Coup d’œil sur le monde
Décès de N. H. Knorr
Le 8 juin 1977, après plusieurs mois de maladie, Nathan H. Knorr, président de la Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania depuis le 13 janvier 1942, s’est éteint à Wallkill, dans la ferme de la Watchtower. Frederick W. Franz lui succède comme président de la société légale que les Témoins de Jéhovah utilisent pour leur administration et leurs activités d’édition. Le Columbus Times a publié en première page ce commentaire intéressant : “Dans la soirée du mercredi 8 juin dernier, un grand homme est mort. Sa grandeur n’était pas celle d’un géant de la politique ou de la finance car il ne laissait que peu de biens terrestres derrière lui.” Beaucoup de gens ignoraient son nom, “toutefois l’œuvre qu’il a accomplie durant sa vie a eu une résonance profonde dans le monde entier et a touché la plupart des habitants de la terre”. S’expliquant là-dessus, le journal ajouta que M. Knorr avait prononcé des discours dans des centaines d’assemblées organisées par les Témoins de Jéhovah dans le monde entier, particulièrement lors du “plus grand rassemblement religieux que le monde ait connu”, et qui s’est tenu à New York en 1958. “250 000 assistants avaient rempli les Polo Grounds et le Yankee Stadium.” Le Columbus Times rappela également le rôle qu’il avait joué en instituant des classes d’enseignement dans les congrégations ainsi qu’une école de missionnaires (Galaad, l’École biblique de la Watchtower). “Ainsi, note le journal, chaque fois qu’un Témoin de Jéhovah frappe à votre porte pour vous proposer une étude individuelle gratuite de la Bible, vous bénéficiez du fruit de ce programme de formation biblique institué par M. Knorr. De 115 240 en 1942, les Témoins sont passés à 2 248 390 en 1976. Néanmoins, ce journal a rappelé qu’à l’instar de Paul et d’Apollos, “M. Knorr avait juste ‘planté et arrosé, mais Dieu avait fait croître’, et M. Knorr ne s’est jamais attribué le mérite de cet accroissement phénoménal du nombre des Témoins de Jéhovah”. — I Cor. 3:5-8.
Les Témoins en Argentine
En septembre 1976, l’œuvre des Témoins de Jéhovah a été interdite en Argentine. Mais, selon une dépêche de l’Associated Press du 20 juin 1977 en provenance de Buenos Aires, l’interdiction a été levée le 16 juin par le tribunal. Toutefois, il n’était pas dit si le gouvernement argentin comptait faire appel de cette décision, laquelle déclarait : “Les mesures qui s’appliquent aux plaignants [les Témoins de Jéhovah] (...) demeurent sans effet.” En d’autres termes, le décret d’interdiction des Témoins de Jéhovah a été cassé. Pourtant, le 1er juillet, le ministre de l’Intérieur argentin a fait appel à la Cour suprême. Aussi l’œuvre des Témoins reste-t-elle interdite en Argentine jusqu’à ce que ce tribunal ait statué.
Regardez où vous mettez les pieds
L’an dernier, 538 000 Américains ont dû être admis d’urgence à l’hôpital à la suite d’une chute dans les escaliers. Les causes étaient les suivantes : Des paquets encombrants bouchant la vue, des robes longues dans lesquelles on se prend les pieds, des pantalons à “pattes d’éléphant”, des chaussures à semelle compensée et des savates glissantes. Il faut ajouter les jouets abandonnés sur les marches, les escaliers mouillés ou trop cirés, et le manque d’éclairage. Enfin, il ne faut pas oublier les gens pressés et ceux qui se tournent pour parler à quelqu’un en descendant les escaliers.
Jardins productifs
Voici quelques suggestions pour que votre jardin produise plus longtemps dans l’année. Vous pouvez faire alterner un rang de légumes qui poussent vite, comme la laitue, et un rang de légumes à croissance plus lente (tels que le chou), “ou, dit la revue Industry Week, vous pouvez planter les unes après les autres, de semaine en semaine, de petites rangées de légumes à croissance rapide et à maturation précoce, tels que les radis”. Quand vous avez ramassé vos légumes de printemps, plantez des légumes d’été sur les mêmes rangs et remplacez-les un peu plus tard par des légumes d’automne. Le journal ajoute : “Pour les plantes dont la saison dure longtemps, comme le maïs ou les tomates, plantez ensemble des variétés qui arrivent à maturité à des moments différents.”
Les plantes sont-elles le produit de l’évolution ?
Selon la revue Science News, Karl Niklas et David Giannasi, chercheurs aux Jardins botaniques de New York, ont fait des études sur la composition chimique des feuilles encore vertes d’ormes de l’Oregon qui avaient été recouvertes de cendres volcaniques il y aurait, dit-on, “trente millions d’années”. Le but de ces recherches est “de découvrir comment les végétaux ont évolué”, mais le journal reconnaît ceci : “Jusqu’à présent, on s’est aperçu que la structure des feuilles préhistoriques est remarquablement identique à celle des feuilles actuelles.” Rien d’étonnant à cela, car quiconque étudie la Bible sait que les végétaux ne sont pas le produit de l’évolution, mais de la création. — Gen. 1:11, 12.
La “guerre du latin” en Italie
En Italie, le latin disparaît des études obligatoires. Les élèves qui ont entre 11 et 14 ans n’ont plus à l’apprendre. Jusqu’en 1962, le latin était obligatoire, mais ensuite il était devenu facultatif. Giovanni Gozzer, conseiller d’éducation, a fait cette déclaration : “Quinze pour cent seulement des élèves optent pour le latin. Aussi beaucoup d’écoles libres ont-elles dû supprimer cette matière par manque d’élèves.” Les partisans du latin disent que sans lui l’italien va être influencé par des “intrusions venues de langues barbares”. Les adversaires, parmi lesquels figurent les communistes, font remarquer que l’étude du latin renforce les barrières entre le prolétariat et les classes moyennes et supérieures qui ont appris cette langue. La loi qui est passée met enfin un terme à quinze ans de “guerre du latin” en supprimant cette matière des cours obligatoires. Mais le New York Times rapporte que la loi “n’a pas touché l’enseignement de cette langue dans les lycées classiques et scientifiques qui forment les élèves pour l’université. Le latin reste obligatoire pour les élèves qui ont de 14 à 19 ans”.
Le danger des rats
Le bureau régional pour l’Asie du Sud-Est de l’Organisation mondiale de la santé estime que dans certains pays le nombre de rats doit certainement être supérieur à celui des habitants. Les pays du Sud-Est asiatique perdent 33 millions de tonnes de nourriture chaque année. À lui seul, un rat qui écume un entrepôt pendant un an consomme neuf kilos d’aliments et laisse 25 000 déjections ainsi que de l’urine qui souillent une quantité de nourriture encore plus importante. De plus, le rat véhicule des maladies auxquelles l’homme est sensible. À ce propos, la section de démonstration de la surveillance des rongeurs de Rangoon (Birmanie) a remarqué une épidémie de peste parmi ces rongeurs. L’OMS a l’intention de se servir des structures implantées à Rangoon pour former des équipes qui pourront combattre ce fléau dans d’autres pays de l’Asie du Sud-Est et de l’Ouest du Pacifique.
“Le trou le plus profond du monde”
Une dépêche de l’agence United Press en provenance de Moscou nous apprend que l’Union soviétique envisage de creuser “le trou le plus profond du monde”. Selon l’agence Tass, des spécialistes veulent creuser ce trou dans le sud de l’Azerbaïdjan à une profondeur de quinze kilomètres. Pourquoi ? Pour étudier la croûte terrestre. Toutefois, la dépêche ajoute que les Soviétiques ont déjà annoncé ce genre de projet en 1972 et en 1974, “mais ils n’ont apparemment jamais atteint la profondeur prévue”.
Les principales carences
World Health, journal de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), rapporte qu’actuellement les principales carences observées sur le globe sont des anémies, le goitre endémique, le kwashiorkor, le marasme et la xérophtalmie. L’anémie provient d’une insuffisance d’hémoglobine dans le sang ; on la combat en mangeant de la viande, des fruits et des légumes verts. Le goitre endémique, fait grossir la glande thyroïde par manque d’iode. Il suffit donc de manger des fruits de mer et de se servir de sel iodé. Une forte carence en protéines cause le kwashiorkor et s’accompagne de gonflements et d’apathie, mais on le prévient en consommant des œufs, des noix pilées, des légumineuses (par exemple des haricots), du lait, du fromage, du poisson et de la viande. Le marasme se traduit par un retard de croissance et une atrophie musculaire. Il vient d’un grave manque de calories et on peut donc le prévenir en mangeant des céréales, des oléagineux, des graisses et des racines tubéreuses. Il faut également nourrir les bébés au lait maternel. Selon la revue de l’OMS, la xérophtalmie vient d’un manque de vitamine A et conduit à la cécité ; on la prévient en mangeant du foie, des jaunes d’œufs, des laitages, du fromage, du beurre, de l’huile de palme rouge, des légumes et des fruits jaunes.
Quand apprendre à lire ?
La plupart des parents laissent au maître d’école le soin d’apprendre à lire à leurs enfants. Pourtant, un professeur de l’université du Minnesota a déclaré devant le congrès de l’International Reading Association qu’“un enfant à qui on fait la lecture à la maison aura peu de problèmes pour apprendre à lire à l’école”. Il ajoute : “L’enfant à qui l’on fait la lecture à la maison reconnaît l’ordre, l’intelligence et le sens du texte”, alors que les autres “sont dans le désarroi devant une page imprimée”. Selon lui, on peut commencer dès l’âge de six mois, et vers deux ou trois ans il faut encourager l’enfant à participer activement en le faisant suivre pendant qu’on lui fait la lecture à haute voix.
Dérapage dangereux
Le Conseil de sécurité de l’industrie du pneu invite les conducteurs à la prudence lorsqu’ils roulent par une pluie fine. En effet, celle-ci forme sur la route une pellicule presque aussi glissante que la glace. Ralentissez durant les averses, car la distance de freinage est alors multipliée par quatre par rapport à une route sèche. “Freinez par à coups et avec douceur, dit U.S.News and World Report, pour éviter de bloquer vos roues et de déraper. Vous éviterez les embardées dues au freinage en veillant à ce que la pression des deux pneus avant soit identique.”