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Un jeune homme s’égareLa Tour de Garde 1965 | 1er décembre
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non seulement à propos de la classe du fils prodigue, mais également quant à l’attitude et la ligne de conduite que doivent adopter ceux qui sont étroitement attachés à l’organisation de Dieu ? Ces questions et d’autres encore seront examinées dans le prochain numéro de La Tour de Garde.
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Quatre mots qui ont changé l’empire du mondeLa Tour de Garde 1965 | 1er décembre
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Quatre mots qui ont changé l’empire du monde
1. a) Quels sont les quatre mots qui se sont révélés d’une importance extraordinaire ? b) Citez certains des événements qu’ils ont provoqués ou précipités.
MENÉ, MENÉ, THEKEL, UPHARSIN, tels sont les quatre petits mots qui rendirent fou de terreur le roi d’une puissance mondiale, firent chanceler un empire, chassèrent du trône un roi et son corégent, mirent un autre gouvernement à leur place, précipitèrent la fin d’une domination mondiale sémitique qu’ils transférèrent en des mains aryennes, dévoilèrent les prétentions mensongères de toute la prêtrise d’une nation et l’impuissance de ses dieux, et exaltèrent Jéhovah comme Souverain suprême. Quels mots dévastateurs ! Il fallut à l’homme qui les prononça — c’était l’un des Juifs en exil à Babylone — un courage exceptionnel, mais ces mots eurent pour résultat de démontrer que le culte de cet homme était le culte véritable du vrai Dieu vivant.
2. Quels sont les faits qu’il nous est indispensable de connaître pour comprendre pourquoi ces mots revêtent une si grande signification ?
2 Pour bien comprendre pourquoi ces mots revêtent une grande signification, il faut saisir la situation qui a provoqué leur apparition. Dans les éditions précédentes de La Tour de Garde, nous avons parlé de la captivité de Jérusalem, de l’allégresse témoignée par son ennemie, Babylone, des sarcasmes dont les Juifs et leur Dieu furent l’objet, et du fait que les captifs juifs n’avaient aucun espoir d’être libérés par leurs oppresseurs. En plus de tout cela, la nuit de l’apparition de ces mots, le Dieu des Israélites, Jéhovah, fut l’objet d’insultes et de railleries encore plus outrageantes ; c’était donc le moment convenable pour faire apparaître les mots précités.
UNE NUIT MÉMORABLE
3. a) En 539 av. J.-C., le seizième jour du septième mois (Tishri), quelle pensée dut traverser l’esprit de Daniel et des autres Juifs âgés, alors en exil à Babylone ? b) Pourquoi et dans quelles circonstances, le roi Belshatsar donna-t-il un festin ?
3 Pour trouver le récit de cette nuit historique, il nous faut remonter à l’année 539 avant notre ère, au seizième jour du mois lunaire de Tishri, le septième mois de l’année sainte juivea. C’était l’époque où, pour obéir à l’ordre de Dieu, les Israélites devaient célébrer, dans leur pays, la fête des tentes ou tabernacles (la fête de la récolte) au temple de Jérusalem (Lév. 23:33-36). C’était pour eux la plus joyeuse des fêtes de l’année. Mais captifs à Babylone pendant soixante-huit années, les Juifs avaient été dans l’impossibilité d’observer cette fête. Toutefois, cette nuit-là, d’autres se livrent à des réjouissances, mais pour un motif tout différent. Pour commémorer un événement important pour les Babyloniens, le roi Belshatsar a rassemblé dans son palais mille de ses grands, et il leur offre un festin qui se déroule dans l’orgie et la débauche. Les autres habitants de la ville ont aussi l’âme en fête. Comment peuvent-ils se réjouir alors que les armées de Cyrus sont aux portes de la capitale ? Déjà Cyrus a mis en déroute l’armée de Nabonide, père de Belshatsar et premier souverain de l’empire ; il a forcé celui-ci à chercher refuge à Borsippa, l’une des autres grandes villes de la Babylonie. Et pourtant, les Babyloniens se croient en parfaite sécurité à l’intérieur de leur métropole, protégés par ses murailles, ses fossés et le puissant Euphrate. Le Dieu des Juifs ne fera-t-il rien, cette nuit-là, pour que son peuple captif ait l’occasion de se réjouir ?
4. Qui fut mis en avant par les événements de cette nuit-là, et pourquoi ?
4 Daniel, serviteur et prophète de Dieu, n’était qu’un enfant quand, en 617 av. J.-C., le roi Nébucadnetsar l’emmena en captivité à Babylone avec d’autres Juifs. C’est maintenant un vieillard, mais son esprit est resté éveillé parce qu’il a gardé la foi en Jéhovah, n’a pas cessé d’étudier sa Parole et de servir son Dieu. Les événements qui se dérouleront au cours de cette nuit mémorable vont le mettre en avant et lui donner de l’importance. Voici ce qu’il nous apprend :
5. Au cours de ce grand festin, quel mauvais usage le roi Belshatsar fit-il des vases de la maison de Dieu qui était à Jérusalem, qui brava-t-il, et de qui chanta-t-il les louanges ?
5 “Le roi Belshatsar fit un grand festin à mille de ses grands, et but du vin devant les mille. Belshatsar, comme il buvait le vin, commanda d’apporter les vases d’or et d’argent que son père [grand-père] Nébucadnetsar avait tirés du temple qui était à Jérusalem (...) et le roi et ses grands, ses femmes et ses concubines, y burent. Ils burent du vin, et ils louèrent les dieux d’or et d’argent, d’airain, de fer, de bois, et de pierre.” — Dan. 5:1-4, Da.
6. Étant plus qu’une simple orgie, en quel sens les actions commises par Belshatsar sont-elles plus graves ?
6 Les actions qui s’accomplissent en cette nuit historique sont plus graves que celles commises lors d’une de ces orgies habituelles aux Babyloniens. Cette nuit-là, ces derniers laissent éclater leur vieille haine pour Jéhovah et pour son peuple. De propos délibéré, ils insultent Jéhovah et élèvent les dieux de Babylone au-dessus de lui. Israël est captif depuis soixante-huit ans, et ses ennemis voient en cette longue captivité la preuve de la supériorité de leurs dieux sur Jéhovah et de l’incapacité dans laquelle se trouve celui-ci de délivrer son peuple bien que, par le truchement d’Ésaïe et de Jérémie, il ait annoncé la chute de Babylone. Sous l’effet du vin, Belshatsar se sent plus confiant, plus arrogant que jamais. Mais voyez, là-bas, ce pan de mur éclairé par le chandelier ! Belshatsar ne peut en croire ses yeux ! Daniel nous raconte ce que voit le roi :
7. Quelle écriture miraculeuse apparut alors, et quel effet produisit-elle sur le roi ?
7 “En ce même moment, les doigts d’une main d’homme sortirent, et écrivirent, vis-à-vis du chandelier, sur le plâtre de la muraille du palais du roi ; et le roi vit l’extrémité de la main qui écrivait. Alors le roi changea de couleur, et ses pensées le troublèrent ; et les liens de ses reins se délièrent, et ses genoux se heurtèrent l’un contre l’autre.” — Dan. 5:5, 6, Da.
8. a) Quel effet l’écriture tracée par la main sur la muraille eut-elle sur les convives ? b) À qui Belshatsar fit-il appel, et quelle récompense offrit-il ?
8 Allez Belshatsar ! Toi et tes grands, ivrognes et vantards, continuez de louer vos dieux d’or, d’argent, d’airain, de bois et de pierre, si vous en avez le courage ! Il règne dans la salle un silence absolu ; les noceurs, les yeux exorbités, sont subitement
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