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JacquesAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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furent invités à entrer dans la maison de Jaïrus pour assister à la résurrection de sa fille (Luc 8:51); de même, eux seuls furent aux côtés de Jésus à Gethsémané, où il passa sa dernière nuit en prière (Marc 14:32-34). Ce sont également Pierre, Jacques et Jean, avec André, qui demandèrent à Jésus quand aurait lieu la destruction prédite du temple de Jérusalem, et quel serait le signe de sa présence et de la conclusion du système de choses (Marc 13:3, 4). Jacques est toujours mentionné en même temps que Jean, et dans la plupart des cas son nom précède celui de son frère; cela peut laisser entendre que c’était lui l’aîné. — Mat. 4:21; 10:2; 17:1; Marc 1:19, 29; 3:17; 5:37; 9:2; 10:35, 41; 13:3; 14:33; Luc 5:10; 6:14; 8:51; 9:28, 54; Actes 1:13.
Jésus donna le surnom de Boanergès à Jacques et à son frère, terme sémite qui signifie “Fils du Tonnerre” (Marc 3:17), sans doute en raison de l’impétuosité, de la vivacité et de l’enthousiasme de leur caractère. En effet, un jour que des Samaritains se montraient inhospitaliers à l’égard de Jésus, Jacques et Jean voulurent faire descendre le feu du ciel pour les anéantir. Bien que Jésus les reprît pour leur esprit de vengeance, leur attitude était néanmoins une marque de foi et de juste indignation (Luc 9:51-55). Ils ambitionnaient aussi les positions les plus en vue dans le Royaume, savoir être à la droite et à la gauche de Jésus, et il semble qu’ils aient amené leur mère (probablement la tante de Jésus) à en faire la requête au Christ. Après avoir expliqué qu’une telle décision appartenait a son Père, Jésus saisit l’occasion pour souligner ceci: “Quiconque veut être premier parmi vous devra être votre esclave.” — Mat. 20:20-28.
Jacques a du mourir en l’an 44. Hérode Agrippa Ier le fit exécuter par l’épée. Ce fut le premier des douze apôtres qui mourut en martyr. — Actes 12:1-3.
2. Fils d’Alphée et apôtre de Jésus, lui aussi (Mat. 10:2, 3; Marc 3:18; Luc 6:15; Actes 1:13). De l’avis général, et cela est fort probable, Alphée et Clopas sont une seule et même personne; dans ce cas, la mère de Jacques était Marie, celle qui était “mère de Jacques le Mineur et de Joses”. (Jean 19:25; Marc 15:40; Mat. 27:56.) On le surnommait le Mineur, soit à cause de sa petite taille, soit parce qu’il était plus jeune que l’autre apôtre Jacques, le fils de Zébédée.
3. Fils de Joseph et de Marie, demi-frère de Jésus (Marc 6:3; Gal. 1:19). Quoiqu’il ne fut pas apôtre, il était, de toute évidence, l’un des surveillants de la congrégation chrétienne de Jérusalem (Actes 12:17), et il rédigea la lettre biblique qui porte son nom (Jacq. 1:1). Comme Jacques figure en tête de la liste des quatre fils de Marie, savoir Jacques, Joseph, Simon et Judas, on pense que c’est lui qui naquit immédiatement après Jésus (Mat. 13:55; voir FRÈRE). Dans sa lettre aux Corinthiens, qu’il écrivit vers l’an 55 de notre ère, Paul laisse entendre que Jacques était marié. — I Cor. 9:5.
Au temps ou Jésus exerçait son ministère, il semble que Jacques n’ignorait rien de l’activité de son frère (Luc 8:19; Jean 2:12); cependant, bien qu’il ne parût pas s’être opposé à lui, il n’était pas du nombre des disciples du Christ (Mat. 12:46-50; Jean 7:5). Il était certainement avec ses frères non croyants lorsqu’ils pressèrent Jésus de se rendre ouvertement à la fête des Tabernacles alors que les chefs des Juifs cherchaient à le tuer (Jean 7:1-10). Jacques était peut-être aussi parmi les gens de la parenté de Jésus qui dirent de lui: “Il a perdu la raison.” — Marc 3:21.
Toutefois, après la mort de Jésus et avant la Pentecôte de l’an 33, Jacques priait aux côtés de sa mère, de ses frères et des apôtres dans la chambre haute à Jérusalem (Actes 1:13, 14). De toute évidence, c’est à ce Jacques-là que Jésus, après sa résurrection, apparut personnellement selon le passage de I Corinthiens 15:7, ce qui le convainquit, lui qui avait été incroyant, de la messianité de Jésus. Cela nous rappelle l’apparition spéciale de Jésus a Paul. — Actes 9:3-5.
Par la suite, Jacques devint un membre éminent et, semble-t-il, un “apôtre” de la congrégation de Jérusalem. Ainsi, lorsque Paul rendit pour la première fois visite aux frères de Jérusalem (vers l’an 36), il dit qu’il resta quinze jours auprès de Pierre et qu’il ne vit “aucun autre des apôtres, mais seulement Jacques, le frère du Seigneur”. (Gal. 1:18, 19.) Après avoir été miraculeusement libéré de prison, Pierre souligna le rôle important de Jacques lorsqu’il fit cette recommandation aux frères réunis chez Jean Marc: “Annoncez cela à Jacques et aux frères.” (Actes 12:12, 17). Vers l’an 49, la question de la circoncision fut soumise aux ‘apôtres et aux aînés’ de Jérusalem. Après que Pierre, Barnabas et Paul eurent chacun apporté leur témoignage, Jacques prit la parole et proposa une décision, qui fut approuvée et adoptée par l’assemblée (Actes 15:6-29; voir 16:4). Se référant à cette circonstance, Paul dit que Jacques, Céphas et Jean “semblaient être des colonnes” parmi ceux de Jérusalem (Gal. 2:1-9). À la fin d’un autre voyage missionnaire, Paul, à Jérusalem, exposa son activité ministérielle devant Jacques “et tous les aînés”, après quoi ceux-ci lui donnèrent un certain conseil. — Actes 21:15-26; voir aussi Galates 2:11-14.
Que ce fut ce ‘frère de Jésus’ qui écrivit le livre de Jacques et non l’un des apôtres du même nom (soit le fils de Zébédée, soit le fils d’Alphée), cela semble ressortir des paroles d’ouverture de sa lettre. En effet, le rédacteur se présente lui-même, non comme un apôtre, mais comme un “esclave de Dieu et du Seigneur Jésus Christ”. Pareillement, son frère Jude (Judas) se nomme “esclave de Jésus Christ, mais frère de Jacques”. (Jacq. 1:1; Jude 1.) Aussi bien Jacques que Jude évitèrent humblement de se présenter comme les frères charnels du Seigneur Jésus Christ.
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Jacques (Lettre de)Auxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JACQUES (LETTRE DE)
Lettre inspirée des Écritures grecques chrétiennes. C’est l’une des lettres dites “générales”, car, de même que la première et la deuxième de Pierre, la première de Jean et la lettre de Jude (mais contrairement à la plupart des lettres de Paul), elle n’est pas adressée a une congrégation ou à une personne en particulier. Jacques écrit “aux douze tribus qui sont dispersées”. — Jacq. 1:1.
RÉDACTEUR
Le rédacteur se présente simplement sous le nom de “Jacques, esclave de Dieu et du Seigneur Jésus Christ”. (Jacq. 1:1.) Deux des apôtres de Jésus se nommaient Jacques (Mat. 10:2, 3), mais il est peu probable que l’un ou l’autre ait écrit la lettre en question. L’un des deux apôtres Jacques, le fils de Zébédée, mourut en martyr vers l’an 44. Comme on peut le lire sous la rubrique “Date et lieu de composition”, c’était bien trop tôt pour qu’il fut le rédacteur de cette lettre (Actes 12:1, 2). L’autre apôtre Jacques, le fils d’Alphée, ne joue pas un rôle prépondérant dans le récit biblique, et l’on sait peu de chose sur lui. La franchise de l’écrivain éliminerait plutôt Jacques, fils d’Alphée, car il se serait vraisemblablement présenté comme l’un des douze apôtres, afin d’appuyer son puissant message de l’autorité apostolique.
En revanche, les faits désignent Jacques, demi-frère de Jésus Christ, à qui le Christ ressuscité était de toute évidence apparu personnellement, et qui occupait une place prépondérante parmi les disciples (Mat. 13:55; Actes 21:15-25; I Cor. 15:7; Gal. 2:9). Le rédacteur de la lettre de Jacques se présente comme un “esclave de Dieu et du Seigneur Jésus Christ”, présentation à peu près analogue a celle de Jude qui se dit lui-même “esclave de Jésus Christ, mais frère de Jacques”. (Jacq. 1:1; Jude 1.) De plus, la lettre de Jacques débute ainsi: “Salut!” (1:1), expression qui apparaît également dans la lettre relative à la circoncision envoyée aux congrégations. Dans ce dernier cas, il semble que ce fut Jacques, demi-frère de Jésus, qui prit principalement la parole dans l’assemblée “des apôtres et des aînés” à Jérusalem. — Actes 15:13, 22, 23
CANONICITÉ
La lettre de Jacques figure dans les manuscrits Vaticanus 1209, Sinaiticus et Alexandrinus des quatrième et cinquième siècles de notre ère. La Peschitto syriaque la mentionne également ainsi que dix catalogues au moins, tous antérieurs au concile de Carthage, qui se tint en 397. Les premiers écrivains religieux, tels qu’Origène, Cyril de Jérusalem, Jérôme, etc., la citèrent, attestant ainsi son authenticité.
DATE ET LIEU DE COMPOSITION
La lettre ne fait aucune allusion à la chute de Jérusalem aux mains des Romains (en 70), ce qui aurait probablement été le cas si elle avait déjà eu lieu. Selon l’historien juif Josèphe, un grand prêtre du nom d’Ananus, un Sadducéen, ordonna qu’on amenât Jacques et d’autres devant le Sanhédrin et qu’on les fit lapider jusqu’à ce que mort s’ensuivît. Cette exécution, écrit Josèphe, s’est produite après la mort du procurateur romain Festus, mais avant l’arrivée d’Albinus, son successeur (Histoire ancienne des Juifs, traduction d’Arnauld d’Andilly, liv. XX, chap. VIII, par. 1). S’il en est ainsi et que les sources établissant la mort de Festus vers l’an 62 soient exactes, Jacques a du écrire sa lettre quelque temps avant cette date.
Jérusalem fut vraisemblablement le lieu de composition, car c’est dans celle ville que résidait Jacques. — Gal. 1:18, 19.
DESTINATAIRES
Jacques écrit “aux douze tribus qui sont dispersées” ou “qui sont dans la dispersion”. (Jacq. 1:1, NW. éd. de 1961, éd. de 1950, note a.) Il s’adresse ici à ses “frères” spirituels, ceux qui sont attachés à “la foi de notre Seigneur Jésus Christ”, principalement ceux qui vivent hors de Palestine (Jacq. 1:2; 2:1, 7; 5:7). Jacques fonde en grande partie son argumentation sur les Écritures hébraïques, mais cela ne prouve pas qu’il a essentiellement écrit pour les chrétiens juifs, pas plus que le fait de connaître aujourd’hui les Écritures hébraïques n’est une preuve que l’on est d’origine juive. Lorsqu’il appelle Abraham “notre père” (Jacq. 2:21), il est en harmonie avec les paroles de Paul consignées en Galates 3:28, 29, où l’apôtre souligne que la véritable postérité d’Abraham ne dépend pas de l’appartenance à la nation juive ou grecque. Par conséquent les “douze tribus” auxquelles s’adresse Jacques doivent être “l’Israël [spirituel] de Dieu”. — Gal. 6:15, 16.
OBJET DE LA LETTRE
La lettre de Jacques semble avoir un double objet: 1) exhorter ses frères à faire preuve de foi et d’endurance dans leurs tribulations, 2) les mettre en garde contre les péchés qui font encourir la désapprobation divine.
Quelques-uns étaient tombés dans le piège qui consiste à favoriser les riches et les personnes de distinction (2:1-9). Ils négligeaient de voir leur véritable situation devant Dieu; c’étaient des auditeurs de la parole et non des pratiquants (1:22-27). Ils s’étaient mis à faire un mauvais usage de la langue et leurs désirs de volupté suscitaient des luttes parmi eux (3:2-12; 4:1-3). Leur avidité pour les richesses avait amené certains à rechercher l’amitié du monde, devenant ainsi des “adultères” spirituels en inimitié contre Dieu, au lieu d’être des vierges chastes. — 4:4-6.
Jacques les reprend en leur montrant la nécessité d’être non seulement des auditeurs, mais aussi des pratiquants de la parole. Il explique au moyen d’exemples bibliques que quiconque a vraiment la foi la manifeste par des œuvres appropriées. Par exemple, celui qui a la foi ne dira pas à un frère qui se trouve nu et qui ne mange pas à sa faim: ‘Va en paix, tiens-toi au chaud et continue à bien te nourrir’, sans lui donner ce qui est nécessaire (2:14-26). Jacques ne contredisait pas ici Paul en laissant entendre que le salut se gagne par des œuvres. Au contraire, il reconnaît que le salut a pour fondement la foi, mais il souligne que pour être authentique, la foi doit être accompagnée de belles œuvres. Ce raisonnement est conforme à la description des fruits de l’esprit faite par Paul en Galates 5:22-24, au conseil qu’il donne de revêtir la personnalité nouvelle, selon Éphésiens 4:22-24 et Colossiens 3:5-10, ainsi qu’a son exhortation à faire le bien et à partager avec autrui, d’après Hébreux 13:16.
STYLE
La lettre de Jacques se caractérise par la force de son accent prophétique; elle renferme beaucoup d’images et de comparaisons, ce qui n’est pas sans rappeler les discours de Jésus Christ, comme le Sermon sur la montagne. De même que Jésus, Jacques se sert d’exemples concrets, tels que la mer, la végétation, les animaux, les bateaux, le cultivateur et la terre, pour donner un côté pittoresque à son argumentation sur la foi, la maîtrise de la langue, la patience. etc. (Jacq. 1:6, 9-11; 3:3-12; 5:7.) Ce style ainsi que l’utilisation de questions directes et de plus de cinquante expressions au mode impératif font que cette lettre relativement courte pousse vigoureusement à l’action.
LIENS AVEC LES ÉCRITS INSPIRÉS ANTÉRIEURS
Jacques fait référence aux Écritures hébraïques à propos de la création de l’homme (Jacq. 3:9; Gen. 1:26), à propos d’Abraham et de Rahab (Jacq. 2:21-26; Gen. 15:6; 22:9-12; Josué chap. 2; És. 41:8), de Job (Jacq. 5:11; Job 1:13-22; 2:7-10; 42:10-17), de la Loi (Jacq. 2:8, 11, Ex. 20:13, 14; Lév. 19:18; Deut. 5:17, 18) et d’Élie (Jacq. 5:17, 18; I Rois 17:1; 18:1). Jacques énonce aussi des pensées analogues à celles du Christ, par exemple en rapport avec la persécution (Jacq. 1:2; Mat. 5:10-12), les requêtes adressées à Dieu, lequel donne généreusement (Jacq. 1:5, 17; Luc 11:9-13), l’importance d’être un auditeur, mais également un pratiquant de la parole (Jacq. 1:22; Mat. 7:21-27), de se tenir séparé du monde (Jacq. 4:4; Jean 17:14), de ne pas juger autrui (Jacq. 4:12; Luc 6:37) et d’être fidèle à la parole donnée. — Jacq. 5:12; Mat. 5:33-37.
Le passage de Jacques 4:5 présente une difficulté, car il n’y a aucune certitude quant à l’origine du texte que Jacques cite ou auquel il se réfère. On y lit: “Ou bien estimez-vous que ce soit pour rien que la parole de l’Écriture dit: ‘C’est avec des tendances à l’envie que soupire sans cesse l’esprit qui a établi sa demeure en nous’?” On a émis l’idée que Jacques, divinement inspiré, a écrit ces mots en pensant aux idées exprimées en Genèse 6:5; 8:21; Proverbes 21:10 et Galates 5:17.
CONTENU
I. L’endurance chrétienne dans les tribulations rend heureux (1:1-18).
A. Elle fait de nous des chrétiens complets et raisonnables (1:1-4).
B. Vu l’immutabilité de Dieu pour ce qui est de faire des beaux dons, le chrétien peut espérer obtenir la couronne de vie (1:5-18).
1. La sagesse nécessaire à l’endurance est donnée à ceux qui la demandent avec foi (1:5-11).
2. Aucune épreuve incitant au mal ne vient de Dieu; de telles épreuves proviennent des mauvais désirs de l’individu; le péché et la mort en sont l’issue (1:12-15).
3. La volonté de Dieu est d’engendrer des chrétiens par la parole de vérité, afin qu’ils soient “une espèce de prémices” de ses créatures (1:16-18).
II. Le vrai culte (1:19 à 2:13).
A. Se défaire de la promptitude à la colère et de toute malpropreté et immoralité (1:19-21).
B. Être un pratiquant de la parole et pas seulement un auditeur (1:22-25).
C. Prendre soin des orphelins et des veuves, et se garder exempt de toute tache du côté du monde (1:26, 27).
D. Ne pas chercher à posséder la foi de Jésus Christ et la loi d’un peuple libre tout en montrant de la partialité (2:1-14).
1. Marques de favoritisme (2:1-7).
2. Exemple: Selon la loi juive, quiconque transgressait un seul point de celle-ci la transgressait tout entière (2:8-12).
3. Celui qui n’exerce pas la miséricorde sera jugé sans miséricorde (2:13).
III. La foi sans les œuvres est morte (2:14-26).
A. Il faut venir en aide aux frères; c’est une œuvre très importante (2:14-17).
B. Même les démons croient que Dieu existe, et ils frissonnent (2:18-20).
C. Abraham et Rahab sont des exemples de fidèles dont la foi fut rendue parfaite par les œuvres; ils ont été déclarés justes (2:21-26).
IV. Le pouvoir de la langue; il faut s’efforcer de la dominer (3:1-18).
A. Exemples illustrant le pouvoir de la langue: le mors des chevaux; le gouvernail des bateaux; l’étincelle qui suffit à embraser une forêt tout entière; la langue salit tout le corps (3:1-6).
B. L’homme ne dispose d’aucun moyen pour dompter la langue; elle est pleine de poison (3:7, 8).
C. De façon inconséquente, la langue peut aussi bien bénir Dieu que maudire l’homme qui est sa création (3:9-12).
D. Seule la sagesse d’en haut permet de vaincre la jalousie, la vantardise, le mensonge, l’esprit de rivalité, le désordre et toutes sortes de choses mauvaises (3:13-16).
E. Description de la sagesse d’en haut qui produit le fruit de la justice dans la paix pour ceux qui font la paix (3:17, 18).
V. Rejeter l’amitié avec le monde, car elle est inimitié contre Dieu (4:1-12).
A. La convoitise et les désirs de volupté engendrent les luttes, les guerres et les meurtres (4:1-3).
B. Description de l’adultère spirituel (4:4-6).
C. Se soumettre à Dieu, s’opposer au Diable (4:7).
D. Servir avec les mains et le cœur purs et dans l’humilité (4:8-10).
E. Cesser de juger les frères, car cela équivaut à juger la loi (4:11, 12).
VI. Heureux celui qui endure patiemment avec un cœur ferme (4:13 à 5:12).
A. Éviter les fanfaronnades; il est préférable de dire: “Si Jéhovah le veut”, car nous ne savons pas ce que sera, demain, notre vie (4:13-16).
B. Se garder de pécher en négligeant de faire ce que l’on sait être juste (4:17).
C. Les tribulations attendent ceux qui vivent dans le luxe, recherchent les plaisirs des sens et oppriment leurs semblables; de tels hommes amassent dans les “derniers jours” quelque chose qui ressemble à un feu (5:1-6).
D. S’en remettre au Seigneur pour le jugement (5:7-12).
1. Ne pas soupirer les uns contre les autres (5:7-9).
2. Suivre l’exemple d’endurance des prophètes pour être récompensé comme eux (5:10, 11).
3. Que votre Oui signifie Oui. et votre Non, Non, afin de ne pas tomber sous le jugement (5:12).
VII. Façon de procéder en cas de de maladie spirituelle (5:13-20).
A. Appeler les aînés et confesser son péché de manière que ceux-ci puissent prier et conseiller de façon appropriée en vue du rétablissement spirituel (5:13-15).
B. Le fait de s’adresser ainsi à Dieu peut être d’un grand secours; cela peut aider le pécheur à se détourner de son erreur et à échapper à la mort (5:16-20).
Voir le livre “Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile”, pp. 233-236.
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JadaAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JADA
{Article non traduit.}
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JADDAÏ
{Article non traduit.}
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JADDUA
{Article non traduit.}
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JadeAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JADE
Pierre ornementale dure et résistante, généralement verte, qui peut être taillée et utilisée en joaillerie. On en trouve deux formes bien distinctes, la “néphrite” et la “jadéite”. La néphrite (ou vrai jade) en est la variété la plus répandue. Sa densité n’étant pas toujours la même, elle peut être translucide ou opaque, et sa couleur varie entre le vert sombre, le noir, le gris, le jaune et le blanc. La jadéite, elle, a plus de valeur que la néphrite en raison de ses couleurs plus attrayantes et de sa rareté. De par sa composition, le jade se prête très bien à la taille ou à la gravure.
Une belle pierre de jade, gravée du nom d’une des douze tribus d’Israël, ornait le “pectoral du jugement” porté par Aaron, le grand prêtre. Elle occupait la troisième position dans la quatrième rangée de pierres (Ex. 28:2, 15, 20, 21; 39:9, 13, 14). Le jade figure également parmi les pierres précieuses qui décoraient le “revêtement” du roi de Tyr. — Ézéch. 28:12, 13.
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JadonAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JADON
{Article non traduit.}
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JAËL
(“chèvre des montagnes”).
Femme de Héber, le Kénite; c’est elle qui tua Siséra, chef militaire cananéen (Juges 4:10, 11, 17, 21). Après qu’Israël eut battu Siséra, ce dernier se réfugia dans le camp neutre de Héber, où Jaël l’invita à entrer dans sa tente. Elle le recouvrit ensuite d’une couverture. Quand il réclama de l’eau, elle lui donna un bol de banquet plein de lait caillé. Lorsqu’elle l’eut couvert à nouveau, il lui demanda de monter la garde à l’entrée de la tente. Se croyant en sécurité chez son hôtesse, Siséra, épuisé, ne tarda pas à s’endormir. Alors Jaël s’approcha subrepticement de lui, armée d’un marteau et d’un piquet de tente, et lui enfonça le piquet dans la tête, jusqu’à ce que celui-ci pénètre dans le sol. Lorsque Barak, qui le poursuivait, arriva sur les lieux, elle lui montra le chef d’armée qui gisait là, tué par “la main d’une femme”, comme Déborah l’avait annoncé (Juges 4:9, 17-22). Le chant de victoire de Déborah et de Barak exalte l’acte courageux de Jaël contre cet ennemi de Jéhovah et déclare Jaël “abondamment bénie parmi les femmes”. — Juges 5:6, 24-27.
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JagurAuxiliaire pour une meilleure intelligence de la Bible
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JAGUR
{Article non traduit.}
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JAH
(héb. Yâh).
Forme abrégée et poétique de Jéhovah, le nom du Dieu Très-Haut (Ex. 15:1, 2). Cette abréviation correspond à la première moitié du tétragramme hébreu יהוה (YHWH), c’est-à-dire aux lettres yôdh (י) et héʼ (ה), respectivement la dixième et la cinquième lettre de l’alphabet hébreu.
Ce terme revient cinquante fois dans les Écritures hébraïques, vingt-six fois seul et vingt-quatre fois dans l’expression “Alléluia” (héb. halelouyâh), qui signifie littéralement “louez Jah!”. Cependant, des versions répandues méconnaissent la présence du terme “Jah” dans les textes originaux. Ainsi, certaines lui substituent partout le titre “l’Éternel” (David Martin; Sg; Ostervald), d’autres le remplacent par “Seigneur”, sauf dans l’expression consacrée “Alléluia”, qu’elles se contentent de transcrire (Fillion; Glaire; Maredsous; TOB), d’autres enfin le rendent par la forme normale du nom de Dieu, soit “Jéhovah” (AC; sauf dans “Alleluia”), soit “Yahvé”. (Bible du Centenaire; toutefois, cette version signale la présence de la forme abrégée dans des notes en bas de page.) Il en est également qui ne le traitent pas uniformément, telle la Bible de Jérusalem qui emploie “Yah” en Exode 15:2, mais “Yahvé” en Psaume 68:4, ainsi que la formule “Alléluia” en divers passages. Cependant, abstraction faite de ce dernier mot, bon nombre de versions transcrivent régulièrement cette forme abrégée par Yah (Chouraqui; CT; Os; VB), Iah (Dh) ou Jah (Da). La Traduction du monde nouveau, pour sa part, la rend fidèlement par Jah dans les cinquante passages où elle apparaît.
Dans les Écritures grecques chrétiennes, on rencontre le nom “Jah” quatre fois, dans l’expression “Alléluia”. (Rév. 19:1, 3, 4, 6.) La plupart des traducteurs se sont bornés à transcrire le terme grec en français sans le traduire. Certains ont là encore remplacé cette forme du nom divin par un titre en traduisant “Louez Dieu!”. (BN; PB.) La version anglaise de G. Wade a opté pour “Louez Jéhovah”; quant à la Traduction du monde nouveau, elle a mis: “Louez Jah!”
Sur le plan chronologique, le nom “Jah” ne saurait être une forme primitive du nom divin qui aurait été utilisée avant le Tétragramme lui-même. En effet, le nom de Jéhovah revient 171 fois sous sa forme complète dans le texte hébreu primitif du livre de la Genèse, alors qu’on ne rencontre pas la forme abrégée avant le récit des événements qui suivirent l’exode (Ex. 15:2). Cette syllabe simple, Jah, est généralement liée à l’expression de sentiments très profonds dans la louange, le chant, la prière et la supplication. On la rencontre le plus souvent dans les textes qui évoquent l’allégresse ressentie à la suite d’une victoire ou d’une délivrance, ou qui célèbrent la main puissante et le pouvoir de Dieu.
La Bible foisonne d’exemples qui illustrent cet emploi spécial. Ainsi, l’injonction “Louez Jah!” (Alléluia) est une forme de doxologie, c’est-à-dire une expression destinée à donner louange et gloire à Dieu. On la trouve dans les Psaumes, en Psaume 104:35 pour la première fois. Dans certains psaumes, elle ne figure qu’au début (Ps 111; 112), rarement dans le corps du psaume (Ps 135:3), parfois à la fin seulement (Ps 104; 105; 115 à 117), mais souvent à la fois au commencement et à la fin d’un même psaume (Ps 106; 113; 135; 146 à 150). Dans le livre de la Révélation, des personnages célestes ponctuent leurs louanges à Jéhovah de cette déclaration. — Rév. 19:1-6.
Les autres passages où figure le terme “Jah” sont empreints du même sentiment d’exaltation. Citons, par exemple, le chant de délivrance entonné par Moïse (Ex. 15:2). Dans ses écrits, Ésaïe donne deux fois plus de force à ses déclarations en associant les deux noms “Jah Jéhovah”. (És. 12:2; 26:4.) Et il y a encore bien d’autres textes qui emploient la forme poétique “Jah”. (Ps. 68:4, 18; 77:11; 89:8; 122:4; 135:4; Cant. 8:6.) Dans le poème où il laisse libre cours à son exultation à la suite de la guérison miraculeuse qu’il a connue
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