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  • Mon but : servir Jéhovah pendant l’éternité
    La Tour de Garde 1965 | 15 novembre
    • cause de mes responsabilités familiales, le plus jeune de mes enfants n’ayant que douze ans. Toutefois, j’ai proposé d’aller là où il plairait à la Société de m’envoyer pendant mes quatre semaines de vacances. Un nouveau privilège de service m’était donc accordé. Je suis allé à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane, en m’arrêtant en cours de route dans de nombreuses villes, et j’ai terminé mon voyage à New York.

      JE SERS MES FRÈRES NOIRS

      Deux ans plus tard, alors que je présidais une assemblée tenue par le peuple de Jéhovah dans la ville de New York, le président de la Société est venu me trouver un soir dans ma chambre ; il m’a confié que la Société me réservait une tâche spéciale à accomplir auprès des Noirs des États du Sud. Mes deux filles et l’un de mes fils étant mariés, j’ai jugé que rien ne s’opposait à ce que j’endosse cette nouvelle responsabilité.

      J’avais pour tâche de visiter les serviteurs de Jéhovah de ma race dans les différents coins du pays, de les aider à dispenser aux autres l’instruction biblique et à faire le rapport de leur activité à la Société. Ce travail était alors connu sous le nom de service de pèlerin. Les frères pèlerins se rendaient dans les congrégations organisées, y faisaient des conférences publiques, et aidaient ces congrégations sur le plan de l’organisation. C’est ainsi qu’à cinquante ans, vingt ans après m’être voué à Dieu, j’allais consacrer tout mon temps à son service. Le désir de mon cœur se réalisait.

      J’accomplissais une partie de ma tâche au bureau de la Société à Brooklyn, où je constituais un dossier avec toute la correspondance émanant des personnes de ma race ; ce dossier servait de base à la préparation de mes voyages. Les mois que j’ai passés au siège de la Société, connu sous le nom de Béthel, ont été parmi les plus heureux de ma vie. J’ai beaucoup aimé l’association étroite avec mes frères dans le service de Jéhovah.

      Une fois le dossier de correspondance établi, j’ai commencé à voyager du nord au sud des États-Unis pour aider mes frères noirs dans le service de Jéhovah. Originaire du Nord, je n’étais pas préparé pour recevoir les multiples affronts que j’ai subis dans le Sud à cause de ma race, tels que la ségrégation dans les autobus, les trains, les restaurants, etc. Les quelques premières rencontres désagréables que j’ai faites ont été une véritable épreuve mais, en m’affermissant, elles m’ont permis de supporter celles qui ont suivi. Certains des frères noirs ont été offensés et ont refusé de se soumettre aux lois sur la ségrégation appliquées dans le Sud. Depuis longtemps, ils ont abandonné le service de Jéhovah. J’ai compris que, pour voir les injustices définitivement châtiées, les hommes devaient attendre l’instauration de l’ordre nouveau et juste de Dieu. Aussi longtemps que nous serions dans le vieux système de choses, nous, les chrétiens, devrions nous conformer aux lois de César, en observant l’ordre biblique d’être ‘soumis aux autorités supérieures’. (Rom. 13:1.) Quoique le monde fasse des distinctions entre les différentes couleurs de peau, les serviteurs de Jéhovah, eux, n’en font pas. Je l’ai constaté en maintes circonstances.

      LE MINISTÈRE DANS LES CHAMPS ÉTRANGERS

      De 1922 à 1937, mes voyages pour le compte de l’organisation du Seigneur m’ont transporté en de nombreux lieux, y compris le Panama, Costa Rica et la Jamaïque. Quand, en 1937, je suis revenu à New York après avoir séjourné à la Jamaïque, le président de la Société m’a demandé si je ne voyais pas d’objection à rester encore en Jamaïque. Je n’en voyais aucune. J’étais prêt à aller partout où il plairait à l’organisation de Jéhovah de m’envoyer. “La prochaine fois que je t’enverrai en Jamaïque, m’a-​t-​il dit, tu y resteras quelque temps.” Il m’a ensuite révélé qu’il désirait que j’assure la surveillance de l’œuvre de la Société dans ce pays en qualité de serviteur de filiale.

      C’est en 1938 que j’ai reçu mon attribution de service en Jamaïque. Il y avait alors environ 390 proclamateurs de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu, répartis en 53 congrégations. À présent, ces dernières sont au nombre de 151, et elles comptent 4 866 personnes actives dans le ministère. Au cours de ces premières années, il n’y avait pas autant de travail de bureau à faire à la filiale de la Société qu’à notre époque. Ma tâche consistait donc surtout à parcourir l’île au moyen d’une voiture équipée d’appareils de sonorisation ; je faisais entendre des causeries bibliques enregistrées sur disques, et le soir, je prononçais des conférences bibliques.

      Peu de temps après mon arrivée en Jamaïque, l’importation des publications de la Société a été frappée d’interdiction, à la suite de la pression exercée sur les chefs politiques par le clergé qui s’opposait à nous. Nous avons engagé les services du Ministre des Domaines pour essayer de faire lever l’interdiction. “En lisant la correspondance que vous avez adressée au gouverneur, m’a-​t-​il dit, je me suis intéressé à votre cas.” Il m’a assuré qu’il ferait tout son possible pour que l’affaire soit présentée à la Chambre des Communes, afin que l’interdiction soit levée. Et il a tenu parole ; mais il nous a fallu attendre un certain temps pour recevoir de ses nouvelles. Entre-temps, nous étions réduits à exercer notre ministère avec les seules publications bibliques que nous possédions encore.

      Malgré les efforts de nos ennemis pour empêcher que les publications nous parviennent, Jéhovah a veillé à ce que nous recevions un exemplaire de chaque édition du périodique La Tour de Garde. Parfois, nous devions le copier à la main et l’insérer dans une lettre personnelle. Nous avions aussi un duplicateur à stencil ; nous l’utilisions pour reproduire le périodique en plusieurs exemplaires. C’est ainsi que nous avons pu fournir aux congrégations du peuple de Jéhovah de la Jamaïque, des copies de la publication officielle de la Société. Pas une seule édition ne nous a manqué.

      Le gouvernement n’avait saisi que certaines de nos publications, nous permettant de garder les autres. Nous les utilisions dans notre œuvre ministérielle, en faisant durer le stock le plus longtemps possible. Juste au moment où nos réserves étaient presque épuisées, le gouvernement a levé l’interdiction qui avait injustement frappé nos publications, et il nous a renvoyé celles qu’il avait saisies. Malheureusement, la plupart d’entre elles, détériorées par l’eau ou par les termites, étaient inutilisables. Mais par la suite, le siège de la Société n’a rencontré aucune autre difficulté à nous faire parvenir les publications qui devaient être répandues parmi les amis de la Bible en Jamaïque.

      Ma santé et mes forces s’étant affaiblies, il a été nécessaire, en 1946, de confier à un frère plus jeune et plus robuste la responsabilité de l’œuvre en qualité de serviteur de filiale. J’avais le choix, soit de retourner aux États-Unis pour vivre auprès de mes enfants, soit de continuer à vivre au siège de la Société en Jamaïque où l’on me confierait un travail quelconque en rapport avec ma santé. Puisque la Jamaïque était le territoire qui m’avait été attribué, j’ai choisi d’y rester. J’avais alors soixante-quinze ans. J’en ai maintenant quatre-vingt-treize.

      Mon activité dans le service de Jéhovah a été entravée par une mauvaise santé et par la vieillesse, mais j’ai encore néanmoins la joie de vivre au siège de la Société, ici, en Jamaïque. Ma chambre se trouve à quelques pas seulement de la Salle du Royaume, dans le bâtiment de la filiale, ce qui me permet d’assister aux réunions de la congrégation qui s’y réunit. Ma vue est encore bonne ; je puis donc lire toutes les publications de la Société et me réjouir des vérités qu’elles contiennent, vérités qui s’adressent à l’intelligence de l’homme aussi bien qu’à son cœur. Je profite de toutes les occasions qui s’offrent pour parler des desseins de Jéhovah et des vérités de sa Parole à ceux qui me rendent visite ou par correspondance. Je suis très heureux de pouvoir achever mes jours sur la terre dans le territoire qui m’a été attribué à l’étranger et d’être toujours dans le service de Jéhovah à plein temps.

      En fait, je suis un jeune homme aujourd’hui, parce que, si mes espérances se réalisent, j’aurai une éternité de vie dans l’avenir. C’est pourquoi je considère mes quatre-vingt-treize ans comme le commencement de ma vie. Passer tout mon temps dans le service de Jéhovah a été la grande joie de ma vie, et j’envisage de continuer éternellement dans ce service en association avec Jésus-Christ et ses “saints dans la lumière”. — Col. 1:12.

  • Entretenez des relations suivies avec les personnes qui changent de résidence
    La Tour de Garde 1965 | 15 novembre
    • Entretenez des relations suivies avec les personnes qui changent de résidence

      ● Quand des personnes changent de résidence, il est peut-être difficile pour les témoins de Jéhovah d’entretenir des relations avec elles, mais l’effort en vaut la peine ; c’est d’ailleurs ce que pense un témoin du Manitoba, au Canada, qui nous écrit ceci :

      “Au printemps dernier, une femme, témoin de Jéhovah à Winnipeg, est entrée en contact avec un jeune couple qui s’est vivement intéressé et a eu avec elle plusieurs discussions ; après quoi, ces personnes sont allées habiter ailleurs. La proclamatrice, continuant de s’intéresser à elles, a écrit au surveillant de la congrégation du territoire où elles se rendaient. Il leur a rendu visite, et comme je conduisais une étude tout près de chez elles, il a pris des dispositions pour que j’aille les visiter. Au bout de quelques visites seulement, une étude régulière a été entamée à l’aide du livre Du paradis perdu au paradis reconquis. Cette étude a eu lieu régulièrement. Chaque semaine ces personnes intéressées me posaient des questions. Elles manifestaient un vif désir de faire ce qui est agréable aux yeux de Jéhovah. Elles assistent maintenant à plusieurs réunions de la congrégation et ont une étude avec leurs six enfants. Il leur a fallu moins d’un an pour participer à la prédication de la bonne nouvelle du Royaume. Cet exemple nous montre tout le bien que nous pouvons retirer des efforts faits pour entretenir des relations avec les personnes qui s’intéressent à la Parole de Dieu.”

      UNE ÉTUDE BIBLIQUE PAR CORRESPONDANCE

      ● “Une étude était conduite avec un jeune homme de l’armée de l’air et avec sa jeune femme, raconte un témoin de Jéhovah du Canada. L’étude progressait si bien qu’ils assistaient déjà aux réunions au moment où l’armée lui a annoncé sa mutation dans un endroit retiré du Québec septentrional. Bien entendu, il n’y avait pas de congrégation dans cette région reculée, mais seulement un frère qui habitait à un peu plus de trois

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