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lèveraient de la terre (Dan. 7:1-3, 17). Le prophète eut aussi le privilège de voir en vision “quelqu’un comme un fils d’homme” qui recevait de l’Ancien des Jours la domination, la dignité et le royaume. — Dan. 7:13, 14.
D’autres écrivains bibliques, tels qu’Ésaïe (És. 1:1; 6:1-13), Amos (Amos 7:1-9, 12; 8:1, 2) et Ézéchiel (Ézéch. 1:1), reçurent également de Dieu des visions. La déclaration prophétique contre Édom, qu’Obadiah reçut sous l’inspiration divine, commence par ces mots: “La vision d’Obadiah.” (Obad. 1). “La vision de Nahum” contient une déclaration contre Ninive. — Nahum 1:1.
Le livre de la Révélation renferme une vision reçue par l’apôtre Jean, alors âgé. Le nom grec de ce livre, Apokalupsis, qui signifie “révélation, dévoilement”, est fort approprié, car ce livre révèle certaines choses, dévoile de nombreux événements de l’avenir lointain, bien ultérieurs à l’époque de sa composition.
DE FAUSSES VISIONS
Avant la destruction de Jérusalem en 607 avant notre ère, les faux prophètes de la ville énonçaient “la vision de leur propre cœur”; leurs messages n’émanaient pas de Jéhovah (Jér. 23:16). Comme ils ne recevaient pas de vision de Jéhovah, les leurs n’avaient aucune valeur (Lament. 2:9, 14). Étant donné qu’ils proféraient des choses fausses et voyaient “en vision le mensonge”, Jéhovah s’opposait à eux. — Ézéch. chap. 13.
IL FUT ANNONCÉ QUE CERTAINS AURAIENT DES VISIONS
Contrairement à ceux qui avaient de fausses visions, et en plus des visions divines dont nous avons parlé, Joël fut divinement inspiré pour annoncer que des jeunes hommes ‘verraient des visions’ sous l’influence de l’esprit de Dieu (Joël 2:28). Pierre montra que cette prophétie connut un accomplissement le jour de la Pentecôte de l’an 33. Ce jour-là, l’esprit saint fut répandu sur les disciples de Jésus Christ et ils se mirent à déclarer miraculeusement en de nombreuses langues les “choses magnifiques de Dieu”. — Actes 2:1-4, 11, 15-17.
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VISIONNAIRE
Tel qu’il est employé dans la Bible, ce terme désigne un homme qui a eu ou affirme avoir eu des visions venant de Dieu qui lui révélaient des faits cachés ou des événements à venir. Le mot hébreu ḥozèh, provenant de ḥazah, signifie “contempler”. Le verbe ḥazah et ses dérivés sont utilisés en rapport avec des visions. — Nomb. 24:4; És. 1:1; 21:2; 22:1; Ézéch. 13:7; Dan. 8:1.
Il y a eu de faux visionnaires auxquels Jéhovah s’est opposé (És. 29:10; Michée 3:7). D’autres furent envoyés par lui et parlèrent en son nom (II Rois 17:13; II Chron. 33:18). Le terme “visionnaire” est appliqué à plusieurs hommes, tels que Héman, Iddo, Hanani, Gad, Asaph, Jéduthun et Amos (I Chron. 25:5; II Chron. 12:15; 19:2; 29:25, 30; 35:15; Amos 7:12). Certains, comme Gad et Iddo, rapportèrent leurs visions par écrit ou rédigèrent d’autres récits (I Chron. 29:29; II Chron. 9:29; 33:19). Les prophètes de Jéhovah n’étaient pas tous des visionnaires. Cependant, Gad portait à la fois le titre de “prophète” et de “visionnaire de David”, sans doute parce qu’au moins une partie des messages qu’il recevait de Dieu lui parvenaient sous la forme de visions contenant des instructions ou des conseils divins destinés au roi David. — II Sam. 24:11; I Chron. 21:9; voir VOYANT.
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VŒU
Promesse solennelle par laquelle on s’engage à accomplir quelque chose, à faire une offrande ou un don, à entreprendre un service ou à choisir un état; c’est un engagement positif ou négatif. Le vœu étant une promesse solennelle, il a la valeur d’un serment, et il arrive que les deux termes soient associés dans la Bible (Nomb. 30:2; Mat. 5:33); le “vœu” correspond davantage à une déclaration d’intention, tandis que le “serment” est l’acte par lequel on en appelle à une autorité supérieure pour certifier la véracité d’une déclaration ou qu’on est lié par celle-ci. Les serments étaient souvent la garantie d’une alliance. — Gen. 26:28; 31:44, 53.
Il y avait différentes sortes de vœux: 1) le vœu d’attachement; 2) la déclaration d’abstinence (en pareil cas une personne faisait vœu de s’abstenir, pour une période limitée ou illimitée, de certaines choses généralement autorisées en elles-mêmes); 3) l’engagement à vouer une chose à un usage sacré ou à la destruction. — Lév. 27:28, 29; Nomb. 30:2.
Le premier vœu mentionné dans la Bible (Gen. 28:20-22) est celui de Jacob, qui promit à Jéhovah de lui donner la dixième partie de tous ses biens s’il demeurait avec lui et le ramenait en paix, se révélant ainsi être son Dieu. Jacob ne marchandait pas avec Dieu, mais il désirait être sûr d’avoir son approbation. Cet exemple atteste que les patriarches faisaient des vœux (voir aussi Job 22:27). Comme ce fut le cas pour de nombreuses autres coutumes patriarcales, la loi mosaïque a défini et réglé par la suite la pratique de ces aspects du culte qui existaient déjà. Elle n’a donc pas introduit ces coutumes.
Bon nombre de vœux revêtaient la forme d’une prière adressée à Dieu pour obtenir sa faveur et le succès d’une entreprise, témoin le vœu de Jacob. Un autre exemple est le vœu fait par les Israélites de vouer à la destruction les villes du roi cananéen d’Arad, si Jéhovah leur donnait la victoire (Nomb. 21:1-3). On prononçait aussi un vœu pour exprimer son attachement à Jéhovah et à son culte pur (Ps. 132:1-5), ou pour montrer qu’on mettait à part sa personne, ou ses biens, en vue d’un service spécial. Les parents pouvaient prononcer des vœux au sujet de leurs enfants, comme Hannah le fit pour Samuel (I Sam. 1:11; voir Juges 11:30, 31, 39). Dans ces cas-là, les enfants se sont montrés coopératifs en accomplissant le vœu fait à leur sujet.
LES VŒUX SONT VOLONTAIRES, MAIS DOIVENT ÊTRE TENUS
Les vœux étaient absolument volontaires. Il ne s’agissait pas de contrats ou d’accords passés entre une personne qui s’engage et une autre. Néanmoins, une fois qu’un homme avait fait un vœu, la loi divine exigeait de lui qu’il l’exécute. Aussi disait-on de celui qui faisait un vœu qu’il le ‘liait sur son âme’, impliquant par là que sa vie même était le garant de l’exécution de sa parole (Nomb. 30:2; voir Romains 1:31, 32). Puisque la vie est
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