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    • LA BÉNÉDICTION PROPHÉTIQUE DE JACOB S’ACCOMPLIT EN LA PERSONNE DE DAVID

      Enfin, vint le temps choisi par Dieu pour le transfert du pouvoir royal de la tribu de Benjamin à celle de Juda. Après la mort de Saül, les hommes de Juda oignirent David comme roi à Hébron. Mais les autres tribus restèrent fidèles à la maison de Saül et se donnèrent pour roi Isch-Boscheth, son fils. Cette situation donna lieu à de nombreux conflits entre les deux royaumes, jusqu’au jour où le plus puissant défenseur d’Isch-Boscheth, Abner, passa à David. Isch-Boscheth fut assassiné peu après. — II Sam. 2:1-4, 8, 9; 3:1 à 4:12.

      Quand David accéda finalement à la royauté sur tout Israël, les ‘fils de Jacob’, c’est-à-dire toutes les tribus d’Israël, louèrent Juda et se prosternèrent devant son représentant, le reconnaissant comme leur chef. David put alors marcher contre Jérusalem, bien qu’en réalité la forteresse de Sion fût située en territoire benjaminite. Après s’être emparé de la ville, il en fit sa capitale. Dans l’ensemble, David se conduisit d’une manière digne de louanges. D’ailleurs, à travers lui, la tribu de Juda fut louée pour ses qualités, telles que la justice et la droiture, et pour les services qu’elle rendit au pays en assurant notamment la sécurité de la nation, ainsi que Jacob l’avait prophétisé sur son lit de mort. La main de Juda fut vraiment sur la nuque de ses ennemis, car David soumit non seulement les Philistins (qui cherchèrent par deux fois à le renverser en tant que roi de Sion), mais aussi les Moabites, les Syriens, les Édomites, les Amalécites et les Ammonites. Sous le règne de David, les frontières d’Israël atteignirent enfin les limites fixées par Dieu. — Gen. 49:8-12; II Sam. 5:1-10, 17-25; 8:1-15; 12:29-31.

      HISTOIRE DU ROYAUME

      En raison de l’alliance éternelle pour un royaume que Dieu avait faite avec David, la tribu de Juda garda le sceptre et le bâton de commandant pendant près de cinq cents ans (Gen. 49:10; II Sam. 7:16). Mais seuls David et Salomon exercèrent le pouvoir sur un royaume uni, et toutes les tribus d’Israël étaient prosternées devant Juda. Parce que Salomon avait apostasié vers la fin de son règne, Jéhovah arracha dix tribus à son successeur, Roboam, pour les donner à Jéroboam (I Rois 11:31-35; 12:15-20). Il n’y eut que les Lévites et les tribus de Benjamin et de Juda qui restèrent fidèles à la maison de David (I Rois 12:21; II Chron. 13:9, 10). Le mot “Juda”, lorsqu’il désignait le royaume, en vint donc à inclure également la tribu de Benjamin (II Chron. 25:5). Les dix autres tribus constituèrent un royaume indépendant avec l’Éphraïmite Jéroboam à leur tête. Un peu plus tard, dans la cinquième année de Roboam, le roi égyptien Schischac envahit le royaume de Juda et, après s’être emparé de plusieurs villes fortifiées, il arriva jusqu’à Jérusalem. — I Rois 14:25, 26; II Chron. 12:2-9.

      Pendant une quarantaine d’années, sous le règne des rois judéens Roboam, Abijam (Abijah) et Asa, des conflits répétés éclatèrent entre les royaumes de Juda et d’Israël (I Rois 14:30; 15:7, 16). Mais Josaphat, successeur d’Asa, s’allia par mariage au mauvais roi d’Israël Achab. Bien qu’il ait rétabli la paix entre les deux royaumes, le mariage de Joram, fils de Josaphat, avec Athalie, la fille d’Achab, se révéla désastreux pour Juda. Sous l’influence d’Athalie, Joram sombra complètement dans l’apostasie. Durant son règne, les Philistins et les Arabes envahirent Juda, puis ils firent captifs et tuèrent tous les fils de Joram, à l’exception du plus jeune, Joachaz (Achaziah). Devenu roi, Achaziah suivit lui aussi les conseils de la méchante Athalie. Après la mort violente d’Achaziah, Athalie tua toute la descendance royale. Toutefois, et assurément grâce à la providence divine, le petit enfant Joas fut caché, de sorte que survécut un héritier légal au trône de David. Pendant quelques années, Athalie régna en usurpatrice jusqu’à son exécution, sur l’ordre du grand prêtre Jéhoïada. — II Chron. 18:1; 21:1, 5, 6, 16, 17; 22:1-3, 9-12; 23:13-15.

      Alors que son règne avait bien commencé, Joas s’écarta du culte pur après la mort du grand prêtre Jéhoïada (II Chron. 24:2, 17, 18). Son fils Amasiah ne persévéra pas davantage dans le droit chemin. Durant son règne, après des années de coexistence pacifique, la guerre éclata de nouveau entre le royaume des dix tribus et celui de Juda, qui subit une défaite humiliante (II Chron. 25:1, 2, 14-24). Si l’on excepte son entrée illicite dans le sanctuaire, le roi suivant, Ozias (Azariah), fit ce qui est droit aux yeux de Jéhovah. Son successeur, Jotham, se montra fidèle, lui aussi. Par contre, Achaz, fils de Jotham, se rendit célèbre par sa pratique de l’idolâtrie sur une grande échelle. — II Chron. 26:3, 4, 16-20; 27:1, 2; 28:1-4.

      Au cours du règne d’Achaz, Juda subit l’invasion des Édomites, des Philistins, des armées du royaume du Nord et de la Syrie. L’alliance syro-israélite menaça de renverser Achaz et de constituer roi de Juda un homme qui n’était pas de la lignée davidique. Bien que le prophète Ésaïe l’ait assuré que cela n’arriverait pas, Achaz, dépourvu de foi, soudoya le roi assyrien Tiglath-Piléser III pour qu’il lui vienne en aide. Par ce geste irréfléchi il fit subir à Juda le joug pesant de l’Assyrie. — II Chron. 28:5-21; És. 7:1-12.

      Ézéchias, fils d’Achaz, rétablit le vrai culte et se rebella contre le roi d’Assyrie (II Rois 18:1-7). Sennachérib envahit donc Juda et s’empara de nombreuses villes fortifiées. Mais il échoua devant Jérusalem, car, en une seule nuit, l’ange de Jéhovah abattit 185 000 hommes dans le camp des Assyriens. Humilié, Sennachérib rentra à Ninive (II Rois 18:13; 19:32-36). Une huitaine d’années auparavant, en 740 avant notre ère, le royaume des dix tribus avait pris fin lorsque sa capitale, Samarie, était tombée aux mains des Assyriens. — II Rois 17:4-6.

      Manassé, successeur d’Ézéchias sur le trône de Juda, ranima l’idolâtrie. Toutefois, il se repentit après que le roi d’Assyrie l’eut emmené en captivité à Babylone et, de retour à Jérusalem, il entreprit des réformes religieuses (II Chron. 33:10-16). Malheureusement, son fils Amon retourna à l’idolâtrie. — II Chron. 33:21-24.

      La dernière campagne pour balayer l’idolâtrie se déroula sous le règne de Josias, fils d’Amon. Mais elle arriva trop tard pour que le peuple en général puisse se repentir sincèrement. Jéhovah décréta donc la ruine complète de Juda et de Jérusalem. Finalement, Josias lui-​même fut tué à Méguiddo, alors qu’il tentait d’arrêter les forces militaires égyptiennes qui montaient combattre les Babyloniens à Carkémisch. — II Rois 22:1 à 23:30; II Chron. 35:20.

      Les quatre derniers rois judéens, Joachaz, Jéhoïakim, Jéhoïakin et Sédécias, furent mauvais. Le pharaon Nécoh imposa un lourd tribut au pays de Juda, déposa Joachaz et le remplaça par son frère Jéhoïakim (II Rois 23:31-35). Après apparemment huit ans de règne, Jéhoïakim fut assujetti à Nébucadnezzar, le roi de Babylone qui, auparavant, avait vaincu les Égyptiens à Carkémisch. Jéhoïakim servit le roi de Babylone pendant trois ans, puis il se rebella (II Rois 24:1; Jér. 46:2). Nébucadnezzar monta alors contre Jérusalem, sans doute pour ramener le roi insoumis prisonnier à Babylone (II Chron. 36:6). Mais Jéhoïakim mourut entre-temps, — la Bible ne dit pas comment, — et son fils Jéhoïakin lui succéda sur le trône. Après un règne de trois mois et dix jours, il se rendit volontairement à Nébucadnezzar et il partit pour l’exil à Babylone avec les autres membres de la famille royale et des milliers de ses sujets. Nébucadnezzar mit alors Sédécias, oncle de Jéhoïakin, sur le trône de Juda. — II Rois 24:6, 8-17; II Chron. 36:9, 10.

      La neuvième année de son règne en tant que vassal du roi de Babylone, Sédécias se rebella et rechercha le soutien de la puissance militaire égyptienne (II Rois 24:18 à 25:1; II Chron. 36:11-13; Ézéch. 17:15-21). Nébucadnezzar marcha donc sur Juda avec ses armées. Après un siège de dix-huit mois, une brèche fut ouverte dans les murs de Jérusalem. Sédécias, qui avait pu s’enfuir, fut néanmoins capturé, et on tua ses fils devant lui avant de lui crever les yeux. Le mois suivant, presque tous les survivants étaient emmenés en exil, si bien qu’il ne demeurait sur place qu’un faible reste du petit peuple judéen sur lequel Guédaliah fut établi gouverneur. Mais après l’assassinat de celui-ci, les derniers habitants s’enfuirent en Égypte. Ainsi, le septième mois de l’année 607 avant notre ère, le pays de Juda fut complètement désolé. — II Rois 25:1-26; pour plus de détails, voir les articles sur chaque roi en particulier.

      LA ROYAUTÉ N’EST PAS PERDUE

      Toutefois, la fin désastreuse du royaume de Juda ne signifiait pas que le sceptre et le bâton de commandant s’étaient écartés de la tribu pour toujours. Selon la prophétie que Jacob avait prononcée sur son lit de mort, la tribu de Juda devait produire un héritier royal permanent, Schilo (“Celui à qui il est” ou “Celui à qui il appartient”) (Gen. 49:10). En harmonie avec cela, avant le renversement du royaume de Juda, Jéhovah adressa les paroles suivantes à Sédécias, par l’intermédiaire d’Ézéchiel: “Ôte le turban, et enlève la couronne. Cela ne sera pas la même chose. Mets en haut ce qui est bas, et abaisse celui qui est élevé. l’en ferai une ruine, une ruine, une ruine. Quant à cela aussi, assurément ce ne sera à personne jusqu’à ce que vienne celui qui a le droit légal, et je devrai le lui donner.” (Ézéch. 21:26, 27). Quelque six cents ans plus tard, l’annonce de l’ange Gabriel à la vierge juive Marie révéla que celui qui avait le droit légal n’était nul autre que Jésus, le Fils de Dieu (Luc 1:31-33). Le titre de “Lion qui est de la tribu de Juda” convient donc parfaitement à Jésus Christ. — Rév. 5:5.

      LE ROYAUME DES DEUX TRIBUS COMPARÉ AU ROYAUME SEPTENTRIONAL

      Le royaume de Juda bénéficia d’une stabilité beaucoup plus grande et dura 133 ans de plus que le royaume du Nord. Plusieurs facteurs contribuèrent à ce résultat: 1) En raison de l’alliance que Dieu conclut avec David, la lignée royale ne fut pas interrompue, tandis que dans le royaume septentrional moins de la moitié des rois eurent leur fils pour successeur. 2) La prêtrise aaronique continua à servir au temple de Jérusalem avec l’approbation de Jéhovah, ce qui aida la nation infidèle à revenir plus facilement à Dieu (II Chron. 13:8-20). Dans le royaume du Nord, par contre, on jugea nécessaire d’instituer et de perpétuer le culte du veau pour maintenir l’indépendance vis-à-vis de Juda, et c’est sans doute pour cette raison qu’on ne fit aucun effort pour supprimer ce faux culte (I Rois 12:27-33). 3) Quatre des dix-neuf rois judéens, Asa, Josaphat, Ézéchias et Josias, furent remarquables par leur attachement au vrai culte et ils firent d’importantes réformes religieuses.

      Toutefois, l’histoire des deux royaumes illustre bien qu’il est insensé d’ignorer les ordres de Jéhovah et de se fier aux alliances militaires pour sa sécurité. En outre, elle met en relief la longanimité de Jéhovah à l’égard de son peuple rebelle. À maintes reprises il envoya ses prophètes pour inviter le peuple à se repentir, mais le plus souvent celui-ci ne tint aucun compte de leurs avertissements (Jér. 25:4-7). Parmi les prophètes qui servirent en Juda, citons Schémaïah, Iddo, Azariah, Hanani, Jéhu, Éliézer, Jahaziel, Zacharie, Amos, Osée, Joël, Michée, Ésaïe, Sophonie, Habacuc et Jérémie. — Voir ISRAËL No 2 et No 3.

      APRÈS L’EXIL

      En 537 avant notre ère, quand entra en vigueur le décret de Cyrus qui autorisait les Israélites à rentrer au pays de Juda pour y rebâtir le temple, des hommes représentant sans doute les différentes tribus retournèrent au pays natal (Esdras 1:1-4; És. 11:11, 12). Cependant, conformément à la prophétie d’Ézéchiel (21:27), jamais un roi de la lignée davidique n’administra les affaires du peuple rapatrié. On notera également avec intérêt qu’il n’est pas fait mention de jalousies tribales, ce qui laisse entendre qu’Éphraïm et Juda étaient vraiment devenus un. — És. 11:13.

  • Juda (Désert de)
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    • JUDA (DÉSERT DE)

      Versant oriental dénudé et généralement inhabité des montagnes de Juda (Juges 1:16). Cette région désertique, dont la largeur varie de seize à vingt-quatre kilomètres, commence non loin du mont des Oliviers, à l’est de celui-ci, et s’étend le long de la rive ouest de la mer Morte sur quatre-vingts kilomètres environ. Elle se compose essentiellement de collines crayeuses dénudées, aux formes douces et arrondies, entrecoupées de ouadis et de ravins. Vers la mer Morte, ces collines font place à des gorges rocheuses tandis que des falaises déchiquetées bordent la mer elle-​même. Ce désert, qui présente une dénivellation de 1 200 mètres sur vingt-quatre kilomètres, est protégé des vents d’ouest humides et ne reçoit donc qu’une quantité limitée de pluie. D’autre part, il est soumis aux vents secs qui soufflent de l’est. Toutefois, quand il se met à pleuvoir, l’eau dévale les ouadis habituellement desséchés et, pendant les quelques semaines que dure la saison des pluies, ce désert produit alors une maigre végétation.

      David, qui s’était réfugié dans le désert de Juda pour échapper à Saül, décrit cette région comme “une terre

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