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  • 2ème partie : La famille de Jésus
    La Tour de Garde 1959 | 15 novembre
    • fin de son ministère public son père adoptif, Joseph, était mort, semble-​t-​il. Cela impliquait que Jésus, en qualité de fils aîné, devait prendre soin de Marie, sa mère, et il le fit. Ce fut le dernier acte qu’il accomplit avant d’expirer, tandis qu’il était encore pendu au poteau auquel on l’avait cloué. Près de là se tenaient Marie, sa mère, et sa tante Salomé, ainsi que d’autres femmes dévouées. Disons en passant que Jean, celui qui relate l’événement, ne désigne pas sa mère par son nom, car dans sa modestie, il ne donne aucune prééminence à sa proche famille. Pas une seule fois, dans tout son évangile, il ne mentionne par le nom son frère Jacques ou lui-​même. Mais Marc, qui nomme les femmes présentes près du poteau, appelle la mère de Jean par son nom, Salomé. — Marc 15:40 ; 16:1.

      Jésus, sur le poteau, abaissa les yeux sur sa mère, transpercée d’une douleur profonde et, apercevant près de là Jean, le disciple qu’il aimait, frappé d’une lourde peine, il dit devant eux : “ Femme, voilà ton fils. ” Puis il dit à Jean : “ Voilà ta mère. ” Ces quelques mots en disent long au sujet des trois personnes impliquées dans cette ultime tragédie. La Bible raconte que, dès ce moment-​là, Jean prit sa tante Marie, la mère de Jésus, chez lui à Jérusalem. Cet incident indique le tribut d’amour que Jésus paya à la femme qui, avec désintéressement, s’était donnée pour être “ l’esclave ” de Jéhovah, de la naissance à la mort du plus grand homme de la terre, homme qu’elle avait eu le privilège d’enfanter. Il montre en outre comme Jésus agissait après mûre réflexion. Qui mieux que Salomé aurait pu consoler Marie dans son désespoir, elle, sa propre sœur charnelle, qui était dans la vérité et un fidèle disciple de Jésus et qui, sans aucun doute, habitait avec Jean son fils bien-aimé et compréhensif ? — Jean 19:25-27.

      LA FAMILLE DE L’“ AUTRE MARIE ”

      Selon la tradition, une autre famille théocratique et remplie de zèle appartenait, dit-​on, à la proche parenté de Jésus, bien qu’il n’y ait aucun verset des Écritures qui l’appuient directement. C’est la famille de l’“ autre Marie ”, femme craignant Jéhovah, compagne intime de Marie, mère de Jésus, et qui suivit Jésus pendant la plus grande partie de son ministère. Elle assista à l’exécution de Jésus en compagnie de Marie et de Salomé. Ce fut elle et Marie de Magdala qui se rendirent au sépulcre le 16 Nisan pour oindre le corps de Jésus mais, au lieu de cela, elles eurent le privilège de parler les premières avec Jésus glorifié, ressuscité (Mat. 27:56, 61 ; 28:1-10). Marie, cet ardent disciple de Jésus, était la femme d’un homme dont le nom en araméen était Clopas, mais en grec, Alphée, prétend-​onb. — Jean 19:25 ; Marc 16:1 ; Luc 6:15.

      L’“ autre Marie ” avait deux fils, Jacques et Joses (Marc 15:40). Si la tradition est juste quand elle prétend que Clopas était le frère de Joseph, père nourricier de Jésus, alors ces deux frères étaient demi-cousins de Jésus. Le fils de Marie, Jacques, connu aussi sous le nom de “ Jacques le mineur ”, pour le distinguer de l’apôtre Jacques, fils de Zébédée, était un très actif disciple de Jésus. Il eut le privilège d’être nommé par Jésus l’un des douze apôtres (Mat. 10:3). En outre, Jacques avait un fils adulte, très dévoué, répondant au nom de Jude, qui fut désigné pareillement comme l’un des “ douze apôtres de l’agneau ”. Ce Jude, son fils, fut connu plus tard sous le nom de Thaddée, ou simplement comme le “ fils de Jacques ” pour le distinguer de Judas Iscariot. Ces hommes, qui étaient peut-être apparentés à Jésus, étaient constamment en sa compagnie et se montrèrent en tout temps loyaux et fidèles. — Mat. 10:3 ; Luc 6:16 ; Jean 14:22.

      LES FRÈRES ET SŒURS DE JÉSUS

      La Bible affirme clairement que Jésus eut des demi-frères et des demi-sœurs. Le fait qu’il est parlé de Jésus comme du fils premier-né de Marie implique que celle-ci a dû avoir d’autres enfants (Luc 2:7). En outre, elle a dû avoir ces autres enfants de Joseph, son mari, parce qu’il est rapporté que Joseph eut des relations avec elle après la naissance de Jésus (Mat. 1:25). Les deux versets qui montrent que Jésus avait des sœurs, bien qu’elles ne soient pas citées individuellement par leur nom, indiquent que dans leur ville natale de Nazareth, on connaissait très bien tous les garçons et toutes les filles de cette famille (Mat. 13:56 ; Marc 6:3). La Bible donne les noms des frères de Jésus : Jacques, Joseph, Simon et Jude. — Mat. 13:55.

      Pendant le ministère de Jésus, Marie emmena ses enfants avec elle en plusieurs circonstances. Cela permettait à ses fils de suivre la carrière publique de leur frère aîné (Mat. 12:46 ; Jean 2:12). Mais, pendant quelque temps, ses demi-frères firent preuve d’un manque de foi, et cela nous aide à comprendre pourquoi Jésus n’a désigné aucun membre de sa famille immédiate comme l’un des douze apôtres, comme il le fit pour ses cousins dont la foi était solidement établie. Cependant, les preuves indiquent qu’à la fin du ministère de Jésus, ses frères s’étaient réveillés spirituellement. Après sa résurrection et, parmi les dix manifestations qu’il fit dans la chair, l’une eut lieu devant un certain Jacques, mais on ne peut prouver s’il s’agissait ou non de son demi-frère. — I Cor. 15:7.

      Les faits montrent clairement que le jour de la Pentecôte de l’an 33 apr. J.-C., les frères charnels de Jésus ainsi que sa mère se trouvaient parmi les 120 personnes qui furent engendrées de l’esprit, et qui reçurent le don du saint esprit (Actes 1:14, 15 ; 2:1-4). Cela donna à ses frères l’espoir de vivre et de régner avec Jésus-Christ dans le ciel, comme membres des 144 000 cohéritiers du Royaume. Il n’est fait mention nulle part que l’un d’entre eux soit devenu infidèle. Sur les quatre frères restants, deux jouèrent un rôle important dans l’assemblée chrétienne primitive. Jacques devint le surveillant de la grande assemblée de Jérusalem. Il servait aussi en qualité de membre éminent du corps dirigeant au siège de Jérusalem (Actes 12:17 ; 15:13 ; 21:18). Jacques écrivit sous inspiration le livre de la Bible qui porte son nom. L’autre frère renommé, Jude, fut lui aussi un écrivain inspiré de la Bible. Le livre de Jude porte le nom de son rédacteur. Ces hommes n’ont jamais revendiqué des privilèges spéciaux sous prétexte qu’ils étaient frères de Jésus. Ils parlent modestement d’eux-​mêmes comme étant des “ esclaves de Jésus-Christ ”. — Jacq. 1:1 ; Jude 1, NW.

      En vérité, le premier siècle de l’ère chrétienne vit quelques-uns des grands héros de la vraie foi en action. Dans son programme bien développé, Jéhovah vit qu’il convenait que son Fils bien-aimé fût entouré d’associés zélés et protégé par un large cercle de famille, composé d’hommes et de femmes qui étaient, par-dessus tout, serviteurs de Jéhovah, le Dieu très-haut.

  • (22ème partie) : “ Que ta volonté soit faite sur la terre ”
    La Tour de Garde 1959 | 15 novembre
    • 22e partie : “ Que ta volonté soit faite sur la terre ”

      Peu de temps avant que la puissance mondiale babylonienne, autrefois puissante, s’écroulât devant les Mèdes et les Perses, le captif juif exilé, Daniel le prophète, eut sa vision montrant de quelle manière le prochain Empire médo-perse serait renversé à son tour par le conquérant grec, Alexandre le Grand, et comment l’Empire macédonien ou grec lui succéderait, ainsi que d’autres puissances mondiales qui auraient affaire avec le peuple de Jéhovah dont Daniel était un membre. Dans le huitième chapitre de la prophétie de Daniel Da 8, Alexandre le Grand fut représenté par une corne bien visible qui s’éleva entre les yeux d’un bélier. La mort d’Alexandre fut représentée par la rupture de la grande corne. Mais à la place de celle-ci s’élevèrent quatre cornes, représentant les quatre empires helléniques qui sont issus des possessions d’Alexandre. L’une de ces quatre cornes donna naissance à une “ petite corne ” qui devint très puissante sur la terre. L’accomplissement historique de la prophétie biblique a prouvé que cette “ petite corne ” symbolique n’était pas l’Empire romain qui dévora les quatre empires helléniques, mais le système impérial ultérieur qui sortit de ce qui faisait autrefois partie de l’Empire romain, c’est-à-dire la double puissance mondiale anglo-américaine. Celle-ci prit naissance en Grande-Bretagne que Rome garda sous sa puissance jusqu’en 436 de notre ère.

      29. Quand le pacte de la Société des Nations entra-​t-​il en vigueur ? Quand cette Société commença-​t-​elle à fonctionner ? Mais que commençait à faire la chrétienté ?

      29 La conférence de la paix s’ouvrit à Paris, en France, le 18 janvier 1919 ; le président américain Wilson y assistait. Le traité de paix qui en résulta, y compris le pacte de la Société des Nations, fut signé à Versailles, en France, le 28 juin 1919. Le 13 octobre de la même année, ratifié par trois grandes puissances alliées, il entra en vigueur avec son pacte de la Société des Nations. Le Sénat des États-Unis refusa de suivre le président Wilson et d’approuver ce traité. Il considérait que la souveraineté nationale de l’Amérique n’était pas suffisamment sauvegardée dans ce pacte. L’Amérique conclut plus tard une paix séparée avec l’Allemagne. La Société des Nations, “ image ” symbolique “ de la bête sauvage ”, commença réellement à fonctionner le 10 janvier 1920, à Londres, en Grande-Bretagne. Mais auparavant, la chrétienté religieuse commença à adorer l’“ image ” symbolique.

      30. Qu’offrit de faire le Conseil fédéral des Églises du Christ d’Amérique ? Comment attribua-​t-​il à la Société proposée un rôle messianique ?

      30 Le Conseil Fédéral des Églises du Christ d’Amérique s’offrit en qualité de prêtre pour officier devant l’“ image ”. Devançant la conférence de la paix, alors que le président Wilson préconisait simplement la Société des Nations, ce Conseil fédéral plaida en faveur de cette dernière et lui attribua le rôle du Christ, le Messie. Son comité exécutif se réunit à Atlantic City, New-​Jersey, et, le 12 décembre 1918, souscrivit au plan du président Wilson en vue d’une Société des Nations. Il adopta la Déclaration suivante (que nous ne citons qu’en partie) :

      La crise de la guerre est passée, mais une crise mondiale s’est abattue sur nous...

      “ Devons-​nous sombrer ”, demanda Lloyd George, “ dans les rivalités, animosités et concurrences en fait d’armements qui

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