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    • prouver qu’il le faisait en s’abstenant de manger le fruit de cet arbre. En sa qualité de futur père du genre humain, il convenait qu’il se montre obéissant et fidèle jusque dans les moindres détails. Le principe suivant s’appliquait dans son cas: “Celui qui est fidèle dans ce qui est très peu est fidèle aussi en beaucoup, et celui qui est injuste dans ce qui est très peu est injuste aussi en beaucoup.” (Luc 16:10). Adam était capable de rester parfaitement obéissant. De toute évidence, le fruit n’était pas mauvais en lui-​même. (Soit dit en passant, ce ne sont pas les relations sexuelles entre l’homme et la femme qui étaient interdites, car Dieu avait ordonné au premier couple de ‘remplir la terre’. [Gen. 1:28.] Selon le récit biblique, il s’agissait tout simplement du fruit d’un arbre.) La signification de l’arbre est bien expliquée dans cette note en bas de page de la Bible de Jérusalem (éd. 1978) sur Genèse 2:17:

      “Cette connaissance est un privilège que Dieu se réserve et que l’homme usurpera par le péché, 3 :5, 22. Ce n’est donc ni l’omniscience, que l’homme déchu ne possède pas, ni le discernement moral, qu’avait déjà l’homme innocent et que Dieu ne peut pas refuser à sa créature raisonnable. C’est la faculté de décider soi-​même ce qui est bien et mal et d’agir en conséquence, une revendication d’autonomie morale par laquelle l’homme renie son état de créature (...). Le premier péché a été un attentat à la souveraineté de Dieu, une faute d’orgueil.”

      Les serviteurs de Dieu accusés d’égoïsme

      Un autre aspect de la question qui nous intéresse transparaît dans la déclaration suivante, par laquelle Satan accuse le fidèle Job devant Dieu: “Est-​ce pour rien que Job a craint Dieu? N’as-​tu pas dressé une haie autour de lui, et autour de sa maison, et autour de tout ce qui est à lui, à la ronde? L’œuvre de ses mains, tu l’as bénie, et son cheptel s’est répandu sur la terre. Mais, pour changer, avance ta main, s’il te plaît, et touche à tout ce qui est à lui, et vois s’il ne te maudit pas à ta face.” Plus tard, l’Adversaire déclarera encore: “Peau pour peau, et tout ce qu’un homme a, il le donnera pour son âme.” (Job 1:9-11; 2:4). Ainsi, Satan accusait Job de ne pas être de tout cœur en harmonie avec Dieu, également de ne le servir et de ne lui obéir que par intérêt, pour des motifs égoïstes. Comme il avait calomnié Dieu à propos de sa souveraineté, il calomniait ses serviteurs à propos de leur fidélité à cette souveraineté. En somme, il affirmait que les hommes ne resteraient jamais fidèles à la souveraineté de Jéhovah sur la terre si on l’autorisait à les mettre à l’épreuve.

      Jéhovah a relevé le défi. S’il l’a fait, ce n’est pas parce qu’il avait des doutes sur la justice de sa propre souveraineté. Il n’avait rien à se prouver à lui-​même. C’est plutôt par amour pour ses créatures intelligentes qu’il a choisi de faire l’expérience. Il a permis à Satan de mettre les hommes à l’épreuve devant tout l’univers. Ce faisant, il a donné à ses créatures le privilège de réfuter l’accusation mensongère du Diable en lavant son nom et le leur de ces calomnies. À cause de sa vanité, Satan a été ‘livré à une mentalité désapprouvée’. (Rom. 1:28.) Dès ses premières paroles à Ève il s’est de toute évidence contredit. D’un côté il accusait Dieu d’exercer sa souveraineté injustement, et de l’autre il comptait manifestement sur son équité. Il semblait en effet penser que Dieu s’estimerait obligé de le laisser vivre s’il arrivait à démontrer l’infidélité de ses créatures.

      Il fallait que la question soit tranchée

      Le règlement de cette question était nécessaire à tous les êtres vivants, car elle mettait en cause leur attitude à l’égard de la souveraineté de Dieu. Une fois tranchée, cette question ne se poserait jamais plus. De toute évidence, Jéhovah désirait que tous les aspects de cette question soient connus et bien compris de tous. De fait, les mesures qu’il a prises affermissent la confiance de ses créatures en son immutabilité. Elles mettent en valeur sa souveraineté et la rendent encore plus désirable et plus solide dans l’esprit de tous ceux qui prennent fait et cause pour elle. — Voir Malachie 3:6.

      Une question d’ordre moral

      Ainsi, le défi ne concernait pas la puissance, la force pure de Dieu. Il s’agissait avant tout d’un problème moral. Cependant, du fait que Dieu est invisible, et parce que Satan a fait tout ce qui était en son pouvoir pour aveugler les hommes, il est arrivé que ceux-ci remettent en question sa puissance et même son existence (I Jean 5:19; Rév. 12:9). Les hommes se sont mépris sur les raisons de la patience et de la bonté de Dieu, et ils se sont endurcis dans la rébellion (Eccl. 8:11; II Pierre 3:9). Voilà pourquoi il a été nécessaire d’exercer la foi et de souffrir pour servir Dieu dans l’intégrité (Héb. 11:6, 35-38). Cependant, Jéhovah se propose de faire triompher sa souveraineté aux yeux de tous. En Égypte il a dit à Pharaon: “Voici vraiment pourquoi je t’ai laissé vivre: c’est pour te faire voir ma force et afin que mon nom soit proclamé par toute la terre.” (Ex. 9:16). Pareillement, si Dieu a laissé au monde et à son dieu, Satan le Diable, le temps d’exister et de croître dans la méchanceté, il a aussi fixé un temps pour leur destruction (II Cor. 4:4; II Pierre 3:7). Un psalmiste a prononcé cette prière prophétique: “Qu’on sache que toi, dont le nom est Jéhovah, tu es, toi seul, le Très-Haut sur toute la terre.” (Ps. 83:18). Jéhovah lui-​même a juré: “Devant moi pliera tout genou, jurera toute langue, en disant: ‘Vraiment, en Jéhovah il y a justice et force intégrales.’” — És. 45:23, 24.

      La portée du défi

      Quelle a été la portée de ce défi? Puisque l’homme a été séduit par le péché et que même un ange y a cédé au point de se rebeller, la question n’allait pas manquer de concerner toutes les créatures célestes de Dieu, y compris son Fils unique, celui qui était le plus proche de lui. Ce Fils, qui faisait toujours ce qui plaisait à son Père, désirait ardemment contribuer à la justification de Son nom et de Sa souveraineté (Jean 8:29; Héb. 1:9). Dieu l’a choisi pour cette mission et l’a envoyé sur la terre où il est né homme, de la vierge Marie (Luc 1:35). Il était parfait, et il est resté parfait et irréprochable tout au long de sa vie, jusqu’à sa mort ignominieuse (Héb. 7:26). Avant son exécution il a déclaré: “C’est maintenant que se fait le jugement de ce monde; maintenant le chef de ce monde sera jeté dehors.” Et encore: “Le chef du monde vient. Et il n’a pas prise sur moi.” (Jean 12:31; 14:30). Satan n’avait aucune prise sur Jésus pour briser son intégrité. C’est pour cela qu’il a été jugé. Désormais, son échec était patent, et il pouvait être jeté dehors. C’est ainsi que Jésus a “vaincu le monde”. — Jean 16:33.

      Jésus Christ prend en main la justification de Dieu

      Jésus a démontré d’une manière absolue et parfaite que le Diable est menteur. Grâce à lui, la question de savoir si un homme resterait fidèle à Dieu en dépit de toutes les épreuves possibles est une affaire classée. Par suite, le Dieu Souverain a chargé Jésus de réaliser tous ses desseins, d’éliminer de l’univers la méchanceté et son Auteur, le Diable. Jésus exercera bel et bien ce pouvoir, de sorte qu’à la mention de son nom ‘pliera tout genou et que toute langue reconnaîtra ouvertement que Jésus Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père’. — Phil. 2:5-11; Héb. 2:14; I Jean 3:8.

      Dans le cadre de l’autorité qui lui a été conférée, le Fils règne au nom de son Père. Il finira par ‘réduire à néant’ tout gouvernement, et toute autorité et puissance qui s’opposent à la souveraineté de Jéhovah. Selon l’apôtre Paul, il rendra ensuite le plus grand hommage qui soit à la souveraineté de Jéhovah. En effet, “quand toutes choses lui auront été soumises, alors le Fils aussi se soumettra lui-​même à Celui qui lui a soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout pour tous”. — I Cor. 15:24-28.

      Le livre de la Révélation nous apprend qu’après la fin du règne millénaire du Christ, pendant lequel il rabaissera tout pouvoir qui s’oppose à la souveraineté de Jéhovah, le Diable sera provisoirement relâché. Il tentera de ranimer le débat, mais on ne lui accordera plus beaucoup de temps pour défendre sa cause irrémédiablement perdue. Il sera alors anéanti avec ceux qui le suivront. — Rév. 20:7-10.

      D’autres personnes participent à la justification de Dieu

      Bien que la fidélité du Christ ait pleinement justifié le Créateur, d’autres personnes ont le privilège de servir Dieu sous ce rapport. Les effets de l’intégrité, que le Christ a gardée jusque dans sa mort sacrificielle, sont clairement exposés par cette déclaration de l’apôtre: “Par suite d’un seul acte de justification, c’est pour des hommes de toutes sortes la déclaration selon laquelle ils sont justes en vue de la vie.” (Rom. 5:18). Le Christ est devenu la “tête” d’un “corps: la congrégation”. (Col. 1:18.) Ceux qui en sont membres meurent intègres comme lui, et il est heureux de faire d’eux ses cohéritiers, de les faire participer à son règne (Luc 22:28-30; Rom. 6:3-5; 8:17; Rév. 20:4, 6). De même, les hommes fidèles de l’Antiquité, qui comptaient sur l’intervention divine, sont restés intègres malgré l’imperfection de leur corps (Héb. 11:13-16). Et quantité d’autres personnes finiront par plier le genou afin de reconnaître de tout cœur, elles aussi, la valeur et la justice de la souveraineté divine, répondant à cet appel prophétique: “Toute chose qui respire — qu’elle loue Jah! Louez Jah!” — Ps. 150:6.

  • Spiritisme
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    • SPIRITISME

      Croyance ou doctrine selon laquelle les esprits des humains survivent à la mort du corps physique et peuvent communiquer avec les vivants; ce qu’ils feraient notamment par l’intermédiaire d’un médium, personne particulièrement sensible à leur influence. La Bible comme l’histoire profane montrent que le spiritisme existe depuis les temps les plus anciens. La religion de l’Égypte en était imprégnée (És. 19:3). Et la religion de Babylone (centre religieux le plus important de l’Assyrie) était très influencée par le spiritisme. — És. 47:12, 13.

      Le terme traduit par “spiritisme” est pharmakéïa. Vine (dans son Expository Dictionary of New Testament Words, vol. IV, pp. 51, 52) déclare que ce mot, rendu par pharmacie, “signifiait à l’origine emploi de médicaments, drogues, incantations; puis, empoisonnements; ensuite, sorcellerie, Gal. 5:20, R. V. (...), mentionnée comme l’une des ‘œuvres de la chair’. Voir aussi Rév. 9:21; 18:23. Dans la Sept[ante], Ex. 7:11, 22; 8:7, 18; És. 47:9, 12. En sorcellerie, l’emploi de drogues, qu’elles soient douces ou puissantes, s’accompagnait généralement d’incantations et faisait appel à des pouvoirs occultes, sans oublier toutes sortes de charmes, d’amulettes, etc., destinés en apparence à détourner l’attention des démons et à mettre le candidat ou patient hors d’atteinte de leurs pouvoirs; mais qui, en fait, avaient pour but de l’impressionner par les ressources et pouvoirs mystérieux du sorcier”.

      SON ORIGINE

      Une caractéristique importante du spiritisme réside dans la prétention à communiquer avec les morts. Puisque les morts “ne se rendent compte de rien du tout”, toute communication avec ceux-ci est en fait impossible (Eccl. 9:5). La loi de Dieu donnée à Israël interdisait à quiconque d’interroger les morts, faisant de la pratique du spiritisme un crime capital (Lév. 19:31; 20:6, 27; Deut. 18:9-12; voir Ésaïe 8:19). Quant aux Écritures grecques chrétiennes, elles déclarent que ceux qui pratiquent le spiritisme “n’hériteront pas le Royaume de Dieu”. (Gal. 5:20, 21; Rév. 21:8.) Il s’ensuit logiquement que toute prétendue communication avec les morts, si tant est qu’il n’y a pas un mensonge délibéré de la part de la personne qui revendique une telle communication, ne peut avoir qu’une origine maligne, une origine qui est en opposition avec Jéhovah Dieu.

      La Bible indique clairement que ce sont des esprits méchants, les démons, qui sont cette origine maligne (voir DÉMON; DÉMON [POSSÉDÉ PAR LE]). Examinons le cas d’une “certaine servante” de la ville de Philippes. Elle procurait un grand gain à ses maîtres en exerçant “l’art de la prédiction”, une des pratiques associées au spiritisme (Deut. 18:11). Le récit dit clairement que l’origine de ses prédictions était non pas Dieu, mais un “démon de divination”, un esprit méchant. Voilà pourquoi, quand l’apôtre Paul a chassé l’esprit mauvais, cette fille a perdu ses pouvoirs de prédiction. — Actes 16:16-19.

      EN ISRAËL

      Bien que Dieu ait donné des lois très strictes à l’encontre du spiritisme, de temps en temps des médiums faisaient leur apparition en Israël. Il s’agissait probablement d’étrangers qui venaient dans le pays ou de ceux qui avaient échappé à la destruction infligée par les Israélites. Le roi Saül les ôta du pays, mais il est clair que vers la fin de son règne des médiums recommencèrent à s’adonner à leur pratique. Saül montra combien il s’était éloigné de Dieu quand il alla consulter à En-Dor une femme, “maîtresse dans l’art des médiums”. — I Sam. 28:3, 7-10.

      SAÜL CONSULTE UN MÉDIUM

      L’esprit de Jéhovah lui avait été retiré depuis un certain temps lorsque Saül alla trouver le médium. De fait, Dieu ne répondait plus à ses questions, ni par des rêves, ni par l’Urim (dont se servait le grand prêtre), ni par l’intermédiaire des prophètes (I Sam. 28:6). Dieu ne voulait plus avoir de relations avec lui; et Samuel, le prophète de Dieu, n’avait plus vu Saül depuis longtemps,

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