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Le codexLa Tour de Garde 1975 | 1er janvier
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fourni quant à l’usage intense des Écritures pour faire des disciples et les enseigner. Concernant l’usage qu’en faisait l’apôtre Paul, nous lisons dans Actes 17:2, 3: “Selon sa coutume, Paul entra vers eux et, pendant trois sabbats, il raisonna avec eux, à partir des Écritures, expliquant et prouvant par des références qu’il fallait que le Christ souffre et ressuscite d’entre les morts.” Pareillement, les enseignés étaient encouragés à vérifier dans les Écritures ce qu’on leur disait. Nous lisons : “Ces derniers [les Béréens] avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique, car ils reçurent la parole avec le plus grand empressement, scrutant les Écritures chaque jour pour voir s’il en était bien ainsi.” (Actes 17:11). Pour suivre ces exemples, le codex était beaucoup plus pratique.
Tout comme les premiers chrétiens ont utilisé avec sagesse le codex, les témoins de Jéhovah utilisent aujourd’hui les méthodes modernes pour diffuser le message du Royaume. C’est pourquoi les imprimés contribuent largement à répandre la vérité de Dieu jusque dans les parties les plus reculées de la terre.
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Regard sur l’actualitéLa Tour de Garde 1975 | 1er janvier
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Regard sur l’actualité
L’HONNÊTETÉ ENCORE APPRÉCIÉE
● La Zambie, pays africain, tient chaque année sa foire commerciale pendant six jours. Ces quatre dernières années, des témoins de Jéhovah ont été placés aux entrées. Pourquoi ?
D’après un article du “Times of Zambia” la direction de la foire avait autrefois fait appel à certaines autres organisations. Mais celles-ci avaient “manifesté un singulier mépris de l’honnêteté”. La perte sur les recettes à l’entrée atteignait 400 à 500 “kwacha” (3 000 à 4 000 francs français). Pour illustrer l’honnêteté des témoins, l’article ajoutait que cette année la perte pour les six jours s’élevait à la somme “extraordinaire” de 40n [environ 3 francs français].
LES ORDINATEURS SONT-ILS “INTELLIGENTS” ?
● Les ordinateurs modernes résolvent des problèmes mathématiques à une vitesse effarante. Ils emmagasinent une foule considérable de renseignements dans leurs “mémoires”. Il y a une vingtaine d’années, les savants prédisaient que l’automation sous le contrôle des ordinateurs révolutionnerait la société humaine et remplacerait des millions d’ouvriers. D’autres ont prévu de futurs ordinateurs qui “penseraient” mieux que les gens et remplaceraient même les hommes dans le gouvernement. Que s’est-il produit ?
Dans la revue “Atlantic” d’août 1974, Fred Hapgood, journaliste scientifique, montre que malgré l’utilisation de près de 200 000 ordinateurs de plus, les taux de productivité en 1960 n’étaient pas différents de ce qu’ils étaient en 1950.
Pour ce qui est de la ‘pensée’ des ordinateurs ceux qui en avancent l’idée ne tiennent manifestement pas compte du temps et des efforts qu’il faut à l’homme pour préparer les “données” (chiffres et faits) introduites dans la machine et le “programme” qui dicte à celle-ci la manière de les utiliser. Le moindre changement dans un problème peut obliger à refaire tout ce travail compliqué, afin que l’ordinateur puisse fonctionner convenablement. Soulignant le fait qu’aucune “intelligence” n’est impliquée dans les opérations mécaniques d’un ordinateur, Hapgood dit : “Quelle qu’elle soit, une intelligence implique assurément l’aptitude à s’attacher au monde réel, à poursuivre quelque objectif ou à utiliser des compétences au moins dans un petit champ d’expérience naturelle.”
Pour montrer les capacités limitées des ordinateurs, citons l’exemple des lecteurs automatiques de code postal utilisés dans certains bureaux de poste des États-Unis. Après des années de perfectionnement, le modèle le plus compliqué (qui vaut environ 4 000 000 de francs français) est capable de trier avec succès “seulement 9,5 pour cent du courrier”.
L’édition de mai 1974 de “Psychology Today” cite un autre exemple. Une certaine société utilise les phrases suivantes pour éprouver la capacité qu’a un ordinateur de “comprendre” le langage : “On venait de donner à Tommy une nouvelle série de blocs. Il ouvrait la boîte quand il vit Jimmy entrer.” Trois questions sont ensuite posées à l’ordinateur : “Qui a ouvert la boîte ? Qu’y avait-il dans la boîte ? Qui est entré ?” L’article dit : “Bien que n’importe quel enfant entrant à l’école primaire soit capable de répondre facilement à ces questions, l’ordinateur les trouve étonnamment difficiles.” Les données déchiffrées péniblement ont besoin d’être énoncées en termes plus simples, plus précis.
Voici une autre bonne question : “Si la science moderne est incapable de créer l’intelligence dans une machine, comment le hasard aveugle sur lequel se fonde la théorie de l’évolution aurait-il pu la créer dans l’homme ?”
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