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Les nécrophores ou la brigade sanitaireRéveillez-vous ! 1976 | 8 novembre
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souris, crapauds, poissons et oiseaux. Mais il leur arrive aussi d’enfouir des corps de lapins, de chats et de chiens.
Guidé par un odorat très fin, le nécrophore vole dans l’obscurité et atterrit près d’un cadavre de petit animal. De ses antennes, l’insecte touche diverses parties de la charogne puis se met à l’ouvrage. Bientôt un second nécrophore, une femelle, arrive à la rescousse. Guidés par l’instinct, ils n’abandonnent pas, même s’ils rencontrent des obstacles.
Un chercheur plaça une souris morte dans le haut d’un buisson. Deux nécrophores grimpèrent dans le buisson et parvinrent à dégager la souris. Après qu’elle fut tombée sur le sol, les insectes se mirent immédiatement à l’enfouir.
Que se passe-t-il si un animal mort se trouve dans un endroit où il n’est pas possible de l’enterrer ? Un cadavre de souris peut se trouver sur le bord d’une route pavée. Au début, les insectes essayeront de creuser la pierre. Mais quand ils se rendront compte que c’est impossible, ils déplaceront le cadavre jusqu’à un endroit plus approprié. Il leur arrive de déplacer une charogne sur une distance de trois mètres. Comment ?
Se mettant sur le dos, le nécrophore repousse le cadavre vers le haut avec ses fortes pattes. Tandis qu’il se glisse sous la souris, celle-ci se met à basculer. Alors, pédalant vigoureusement, l’insecte déplace la souris vers l’avant, peut-être de près d’un centimètre et demi. Le procédé est répété jusqu’à ce que le corps repose en un endroit où il peut être enterré. Pendant que le mâle est sur le dos et pousse avec ses pattes, la femelle enlève les brindilles et les cailloux qui se trouvent sur le chemin.
Après que le cadavre a été transporté à une place où on peut l’enfouir, les nécrophores se glissent dessous et commencent à creuser avec leur tête et leurs pattes. Lentement le cadavre s’enfonce et la terre meuble le recouvre. Quand l’enfouissement est terminé, les nécrophores creusent un tunnel pour que la femelle puisse y pondre ses œufs. Jusqu’à ce que les œufs éclosent, les adultes se nourrissent de la charogne. Plus tard, les parents alimentent les larves en partie avec la chair prédigérée du cadavre. Lorsque les larves deviennent elles-mêmes des adultes, les parents remontent à la surface et s’envolent.
Vraiment, les nécrophores constituent une remarquable équipe de fossoyeurs. À qui revient l’honneur de leur travail vital ? Au Créateur, Jéhovah Dieu, naturellement. Comment un hasard aveugle aurait-il pu produire cette étonnante brigade sanitaire ?
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Des tracts qui laissent une traceRéveillez-vous ! 1976 | 8 novembre
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Des tracts qui laissent une trace
“LES Témoins de Jéhovah ont une réputation de ténacité qui est légendaire. Ils prospèrent dans tous les pays du monde, même là où ils risquent la peine de mort.
“À la Jamaïque, ils connaissent une croissance constante alors que toutes les autres religions importantes déclinent. L’incident suivant montre pourquoi :
“Lors d’une récente excursion aux cavernes de Portland nous avons voyagé sur une route poussiéreuse et déserte pendant 30 minutes sans voir une seule personne. L’unique signe de civilisation était quelques chèvres, de temps à autre, et qui semblaient sauvages. Nous avons garé les automobiles au pied d’une falaise calcaire escarpée et nous avons escaladé quelques-uns des endroits les plus abandonnés de la région.
“À notre retour aux voitures, sales, fatigués et assoiffés, il semblait que pas même un souffle de vent n’avait passé depuis que nous les avions laissées. Cependant, sous chaque essuie-glace il y avait un tract tout neuf qui avait dû être placé là par un Témoin de Jéhovah (en esprit ou en chair et en os, je ne pourrais le dire). TJ.” — The Daily Gleaner, Kingston, Jamaïque.
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