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  • Où le monde se dirige-t-il ?
    Réveillez-vous ! 1974 | 8 avril
    • les 200 mètres, on voyait des cadavres d’animaux sur le bord de la route.” — “Newsweek”.

      Selon un expert du Marché commun européen, toute cette région de l’Afrique a connu “un désastre d’une ampleur telle qu’il n’est pas encore possible de la mesurer”. À un moment donné, la famine était si grave qu’un fonctionnaire des Nations unies a dit : “Si le problème n’est pas résolu d’ici deux mois, près de six millions de personnes risquent de mourir.”

      La sécheresse est certes un facteur important, mais la mauvaise gestion en est un autre. On a accru le cheptel trop rapidement ; aussi, dépouillée de son herbe, la terre est devenue désertique.

      En Inde également, la production de nourriture a baissé au cours des deux dernières années, à cause de la sécheresse et d’autres facteurs. Néanmoins, pendant la même période, la population a augmenté de vingt-cinq millions de personnes ! La revue Newsweek rapporta que dans les régions touchées “quelque 200 millions d’Indiens sont menacés d’une famine désastreuse”.

      De nombreux autres pays connaissent une explosion démographique plus rapide que la production de nourriture. À cause de cette crise mondiale, le New York Times a écrit :

      “Selon les experts des Nations unies et d’ailleurs, deux tiers des 800 millions d’enfants des trois continents [Afrique, Asie et Amérique latine] souffrent de sous-alimentation. Il y a six ans, les Nations unies avaient prévu une ‘pénurie imminente de protéines’. Aujourd’hui, disent les experts, la crise est là.”

      La tendance est manifeste

      Manifestement, la production mondiale de nourriture n’augmente pas au même rythme que la population. Cette tendance connaîtra peut-être des revirements temporaires. Les nations sembleront peut-être maîtriser la situation pendant un temps.

      Cependant, il n’en demeure pas moins vrai que depuis la Première Guerre mondiale le monde est de moins en moins capable de pourvoir à sa subsistance. Par conséquent, dans le présent système de choses, on peut être sûr qu’une amélioration sera suivie d’une autre crise d’une ampleur plus grande.

      Mais pourquoi, direz-​vous, ne met-​on pas plus de terres en culture ? Pourquoi, aussi, ne mange-​t-​on pas plus de poisson ? The Wall Street Journal répond :

      “La superficie des terres qui peuvent encore être aisément mises en culture diminue tandis que la demande de nourriture augmente tous les ans. Pour aggraver le problème, de plus en plus de terres sont abandonnées chaque année, parfois à cause de l’érosion, mais aussi à cause de la construction de routes, d’usines et de maisons d’habitation (...).

      “La pêche est de moins en moins fructueuse, du fait qu’on a pêché à l’excès. De nombreux spécialistes en biologie marine estiment que la pêche mondiale doit être très proche des limites maximum.”

      Donc, malgré toutes ses techniques perfectionnées, l’homme ne trouve pas de solution au problème de l’alimentation mondiale. Celui-ci se complique au moment même où la population augmente au rythme le plus rapide de son histoire. Chaque année voit un accroissement net d’environ soixante-quinze millions de personnes sur la terre.

      Peut-être vivez-​vous dans un pays où, actuellement, les denrées alimentaires ne manquent pas. Cependant, elles sont vraisemblablement de plus en plus chères à cause de la demande croissante dans le monde entier.

      Qu’est-​ce que tout cela signifie pour vous ? Puisque le système actuel est incapable de résoudre le problème humain le plus fondamental : l’approvisionnement en produits d’alimentation, cela ne montre-​t-​il pas qu’un grand changement est nécessaire sur la terre ?

      Pourtant, ce qui précède n’est qu’un des nombreux “poteaux indicateurs” montrant où va le monde.

      Où en est l’économie mondiale ?

      Un vieux dicton prétend que ‘l’argent fait tourner le monde’. Le système actuel est en effet fondé sur ce principe ; mais quel en est le résultat pour nous aujourd’hui ?

      Les diverses économies nationales sont tellement interdépendantes que l’effondrement soudain de la monnaie d’une seule nation puissante peut paralyser virtuellement le commerce mondial. Une dévaluation ou une inflation rapide peut réduire bien des gens à la pauvreté. Dans son livre L’Argent et l’activité économique (angl.), Houghton Mifflin dit : “En Allemagne, à la fin de 1923, il fallait 1 200 400 000 000 de marks papier pour acheter ce qui valait seulement 35 marks deux ans plus tôt.” Trois années (1946-​1948) de guerre civile en Chine dévalorisèrent tellement la monnaie de ce pays que les travailleurs emmenaient leur salaire chez eux dans un énorme baluchon. Souvent même les gens allumaient leur feu avec de petites coupures.

      Est-​il moins dangereux aujourd’hui de mettre notre confiance dans l’argent ?

      Que pourrez-​vous acheter avec votre argent ?

      Que devient la valeur de votre argent ? Les prix de l’alimentation continuent à augmenter ; mais qu’en est-​il de celui des vêtements, des logements, du combustible, de l’électricité, des transports, et des divertissements ?

      Bien sûr, vous connaissez la réponse. Où que vous habitiez, le coût de la vie suit la même courbe ascendante. Voit-​on une fin à cette montée des prix ?

      Au Canada, le prix des denrées alimentaires est monté de 11 pour cent en un an. L’Allemagne et la Suisse, considérées comme des îlots de stabilité économique, ont connu toutes deux une inflation de 8 pour cent. Dans beaucoup d’autres pays, la situation est plus grave encore.

      La chute du pouvoir d’achat aux États-Unis, la nation la plus riche du monde, est surprenante. Il faut à présent 5 dollars pour ce qui coûtait 1 dollar en 1900.

      Un banquier de Zurich déclara : “La psychose de l’inflation est à présent générale et fermement enracinée en Europe. Le contrôle de l’inflation exige une action énergique, même si nous devons risquer une récession et un chômage plus élevé.”

      Alors qu’on assistait à ce que certains appellent un “boom” ou une “prospérité” générale, ce banquier suisse disait : “C’est un boom peu rassurant.” Et l’U.S.News & World Report observa : “On est rongé par la crainte que le boom ne soit suivi d’une explosion dans un avenir assez rapproché.”

      Pourquoi une pareille inflation ?

      Quelle est la cause de cette inflation persistante ? La raison principale, c’est que les gens comme les nations ne vivent pas selon leurs revenus. Actuellement, ils ont un désir frénétique de ‘posséder tout de suite et de payer plus tard’. Il en est résulté une vague d’emprunts sans égale dans l’Histoire.

      Dans une grande mesure, la “prospérité” actuelle est donc factice puisqu’elle est fondée sur des emprunts. Cela fait penser à une personne qui, gagnant 400 francs français par semaine, en emprunterait 400 autres chaque semaine également. Elle vivra mieux pendant un temps ; mais quand viendra le règlement des comptes, il faudra alors vivre selon ses moyens et payer ses dettes, sans quoi ce sera la faillite.

      Mais de nos jours, la plupart des gouvernements n’envisagent guère de vivre selon leurs revenus. Les chefs politiques veulent rester populaires. C’est pourquoi ils ne prennent généralement pas les mesures nécessaires pour enrayer l’inflation. Ils jugent préférable, politiquement parlant, de continuer à emprunter et à dépenser pour soutenir la “prospérité”, laissant, semble-​t-​il, à leurs successeurs le soin de faire quelque chose.

      Néanmoins, il en va des gouvernements comme des individus. S’ils ne peuvent payer leurs dettes, c’est la faillite. L’Economic Education Bulletin, publié aux États-Unis, donne l’avertissement suivant :

      “Une prospérité entretenue artificiellement par l’inflation n’est pas saine. Au cours de son histoire, la nation a connu plusieurs périodes de prospérité pareille et toutes ont été suivies d’une dépression grave. Ceux qui ont forgé de toute pièce une ‘monnaie non remboursable’ [papier-monnaie sans couverture or] n’ont jamais pu créer une prospérité saine et durable.”

      Faillite

      La situation financière des États-Unis, qui sont le fondement du système économique du monde occidental, rend le problème plus ardu encore. Pendant de nombreuses années, ce pays a dépensé à l’extérieur beaucoup plus d’argent qu’il n’en faisait rentrer. L’Economic Education Bulletin en donne les raisons :

      “Tout d’abord, pendant de nombreuses années, le gouvernement des États-Unis a accordé à l’étranger argent et crédits, plus qu’il n’en a reçu lui-​même. À cause de son vaste et trop généreux programme d’aide à l’étranger et de ses importantes dépenses militaires dans d’autres pays, les gouvernements étrangers, les banques centrales et des particuliers sont devenus ses créanciers (...).

      “Ensuite, les États-Unis se sont engagés dans une inflation marquée et prolongée (...) pendant plus de trente ans (...). Il en a également résulté une telle augmentation des prix [des produits américains] que de nombreux industriels américains ne peuvent plus soutenir la concurrence sur le marché mondial.”

      Après la Seconde Guerre mondiale, les nations occidentales s’étaient mises d’accord pour que les dettes internationales soient payées en or. Mais en 1971, à cause des dépenses des États-Unis outre-mer, les pays étrangers détenaient six fois plus de dollars que les États-Unis ne possédaient d’or pour les rembourser. Ils se trouvaient dans la même situation qu’une personne qui doit 6 000 francs, mais qui n’en possède que 1 000, et dont la dette grossit constamment.

      Puis vint le mois d’août 1971. À cette époque, les États-Unis fermèrent brusquement leur marché de l’or. Ils refusèrent d’honorer leur promesse de rembourser en or les dollars détenus par les pays étrangers. Que signifie refuser de payer ses dettes ? La publication précitée répond :

      “La fermeture du marché de l’or est une façon de reconnaître que le gouvernement des États-Unis (...) est en faillite.”

      Jamais dans l’histoire du monde, on n’avait vu pareille faillite. Et depuis 1971, la situation s’est aggravée. Au moment de la rédaction de cet article, la dette des États-Unis s’élevait à huit ou neuf fois la valeur de l’or qu’ils possédaient.

      Le problème se complique

      Peut-​on espérer un retournement de situation ? Voici ce que déclara l’éditorialiste Joseph Alsop :

      “Ce qui nous menace, et qui, en fait, a déjà commencé, c’est une crise monétaire permanente. Et cela signifie également une inflation permanente.

      La plupart des observateurs sont du même avis. Mais pourquoi sont-​ils aussi sûrs ? C’est à cause de la ‘crise de l’énergie’, qui sévit dans une grande partie du monde et particulièrement aux États-Unis. Ceux-ci consomment plus de pétrole qu’ils ne peuvent en trouver et en produire. Et la demande grandit, tandis que les réserves diminuent. La nation doit donc importer de plus en plus de pétrole de l’étranger, donc dépenser plus de dollars dans d’autres pays.

      Alsop a qualifié d’“effrayantes” les perspectives économiques de l’avenir immédiat. En examinant quelques chiffres, on comprend pourquoi. En 1970, les États-Unis ont importé du pétrole pour une valeur de 2 milliards de dollars. En 1973, ils en ont importé pour 7 milliards de dollars. On estime que les importations atteindront 15 milliards de dollars en 1975, 30 milliards de dollars en 1980 et davantage encore après cette date. Alsop ajouta :

      “Les chiffres indiquent aussi une crise de l’énergie, évidemment (...). Cependant, les inconvénients pour beaucoup et les lourdes pertes pour quelques-uns ne sont que bagatelles en comparaison de la tragédie nationale du dollar.”

      Devant ces faits, que pensez-​vous ? Le système économique du monde semble-​t-​il près de résoudre ses problèmes ? Serait-​il raisonnable de s’y attendre et de fonder sur lui ses espoirs ?

      Toute personne raisonnable admettra que le système économique a de graves défauts et qu’il est en train de s’effondrer. En vérité, il court à sa perte. Quoiqu’il puisse y avoir des améliorations temporaires, il est évident qu’on doit s’attendre pour bientôt à de grands bouleversements.

      En réalité, le système économique mondial est édifié sur un fondement factice. La gestion des nations repose sur d’énormes dettes et sur le crédit. Les citoyens agissent de même, achetant de plus en plus à crédit. Cet édifice bâti sur un crédit sans cesse croissant fait penser à un château de cartes. Il n’a aucune solidité réelle et risque de s’écrouler à la moindre pression supplémentaire.

      Votre sécurité personnelle

      Chacun désire se sentir en sécurité. Personne n’aime être attaqué ou cambriolé. Les femmes ne veulent pas être violées. Partout, on voudrait avoir des voisins honnêtes et convenables. Tout le monde voudrait aussi que la qualité de la vie s’améliore.

      Mais les villes et les campagnes deviennent-​elles plus sûres ? La qualité de la vie s’améliore-​t-​elle ?

      Rappelez-​vous quelles étaient les conditions d’existence il y a dix ans, vingt ans ou plus. Pensez-​vous que la vie et la propriété soient plus en sécurité à l’heure actuelle ? Avez-​vous une plus grande confiance dans vos semblables ? Quand on frappe à votre porte la nuit, vous sentez-​vous plus en sûreté qu’alors ?

      L’immense majorité des gens répondront par la négative. Aussi loin qu’ils puissent se souvenir, leur vie n’a jamais été aussi menacée qu’à l’heure actuelle.

      Une époque plus dangereuse

      Les témoignages des fonctionnaires chargés d’appliquer la loi sont unanimes. Ces dernières années, dans presque tous les pays, le crime et la violence ont connu un terrible accroissement. Le mépris de la loi a pris une telle ampleur qu’il est devenu l’un des plus graves problèmes de notre temps.

      D’après le West Australien, Arnold Toynbee, historien britannique respecté, a reconnu qu’il y a “un déclin manifeste dans l’honnêteté publique et aucun objectif commun”. Ce journal déclare encore : “Il pense que l’essor ou la décadence d’une nation dépend de l’unité morale de la famille et de la volonté morale de l’État. Il constate qu’en Occident l’une et l’autre sont sur le déclin.”

      C’est dans les pays considérés comme les plus “avancés” que la sécurité disparaît le plus vite. Un officier de police canadien impute la vague de crimes dans ce pays à ‘l’effondrement moral de la société’, et il parle du Canada comme d’une “société malade”. À Toronto, deux fois plus de personnes sont prises en train de voler à l’étalage qu’il y a quelques années à peine. Cependant, le Star de Toronto dit : “On pense que cela ne représente qu’une partie des acheteurs et des vendeurs qui volent.” Un responsable de la sécurité de quarante magasins de cette ville fit la remarque suivante : “On a pris des gens de toutes sortes : un médecin, un avocat et la femme d’un juge.”

      En Grande-Bretagne, l’accroissement du nombre des agressions stupéfie la police. Au dire d’un détective de Scotland Yard, les crimes violents sont de plus en plus nombreux, et les criminels “sont maintenant tout à fait endurcis et ne manifestent

  • Les causes profondes des problèmes économiques
    Réveillez-vous ! 1974 | 8 avril
    • Les causes profondes des problèmes économiques

      “Chacun semble résolu à obtenir le plus possible et à donner le moins possible, à susciter des crises et à faire crouler la production, et à trouver un moyen facile de remplacer le travail honnête. Partout on remarque des signes de contestation et de malaise parmi la jeunesse, parmi les travailleurs des usines et des campagnes et, ce qui est pire, parmi les gens qui sont au gouvernement.” — “Times of India”, cité dans le “New York Times” du 16 août 1973, page 10.

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