revêtu d’habits absolument différents de ceux de ses frères. Il ne s’est jamais fait promener par ses frères sur une chaise papale identique à celle qu’employaient les rois égyptiens. Pourquoi n’a-​t-​il jamais agi à la manière des papes ? Parce qu’il obéissait au commandement de Jésus : “ N’appelez personne sur terre votre père, car un seul est votre Père, le Père céleste. Ne vous faites pas davantage appeler “ directeurs ”, car un seul est votre Directeur, le Christ. ” — Mat. 23:9, 10, NW.

      Pierre eut largement l’occasion d’agir comme le fait le conducteur de l’Église catholique romaine, mais jamais il ne le fit. Quand il se servit de la seconde clef et révéla à Corneille le chemin du salut de Jéhovah, il arriva ceci : “ Lorsque Pierre entra, Corneille, qui était allé au-devant de lui, tomba à ses pieds et se prosterna. Mais Pierre le releva, en disant : Lève-​toi ; moi aussi, je suis un homme. ” (Actes 10:25, 26). Pierre tendit-​il une bague vers Corneille prosterné ? Non. Pierre releva Corneille, en disant : “ Lève-​toi ; moi aussi, je suis un homme. ” Qui a jamais entendu dire qu’un pape ait relevé un homme prosterné devant lui, avouant son insignifiance relative et son égalité avec les autres hommes ?

      Où est la ressemblance dans la question de simonie ? Simon le magicien essaya de corrompre Pierre pour recevoir de lui le pouvoir de communiquer le saint esprit. Pierre refusa. Mais quant aux papes, il est de notoriété publique qu’ils ont accepté et offert des présents destinés à corrompre. En 1492, Alexandre VI obtint la papauté par corruption. Quand le réformateur Savonarole fit une liste des crimes de ce pape, ce dernier essaya de le réduire au silence en lui offrant un chapeau de cardinal ! Le pape Benoît IX vendit sa tiare à Grégoire VI. Jules II, selon The Catholic Encyclopedia, “ n’hésita pas à employer la corruption ” pour conquérir la couronne papale. Bien qu’opposés en apparence à la simonie, les papes y ont eu recours si souvent que, dans la question des élections papales seules, The Encyclopædia Britannica (neuvième édition, sous le titre “ Conclave ”) déclare : “ Une étude de l’histoire des conclaves papaux laisse l’étudiant convaincu qu’aucune élection non corrompue par la simonie n’a encore jamais eu lieu, et que dans un grand nombre de cas la simonie pratiquée dans le conclave a été des plus grossières, des plus honteuses et des plus notoires. ” Pierre agit complètement à l’opposé des papes lorsqu’il refusa de se laisser corrompre par Simon : “ Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don (gratuit, NW) de Dieu s’acquérait à prix d’argent. ” — Actes 8:9-24.

      Si Pierre fut le premier pape, comment se fait-​il que Jésus ne choisit pas une personne qui pouvait fournir l’exemple convenable pour les papes à venir ? Car il n’est pas permis aux papes de se marier ; cependant, Pierre était marié. Marc et Luc ont parlé tous deux de la “ belle-mère de Simon ”. Et l’apôtre Paul écrivit : “ N’avons-​nous pas le droit de mener avec nous une sœur qui soit notre femme, comme font les autres apôtres, et les frères du Seigneur, et Céphas (Pierre) ? ” Mais les papes n’ont pas ce droit. — Marc 1:30 ; Luc 4:38 ; I Cor. 9:5 ; voir aussi MM.

      Si Pierre était un pape infaillible, comment se fait-​il qu’il ait été si souvent dans l’erreur ? Quelques instants seulement après que Jésus eut prononcé les paroles de Matthieu 16:18, Pierre se révéla loin d’être infaillible, et Jésus dut le réprimander, en disant : “ Arrière de moi, Satan ! tu m’es en scandale (une pierre d’achoppement, NW). ” Le Christ s’adresserait-​il au chef infaillible de son église en se servant de termes tels que “ Satan ” et “ scandale ” ? À plusieurs reprises Pierre montra qu’il n’était pas infaillible. Une fois, il perdit la foi tandis qu’il marchait sur l’eau et s’enfonça. Une autre fois, il se servit de son épée quand il n’aurait pas dû le faire. Il nia même connaître Jésus. Après la mort de Jésus, il ne comprenait pas encore que le Christ devait être ressuscité des morts. Plus tard, Pierre commit une faute en se livrant à une coutume erronée et dut être repris par l’apôtre Paul. — Mat. 16:22, 23 ; 14:29-31 ; Luc 22:31-34 ; Jean 18:10, 11 ; Gal. 2:11.

      “ PRINCE DES APÔTRES ” ? — NON

      Le pape est appelé “ Successeur de St Pierre, Prince des Apôtres ”. Mais on ne trouve pas dans la Bible la moindre trace que Pierre fût le “ prince des apôtres ”. Au contraire, la Bible donne d’abondantes preuves qu’il était seulement l’un des apôtres et non le principal. Dans Galates 2:9, Paul écrit au sujet de “ Jacques, Céphas (Pierre) et Jean, qui sont regardés comme des colonnes ”. Il met donc Jacques en premier. Si Pierre avait été le chef des apôtres, Paul aurait-​il manqué d’égards pour le “ prince des apôtres ” en mettant son nom en second sur sa liste ? Dans une réunion à Jérusalem, Pierre prononça un discours mais c’était Jacques qui présidait et prenait les décisions. Si Pierre était le chef des apôtres, on conçoit mal qu’il eût permis à Jacques de présider l’une des réunions les plus importantes. — Actes 15:13-19.

      Enfin, Jean fut le dernier apôtre vivant, et non Pierre. Cet arrangement ne serait pas logique si Pierre était pape. Et voici quelque chose qui donne à réfléchir : The Catholic Encyclopedia cite quatre papes comme ayant succédé à Pierre : St Lin, St Anaclet Ier, St Clément Ier et St Évariste, dont le dernier régna vers l’an 99. Or, l’apôtre Jean vécut jusqu’aux environs de l’an 100 ou plus tard. Cependant, dans ses écrits, Jean n’a jamais cité le nom d’un de ces papes ou même le fait qu’un pape existât. Pourquoi faire le silence sur des questions aussi vitales ? C’est un fait pourtant étrange que quatre papes sont supposés avoir succédé à Pierre du vivant de l’apôtre Jean. S’il devait y avoir un successeur, le choix de Jean, le disciple bien-aimé de Jésus, apôtre de l’Agneau et l’une des douze pierres fondamentales serait le plus logique.

      Que concluons-​nous ? Que Pierre n’a jamais eu de successeur, qu’il était seulement l’un des apôtres, l’une des douze pierres fondamentales et non la principale pierre angulaire ou le rocher sur lequel l’assemblée est bâtie. Que Pierre se servit des clefs du royaume et que celles-ci ne peuvent servir de nouveau ou être transmises à un autre. Que Pierre ne fut jamais le “ prince des apôtres ”. Qu’il n’a jamais agi à la manière d’un pape. Que le roc sur lequel le Christ a bâti son assemblée est le Christ lui-​même. Ainsi, à la lumière de la Parole de Dieu qui détruit l’erreur, est dévoilée la plus colossale mystification de tous les temps. Pierre ne fut pas le premier pape.

  • La Bible enseigne-t-elle le salut universel ?
    La Tour de Garde 1956 | 1er mai
    • La Bible enseigne-​t-​elle le salut universel ?

      Pendant près de 1 900 ans des chrétiens de nom ont enseigné le salut universel. Et comme certaines religions orientales soutiennent que toutes les âmes parviennent, finalement, au “ nirvâna ”, on peut dire qu’aujourd’hui des centaines de millions d’hommes croient au salut universel et que cet enseignement remonte à des siècles avant Jésus-Christ. Mais la Bible, la Parole de Dieu, enseigne-​t-​elle le salut universel ?

      BIEN que l’église connue sous le nom d’“ Église Universaliste ” ne remonte pas à plus de deux siècles, l’enseignement du salut universel naquit peu de temps après que le dernier des apôtres se fut endormi dans la mort, puisque certaines sectes l’enseignent dès l’an 130. En 195, un certain Clément d’Alexandrie l’enseigna et l’un de ses élèves, qui n’est autre qu’Origène, s’en fit le puissant défenseur. Il ne pouvait concevoir que Dieu torturât ses créatures dans un enfer de feu pendant toute l’éternité, et cela sans aucun résultat, et c’est ainsi qu’il prétendait que les tourments infernaux avaient une influence salutaire et qu’ils prendraient fin lorsqu’ils auraient réalisé leur but : “ Toutes les âmes, tous les êtres intelligents qui ont fait fausse route, seront donc rétablis tôt ou tard dans l’amitié de Dieu. L’évolution sera longue, infiniment longue dans certains cas, mais un temps viendra où Dieu sera tout en tous. ”

      Bien que les théologiens catholiques, Augustin en particulier, aient fulminé contre l’origénisme, comme on l’appelait, le salut universel continua à avoir des défenseurs dans leur église ainsi que dans les autres organisations religieuses qui se prétendaient chrétiennes. Il fut enseigné par les Albigeois du onzième siècle, les Lollards du quatorzième, et, au quinzième siècle, par bon nombre des “ réformateurs avant la Réforme ”. Nombreux furent les membres du clergé excommuniés, exilés ou démis de leurs positions par les organisations religieuses à cause de l’enseignement du salut universel, à la fois dans les organisations catholiques et protestantes.

      En Angleterre, pendant un temps, au cours du dix-septième siècle, le salut universel comptait parmi les hérésies passibles d’emprisonnement, d’autres “ hérésies ” étant punies de mort. Vers la même époque, aux États-Unis, dans la très religieuse colonie du Massachusetts, un certain John Gatchell fut condamné “ au pilori et à avoir sa langue tirée et transpercée par un fer brûlant ” pour avoir enseigné le salut universel.

      Il semble que la plupart des défenseurs du salut universel avaient le cœur bien placé. L’un d’eux affirma : “ Le châtiment (tourments) éternel pour les méchants prouverait non la justice mais l’injustice de Dieu. ” Croyant que la Bible enseignait des tourments infernaux pour les méchants et l’immortalité de l’âme humaine, ils doutaient que ces tourments de l’enfer fussent éternels. L’un d’eux supposait qu’ils prendraient fin avec le grand jubilé, à la fin de 50 000 ans.

      Parmi les textes bibliques dont se servait Origène pour appuyer le salut universel se trouvait I Corinthiens 15:25, 28 : “ Car il faut qu’il règne jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds... alors le Fils lui-​même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous. ” Pour que Dieu pût être tout en tous, Origène pensait que toutes les créatures intelligentes devaient être finalement réconciliées avec Dieu.

      Un autre texte cité pour appuyer le salut universel est Philippiens 2:10, 11 : “ Afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. ” On avance que, si tout genou doit fléchir et toute langue le confesser, il faut que tout ce qui vit soit finalement réconcilié avec Dieu.

      Il y a encore Romains 5:18 : “ Ainsi donc, comme par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend à tous les hommes. ” Au sujet de ce texte, une publication universaliste de 1930 affirme : “ Le parallèle ici est parfait. L’offense unique d’Adam est neutralisée

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